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Le projet de partition de EDF : pourquoi ?
11 juin 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe projet « Hercule » élaboré par EDF et le gouvernement répond en premier lieu à la situation financière catastrophique d’EDF. L’endettement de cette entreprise est au bas mot de 42 milliards €, qui s’explique pour une grande part par l’échec industriel et financier de l’EPR et les nombreux incidents dans les centrales nucléaires « classiques ».
Quel choix ?
De plus, quelque soit le choix stratégique effectué (réduire la part du nucléaire et miser sur les énergies renouvelables ou bien s’entêter dans un haut niveau de nucléaire), un haut niveau d’investissements est indispensable :La mise à niveau des vieilles centrales nucléaires (le ‘grand carénage’) est chiffré par la cour des comptes à 100 milliards €, sans parler du projet de construction de 6 centrales EPR (le coût de la centrale EPR de Flamanville est rendu à plus de 20 milliards €, et elle n’est toujours pas terminée…) ;
Les filières de production d’énergie renouvelable (principalement éoliennes et photovoltaïque, puisque les barrages hydrauliques ne peuvent plu beaucoup progresser) demandent un investissement fort et rapide, pour rattraper le retard français en la matière. C’est d’autant plus pressé que les capitaux privés vont vite comprendre que ces filières de production d’électricité sont les plus rentables. Voir à ce sujet l’article « Investir dans les énergies de demain (déjà disponibles aujourd’hui) » publié sur ce blog : cliquer ici. C’est ce qu’a indiqué le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy dans un entretien aux Echos (18 février) : « Nous sommes en train de prendre un retard majeur par rapport à nos grands concurrents ». « compte tenu de la baisse des prix du solaire et de l’éolien, (…) sans Hercule, EDF est un acteur qui n’a pas les moyens de se développer là où il y a de la croissance. »
Quelle partition de EDF ? :
Le projet « Hercule » vise à créer deux entités distinctes :Une ‘EDF verte’, regroupant la production d’électricité à partir des énergies renouvelables (éolienne et solaire, principalement), l’activité de commercialisation et Enedis, la société chargée de toute la distribution de l’électricité (quelque soit le producteur ou l’entreprise de commercialisation). Et, bien entendu, le capital est (grand) ouvert aux capitaux privés, dans la limite de 30 %… dans un premier temps, puisque GDF a montré que cette limite ne tenait pas très longtemps : aujourd’hui l’État ne contrôle plus que 23 % du capital de Engie.
Une ’EDF bleue’, rassemblant la production d’électricité par les centrales thermiques (charbon, gaz, nucléaire), ainsi que la gestion du réseau de transport de l’électricité RTE (gourmand en investissements de mise à niveau), qui seraient sous la responsabilité de l’État. Ainsi, l’État se retrouverait seul à financer les énormes pertes du nucléaire (‘grand carénage’, EPR de Flamanville et indemnités de retard pour les centrales EPR en Finlande et bientôt en Angleterre…), le démantèlement des centrales à énergies fossiles, ainsi que l’entretien du réseau de transport de l’électricité.
Mais pourquoi Enedis ne reste pas dans le giron de l’État ?
A partir du moment où la France a fait le (bon) choix d’avoir un seul réseau électrique, il est évident que son entretien et sa gestion font partie de l’intérêt général, et doit, à ce titre, rester sous la responsabilité de l’État. Bref, cette séparation entre RTE et Enedis n’a aucune logique.
Les revenus d’Enedis sont assurés par la taxe d’utilisation des réseaux publics de l’électricité, payée par tous les consommateurs, quelque soit leur fournisseur. Jusqu’à présent, cette filiale a surtout servi de pompe à finances à un groupe EDF assoiffé de liquidités pour faire ace à ses engagements dans le nucléaire.Le choix est donc clair. Le gouvernement aurait pu de désengager progressivement du nucléaire pour s’engager dans les énergies renouvelables. Mais il préfère faire le sacrifice de Enedis pour attirer les capitaux privés qui ont ainsi une assurance tous risques. Et c’est l’État qui va payer la facture des énormes pertes du nucléaire, de la sortie des énergies fossiles et des investissements dans le réseau électrique.
