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Des écolos pour le transfert de NDDL ???
9 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableOuest-France (Edition 44) titrait mardi 7 novembre sur le témoignage auprès de la commission de médiation de 3 "écolos pour le transfert" de NDDL.
Ce titre est trompeur, puisque ce sont avant tout des anciens professionnels du transport aérien qui retranscrivent l’idéologie d’une partie de leurs professions. Mais en aucun cas ils ne témoignent des convictions d’une partie des écologistes, et encore moins des Verts ou de EELV.
Une vieille histoire :
Je me souviens du début des années 2000, où nous avons eu, au sein du Conseil national des Verts (le parlement des Verts), un débat sur le transport aérien. Dominique Voynet, alors Ministre, posait la question : le projet d’aéroport à NDDL peut-il être une alternative au troisième aéroport parisien et permettre de partager les nuisances ?
Les représentants de la Bretagne et des Pays de la Loire (dont je faisais partie) ont démontré que le projet de NDDL n’était qu’un simple transfert de l’aéroport nantais, et en aucun cas un "hub" international.
Je me souviens que dans ce cadre, j’ai écrit en mars 2003 un courrier à Hubert Rouaud (un des trois "écolos" cités par Ouest-France), alors animateur d’une commission transports qui soutenait le projet de NDDL comme substitut à un troisième aéroport francilien, pour lui dénier le droit de s’exprimer publiquement au nom des Verts sur NDDL, alors que le Conseil national n’avait pas encore pris de position et que les deux Régions concernées s’étaient prononcées contre.
Et, de fait, quelques mois après, une motion a été votée par le Conseil National, en adoptant des amendements que j’ai défendus et qui conclue très nettement par :
"(…) les Verts réaffirment leur refus de tout nouvel investissement aéroportuaire (à Lyon, Toulouse ou Notre-Dame des Landes par exemple) tant que les aéroports existants ne sont pas saturés. Pour les Verts, l’optimisation des aéroports existants est aujourd’hui la solution la plus écologiquement soutenable et la plus réaliste financièrement pour faire face à une éventuelle croissance du trafic. Les Verts proposent pour atteindre cet objectif une coordination entre les aéroports existants éloignés de moins de 200 km et le cas échant leur exploitation au sein de structures communes."
Les faits ont tranché :
Aucun aéroport provincial n’a réussi à devenir un véritable Hub international. Ni Lyon, ni Nice, malgré leur zone de chalandise bien plus importante que Nantes, n’y sont parvenus.
Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas, autour de Nantes, la clientèle nécessaire pour cela ; et aucune compagnie aérienne ne soutient ce projet de NDDL.
Après la mise en service la LGV Est, Air France affrète des TGV directs depuis Strasbourg et Nancy vers Roissy pour remplir ses gros porteurs (avec enregistrement dans les gares de départ). Je ne doute pas que la même compagnie sortira la même chose pour l’Ouest, dès que la question de NDDL sera tranchée.
En conclusion :
Ces trois anciens retraités du transport aérien ont le droit d’exprimer leur opinion. Mais Il doit être clair qu’ils ne représentent en aucun cas, et n’ont jamais représenté les écologistes, ni même un courant de l’écologie.Il y a 0 message(s) de forum -
Les enjeux de la COP 23 qui s’ouvre à Bonn
En première ligne du changement climatique, les Fidji président la COP23… en Allemagne
6 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableRonan Dantec, qui est porte-parole climat de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU) et président de l’association Climate Chance, est à Bonn pour la COP 23.
Il nous transmet la newsletter que cette association vient de publier.
Pour la télécharger, cliquer ici.
La COP 23 se tient jusqu’au 17 novembre en Allemagne. Mais pour la première fois, une COP est présidée par un petit pays insulaire : les Fidji, cet archipel du Pacifique qui subit déjà de plein fouet les affres du changement climatique (catastrophes naturelles, montée du niveau des eaux, réchauffement de la température de l’océan...).
Cependant, parvenir à faire déplacer des milliers de participants au milieu de l’océan et sur le dernier fuseau horaire de la planète n’est pas aisé. Mais aussi et surtout : les Fidji n’ont ni l’enveloppe budgétaire suffisante, ni les structures d’accueil nécessaires pour accueillir un tel événement. D’où le lieu choisi.
