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Infos pratiques coronavirus
Retour au confinement
10 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-Luce - #Développement DurableQuelques informations rapides et sites utiles.
(Mise à jour le 15/03/2022)DERNIERE NOUVELLE :
Depuis le 14 mars 2022 :
Fin du port du masque en intérieur (sauf dans les transports, les établissements de santé et lieux de soins).
Fin du pass vaccinal (le « pass sanitaire » reste obligatoire dans les transports, les établissements de santé et lieux de soins).
Fin du port du masque en classe dans les écoles, collèges et lycées.
Fin du protocole en entreprise et de l’obligation du port du masque.« Pass vaccinal »
Depuis le 14 mars : fin du « pass vaccinal » dans tous les endroits où il était exigé (lieux de loisirs et de culture, activités de restauration commerciales, foires et salons professionnels...). Le « pass sanitaire » reste toutefois en vigueur dans les établissements de santé, les maisons de retraites, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap.
Éducation
Depuis le 14 mars, fin du port du masque en classe dans les écoles, collèges et lycées. Pour le reste (brassage, activité physique et sportive...) c’est le niveau 1 du protocole sanitaire qui continue de s’appliquer.
- Les épreuves de spécialité du baccalauréat, prévues du 14 au 16 mars, sont reportées aux 11, 12 et 13 mai en raison de l’épidémie de Covid-19.Consultez les mesures pour les écoles, les collèges et lycées sur le site de l’éducation nationale.
DéplacementsDepuis le 12 février 2022, les règles suivantes s’appliqueront aux frontières :
Pour les voyageurs vaccinés au sens de la réglementation européenne, plus aucun test ne sera exigé au départ. La preuve d’un schéma vaccinal complet redevient suffisante pour arriver en France, quel que soit le pays de provenance, comme c’était le cas avant la diffusion du variant Omicron.
Pour les voyageurs non vaccinés, l’obligation de présenter un test négatif pour se rendre en France demeure, mais les mesures à l’arrivée (test, isolement) sont levées lorsqu’ils viennent de pays de la liste « verte », caractérisée par une circulation modérée du virus.
Lorsque les voyageurs non vaccinés viennent d’un pays de la liste « orange », ils devront continuer de présenter un motif impérieux justifiant la nécessité de leur venue en France métropolitaine et pourront toujours être soumis à un test aléatoire à leur arrivée. Les voyageurs qui seraient testés positifs devront s’isoler, conformément aux recommandations de l’Assurance maladie.
Plus d’informations sur les déplacements sur le site du ministère de l’Intérieur.
Vaccination
Les autorités sanitaires recommandent aux personnes de 80 ans et plus d’effectuer une deuxième dose de rappel. Celle-ci peut-être faite dès 3 mois après la première dose de rappel.
- Le délai de la dose de rappel est ramené à trois mois après la dernière injection ou la dernière infection au Covid-19.
- Le rappel vaccinal est ouvert à toutes les personnes de 18 ans et plus, et depuis le 24 janvier, il l’est à tous les adolescents de 12 à 17 ans sans obligation.
- La vaccination est ouverte à tous les enfants de 5-11 ans et requiert l’accord de l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale.Plus d’informations sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Tests
Depuis le 28 février 2022, les personnes contacts n’ont plus à réaliser qu’un seul test (autotest ou test antigénique ou test RT-PCR) à J2. C’est-à-dire deux jours après avoir eu l’information d’avoir été en contact avec une personne testée positive.
Il est obligatoire de réaliser un test PCR pour confirmer un test antigénique positif.
Plus d’informations sur les tests de dépistage du Covid-19 sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Travail
Depuis le 14 mars, fin du port du masque en entreprise.
Fin du protocole en entreprise à la faveur d’un guide repère.
Plus d’informations sur la poursuite de l’activité en période de Covid-19 sur le site du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion.