Les bénéfices au privé et les pertes à l’État ; telle est la philosophie du « libéralisme à la française » !
Reste encore une inconnue : dans quelle corbeille vont tomber les barrages hydro-électriques qui produisent 13 % de la production nationale d’électricité. Ces barrages sont la propriété de l’État qui en a délégué la gestion à EDF. Les syndicats sont mobilisés et les négociation avec l’Europe sont en cours...Il y a 0 message(s) de forum -
Investir dans les énergies de demain (déjà disponibles aujourd’hui)
5 juin 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableAu cours des deux siècles passés, l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz naturel ont permis le développement rapide de nouvelles technologies mécaniques. Tout cela a donc été assimilé au « progrès ».
Mais ce développement extraordinaire de l’utilisation de ces énergies fossiles a des conséquences très lourdes de menace pour le climat sur la terre : c’est la vie sur terre qui est menacée.
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) suit de près l’évolution des utilisations des différentes formes d’énergie. Cédric Philibert fait le point sur cette évolution, dans un article publié par le revue trimestrielle « l’économie politique » de mai 2021.
Cédric Philibert est consultant indépendant et analyste senior des questions d’énergie et de climat.Solaire et éolien, les énergies en pointe :
« Le fait majeur de la décennie écoulée, c’est que l’énergie solaire photovoltaïque (PV) est devenue la moins chère de toutes les énergies. Et l’éolien terrestre ou maritime a vu, lui aussi, son coût chuter considérablement. »
Le graphique ci-dessous montre cette évolution des coûts de l’électricité (amortissement + fonctionnement) pour les installations nouvelles entre 2009 et 2020.
« Aux USA, lorsqu’il s’agit de construire une installation nouvelle de puissance électrique pour les pointes de consommation, le photovoltaïque accompagné de batteries, dont le coût chute rapidement, entre en compétition avec les centrales à gaz les plus récentes. »L’entêtement français pour le nucléaire :
Une bonne partie du parc nucléaire français arrive au terme de la durée d’activité initialement prévue (40 ans). Pour prolonger leur fonctionnement de 10 ans, il faut les rénover complètement. Mais le coût de rénovation (le « grand carénage ») est estimé à 100 milliards € par la cour des comptes !
Dans ces conditions nouvelles, est-il raisonnable de faire ce choix, plutôt que d’investir dans les énergies renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre, beaucoup moins dangereuses que le nucléaire (Tchernobyl, Fukushima) et sans production de déchets hautement dangereux pour des milliers d’années, dont on ne sait que faire ?
Quant au projet de construire 6 nouvelles centrales de type EPR énoncé par EDF (avec une approbation implicite du gouvernement), il nous mène directement vers une impasse financière et technologique. En effet, l’EPR de Flamanville accuse un retard de plus de 10 ans et un coût multiplié par 5 ou 6 (20 milliards € pour le moment). EDF accuse un endettement de 34 milliards €...Les énergies intermittentes :
Le soleil n’éclaire pas la nuit et le vent ne souffle pas toujours. Il est donc difficile d’ajuster la production d’électricité aux pointes de consommation.
Les énergies les plus souples sont l’électricité hydro-électrique (neutre en CO2), et le gaz : on peut mettre en route la production d’électricité dans un délai court. Ce n’est pas le cas des centrales nucléaires : les procédures de démarrage sont longues et il est difficile de moduler leur régime de marche.
De plus la souplesse d’utilisation n’est pas le seul critère qui induit des contraintes. L’efficacité énergétique (le « rendement ») doit aussi être prise en compte. Par exemple,
la production d’électricité à partir de production de chaleur (centrales à combustibles fossiles ou nucléaire) ont un niveau d’efficacité d’environ 40 %. Il y a donc une perte de chaleur de 60 % qui doit être éliminée. C’est pourquoi les centrales nucléaires sont implantées près de la mer ou de fleuves pour assurer ce refroidissement (qui peut poser problème en cas de forte chaleur). A l’inverse, les panneaux photo voltaïques et les éoliennes ont une efficacité proche de 100 % pour produire de l’électricité.
Par exemple pour le chauffage, une chaudière gaz à condensation a une (bonne) efficacité de l’ordre 85 %. Mais une pompe à chaleur a une efficacité de 340 %.
