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Ces nouvelles qui donnent de l’espoir…
22 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatDeux articles publiés par le mensuel de l’Association des Centraliens de Nantes :
L’annonce de la création du GITE (= Groupe Intercentrales pour la Transition Ecologique). « C‘est l’envie de penser un nouveau paradigme économique et social qui a amené ces étudiants à se réunir, afin de penser leurs écoles d’ingénieurs dans une transition désormais nécessaire. ». Pour lire deux extraits de cet article, cliquer ici.
Un autre texte, publié dans le même mensuel, traite des questions climatologiques, des études et préconisations du GIEC dans ses scénarios à 2050 et 2100 .
Cet article est signé par de nombreux ingénieurs centraliens des écoles de Lille, Lyon, Marseille et Nantes, de nombreuses promotions (de 1962 à 2021).
En voici les conclusions : « Le dérèglement climatique, dû en majeure partie à l’effet de serre anthropique, n’est pas une opinion, ni une croyance, mais une réalité mesurée et confirmée par la communauté scientifique internationale. Ses conséquences s’en font déjà ressentir : fonte de la banquise en Arctique et du pergélisol en Sibérie, fonte des glaciers dans les massifs montagneux
du monde entier, montée du niveau des eaux (cause du déplacement de la capitale de l’Indonésie Jakarta sur l’île de Bornéo), vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, épisodes climatiques extrêmes de plus en plus violents, ...
Si ce dérèglement climatique et son origine ne font plus de doute, reste à savoir comment il se poursuivra jusqu’en 2050, puis en 2100. Nous sommes au point de séparation des différents scénarios : quelle trajectoire voulons-nous prendre ?
Sans aucun changement de notre part, nous nous dirigeons vers un monde dans lequel le climat sera intenable, voire mortel pour une très grande partie de l’humanité d’ici la fin du siècle, et même avant. Il est crucial de décider de ce que nous pouvons faire, individuellement et collectivement, pour ne pas arriver à cette extrémité.
Chaque année compte. »Angers Loire Métropole :
A l’initiative des élu.e.s écologistes, la ville d’Angers et l’intercommunalité de Angers-Loire-Métropole ont adopté une motion sur l’urgence climatique.
Cependant, ces élus écologistes ont fait, lors du vote, une déclaration pour demander que cette motion ne soit pas une simple déclaration sans lendemain : il faut passer à l’action concrète, même si beaucoup de décisions sont à prendre par l’Etat.
Pour lire la déclaration des élu.e.s écologistes à Angers-Loire-Métropole, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 474 ko)
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Les promesses pro-nucléaires de E.Macron
Remarques complémentaires :
14 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatLe « projet Macron » et les énergies renouvelables (ENR) :
Dans les scénarios proposés, RTE (Réseau Téléphone et Electricité) a insisté sur l’urgence de développer fortement les ENR, quelque soit le scénario choisi.
(Pour relire l’article évoquant les scénarios de RTE, cliquer ici.
Il était donc difficile pour E.Macron de passer cela sous silence. Il reprend donc à son compte cette nécessité, en insistant sur le solaire (c’est aujourd’hui le mode de production d’électricité la moins chère, selon l’Agence Internationale de l’Energie), sachant que le volume de production est limité à la surface pouvant accueillir des panneaux solaires. Il insiste aussi sur l’éolien en mer et se montre réticent sur l’éolien terrestre (les paysages… sans doute beaucoup moins abîmés par les tour de refroidissement nucléaires et les pylônes haute tension…).
Mais si on examine les objectifs chiffrés de E.Macron, on constate qu’ils sont inchangés pour l’éolien terrestre (doublement de la capacité), mais pour 2050, au lieu de 2030 ! Et pour l’éolien en mer, ils sont réduit de 50 à 40 GW en 2050.
Rappelons que tous les spécialistes sont d’accord pour dire que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ces ont les objectifs à 2030 qui sont importants. Et la France est déjà en retard...Centrales nucléaires : toujours disponibles ou pas ?
Dans la « Revue Générale du Nucléaire » (information pronucléaire de référence), la responsable de EDF pour l’Angleterre nous explique « Au Royaume-Uni nous n’utilisons qu’environ 30 %[6] de la chaleur produite par une centrale nucléaire pour la production d’électricité, laissant ainsi un énorme potentiel pour la production d’hydrogène. ».
C’est un raisonnement complètement incompréhensible : on nous explique que, parmi les énergies non carbonées, le nucléaire est une énergie toujours disponible et pas intermittente, comme les énergies renouvelables. Mais ces ENR sont aujourd’hui beaucoup moins chères que le nucléaire. Ce sont donc ces ENR qu’on a intérêt à utiliser pour stocker de l’énergie sous forme d’hydrogène. D’autant que les panneaux photovoltaïques, comme les éoliennes ou les barrages hydrauliques produisent directement de l’électricité ; alors que les centrales nucléaires (comme toutes les centrales thermiques) produisent de la chaleur, qui, elle même, alimente des turbines qui produiront de l’électricité, mais avec beaucoup de pertes. C’est pour cela que ces centrales doivent constamment être refroidies, sous peine d’accident très grave, comme on a connu à Tchernobyl ou Fukushima. Autre énorme avantage des ENR, c’est qu’elles ne produisent pas des volumes énormes de déchet hautement dangereux dont on ne sait quoi faire.