Vaccination
La liste des centres de vaccination est accessible sur le site sante.fr en cherchant le département 44).
La vaccination est maintenant accessible aux personnes de plus de 55 ans.
•Il est inutile de se présenter sur place, sans avoir préalablement pris RDV sur internet (www.doctolib.fr/vaccination-covid-19/loire-atlantique ou sante.fr)
•une aide téléphonique à la prise de RDV en ligne est mise en place par la Préfecture au0806000344, accessible de 9h à 18hSolidarités
Personnes fragiles et isolées :
Il est possible de contacter la Maison des Solidarités, allée Eudes de Frémond (près de la mairie) au 02 40 68 16 56 en journée ou le numéro d’astreinte de la mairie le soir et le week-end au 06 17 04 37 63.Violences intrafamiliales :
Vous pouvez également contacter Citad’elles
([https://www.nantescitadelles.fr/]), un lieu pour les femmes victimes de violences au 0240415151. L’accueil et l’écoute est accessible 7 jours/7 et 24h/24.Aide financière au logement
Nantes Métropole, le Département de Loire-Atlantique, la CARENE-Saint-Nazaire Agglomération se mobilisent avec les acteurs du secteur : ils prolongent et continuent de financer le dispositif commun d’aide au paiement des loyers qu’ils ont mis en place d’avril à décembre : Pour avoir plus d’informations, les locataires peuvent appeler le numéro vert 0800 711 044
S’engager bénévolement
Le site de la réserve civique du gouvernement :
[https://covid19.reserve-civique.gouv.fr/]
Le site bénévolt pour faire du bénévolat à distance :
[https://www.benevolt.fr/]Personnes fragiles et isolées :
Il est possible de contacter la Maison des Solidarités, allée Eudes de Frémond (près de la mairie) au 02 40 68 16 56 en journée ou le numéro d’astreinte de la mairie le soir et le week-end au 06 17 04 37 63.
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Pour plus de précisions, consulter les sites de la mairie de Sainte-Luce (cliquer ici) et de Nantes Métropole (cliquer ici).
Les numéros utiles à contacter à la mairie
• Accueil général : 0240681600 ou mail Mairie
• Maison des solidarités : 0240681656
• Police municipale : 0617043726Consigne nationales :
Gestes barrières :
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Coronavirus sur Whatsapp
L’Etat a ouvert un service de réponses rapide et vérifiée sur Whatsapp :Enregistrez le 07 55 53 12 12
Envoyez un message pour commencer la discussion
Ou cliquez sur ce lien : https://bit.ly/2WXCvwS
Numéros à appeler :
Le 17 est réservé aux appels d’urgence ;
Le 0800 130 000 pour avoir des renseignements ;
Le 0800 100 200 pour les entreprises ;
Le 0800 200 402 pour les associations culturelles et sportives ;
Le 0800 030 300 pour les masques et équipements de soins.
titre documents joints :- info document (PDF - 95.7 ko)
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Les chiffres de Pôle Emploi en sept. 2021
8 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession. - #EmploiDes chiffres du chômage en baisse ?
Depuis la publication des chiffres de Pôle Emploi de septembre, le gouvernement nous annonce une croissance record et un niveau de chômage plus bas qu’avant la crise sanitaire. (voir note en fin du texte) ;
On nous annonce même un taux de chômage plus bas qu’avant la crise, que l’INSEE devrait publier le 19 novembre.
Pourtant, certains médias sont plus prudents. Ainsi, Ouest-France titrait, avec prudence, « Moins de chômeurs, plus de petits boulots ».Les chiffres :
Soulignons d’abord que le dispositif de chômage partiel, ainsi que les nombreuses aides et avances faites par l’État aux chefs d’entreprises, ont permis d’éviter des licenciements massifs. La plupart des pays ‘développés’ ont mis en place des dispositifs similaires.Quel point de comparaison ?
