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Derniers chiffres de l’INSEE emploi/chômage (3ème trimestre 2020)
14 novembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiAvec les chiffres des 3 premiers trimestres de 2020, nous couvrons maintenant la première vaguer et son déconfinement. L’objectif est de tirer quelques enseignements de ce premier épisode, en complément du même exercice que nous avons fait avec les chiffres de Pôle Emploi de septembre dernier.
Les statistiques chômage :
Rappel : Le yo-yo de l’enquête chômage
Au cours du second trimestre, correspondant à la première vague covid et au confinement, l’enquête INSEE a enregistré … une baisse du chômage de presque 300 000 ! (voir courbe)
Explication : Comment pouvoir affirmer qu’on a entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois passé et qu’on est immédiatement disponible pour reprendre un emploi … en pleine période de confinement ! Cette enquête a donc surtout révélé que beaucoup de chômeurs … étaient confinés.
Rappel : la contrepartie du ‘halo’ autour du chômage
Le halo autour du chômage a été créé par l’INSEE pour ‘rattraper’ la rigueur de la définition du chômage : il comptabilise tous celles et ceux qui ne remplissent pas complètement les conditions, mais qui sont toujours à la recherche d’emploi. Et dans ce cas, cela a bien fonctionné, puisque ce halo a explosé avec une hausse de 765 000.
La situation au troisième trimestre :
Après le déconfinement, les embauches ont repris beaucoup de chômeurs ont de nouveau été comptabilisés comme chômeurs et le halo s’est dégonflé.
Mais ont peut tirer un bilan depuis le début 2020.
Par rapport à fin décembre 2019, le nombre de chômeurs selon l’Insee a augmenté de 26 000 et le halo a très légèrement augmenté de 12 000. Au total, cela fait une augmentation de 270 000.Taux d’activité et types de contrats de travail :
L’intérêt des enquêtes trimestrielles de l’INSEE, c’est de nous renvoyer une image de ceux qui ont un travail, et pas seulement du chômage.
Depuis fin 2019, le nombre de CDI n’a que très légèrement diminué (-0,1%). C’est le résultat évident de la politique de ’chômage partiel’ mené par le gouvernement, qui a été protectrice des emplois stables.
Par contre, le nombre des contrats précaires (CDD et intérim) a très fortement augmenté (+0,8 % du total de la population, soit 500 à 600 000 personnes), tandis que les ‘autres’ contrats (autoentrepreneurs, Uber, …) varient peu.
Au total, on constate que le total des personnes en emploi a baissé de 0,8 % depuis le début 2020. Cela représente 532 000 personnes. C’est cette population, éjectée de la sphère de l’emploi (emploi ou en recherche d’emploi) qui va se retrouver en partie au RSA (ce que les Conseils départementaux constatent).
A gros traits, le bilan de cette première vague du Covid-19 peut être estimé à ces 532 000 personnes qui ne sont plus considérées comme actives, auxquelles il faut ajouter les 260 000 chômeurs supplémentaires relevés plus haut. L’ensemble de ces 800 000 personnes ont reculé d’un cran dans l’éloignement de l’activité professionnelle.Il y a 0 message(s) de forum -
Souvenirs de la « Grippe espagnole »
11 novembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableOn dit parfois que la pandémie de Covid-19
est inédite, que l’on n’a jamais connu une telle situation, (…) Et pourtant :
On parle peu de l’hécatombe des Amérindiens qui a fait suite à l’arrivée des espagnols en Amérique centrale, qui ont amené avec eux des virus inconnus des populations autochtones.
Phénomène étonnant, on parle très peu de la « grippe espagnole » qui s’est répandue sur tous les continents il y a un siècle (de 1918 à 1919), et qui a fait plus de 50 millions de morts, soit au moins deux fois plus que la première guerre mondiale (1914-1918).
Pourquoi a-t-elle été nommée ‘grippe espagnole’ ?
L’Espagne ne s’est pas engagée dans la Première guerre mondiale, et elle n’est donc pas soumise à la censure. Alors que les pays voisins cherchent à cacher leurs morts, c’est le seul pays qui publie librement des informations sur la maladie.