Alors, pourquoi réserver une partie de la production d’électricité à produire de l’hydrogène ? Pourquoi cette « réserve d’hydrogène » ?
La « Revue Générale du Nucléaire » nous donne une piste : c’est pour « (…) nous assurer d’être capable d’évacuer la chaleur à différentes températures. ». Cette responsable EDF fait ici allusion à une des faiblesses des centrales nucléaires : les vagues de chaleur. L’excédent de chaleur est énorme et doit être évacuée. D’où l’implantation des centrales nucléaires près de l’eau (fleuve ou mer pour refroidir).Mais en cas de canicule, les rejets d’eau chaude sont limités par la loi, pour éviter les impacts sur les milieux naturels environnants. c’est ainsi que durant l’été dernier, deux centrales ont du être arrêtées en France.
Cela montre que, contrairement aux discours officiels, le nucléaire est une énergie intermittente. Et nous sommes bien placés en France pour le savoir : du fait de l’arrêt de 10 à 15 centrales pour révision périodique, alerte sécurité (problème de soudure), canicule, ...la production électrique est insuffisante. Il faut donc remettre en marche les deux centrales à charbon et importer de l’électricité (provenant par exemple des centrales à charbon allemandes) à un prix élevé.
Dans le même N° de cette revue, la question suivante était posée : « Combien coûte un système électrique à faible émission de carbone dans lequel je peux allumer mes lumières pendant une nuit sans vent ? ». Pour être plus fidèle à la réalité, elle devrait être complétée de la façon suivante : « Combien coûte un système électrique à faible émission de carbone dans lequel je peux allumer mes lumières pendant une nuit sans vent, et lorsque 20 % des centrales nucléaires sont à l ‘arrêt pour cause de panne, de danger important ou de révision ? ? » -
Les promesses pro-nucléaires de E. Macron
13 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatAlors que ses concurrent(e)s de droite font de la surenchère sur le développement du nucléaire français, Emmanuel Macron veut leur couper l’herbe sous le pied.
Ainsi, il prend des positions exactement contradictoires avec les orientations qu’il a défendu et mis en œuvre depuis 2015 :C’est lui qui avait supervisé, comme secrétaire général de l’Elysée, puis comme Ministre de l’économie, la vente de l’usine Alstom de Bellefort produisant les turbines pour centrales nucléaires à l’américain General Electric. C’est lui qui, aujourd’hui, annonce le rachat de cette usine par EDF.
Alors que la Programmation Pluriannuelle de l’Energie prévoyait la fermeture des 12 plus vieilles centrales nucléaires françaises (avec Fessenheim en premier), de façon à ce que le nucléaire ne représente plus que 50 % de l’ensemble (ainsi que prévu dans la PPE précédente), il déclare aujourd’hui qu’il faut prolonger la durée de production du maximum des anciennes centrales au-delà de 50 ans.
Alors que la France est le seul pays européen à ne pas respecter ses engagements de baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre, pris lors de la COP 21 de Paris, et que le gouvernement français a été condamné pour inaction climatique et sommé de se mettre en conformité avec ces engagements par le Conseil d’État (plus haute juridiction administrative en France).
E. Macron propose de lancer la construction de 6 centrales ERP, une solution qui ne commencera à produire ses premiers effets (mise en production de la première des 6 centrales) qu’en 2035, date très optimiste au regard des 10 ans de retard de livraison de l’EPR de Flamanville …
Or, c’est dès 2030 qu’il faut avoir fait des progrès importants de baisse des GES, si on veut sérieusement atteindre la neutralité carbone en 2050.
Et il n’est pas précisé comment financer ces nouvelles centrales, sachant que le coût de l’EPR de Flamanville se monte à près de 20 milliards€ (et ne fonctionne toujours pas).Face à cela, Yannick Jadot a publié une TRIBUNE sur lemonde.fr et qui peut être lue pour partie sur son site de campagne en cliquant ici.
Le nucléaire est un vaste projet énergétique
❌ qui appartient au passé
❌ sans aucune certitude sur son coût global
❌ qui renforce la dépendance énergétique de la France
❌ qui fera inévitablement augmenter la facture en énergie de toutes les Françaises et de tous les Français
❌ sans aucune solution pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes sur la gestion des déchets
❌ sans aucune garantie sur les délais de mise en route
❌ qui va à l’encontre de l’urgence climatique
Pour donner plus de force à ses propositions sur ce sujet majeur, signez-la : partagez-la !
en cliquant ici. -
Grande mobilisation pour le droit à l’emploi
Le samedi 12 mars à Paris
3 février 2022, par Patrick Cotrel - #Campagne présidentielle 2022 - #Emploi
L’association "TERRITOIRE ZERO CHOMEUR de LONGUE DUREE" organise une grande mobilisation pour le droit à l’emploi le samedi 12 mars après-midi à Paris. C’est l’occasion de parler du projet Territoires zéro chômeur de longue durée et de mobiliser votre entourage. Alors ensemble faisons entendre notre voix !Un webinaire de préparation a eu lieu le 2 février. Pour le (re)voir, cliquer ici.