Etant données les vagues successives qui ont ponctué la crise, les comparaison sur un an n’ont pas beaucoup de signification. Le seul point de référence, c’est donc la situation d’avant crise, c’est-à-dire le mois de janvier ou février 2020.Les transferts entre catégories :
Il est parfaitement vrai que le nombre de chômeurs de cat. A a diminué, au point de retrouver un chiffre comparable à celui de février 2020. Mais le phénomène du chômage ne se résume pas à ce seul indicateur. C’est pourquoi, depuis plusieurs décennies, je défends l’idée qu’il faut examiner l’ensemble des catégories (donc avec les B et C), et aujourd’hui la cat. D.
A plusieurs occasions, nous avons mis en lumière que la diminution des chômeurs de catégorie A s’accompagnait de la hausse des chômeurs de cat. B ou C.
Explication : devant les incertitudes de la période, les employeurs proposent des contrats de très courte durée, éventuellement à temps partiel. Cela se comprend ; mais globalement, on assiste à une précarisation du travail.
De plus, une longue période de chômage ne permet pas de maintenir la qualification des chômeurs (leur « employabilité »). Pour faire face à ce problème de recrutement, l’État a développé des mesures d’accompagnement et de formation professionnelle en faveur des chômeurs. Ainsi, le nombre de chômeurs de cat.D (personnes non disponibles immédiatement = en formation ou malades) est passé de 294 000 en février 2020 à 372 400 en sept. 2021 (+27%), en étant passé par un pic de 442 700 en août 2021.
Il n’est, bien entendu, pas question de remettre en question l’intérêt de passer par la case formation professionnelle pour un chômeur, surtout s’il n’a pas travaillé depuis un certain temps. Mais même s’il n’est pas disponible immédiatement pour reprendre un emploi, il est toujours chômeur.Le résultat :
On peut le visualiser sur le graphe ci-contre : Le total des chômeurs de cat A, B, C et D était de 5,677 millions en février 2020 ; Il est de 5,883 millions en septembre 2021 (+3,7%). Pour une baisse du chômage, on fait mieux !Le chômage de longue durée :
Dans l’article sur les chiffres du chômage en août 2021, je soulignais la forte augmentation du nombre de chômeurs de longue durée.
C’est encore le cas en septembre 2021, puisque leur nombre est de 2,724 millions fin septembre, contre 2,532 millions en fév. 2020 (+7,6%).
Le graphe ci-contre montre que cette augmentation encore plus forte pour la population des chômeurs de plus de 3 ans : +11,2 %.
Cela relativise la portée des cris de victoire du pouvoir, qui souligne le record de la baisse du taux de chômage. Or, justement, ce calcul du taux de chômage ne prend pas en compte cette population au bord de l’exclusion ou complètement découragée.
Qu’on le veuille ou non, cette crise sanitaire est aussi une crise sociale qui exclut un peu plus les plus précaires.
Cela met en évidence le cynisme du gouvernement qui profite de cette soit-disant embellie du marché du travail pour diminuer les indemnités de chômage des plus précaires, de deux façons : sur le calcul du montant de l’indemnité et sur le durée de chômage nécessaire pour ouvrir des droits à indemnisation !
Quant à la pénalisation des employeurs qui abusent des contrats précaires, … on verra plus tard !Note : Tous les chiffres cités, comme chaque mois, ont été publiés et mis en ligne par la DARES (service études et statistiques du ministère du travail) et concernent uniquement la métropole (hors les outre-mer et Mayotte).
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L’avenir énergétique de la France
et les scénarios de RTE
27 octobre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatUne démarche importante :
Ce mardi 26 octobre 2021, RTE (Réseaux de Transport d’Electricité = société publique dépendant d’EDF à 51,5%) a publié les résultats d’une étude importante sur l’avenir énergétique de la France.