Autre exemple : pour les véhicules, un moteur thermique accuse une efficacité de 25 à 40 %, alors qu’un moteur électrique a une efficacité de l’ordre de 80 %...On le voit, la qualité du mix énergétique et le choix de l’énergie et des technologies associées (dont le stockage), pour répondre à chacun des besoins spécifiques, sont essentiels. Bien plus que de choisir une seule source/technologie, comme le gouvernement français le fait avec le nucléaire.
L’hydrogène :
L’hydrogène fait beaucoup rêver certains responsables politiques ; sans doute parce que cela pourrait être présenté comme la solution miracle pour ne rien changer aux habitudes d’utilisation de la voiture : un véhicule propre, qui n’émet que de l’eau et qui permet une autonomie comparable à l’essence…
Mais, il y a un MAIS : le rendement, et donc le coût ! En effet le cycle complet est complexe : Production d’électricité (solaire ou photovoltaïque) – qui par électrolyse produit de l’hydrogène (l’hydrogène n’existe pas à l’état libre dans la nature). Compression de l’hydrogène, puis distribution dans des stations services, puis chargement dans les véhicules. Enfin, dans le véhicule, passage de l’hydrogène dans une pile pour produire de l’électricité, qui alimente un moteur électrique.
On le comprend aisément : il y a beaucoup de pertes d’énergie à chacune de ces étapes. Et cela fait de l ‘hydrogène un moyen coûteux de stockage de l’énergie ;
Etant donnée la baisse importante du coût des batteries pour stocker directement l’électricité, l’hydrogène ne subsistera que comme solution de niche, quand le rayon d’autonomie ou le poids des véhicules est primordial.La sobriété :
On l’aura compris, l’AIE est maintenant convaincue (et presque militante), qu’il faut éliminer les énergies fossiles d’ici 2050. En même temps, il s’agit bien d’une transition qui demande du temps, des moyens financiers et techniques et du temps d’adaptation de l’appareil de production.
L’AIE a pris conscience qu’il faut aussi convaincre la majorité des citoyen-ne-s de la nécessité d’une certaine sobriété dans notre mode de vie.
Cela permettra, aussi, de lutter contre la diffusion d’informations en grande partie fausses. Par exemple des publications qui montrent les « terres rares » là où il n’y en a pas (dans l’écrasante majorité des panneaux solaires et dans la majorité des éoliennes), mais pas là où il y en a (dans les raffineries, dans les pots catalytiques des voitures à essence…). Le tout en oubliant que l’empreinte carbone de ces énergies renouvelable est 10 à 100 fois inférieure à celle des énergies fossiles.Enfin, pour conclure, il ne faut pas croire que cette bataille pour la neutralité carbone résoudra tous nos problèmes d’environnement. Il faudra encore prévenir et lutter contre les effets, déjà à l’œuvre, du dérèglement climatique. Et il faudra aussi lutter contre les nombreuses pollutions de tous ordres qui portent une grave atteinte à la biodiversité...
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Les banques françaises au secours de l’industrie fossile
Information de Oxfam France
24 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe nouveau rapport des Amis de la Terre France et d’Oxfam France révèle qu’entre janvier 2020 et mars 2021, les grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et le groupe Banque Populaire Caisse d’Épargne – ont financé à hauteur de 100 milliards de dollars les entreprises actives dans le charbon, le pétrole et le gaz. Entre 2019 et 2020, les quatre grandes banques françaises ont toutes augmenté ces financements, de 22,5% en moyenne !
Cette hausse s’explique notamment par une mobilisation massive de capitaux pour venir en aide à l’industrie fossile, fortement impactée par la crise du coranavirus et par le ralentissement économique brutal et planétaire qu’elle a entraîné.
Fin 2020, les quatre grandes banques françaises détenaient par ailleurs 43 milliards de dollars – en actions et obligations – dans des entreprises actives dans les énergies fossiles.
Ces chiffres témoignent de l’appétence forte des banques pour l’industrie fossile et la tendance ne semble pas s’inverser. La hausse continue des financements aux énergies fossiles, dont les pétrole. et gaz de schiste, explique la trajectoire de réchauffement à plus de 4 °C d’ici à 2100 sur laquelle se situent les banques françaises. Un scénario qui aurait des conséquences dramatiques, y compris en France.