D’où vient la grippe espagnole ? (selon Linternaute.com )
Le virus grippal responsable de la grippe espagnole proviendrait des oiseaux qui sont des réservoirs naturels de bon nombre de virus. Ce virus aviaire aurait ensuite muté avant de contaminer l’homme. Le virus de la grippe espagnole serait né de la combinaison d’une souche humaine (H1), provenant de la grippe saisonnière H1N8, avec des gènes aviaires de type N1. De ce croisement aurait émergé entre 1917 et 1918 la souche à l’origine du virus de la grippe espagnole nommée H1N1. Les premiers cas de grippe espagnolesont signalés en mars 1918 dans des bases militaires de l’État du Kansas aux États-Unis. L’épidémie se serait ensuite propagée vers l’Europe avec l’arrivée de troupes américaines en France en avril 1918. De l’Europe, le virus se serait ensuite répandu jusqu’aux colonies par le biais des paquebots, gagnant ainsi l’ensemble des continents. La grippe espagnole était en effet caractérisée par une très forte contagiosité. Bien que ne présentant aucun symptôme lors des premiers jours de l’infection, les malades contribuaient tout de même à transporter et à propager le virus. Ces derniers étaient ensuite confrontés aux principaux symptômes de la maladie, un affaiblissement des défenses immunitaires, de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires.
Le développement de la maladie : (selon Wikipédia)
L’été 1918 marque la fin de la première vague de l’épidémie. A partir du mois de septembre de la même année, le virus mute et les premiers cas mortels de la grippe espagnole sont signalés au sein de la région de Boston. Commence alors la deuxième vague de l’épidémie qui sera particulièrement meurtrière. Le mois d’octobre 1918, marque le passage de l’épidémie en pandémie qui touche désormais tous les pays du globe.
De mi-octobre à mi-novembre, la propagation du virus explose conduisant à un pic de mortalité, de novembre à décembre 1918. S’ensuit une période d’accalmie de deux mois de décembre 1918 jusqu’à janvier 1919. Toutefois, en début d’année 1919, la grippe espagnole connaît sa troisième vague et va continuer à emporter ses victimes jusqu’au printemps 1919. L’été de l’année 1919 marque la fin de la pandémie de la grippe espagnole qui décline fortement, après avoir contaminé près de la moitié de la population mondiale.
Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l’Institut Pasteur, et peut-être jusqu’à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de lapopulation mondiale.
Selon l’historien Niall Johnson qui se base sur la fourchette basse, les plus grandes pertes ont touché l’Inde (18,5 millions de morts, soit 6 % de la population), la Chine (4 à 9,5 millions de morts selon les estimations, soit 0,8 à 2 % de la population), l’Europe (2,3 millions de morts en Europe occidentale, soit 0,5 % de la population) et les États-Unis (entre 500 000 et 675 000 morts, soit 0,48 à 0,64 % de la population).
Réflexion :
Comme la grippe espagnole, l’actuelle pandémie est la conséquence d’une nouvelle proximité de humains avec des espèces sauvages (ici des oiseaux) délogés par la destruction de leur habitat et contaminant des espèces domestiquées et les humains par la suite.
C’est la conséquence de la logique économique actuelle et son expansion qui fait que l’espèce humaine se met à côtoyer des espèces sauvages jusqu’ici isolées dans leur territoires de vie inexplorés.
Pour Eloi Laurent, économiste de l’OFCE interviewé aujourd’hui sur FranceInter, ce n’est pas la crise sanitaire qui va provoquer une crise économique, mais le système économique qui est à la base de la crise sanitaire.Pour écouter Eloi Laurent sur France-Inter ‘La Terre au carré’ du 11 nov.2020
Cliquer ici. -
Comment réutiliser les masques jetables ?
7 novembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe nouveau confinement pose encore un peu plus la question de l’utilisation des masques, et tout particulièrement des masque chirurgicaux ’jetables’.
Comment diminuer le ’gâchi’ que l’utilisation de ces masques représentent (contrairement aux masques lavables) ?
Quechoisir propose une solution pour réutiliser ces masque chirurgicaux. La voici :
Pour vous abonner, cliquer ici.Des chercheurs bénévoles rassemblés dans le collectif AdiosCorona prônent la réutilisation des masques chirurgicaux après quelques jours de stockage dans des enveloppes. Explications.