Les Fidji comptent également attirer l’attention sur la menace qui pèse sur les habitants du Pacifique, et particulièrement les îles Kiribati, Tuvalu et Marshall, qui pourraient être rayées de la carte dans les années à venir. "Nous, qui sommes les plus vulnérables, devons être entendus. Que nous venions d’une petite île du Pacifique ou d’une grande ville développée menacée comme Miami, New York, Venise ou Rotterdam, nous devons parler d’une seule voix car le changement climatique finira par tous nous affecter", a déclaré Frank Bainimarama, Premier ministre fidjien et président de la COP23.L’objectif de cette COP 23 ?
Le grand enjeu cette année est de s’accorder sur des mesures concrètes de mise en œuvre de l’accord de Paris pour le climat signé en 2015 par 196 pays sous l’égide de l’ONU.
Il s’agit donc d’une COP essentiellement technique, mais il y a une grande urgence.
En effet, pour le moment, les mesures effectivement mises en œuvre par les pays signataires sont très largement insuffisantes pour maintenir le réchauffement planétaire en dessous des +2°C en fin de siècle : on est sur une trajectoire de +3 ou +4°C !
Et tous les signes sont là pour le démontrer :nouveau record pour la température moyenne mondiale en 2016 ;
hausse de la concentration des gaz à Effet de serre dans l’atmosphère ;
recul des glaces en Arctique et en Antarctique ;
montée des eaux ;
recrudescence des évènements météorologiques extrêmes ;
biodiversité en recul ;
(Pour plus de détails, cliquer ici)
Les nobles intentions et les discours généreux ne suffisent plus. L’heure est à la négociation de mesures concrètes et efficaces, même si elles demandent du courage…L’écho en Allemagne :
Une marche pour le climat va avoir lieu en Allemagne, avec pour thème principal, cette année, la sortie des énergies fossile, en plein cœur d’une zone charbonnière..
Cette question est particulièrement sensible en Allemagne. Car ce pays ne fait pas qu’exporter des voitures et des machines outil. Elle exporte aussi beaucoup d’électricité dans les pays de l’Est et en France, à l’occasion des pics de froid et des indisponibilités des centrales nucléaires. Et même si ce pays a très fortement développé sa production d’électricité renouvelable, les centrales à charbon continuent de tourner … pour l’exportation !
Le sujet du climat était quasiment absent de la dernière campagne des législatives en septembre. Si la chancelière Angela Merkel a été réélue, elle n’a toutefois pas obtenu la majorité nécessaire pour gouverner seule et doit former une coalition avec les libéraux et les écologistes, qui militent pour une sortie du charbon. "La présence de la COP23 à Bonn pendant que la coalition se forme va permettre de mettre la pression sur les partis sur le sujet du changement climatique", se réjouit Rixa Schwarz, responsable de l’ONG Germanwatch à Bonn.Cet article a puisé des éléments dans le dossier que "France24" a publié sur ce sujet. Pour lire le dossier, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 70.2 ko)
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Lettre d’info. des Député.e.s européen.ne.s EELV
5 novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurablePrincipaux points abordés dans cette lettre :
feu vert pour lancer la procédure devant déboucher sur la mise en place d’une commission d’enquête "Monsanto Papers". L’objectif sera d’enquêter comment l’autorisation pour le glyphosate a pu être renouvelée.
« Plan d’action » CETA : sale journée pour l’environnement et la santé !
Pour Yannick JADOT, le « plan d’action » sur le CETA du Gouvernement est en fait un plan de renoncement, une suite de dispositifs creux, de vœux pieux et d’opérations d’enfumage. Il revient désormais à l’Assemblée nationale de ne pas ratifier le texte et de stopper cet accord dramatique.protection des lanceurs d’alerte
harcèlement sexuel au parlement européen
le programme de la session plénière du parlement à Strasbourg,
Etc ...
Pour lire la lettre, cliquer ici. -
Une nouvelle fois, 250 Roms expulsés dans l’agglo. nantaise
1er novembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Nantes MétropoleCommuniqué : Les écologistes interpellent la préfecture
"Il est inadmissible qu’à la veille de la trêve hivernale plus de 300 personnes se retrouvent entassées sur les routes de l’ouest de l’agglomération nantaise dont des enfants, des femmes et des vieillards" martèlent les responsables des Groupes Locaux EELV de l’agglomération nantaise.
