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Evolution du chômage en septembre 2020
29 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #EmploiA quoi peut bien servir de parler de la situation du chômage fin septembre, alors que nous allons être reconfinés dès samedi prochain, et que la crise économique et sociale va repartir ?
Même si l’histoire ne se répète pas, le fait d’avoir suivi les mouvements du chômage pendant et après le premier confinement nous donne des indications sur ce qui nous attend dans les mois à venir.Nombre de chômeurs et catégories de chômage depuis mars :
Rappel : En mars et avril,
les contrats précaires (cat. B et C) n’avaient pas été renouvelés, ce qui a entraîné la réinscription des personnes concernées en cat. A (aucun travail effectué dans le mois). d’où ce pic des cat A en avril à hauteur de 4,3 millions de chômeurs (3,2 millions en février). Depuis, les embauches ont repris, mais avant tout en contrats précaires (d’où cette ré-augmentation des cat. B et C). Logiquement, la cat. A a diminué. Mais le total des deux (cat. A, B et C) semble aujourd’hui stabilisé, avec une légère baisse depuis juillet.
Evolution depuis avril :
Les tendances enregistrées les mois précédents se prolongent :après le pic d’avril, la cat A a fortement baissé (à 3,6 millions de personnes), sans pour autant revenir à la situation d’avant crise ( 3,23 millions de personnes en février) ;
les cat. B et C sont repartis à la hausse pour atteindre un niveau comparable à celui d’avant crise (2,14 Millions de personnes en septembre pour 2,13 Millions en janvier).
La somme des deux (cat. A, B et C) semble enregistrer une très légère baisse depuis juin (5,74 millions en septembre contre 5,85 millions en juin).
Mais ce niveau est très nettement supérieur à la situation d’avant la crise du Covid : 5,38 Millions en février.
D’où vient cette légère diminution du chômage A, B et C ?
L’examen des mouvements entrées/sorties du chômage montre que c’est surtout une diminution des entrées au chômage qui est à l’origine de cette diminution : diminution de 50 000 des entrées au chômage, contre une diminution de 5 000 des sorties du chômage. Explication : nous n’avons pas assisté à des vagues de licenciements en septembre.Légère reprise des offres d’emploi :
On assiste à une légère
remontée du nombre des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi en septembre : 217 000, contre 204 000 en août.
Mais comme le montre le graphique ci-joint, nous ne sommes pas revenus à la situation d’avant crise , avec 272 000 offres en janvier 2020.En Pays de la Loire :
Comme au niveau national, les offres d’emploi recueillies par pôle Emploi remontent
peu à peu, mais sans revenir à la situation antérieure : de 5 700 en avril, on est remonté à 16 300 en septembre. Mais en septembre 2019, on était à 18 700 offres recueillies.
Du côté des demandes d’emploi (cat. A, B et C), après le pic de mai, on a une lente décroissance qui n’arrive pas à retrouver la situation antérieure : 332 300 en septembre 2020 (+6 % en un an), contre 308 900 en février 2020.Une remarque supplémentaire, que l’on retrouve avant la crise sanitaire mais qui se vérifie encore aujourd’hui. Alors qu’on vante souvent la bonne situation de l’emploi en Pays de la Loire, la proportion de demandeurs d’emploi de cat ; B et C (demandeurs ayant exercé un petit boulot) représente près de 45 % du total des demandeurs de cat. A, B et C. Mais au niveau national, il représentent 36 % (9 % de moins). Une précarité plus grande serait-elle la contrepartie d’un chômage plus faible ???
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Enseignant décapité : manifestations dans toute la France
18 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursDes manifestations prévues dans toute la France
A Nantes, rassemblement à 15h00, devant la Préfecture ce dimanche.
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Conseil de Nantes Métropole du 16 octobre 2020 :
Interventions des élu.e.s écolo. et citoyens
18 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropolePour avoir plus de détail sur ces interventions, téléchargez le dossier presse du Groupe écologiste et citoyen en cliquant ici.