Économique et écologique : la méthode de réutilisation des masques chirurgicaux conseillée par le collectif scientifique bénévole AdiosCorona permet de les réutiliser jusqu’à 30 fois. Elle peut compléter ou se substituer à une autre solution, le lavage en machine. Il suffit, une fois le masque porté, de le mettre de côté pendant quelques jours. Le virus ne survit pas plus de 4 jours sur les surfaces en plastique, or les masques chirurgicaux sont essentiellement constitués de nanofibres de plastique. « Une étude parue dans le Lancet a montré qu’après 7 jours, malgré une concentration de départ élevée aussi bien sur la face externe que sur la face interne du masque, 99,9 % des particules virales n’étaient plus actives », explique Virginie Courtier-Orgogozo, directrice de recherche au CNRS, chercheuse à l’institut Jacques-Monnot et membre d’AdiosCorona.
« LE PAPIER DES ENVELOPPES AIDE LE MASQUE À SÉCHER »
En pratique, pour appliquer la méthode, il faut un peu d’organisation, mais surtout… des enveloppes en papier, blanc ou kraft, neuves ou déjà utilisées. « Il est possible de stocker les masques à l’air libre sur un crochet, note Denis Corpet, microbiologiste et enseignant chercheur à l’université de Toulouse, mais le papier des enveloppes aide le masque à sécher. » L’enveloppe facilite aussi le roulement au quotidien : on y marque la date de stockage, afin de prévoir celle de réutilisation, ainsi que le nom de son propriétaire, « car il ne faut réutiliser que ses propres masques, pour ne pas transmettre un herpès, par exemple », souligne Virginie Courtier- Orgogozo. La décontamination peut être accélérée ou parachevée par une exposition à la chaleur du soleil ou d’un radiateur. En fonction du nombre de masques utilisés chaque jour, entre 7 et 14 enveloppes par personne sont nécessaires. Adrien Chopin, post-doctorant, également impliqué dans le collectif AdiosCorona, relativise au passage la limite de 4 h d’utilisation des masques chirurgicaux : « Elle est basée sur une étude de confort, établissant la durée à partir de laquelle le masque est mal supporté. Maintenant que nous sommes habitués, on peut aller au-delà de 4 h, il n’y a pas de danger. »
Et les autres microbes susceptibles d’être présents sur le masque ? Ne risque-t-on pas d’en favoriser la prolifération ? « Le masque chirurgical est hydrophobe, il y a peu de risque de survie d’autres germes », assure Virginie Courtier-Orgogozo. Denis Corpet alerte plutôt sur l’usage actuel des masques : « En tissu ou à usage unique, ils sont manipulés comme des mouchoirs, repliés humides dans la poche au gré des besoins. On peut craindre des aspergilloses [infection fongique, ndlr] ! »
La méthode des enveloppes a peu de limites. Il faut cependant se garder de continuer à réutiliser un masque abîmé, troué ou sale. D’autres méthodes basées sur le lavage ou l’application de chaleur sont possibles mais supposent d’autres manipulations. -
Pour une Région Pays de la Loire Ecologique, Citoyenne et Solidaire
3 novembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Cantonales - Régionales 2021 - #Energies - ClimatLes prochaines échéances régionales sont normalement prévues en mars prochain. Les dates seront-elles tenues ? Rien n’est moins sûr.
Pourtant, est-il temps d’en parler ?
Oui, sans doute, si on veut construire un véritable projet alternatif au fonctionnement actuel du Conseil régional, basé sur l’écologie : si on veut avoir une véritable élaboration collective, il faut du temps. Sans compter le temps nécessaire à la constitution partagée d’une liste représentative des territoires et de la diversité des expériences de transition écologique.Car telle est notre exigence pour réussir un large rassemblement, qui aille bien au-delà des partis politiques, même si leur apport est indispensable : d’abord élaborer et rassembler sur un projet, et seulement après parler liste et tête de liste.
Cet appel est soutenu par Europe Ecologie Les Verts, Génération Ecologie et Génération.S.
Et force est de constater que ce n’est pas le chemin suivi par d’autres partis de la gauche…Souhaitons quand même que l’union parvienne à se faire, au moins au second tour de l’élection.
Pour lire l’appel régional, la liste des signataires et le signer, cliquer ici.
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Session du Conseil régional du 16 octobre 2020
Les interventions des Elu.e.s écologistes et citoyen.ne.s
1er novembre 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Développement DurableCette session portant sur les Orientations Budgétaire pour 2021 était prévue pour le 15 octobre. Mais la Présidente et son premier Vice-Président étant déclarés ’cas contact’, dans l’urgence, cette session a été annulée et remplacée par une session le lendemain (16 octobre) par visio-conférence (pendant 11 heures !...).