Cette étude, qui a demandé plus de 2 ans de travail, vise à voir les différentes possibilités (les différents mix énergétiques) pour atteindre la neutralité carbone et l’arrêt complet des importations d’énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon). Les variables étudiées sont l’importance des énergies renouvelables (et les investissements nécessaires pour cela), l’importance de l’énergie nucléaire (et l’importance des investissements pour d’éventuels réacteurs nouveaux et la prolongation de production des anciens au-delà de 60 ans), les économies d’énergie (isolation des locaux de logements et d’activités économiques, et les investissements nécessaires) et les changements de mode de vie allant vers une société plus économe en énergie et en ressources.Les résultats présentés
Ils sont présentés sous la forme de 6 scénarios allant de 100 % d’énergies renouvelables, avec déclassement accéléré des centrales nucléaires à 50 % d’énergies renouvelables et 50 % d’énergie nucléaire (anciennes et nouvelles centrales).
Ce résultat se focalise sur le montant des investissements annuels nécessaires à chaque scénario. Et ce ‘résultat’ laisse supposer que la partie est jouée : selon l’étude, il faudrait, d’ici 2050, 77 milliards € par an d’investissements pour le scénario tout renouvelable et 59 milliards € par an pour le scénario 50/50.
Bien entendu, il n’est pas question de prendre ce ‘résultat’ pour argent comptant.
Et ceci pour plusieurs raisons (plusieurs paris très hasardeux) :Pour le scénario 50/50, il faudrait être capables de construire 14 centrales nucléaires de type EPR, alors que l’EPR de Flamanville accuse 10 ans de retard, plus qu’un triplement de son prix et n’est toujours pas en capacité de produire de l’électricité…
Pour ce même scénario, il faudrait pouvoir modifier complètement pas mal d’anciennes centrales nucléaires , qui étaient conçues pour 40 ans d’activité, au-delà de 60 ans d’activité. Ce ‘grand carénage’ représente un investissement estimé à 100 milliards € par la Cour des Comptes.
Les énergies renouvelables ne nécessitent aucune importation pour fonctionner, contrairement aux énergies fossiles, mais aussi au nucléaire, qui repose sur une importation très importante d’uranium qui vient d’Afrique (et qui est extrait dans des conditions peu enviables pour les ouvriers).
L’effort à faire sera d’autant moins important que nous aurons changé de nombreuses habitudes prises pour aller dans le sens des économies d’énergie et de la sobriété, sans pour autant rendre la vie plus difficile. Exemple de changement : aller vers des locations partagées de la seconde voiture (et l’utilisation de vélos électriques), ce qui aboutirait à une importante diminution du nombre de voitures (et donc de leur coût) et des places de stationnement qui prennent beaucoup de place imperméabilisée… Tous ces domaines (dont l’isolation des habitats et lieux de travail) dépendent fortement des incitations et des aides que l’État mettra (ou non) en place.
Sur ce dernier point, malheureusement, le volet de l’étude de RTE sur les économies d’énergie ne sera publié qu’en 2022…RTE semble opposer les énergies renouvelables intermittentes au nucléaire ‘pilotable’, ce qui induirait des coûts importants. Or chaque énergie a ses propres contraintes de temps. La seule qui soit complètement ‘pilotable’, c’est l’énergie hydraulique qui dispose d’un important réservoir d’eau et peut donc être mise en œuvre à tout moment. Mais c’est loin d’être le cas pour l’énergie nucléaire : Mettre en route ou ralentir la marche d’une centrale nucléaire est une action compliquée qui n’est pas immédiate. De plus, chaque centrale doit périodiquement être arrêtée et révisée pour plusieurs semaines. Et enfin une centrale nucléaire doit impérativement être refroidie : c’est pour cela qu’elles sont construites en bord de mer ou de fleuve. Mais s’il fait trop chaud, l’impact sur l’environnement est trop fort et il faut l’arrêter. C’est ainsi que l’été dernier, plusieurs centrales ont du être stoppées. Et que se passe-t-il lorsque trop de centrales ne fonctionnent plus ? On importe de l’électricité en provenance de l’Allemagne, qui fait tourner ses centrales à charbon pour cela !