Voici la liste des points traités dans ces interventions :
Particulièrement à l’occasion de la crise sanitaire, il est essentiel de co-construire des politiques publiques mieux adaptées aux besoins des habitants. (Mahel Coppey – Nantes, co-présidente du groupe)
Charte de déontologie : Elle vise à faire évoluer nos pratiques de gouvernance pour dynamiser la démocratie, avec les moyens de vérifier la mise en application de ses principes. (Fabien Gracia - La Montagne, co-président du groupe)
La question de la lutte contre la pauvreté est à l’ordre du jour, en particulier pour ce qui concerne les gens qui sont à la rue, même si c’est d’abord la compétence de l’État et du département. (Christophe Jouin - Nantes)
la pratique du vélo est un enjeu écologique, un enjeu social et un enjeu de santé publique. C’est pourquoi les aides au vélo sont reconduites. (Nicolas Martin - Nantes)
interrogations sur les travaux routiers de la porte de Gesvres : ne va-t-on pas créer un ‘aspirateur à voitures’ qui va coûter 50 M€ et détruire 4 hectares de zone boisée ? (François Prochasson - Nantes)
Instaurer une consultation citoyenne sur la publicité dans l’agglomération doit nous permettre de limiter des expressions qui vont à l’encontre d’une métropole apaisée, non sexiste et respectueuse de toute.s les publics, particulièrement des plus jeunes. (Tristan Riom - Nantes)
Pour une exonération des loyers profitant aux entreprises pénalisées par la pandémie, mais pas aux multinationales JC Decaux et Clear Channel. (Delphine Bonamy - Nantes)
En ce temps de pandémie, il faut soutenir nos commerçants et dénoncer les implantations de Amazon aux portes de notre territoire. (Elhadi Azzi - Nantes)
Nous participons aux travaux pour que la zone de Cheviré devienne la « base logistique fluviale » au service de la métropole. Mais le Grand Port Maritime de Nantes-Saint-Nazaire doit clarifier une stratégie de sortie de la dépendance aux énergies fossiles. C’est l’absence de cette clarification qui nous conduit à nous opposer à l’aménagement du site du Carnet. (Fabien Gracia - La Montagne)
Soutien au virage majeur consistant à aider les agriculteurs qui remettent des terres en friche en exploitation par une agriculture tournée vers le bio. (Julie Laernoes - Nantes)
L’élargissement du pont Anne de Bretagne inclue une liaison par tramway, à pieds et à vélo, ainsi qu’un large espace public végétalisé, en plus de la liaison voitures. Un vrai symbole de la ville de demain. (Julie Laernoes - Nantes)
Concernant l’aménagement de Gloriette-Petite Hollande, l’abandon d’un projet de parking souterrain va permettre de désimperméabiliser un espace conséquent en plein centre ville, d’améliorer de la qualité de l’air et d’économiser près de 15 à 20 millions d’euros. (Delphine Bonamy - Nantes)
Par rapport aux transports ou à l’industrie, nous avons moins conscience de l’empreinte écologique du numérique. Et pourtant, les émissions de CO2 du secteur numérique sont équivalentes à celles de l’aviation civile. Pour les marchés publics, la Métropole se doit d’intégrer les critères d’éco-conception, de numérique responsable, en veillant à la protection des données personnelles des usagers des services publics locaux. (Louise Vialard - Nantes)
Le secteur du tourisme est l’un des secteurs les plus affectés sur notre territoire. Le modèle de tourisme actuel (en particulier le projet de l’arbre aux hérons) n’est plus adapté au monde de demain. Nous devons y réfléchir. (Marie Vitoux - Nantes)
Dans la perspective de l’accueil de la coupe du monde de rugby en 2023, l’optimisation et la modernisation du stade de la Beaujoire sont prévues. Profitons-en pour renégocier le contrat d’occupation par le FC Nantes permettant d’impliquer les associations de supporters, de riverain.e.s, de commerces ambulants...(Florian Le Teuff - Nantes)
titre documents joints :- info document (PDF - 1.2 Mo)
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Les membres de la Convention citoyenne pour le climat à la manœuvre
15 octobre 2020, par Patrick CotrelOn se souvient des 149 propositions faites en juin dernier par la Convention citoyenne pour le climat, afin de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre.
C’est le sujet évoqué ce matin sur France Inter par Thomas Legrand. Pour l’écouter, cliquer ici.
Déja en retrait de ses promesses initiales de transmettre sans filtre ces propositions soit au parlement, soit à une consultation populaire par référendum, le Président s’était engagé fin juin à reprendre 146 des 149 propositions.
Mais depuis, certaines propositions ont été fortement édulcorées, d’autres ont été fortement critiquées par des ministres et le Président est resté muet.
