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Débats pour l’Europe
17 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableLe débat des 5 candidat.e.s à la Présidence de la Commission Européenne :
Cinq grandes familles politiques ont désigné leur leader pour candidater à ce poste : la Gauche radicale (Alexis Tsipras), les socialistes (Martin Schulz), Europe Ecologie (Ska Keller), la Droite (Jean-claude Junker) et les Libéraux (Guy Verhofstadt).
Précision : Pour Europe Ecologie, un vote électronique de tous les adhérents européens a désigné Ska Keller et José Bové.
Pour la première fois de l’histoire, un débat en eurovision a été organisé entre ces 5 candidats, avec traduction simultanée dans toutes les langues.Et ce débat a été plutôt réussi. Malgré la brièveté des interventions (50 secondes), un débat contradictoire s’est amorçé avec quelques points saillants :
plusieurs candidat.e.s (gauche radicale, écologistes et socialistes) se sont nettement prononcé contre les politiques d’austérité (revenus, politiques sociales, inégalités, ….) ; mais seule Ska Keller a donné des mpistes plus précises sur le contenu des investissements et de la relance à réaliser (santé, protection sociale, transition énergétique, environnement, …).
le candidat libéral privilégie la constitution de grandes entreprises à taille européenne pour être plus performantes dans la compétition mondiale.
Jean-Claude Junker (droite) donne, quant à lui, la priorité à la consolidation des finances publiques. Curieuse affirmation de celui qui a été pendant le premier ministre du plus gros paradis fiscal de l’Union Européenne (Le Luxembourg) et qui l’a défendu. Rappelons que les paradis fiscaux servent justement à l’évasion fiscale (la spoliation des finances publiques) qui est estimée à 1000 milliards € par an pour l’ensemble de l’Europe.
Concernant le projet de traité de libre-échange USA-Europe, il a assuré avec ‘grande précision’ qu’un tel accord rapporterait 538€ par an à chaque citoyen européen (quel talent mathématique !).
concernant l’Ukraine, seul le représentant de la gauche radicale a défendu la recherche prioritaire d’un compromis avec la Russie.
les 5 candidats se sont unanimement déclarés favorables à la création d’un salaire minimum dans chaque pays de l’Union : engagement à retenir !
Enfin, Ska Keller a fait une déclaration pour la libération des collégiennes du Nigéria et montré une affichette que les 4 autres candidats ont également brandie. Ce geste signifiait qu’au-delà des divergences, des valeurs communes à toute l’Europe nous unissent.Pour revoir le débat, cliquer ici
Note1 : seule la chaine parlementaire a diffusé ce débat en direct et Arte en différé. Honte aux grandes chaînes privées et publiques françaises !
.La réunion publique à Saint-Herblain (Nantes) :
Au même moment se déroulait le meeting à Saint Herblain avec Yannick Jadot (tête de liste Europe Ecologie pour le grand Ouest), Nicole Kiil-Nielsen, Julien Durand, Pascale Chiron, et bien sûr Dany Cohn-bendit..
Très chaleureuse ambiance dans ce meeting..
Le discours de Yannick Jadot a été apprécié. Pour le visionner, cliquer iciNote : cet enregistrement et ces photos ont été publiés sur le blog de François Nicolas, militants EELV de Rezé.(http://francoisnicolas44.wordpress.com)
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Taxe camions ou écotaxe ?
16 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableLes déclarations d’hostilité de Ségolène Royal à ce projet de taxe s’expliquent par son principe d’être "contre l’écologie punitive". Mais une mission parlementaire (comprenant des députés PS, EELV, UMP, …) fait une proposition pour adapter et appliquer le projet de loi.
Comment se situer face à ces positions contradictoires ?
Utilisateurs-payeurs : toutes les entreprises utilisatrices de grands réseaux publics paient des redevances pour l’entretien et le développement de ces réseaux : la SNCF et les transporteurs de fret par rail à Réseau Ferré de France, les distributeurs d’électricité à Electricité Réseau de France (ERDF), les armateurs de navires marchands aux gestionnaires des ports, …
Pourquoi les transporteurs routiers devraient-ils être les seuls à bénéficier d’un réseau exclusivement financé par les contribuables, sachant que ce sont les poids lourds qui usent le plus les chaussées ? De ce point de vue, cette taxe est avant tout une taxe camions (et non une écotaxe), qui rétablit une certaine égalité entre les différents modes de transport.
Pollueur-payeur : Il est maintenant reconnu que le diésel est néfaste pour la santé publique, du fait des microparticules émises. Cette taxe incite donc à utiliser d’autres moyens de transports moins polluants, lorsque c’est possible (rail, autoroutes de la mer, …).