Banques françaises et industrie fossile : une relation de dépendance à hauts risques
Alors qu’en 2020 les cours boursiers des majors pétrolières et gazières s’effondraient, les trois plus grandes banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale – ont tout de même augmenté leurs achats d’actions dans ces entreprises. Résultat des courses : les portefeuilles d’actions de ces 3 banques rien que dans les majors ont au total perdu 1,4 milliard de dollars en une année.Une stratégie incohérente qui peut s’expliquer d’une part, par le fait que les acteurs financiers, fortement exposés aux entreprises fossiles, n’ont aucun intérêt à les voir couler mais aussi d’autre part car les intérêts des directions des banques et des multinationales des énergies fossiles convergent.
Cette addiction des banques aux énergies fossiles représente un risque qui pourrait entraîner des pertes irréversibles et créer les conditions d’une prochaine crise économique.
Face à l’absence d’engagements des banques, l’indispensable régulation de l’Etat
En octobre 2020, Bruno Le Maire appelait publiquement les acteurs financiers français à mettre en œuvre une sortie des hydrocarbures non-conventionnels. En pratique, les engagements des banques sont encore largement insuffisants comme le montre le scan de la finance fossile de Reclaim Finance. Pire, la recherche des Amis de la Terre France et d’Oxfam France révèle que les banques françaises ont continué en 2020 et 2021 à alimenter le développement de ce secteur toxique, dont les pétrole et gaz de schiste, à contre-courant total de l’impératif de laisser ces énergies fossiles dans le sol.L’Etat doit briser l’addiction des acteurs financiers aux énergies fossiles et utiliser l’arme de la réglementation pour prévenir les chocs climatiques et financiers anticipés. Les Amis de la Terre France et Oxfam France proposent d’inscrire une obligation légale pour les grandes entreprises de se conformer à une trajectoire contraignante de réduction de leur empreinte carbone et de sortie de leurs activités polluantes, sous peine de sanction financière.
Le gouvernement doit en particulier garantir que son récent appel à en finir avec les hydrocarbures non-conventionnels se traduise en retrait effectif et total de la Place financière de Paris de ces secteurs.
Pour lire le rapport, cliquer ici
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Pour une région écologique, citoyenne et solidaire
16 mai 2021, par Patrick CotrelGrâce à vous, nous pouvons faire basculer la région Pays de la Loire vers l’écologie et la justice sociale lors des élections régionales de juin 2021.
Pour soutenir cette liste citoyenne, participer à la campagne ou recevoir nos dernières actualités, signez l’Appel en cliquant ici.
Pour prendre connaissance de la liste, cliquer ici.Pour voir les premières propositions de la liste, cliquer ici.
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Echos du Conseil municipal du 12 mai 2021
16 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalTrois sujets principaux ont été débattus au cours de ce Conseil :
La Charte de la qualité urbaine, qui vise à instaurer un dialogue entre promoteurs immobiliers et municipalité le plus rôt possible ;
Le Règlement Local de la Publicité que Nantes Métropole souhaite mettre en place pour notre agglomération ;
La convention ‘Plan Loire grandeur nature’ signée avec le Conservatoire des Espaces Naturels pour obtenir un meilleur fonctionnement hydraulique de la Loire et une meilleure préservation de la biodiversité.
Notons que les débats ont, cette fois-ci, été apaisés, même si des points de vue différents et même des divergences ont pu s’exprimer et être actées dans certains votes.La charte de la qualité urbaine :
Cette charte vise à instaurer un échange entre le promoteur et la municipalité dès les prémisses d’un projet immobilier, donc bien avant le dépôt d’un permis de construire. Cela permet de d’échanger sur la compatibilité entre le projet de construction et la vision de l’évolution et de la qualité urbaine portée par la municipalité. C’est à l’occasion de ce premier contact que la signature de la charte sera proposée au promoteur.
Très rapidement, le promoteur devra vérifier l’acceptabilité du projet par la population la plus concernée
Comme l’ont indiqué Anthony Descloziers et Patrick Cotrel, c’est grâce à ces dialogues qu’on pourra améliorer les projets et éviter d’éventuels recours juridiques qui génèrent un allongement des délais et des coûts financiers importants.