Craignant que leur travail passe aux oubliettes, les 150 conventionnels se sont organisés en association qui se révèle très active.
C’est cette association qui a envoyé à Emmanuel Macron une lettre ouverte pour lui demander un « engagement formel et public » face à un manque « de soutiens clairs » du gouvernement.
La réponse du Président est du Macron ‘pur jus’ : il a la « volonté d’agir », mais seules une trentaine de mesures sont « totalement ou partiellement mises en œuvre ». Certaines autres « méritent des ajustements » et « une temporalité différente », comme elles concernant le transport aérien, la voiture, la publicité, l’empreinte écologique du numérique, …
Traduction concrète de mise en œuvre : le malus pour les voitures neuves très lourdes ne va toucher que les très grosses voitures de luxe (genre Porche Cayenne), mais pratiquement aucun des gros SUV courants.
Autre exemple : pas de débat sur la 5G sur les effets sur la santé et sur les émissions de gaz à effet de serre (cela reviendrait à retourner à la lampe à pétrole…).Heureusement, les anciens membres de la convention n’ont pas attendu cette réponse pour agir : un bon tiers d’entre eux multiplient les interventions et conférences, alors qu’ils n’avaient aucun engagement avant leur participation à la Convention. Voir par exemple la tribune de William Aucant publiée dans Le Monde le 7 octobre dernier en cliquant ici.
D’autres, aussi, s’engagent carrément en politique. C’est le cas de Mélanie Cosnier et William Aucant qui rejoignent un rassemblement écologiste et social dans les Pays de la Loire en vue de l’élection au Conseil régional des Pays de la Loire.
Voir l’article de l’Express du 9 octobre dernier en cliquant ici.Tout cela constitue un véritable caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron : lors des prochaines élections régionales et départementale, il va être très difficile pour les candidats LREM de se présenter comme de vrais écologistes !
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Evolution du chômage en août 2020
3 octobre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa tendance constatée en mai se poursuit en juin. En mars et avril, les contrats précaires (cat. B et C) n’avaient pas été renouvelés, ce qui a entraîné la réinscription des personnes concernées en cat. A (aucun travail effectué dans le mois). d’où ce pic des cat A en avril à hauteur de 4,3 millions de chômeurs.
Stabilisation du chômage et transfert entre catégories :
Depuis Avril, le nombre total de chômeurs de cat. A, B et C est à peu près stable aux alentour de 5,8 millions de personnes. Mai à l’intérieur de ce total, on note :une diminution du nombre de chômeurs de cat. A : 3,965 millions en en juin pour 3,622 millions en août ;
une augmentation à peu près équivalente des chômeurs de cat. B et C (qui ont accepté de faire un ‘petit boulot’ de quelques heures ou quelques jours dans le mois) : 1,889 millions en juin pour 2,18 millions en août (+0,5 % sur un an).
Pour compléter ce tableau, on peut ajouter que le nombre de sorties du chômage pour reprise d’emploi est revenu à un rythme à peu près équivalent de ce qu’il était avant la crise sanitaire : 177 600 en août 2019 pour 118 600 en août 2020.
La conclusion (provisoire) qu’on peut tirer des ces constats, c’est les mouvements du marché du travail semblent avoir retrouvé une activité comparable à la période d’avanbt crise, mais que, du fait des incertitudes, les embauches se font nettement plus dans le cadre de contrats précaires.
Du côté des offres d ‘emploi enregistrées par Pôle Emploi, on n’arrive pas à retrouver les chiffres d’avant crise : 209 000 en août 2020, contre 270 000 en août 2019, soit une baisse de 29,2 %. C’est cohérent avec le constat précédent, puisque les offres précaires sont moins déposées à Pôle Emploi.
Un signe inquiétant : La proportion de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) parmi l’ensemble des chômeurs, atteint une proportion jamais atteinte de 47,8 % (la durée moyenne de temps de chômage étant de 650 jours).
En pays de la Loire :
La situation de l’emploi dans notre région a souvent été présentée comme meilleure que la moyenne nationale. On enregistre cependant un signe un peu inquiétant s’il persiste : la baisse du nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est plus forte qu’au niveau national : baisse de 33,1 % (29,2 % au national).
C’est encore plus marqué pour la Loire-Atlantique : -40 %. (cf graphique).
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