Un débat indispensable
Même s’il faut regarder de plus près les estimations réalisées dans ce rapport et les conclusions qui sont tirées, le travail présenté par RTE présente deux mérites importants :Il démontre que cette question est urgente et qu’il faut, sans attendre, se lancer dans les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.
cette question sera et doit être au centre des débats qui auront lieu à l’occasion de l’élection présidentielle. Nous devons nous en emparer. Nous devons, en particulier, mettre en évidence l’inaction du Président actuel et de son gouvernement dans ce domaine. Et cela n’est pas un jugement hasardeux, puisqu’il a été objectivé et validé à plusieurs reprise par la justice administrative à la demande de l’appel l’Affaire du siècle qui a recueilli 2,3 millions de signatures.
A l’occasion de ce débat, nous devrons être plus précis sur les pistes d’économies et de sobriété énergétiques que nous défendrons, des aides que nous apporterons à celles et ceux qui seront les plus touchés par les changements induits et les pratiques dispendieuses qui devront entraîner des mises à contribution particulières. -
Christelle Morançais propose de construire une centrale nucléaire à Cordemais !
24 octobre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #EmploiEn voilà, une brillante idée !!!
La construction de la centrale nucléaire de type EPR à Flamanville accuse un triplement de son coût prévu et un retard de 10 ans, ... et elle ne tourne toujours pas !
Dans ces conditions, il était difficile pour le président Macron de faire référence à cet échec industriel et financier pour défendre ses convictions pro-nucléaires afin de parvenir à une neutralité carbone de la France en 2030.
Il a donc inventé un nouveau type de centrale nucléaire : des petite centrales nucléaires (baptisées SMR) qu’il faudrait installer un peu partout sur le territoire.
Seul "petit" problème : les SMR n’existent pas encore, et n’existera sans doute pas, au mieux (avec l’échec de Flamanville, il faut être prudent !), avant 2035.
Mais cela n’a pas empêché la Présidente de Région de proposer de construire centrale SMR à Cordemais pour remplacer l’actuelle centrale à charbon.
On imagine le soulagement des salariés de l’actuelle centrale à charbon de Cordemais et des entreprises sous-traitantes : il y aura une solution à leur problème d’activité dans 14 ans !... Peut-être veut-elle rallumer la très forte mobilisation qui a eu lieu il y a quelques décennies CONTRE une centrale nucléaire au Carnet ???
Car « La centrale à charbon a vocation à fermer » a réaffirmé récemment le préfet de région (pour lire l’article à ce sujet, cliquer ici). Mais, de façon plus réaliste, il compte sur la mise en service de l’éolien offshore pour "(...) desserrer la pression sur Cordemais, qui reste indispensable pour assurer la sécurité de l’alimentation électrique du Grand Ouest. »En réaction à cette annonce de la Présidente de Région, voici le communiqué du groupe d’élu.e.s L’écologie ensemble au Conseil régional.
C. Morançais se prononce pour un avenir nucléaire à Cordemais : réaction du groupe L’écologie ensemble
La présidente du Conseil régional Christelle Morançais vient d’annoncer à l’occasion de la session plénière du 22 octobre qu’elle était prête à travailler avec le Gouvernement et EDF sur l’implantation d’un réacteur nucléaire SMR sur le site de Cordemais en Loire-Atlantique
Les élu.e.s du groupe L’écologie ensemble au Conseil régional des Pays de la Loire s’opposent fermement à un tel projet. L’avenir de Cordemais doit s’écrire sans charbon ni nucléaire, comme un site pilote de la transition énergétique autour des énergies renouvelables !