L’État ne prend pas ses responsabilités ! Il demande à la préfecture d’exécuter des arrêtés d’expulsion sans proposer de solutions de relogement.
C’est contraire à la loi "égalité et citoyenneté" du 27 janvier 2017 qui prévoit une obligation de relogement en cas d’expulsion.
Où est la bienveillance contenue dans le discours du président de la république ?
Les solutions trouvées dans la précipitation annoncent de nouvelles tensions dans les jours à venir.
Cette situation est inacceptable et empêche de réfléchir à des solutions concertées et durablement viables. Les associations qui travaillent auprès de ces populations ont des solutions. Elles doivent être reçues dès maintenant.
"Il y a urgence madame la préfète. Les Roms sont des citoyens à part entière, reconnus par l’Europe" rappellent les élu-e-s et militants écologistes de l’agglomération.Les Groupes locaux EELV de l’agglomération, les élu-e-s écologistes et citoyens de l’agglomération, ESHA (Ensemble Saint-Herblain Autrement), AVEC (Association de Veille Écologiste et Citoyenne)
En deux jours, trois camps de Roms ont été expulsés dans l’agglomération nantaise à Bouguenais, Carquefou et Orvault. En tout, 250 personnes se retrouvent en errance, sans terrain pour installer leurs caravanes.
"Des enfants en bas âge, des femmes enceintes, des personnes malades, qui sont jetées sur les routes de la métropole, des parcours d’insertion, de santé, de scolarisation qui sont mis à mal", dénonce le collectif Romeurope.
Pourtant, la métropole nantaise a prévu un plan d’aménagement de terrains d’accueil, qui doit être voté fin novembre.
Mais la préfecture semble avoir privilégié l’intérêt des propriétaires des terrains occupés, puisqu’à partir du 1er novembre, les expulsions (en période hivernale) sont impossibles.
Et tant pis pour les droits humains élémentaires : "Même les chiens ont un endroit pour manger et dormir", dit une femme expulsée… -
NDDL : Philippe Grosvallet est-il inquiet ?
26 octobre 2017, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableOn peut en tous cas se poser la question, en constatant sa véhémence vis-à-vis de la Commission de médiation nommée par le gouvernement (à propos du projet de déplacement de l’aéroport de Nantes à Notre Dame des Landes) : "La médiation ridiculisée", accuse-t-il. Pourquoi ?
Parce que, au cours d’un entretien récent, les médiateurs semblent avoir trop parlé des expertises sur le réaménagement de Nantes Atlantique.
Pourtant, ce sont bien les pièces qui manquent, pour pouvoir évaluer sérieusement les deux alternatives.
Et pour cause ! Les partisans que M. Grosvallet représente n’ont jamais voulu entendre parler de telles études, malgré de très nombreuses et constantes demandes des opposants au projet de NDDL. Ils ont même été jusqu’à organiser un vote, sans présenter aucune alternative à leur projet !
Visiblement, ils ne supportent pas qu’on mette sérieusement les deux alternatives en débat. Car, nous le pensons, le bon sens l’emportera et NDDL sera abandonné. Et c’est peut-être ce qu’ils craignent.
Et s’il y a une "farce" dans cette affaire, c’est bien celle que les porteurs du projet de NDDL nous jouent depuis de trop nombreuses années !
Pour lire l’interview de M. Grovallet dans Ouest-France, cliquer ici
Retour sur le 23 octobre
Nous étions 500 à midi et 500 autres, la plupart différents, à la fête sous le hangar des charpentiers à Bellevue le soir, après une superbe marche de nuit à la lumière de 600 lampions répartis dans la "belle forêt" de Rohanne.
Pour visualiser l’évènement :des photos cliquer ici
un article du point cliquer ici
Prochain rendez-vous : dimanche 26 novembre
Plusieurs circuits de randonnée et promenade sur la ZAD ont été aménagés, balisés et documentés.
Cette journée permettra de les visiter.Rendez-vous à 9h30 à Bellevue pour des départs sur des grands (10km) et moyens circuits (5 à 8km)
regroupement à 12h30 pour un pique-nique tiré du sac
à 14h départs pour les petits circuits
enfin, goûter et clôture.
Pour plus d’explications, cliquer ici.
Invitez vos ami.e.s !
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