Dans une lettre électronique rendant compte de cette session, la co-présidente du groupe écologiste et citoyen, Lucie Etonno signe un édito où elle précise :
"Au-delà du contexte, cette session plénière n’a pas joué son rôle de présentation des grandes orientations budgétaires et politiques de la Région pour l’année 2021 et l’ordre du jour était peu fourni. Notre groupe écologiste et citoyen a donc joué sa partition en étant force de proposition et en portant une écologie cohérente et qui protège. Vous retrouvez notamment dans cette lettre nos interventions pour demander :
• Un soutien du Conseil régional à l’expérimentation de « Territoire zéro chômeur Longue Durée » en Pays de la Loire.
• Une protection juridique suffisante de l’estuaire de la Loire et de ses zones naturelles, notamment au Carnet.
• Une action du Conseil régional pour engager la transition et la transformation de la filière aéronautique.
• Une plus grande protection contre les risques industriels, avec un renforcement des moyens de contrôle et de prévention.
• Une réponse du Gouvernement à la hauteur pour faire face à la hausse de la précarité et de la pauvreté en raison de la crise.
Notre groupe a également mis la majorité régionale LR-UDI au pied du mur de ses incohérences, alors que son discours se verdit. Les actes et les projets qui aggravent l’érosion de la biodiversité, la dépendance de notre économie à l’extérieur ou les risques climatiques se multiplient. Au révélateur de dossiers comme l’implantation d’un entrepôt Amazon XXL en Pays de la Loire, l’extension du port de Nantes-Saint-Nazaire sur le site du Carnet ou la stratégie viande bovine misant sur l’export en Asie, nous avons amené la majorité régionale à afficher ses ambiguïtés et son vrai visage, où la priorité est donnée au développement et à la croissance sans limites, à la compétitivité et à l’attractivité.
Quant aux autres groupes politiques, nous nous réjouissons d’avoir vu le groupe « socialiste » (SERR) remettre au débat deux sujets que notre groupe avait déjà porté en hémicycle et les défendre à nouveau avec eux : la demande d’un moratoire sur la 5G et le refus de l’implantation du modèle Amazon sur notre territoire. Les deux groupes d’extrême droite se sont eux distingués par un manque de maîtrise des dossiers et des interventions courtes et souvent hors-sujet.
Dans ce contexte sanitaire dégradé, nous espérons vous trouver chacun et chacune en bonne santé et nous affichons l’espoir d’une Région écologique, citoyenne et solidaire dès 2021. Un espoir à concrétiser dans les prochains mois !"Au cours de cette session, ce groupe a fait de nombreuses interventions :
Présentation d’un vœu sur la pauvreté (rejeté par la majorité) ;
Extension du port au Carnet : Les élu.e.s écologistes, seul groupe politique du Conseil régional opposé au projet ;
"Territoire zéro chômeur de longue durée" : Nous proposons une Région qui s’engage, la majorité LR-UDI refuse ;
débat sur la 5G ;
Voeu sur la prévention face aux risques industriels (abstention de la majorité) ;
NON à l’implantation d’Amazon à Montbert (vœu du groupe Ecologiste et Citoyen et du groupe Socialiste) ;
Un débat sans orientation budgétaire à la Région !
Formation Professionnelle : une politique régionale qui n’est pas à la hauteur des enjeux ;
Crise de l’élevage : la solution est-elle vraiment l’export de viande bovine vers l’Asie ?
Transition écologique : des paroles sans les actes ;
Deux projet de méga-méthanisation : pas en phase avec une agriculture paysanne locale et durable ;
Défendons une économie de proximité, au service d’emplois locaux et durables ;
Pérenniser l’effet vélo et redynamiser le rail ;
Coopérer pour soutenir le secteur culturel en état d’urgence ;
rentrée 2020 dans les lycées : il ne suffit pas de supprimer des dispositifs mis en place par l’ancienne majorité pour faire une véritable politique régionale ;
Renforcer la dynamique territoriale pour l’économie circulaire ;
Aéronautique : "Nos alertes et propositions restent sans réponse".
Pour lire la lettre électronique du groupe Ecologiste et citoyen, cliquer ici.
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