Bien entendu, cette charte n’a pas de valeur réglementaire, contrairement au PLUM (Plan Local d’Urbanisme Métropolitain). Mais elle vise, par le dialogue, à maîtriser les prix de sortie des logements, à répondre à la demande de diversité des logements (besoins de petits et de grands logements), de leur qualité (balcon , éclairage naturel, utilisation de protections arborées, …)
Elle ouvre et encourage des expérimentations : colocations seniors, espaces partagés (compostage, plantation de potager et arbres fruitiers, isolation des bâtiments et énergies renouvelables, garages à vélos adaptés, énergies renouvelables, utilisation de matériaux locaux, insertion avec les cheminements doux et les îlots de fraîcheur, …).
D’autre communes (comme Rezé) se sont engagées dans la mise en place d’une charte de la construction immobilière.
Dans une intervention finale Philippe Brasselet a indiqué que pour l’opposition cette charte n’avait aucune valeur juridique, qu’elle ne consistait qu’à énumérer une longue série de souhaits sans obligation, et qu’elle allait entraîner un accroissement des délais de construction, d’une augmentation des coûts et d’une augmentation des charges locatives.
Curieux positionnement, pour une minorité, qui consiste à dire que le dialogue ne sert à rien ….Le plan Loire Grandeur Nature :
L’intervention sous maîtrise d’ouvrage de VNF (Voies Navigables de France) de ré-équilibrage du fonctionnement hydraulique de la Loire, doit permettre la remise en eau de bras annexes et boires et d’améliorer le maintien de la biodiversité.
C’est le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) qui assure un pilotage global de l’opération, avec mesure de l’état initial et des évolutions. C’est avec le CEN que Sainte-Luce va signer une convention.Au nom du groupe de la minorité, Philippe Brasselet demande que la municipalité exige de participer à la décision sur le devenir du site de Lafarge, tout en précisant que son groupe votera pour la délibération.
Lionel Salvayre précise que depuis le début du projet, VNF a fait preuve d’un soucis sans faille de concertation, en particulier avec les communes.Le Règlement Local de Publicité métropolitain (RLPm) :
Le règlement national a été modifié et déduit les possibilités d’affichage public. Certaines communes avaient mis en place un RLP local ; Cela reste possible si ce règlement est plus restrictif que le règlement national.
Nantes métropole souhaite mettre en place un Règlement métropolitain (vote du Conseil métropolitain le 16 oct.2020) suivant le calendrier suivant :mise en place d’un groupe de travail des 24 maires en janvier 2021 ;
à partir de février 2021 : débat sans vote du Conseil de NM et de chacun des conseil municipaux (nous y sommes) ;
jusqu’en septembre 2021 : élaboration d’un avant projet métropolitain ;
octobre 2021 : présentation de l’avant projet aux instances concernées et aux habitants. Concertation ;
décembre 2021 : bilan de la concertation et arrêt du projet. Début de l’enquête publique et vote définitif en juillet 2022. Ce RLPm sera annexé au PLUm.
Ce RLPm relève du code de l’environnement et doit concilier le droit d’exprimer la publicité et les enseignes et la protection du cadre de vie (y compris par apport aux enseignes lumineuses). Ce règlement métropolitain ne peut pas être moins restrictif que le règlement national
Les objectifs du RLPm : (exposé d’une Technicienne de Nantes Métropole)
protéger les centres-villes et les secteurs résidentiels ;
préserver les lieux historiques, patrimoniaux et paysagers ;
assurer, si possible, une cohérence métropolitaine ;
encadrer les nouvelles forme d’affichage (dispositifs numériques,..) ;
limiter la pollution lumineuse nocturne ;
Après l’entrée en vigueur du RLPm, toute installation ou modification d’enseigne sera soumise à une autorisation préalable du maire concerné.
Pour plus de précision, cliquer iciL’état des lieux :
Globalement, les publicités en place sont conformes à la réglementation nationale, sauf dans les 4 communes considérées comme hors agglo. (Brains, Le Pellerin, mauves, St Léger Les Vignes) et où la publicité est très fortement restreinte. Une mise aux normes sera nécessaire.Le débat :
Henri Samoyeau et Julien Foussard expriment un fort souhait de voir réduire la publicité à un strict minimum, au nom de la nécessaire sobriété en matière de consommation et au nom des indispensables économies d’énergie.