Envisager une reconversion nucléaire du site, qui plus est à un horizon 2035 car les SMR ne seront pas opérationnels avant, va à contre-courant et ne fait que repousser les vrais enjeux : travailler sur les nouvelles compétences, miser sur la sobriété et l’efficacité énergétique, investir pour développer les énergies renouvelables. Des axes relayés au second plan voire oubliés par Emmanuel Macron dans son discours sur le plan France 2030, préférant miser sur les énergies du passé comme le nucléaire sans résoudre les
questions comme l’approvisionnement en uranium ou le traitement des déchets et alors que nos filières d’EnR sont prêtes dès aujourd’hui et ont prouvé leur efficacité. C’est donc aussi la voie choisie par Christelle Morançais, alors que la Région n’est elle aussi pas à la hauteur
en termes de soutien à la production d’ENR ou de rénovation énergétique du bâtiment.
Pour l’avenir de Cordemais, il y a urgence à mettre les acteurs autour de la table. Nous réitérons notre demande faite à Christelle Morançais de prendre l’initiative d’une table ronde avec l’ensemble des acteurs à commencer par les salariés du site et les entreprises sous-traitantes pour travailler à un avenir durable du site, plutôt que d’envisager un projet nucléaire d’un autre temps. Cordemais peut au contraire devenir un site modèle de transition
industrielle réussie tant du point de vue écologique que sur l’emploi.
Lucie Etonno et Matthieu Orphelin, co-présidents du groupe L’écologie ensemble -
La victoire du siècle !
18 octobre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatDans un article en date du 3 février 2021, nous évoquions le recours de 4 organisations (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) devant le Tribunal Administratif de Paris pour « carence fautive » de l’État.
Cette action a mobilisé largement, puisque 2,3 millions de personnes ont signé l’appel ‘L’affaire du siècle’.
Et pour la première fois, la justice a reconnu que l’Etat a commis une « faute » en se montrant incapable de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre (GES).
Pour relire cet article, cliquer ici.
Pour la première fois, le juge administratif a reconnu l’existence d’un préjudice écologique – caractérisé par une modification de la composition de l’atmosphère liée à un surplus d’émissions de GES – et le fait que l’Etat devait être regardé comme responsable d’une partie de ce préjudice dès lors qu’il n’avait pas respecté ses engagements en matière de réduction des émissions.
Ce jugement allait dans le même sens que la décision, tout aussi inédite, rendue le 19 novembre 2020 par le Conseil d’Etat. Dans un autre recours visant l’inaction climatique de l’Etat, déposé cette fois par la ville de Grande-Synthe (Nord), la plus haute juridiction administrative a fixé un ultimatum à l’exécutif en lui donnant trois mois pour « justifier que la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ».Cette fois-ci, c’est un nouveau jugement du Tribunal Administratif de Paris qui tombe : Pour la première fois, l’Etat français est sommé par la justice de réparer les dommages à l’environnement causés par son inaction climatique, d’ici au 31 décembre 2022. Reconnu responsable d’avoir aggravé le dérèglement climatique par son inertie et de ne pas avoir respecté ses engagements, l’Etat n’a plus d’autre choix que d’agir.
Pour lire l’article de GreenPeace, cliquer ici.
Et GreenPeace d’ajouter : « Merci à toutes celles et ceux qui ont cru à cette Affaire du Siècle, quand d’autres nous traitaient d’idéalistes : plus de 2,3 millions de personnes ont rejoint notre appel. Un record de mobilisation en France ! Sans elles, ce recours n’aurait pas eu la même dimension.
Ce n’est évidemment pas la fin de ce formidable mouvement. C’est au contraire le début d’une nouvelle étape, particulièrement importante alors que le pays est déjà entré en campagne présidentielle.
Désormais, plus aucun·e candidat·e à l’élection présidentielle ne peut ignorer ceci : en refusant d’agir pour le climat, il ou elle mettra l’Etat hors-la-loi. Nous serons là pour le lui rappeler. Et nous comptons sur vous pour le faire, dès à présent, en partageant ces publications. »
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