Les 10 premières minutes de présentation par Louis Gallois sont particulièrement intéressantes.Pour plus de précisions sur cette manifestation, cliquer ici.
Accès au kit de communication : cliquer ici.
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L’imposture nucléaire
1er février 2022, par Patrick Cotrel - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatLes promesses liés au choix du (presque tout) nucléaire français sont mises gravement en défaut. C’est ce qui apparaît de plus en plus clairement si on observe les faits avant tout, sans prendre la propagande pro-nucléaire pour de l’argent comptant…
Les promesses du nucléaire :
Le nucléaire est une énergie toujours disponible (contrairement aux renouvelables qui sont intermittentes). Mais aujourd’hui, 16 centrales sont à l’arrêt pour diverses raisons : maintenance programmée (mais cela comporte une mise à l’arrêt de plusieurs semaines), alertes sur le bon fonctionnement (en particulier suspicion de défauts de soudures). Conséquence, la production totale d’électricité est insuffisante pour satisfaire les besoins et EDF a dû acheter et importer massivement de l’électricité sur le marché européen, à des prix qui sont en train de crever les plafonds (voir plus loin), produite par les centrales à charbon allemandes. En outre, EDF a décidé de remettre en route deux centrales françaises au charbon...
De plus, le prolongement de l’exploitation des centrales anciennes au-delà de 40 ans de fonctionnement nécessitera une révision complète (nommée le "grand carénage"), dont le coût total pour le parc nucléaire français est évalué à 100 milliards € par la Cour des Comptes.Le nucléaire est une énergie nationale, qui assure notre indépendance pour l’électricité et c’est une industrie de pointe que nous exportons. Mais nous importons intégralement le combustible, puisque l’uranium provient d’Afrique. Quant à l’exportation de notre technologie, elle est loin d’être convaincante : pas plus que l’EPR de Flamanville, EDF n’a pas réussi à faire fonctionner les centrales EPR de Finlande. Et il a fallu payer un dédommagement immédiat de 3 milliards € (financés directement par l’État français).
Le nucléaire est une énergie peu chère. Aujourd’hui, le prix de l’électricité renouvelable a beaucoup baissé. L’Agence Internationale de l’Energie a calculé le prix de revient au kilowatt-heure (amortissement compris). Le nucléaire est à 16,3 cents de $, alors que l’éolien marin est à 8,6, l’éolien terrestre à 4 et le solaire photo-voltaïque à 3,7.
L’exemple le plus frappant en France c’est, l’EPR de Flamanville qui, après 10 ans de retard (pour le moment) va multiplier son prix initial par 6 (au moins 20 milliards€). En réalité, le nucléaire français, et particulièrement la technologie EPR, est un échec financier et industriel.
Pour lire l’article sur ce sujet, cliquer ici.Le nucléaire est une énergie peu dangereuse pour l’environnement, en particulier pour le climat. S’il est vrai que cette forme de production d’énergie est assez peu carbonée, La construction de ces mastodontes de béton et d’acier , ainsi que l’approvisionnement en uranium et de transport des déchets radioactifs est loin d’être neutre. De plus, c’est près de 60 % de la chaleur produite pa la chaudière qui est rejetée dans l’environnement (eau de mer, fleuves, …) ; à tel point qu’il faut parfois stopper certaines centrales en période de canicule pour que le réchauffement des eaux rejetées ne menace pas l’environnement. Enfin, et surtout, la production énorme de déchets hautement dangereux pour des milliers d’années est un problème dont on ne voit pas le bout. Voir à ce sujet l’article publié sur ce site en cliquant ici.
Les manœuvres du gouvernement :
Face à l’insuffisance de production, EDF doit importer de l’électricité sur le marché européen, à des prix qui flambent (comme le pétrole et le gaz). Et l’État vient d’imposer que le prix de vente aux particuliers n’augmente pas plus de 4 %. De plus, la même mesure est valable pour l’électricité que EDF revend aux autres marques (privées) de distribution. Cela suscite pas mal de protestations :
de la CGT EDF qui craint que cette revente à perte à des concurrents ne vienne à plomber un peu plus l’entreprise. Mais personne n’en doute, c’est bien l’État qui paiera la note une fois les élections passées, comme c’est l’État qui a payé les 3 milliards€ de pénalité infligés par la Finlande à EDF pour la non livraison à temps des centrales EPR.
des autres partis politiques qui dénoncent les nombreuses primes aux salariés et citoyen (et électeurs… !) décidées par le gouvernement et le président ces derniers mois.
Mais ce qu’il faut dénoncer en premier lieu, c’est le grave échec du (presque)tout nucléaire fait par l’État et le lobby nucléaire depuis plus d’un demi siècle : malgré l’échec industriel et financier évident, ils nous conduisent tout droit dans le mur...
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