Beaucoup d’interventions ont lieu pour soulever des cas particuliers (ex publicité pour des évènements culturels, …).
Plusieurs interventions soulignent qu’il ne faut pas condamner les emplois qui relèvent du secteur de la publicité.
Mise au point : à chaque fois qu’on veut modifier ou restreindre un domaine d’activité qui induit des nuisances collectives, on nous oppose la question des emploi !… Mais à ce tarif, il ne faut plu rien toucher au fonctionnement de notre société !
Mais il faut oser les remises en cause pour les activités polluantes, dangereuses ou nuisibles. Et nous verrons apparaître d’autres activité utiles et créatrices d’activités et d’emplois.
Précision : la communication institutionnelle et l’affichage libre ne sont pas concernés par cette réglementation.
A l’issue du débat, une harmonisation semble nécessaire sur la route de Paris entre les communes de Carquefou et Sainte-Luce.Autre point traités :
Nettoyage des locaux : lancement d’un appel d’offres ouvert pour le nettoyage de certains locaux municipaux, en excluant le ménage du multi-accueil Bidibulle et de l’école des Tilleuls pour lesquels l’expérience n’a pas été positive (public particulier). De plus cela permettra de compléter des temps très partiels de certains agents municipaux. Il n’y aura pas d’incidence financière (sauf investissement pour le matériel).
Multi-accueil Félix Tessier : Lancement d’une consultation pour une délégation de service public (qui existe actuellement).
Annulation de l’achat d’un orgue et prise en charge des frais afférents : A quelques jours de la fin du mandat, l’ancien maire a passé commande d’un orgue devant être restauré et transporté vers Sainte-Luce pour un montant de 43 110 €.
Il s’est avéré que personne ne voulait d’un tel instrument (ni l’école de musique, ni la paroisse). Il est dommage que cette enquête n’ait pas été faite avant l’achat…
Sur demande de la municipalité, la société chargée des travaux de restauration a trouvé un autre acheteur. Mais il reste à lui régler les frais engagés (nettoyage, stockage, …) pour un montant de 5 664€.
Elections : Les élections régionale et départementale auront lieu les 20 et 27 juin prochains. Ce qui implique de multiplier les bureaux de vote par 2. Pour permettre une meilleure distanciation de votants et rapprocher ces lieux de vote du lieu de vie des électeurs, les changement suivant vont avoir lieu :les BV 1, 2 et 11 seront installés dans la salle annexe de l’école Le Bonniec ;
le BV 6 sera déplacé salle Marc Jaffray ;
le BV 12 sera installé en salle annexe de l’école Félix Tessier.
Les 4700 électrices et électeurs concerné.e.s vont recevoir un courrier d’information.
Par ailleurs, le doublement de BV demande un nombre important d’assesseurs et de scrutateurs ; Un appel aux bénévole est lancé. Contacter le service élections de la ville (02 40 68 16 00).
Travaux, Anthony Descloziers informe :Les travaux dans le quartier de la rue des Charmilles sont bien avancés. Fin le 18 juin.
Des travaux sont en cours dans le Nord de la rue de la Bougrière pour faire une piste cyclable. Ils devraient être terminés également le 18 juin.
Les travaux d’urgence rue Coty sont terminés. Nous nous en sommes bien sortis, sans avoir à creuser jusques sous la fontaine… Mais globalement le réseau d’eaux pluviales est en très mauvais état dans tout le quartier. Pour prévenir les risques, des travaux de réhabilitation vont avoir lieu du 17 mai au 25 août sur la rue Louis Gaudin, entre l’église et la Cadoire. Suivant les besoins, des tronçons pourront être mis en passage alterné ou, éventuellement, donner lieu à une déviation.
Saison culturelle :
Franck Steinmetz informe de la reprise des évènements culturels au troisième trimestre 2021 (si tout se déroule comme prévu).
Pour lire le calendrier des évènements, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 320.7 ko)
- info document (PDF - 1 Mo)
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