Remarque : la mission parlementaire propose d’exonérer les trajets courts (pour lesquels le transport routier n’a pas d’alternative).
des propositions pragmatiques : la mission parlementaire souligne que renoncer à ce dispositif coûterait 1,2 milliards € pour dédommager la société Ecomouv qui a réalisé les investissements (portiques et système informatique). Il est donc préférable d’aménager le système initialement prévu pour prendre en compte certains problèmes (courtes distances, niveau de pollution des véhicules, …) ; ce qui pourrait rapporter 1,2 milliards € qui sont indispensables pour financer de nombreux projets de transports (routes et transports en commun) déjà prévus, mais actuellement gelés ou retardés.
Il est proposé de tester le système à blanc pendant 3 mois. En outre, la mission veut étudier la possibilité de rachat des concessions autoroutières qui ont réalisé une recette totale de 2,16 milliards € sur les poids lourds.Pour conclure, notons que les députés qui ont participé à ce travail soutiennent tous ces propositions, quelle que soit leur appartenance politique : pour lire le communiqué de l’AFP rendant compte de prises de positions de divers députés, cliquer ici
Souhaitons qu’ils soient entendus !
titre documents joints :- info document (PDF - 10.2 ko)
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Le 25 mai, votons Europe-Ecologie !
13 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableDans les articles récents, nous avons montré :
que l’Europe est indispensable dans le cadre de la mondialisation actuelle ;
mais que l’orientation politique de l’Europe devait tourner le dos à l’austérité et miser sur l’innovation et les investissements permettant la transition écologique("A propos de la gestion économique et financière de l’Europe"),
qu’elle devait défendre un modèle social et écologique face au modèle du tout libéral américain ("Accord de libre-échange USA-Europe"),
et qu’elle devait développer les solidarités et l’ouverture vis-à-vis des peuples les plus menacés par le dérèglement climatique et l’ultra libéralisme ("La France et l’immigration").Il est donc très important de voter le 25 mai prochain et de ne pas se tromper de liste !
Pour lire les 20 propositions des candidat.e.s Europe-Ecologie, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 1.7 Mo)
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Election Européenne Grand Ouest
Meeting EELV le 15 mai à St Herblain
20h00 salle ONYX
11 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement Durable
Pour plus d’informations sur la campagne, cliquer ici -
A propos de la gestion économique et financière de l’Europe
11 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableL’Europe : une réalité incontournable :
Qui peut penser que face au crash financier international, chacun des pays européens s’en serait mieux tiré tout seul ? Comment penser que l’économie française exporterait mieux ses produits sans l’Europe, alors que la majeure partie des exportations françaises vont vers les autres pays européens ? Comment imaginer que notre modèle de société, fondé sur les solidarités sociales, sur les exigences environnementales, sur l’innovation et la performance, pourrait s’imposer au niveau international sans l’Europe ?
La réponse à ces questions est évidente ; et nous n’avons pas d’autre choix raisonnable que de miser sur une réorientation des politiques, des structures et du projet européens.Des progrès dans la gestion financière :
Face à la crise financière internationale, l’Europe a su éviter le pire (pas sans douleur !) :
les pays en difficulté ont finalement reçu une aide financière leur permettant d’éviter la faillite ;
malgré les attaques spéculatives, l’Europe a réussi à maintenir la stabilité de la monnaie et d’imposer des taux d’intérêts bas, y compris pour les emprunts des pays en danger, des progrès ont été réalisés en matière de contrôle des banques (sans doute trop timides, mais réels) et pour la transparence des transactions financières (même si on doit avant tout remercier Barak Obama qui a imposé cette transparence à la Suisse, au Luxembourg ou l’Autriche, sous menace d’interdiction des banques de ces pays aux USA) ;Une politique économique contre-productive :
Face à la crise, cette politique monétaire européenne s’est accompagnée d’un dogme d’austérité à l’encontre des plus pauvres et des classes moyennes.
Le résultat, c’est une réduction des consommations intérieures provoquant un frein des activités économique, de l’emploi et des rentrées pour les Etats qui ne parviennent pas à se désendetter. (voir graphique de l’évolution des demandes intérieures ci-dessous).
"Ces politiques ont abouti à un résultat absurde : en 2013, la zone euro a dégagé 270 milliards € d’excédents extérieurs, soit l’équivalent de 2,7% de son PIB (produit Intérieur Brut). Autrement dit, on aurait pu l’an dernier consommer et investir (notamment dans la transition énergétique) à hauteur de 270 milliards € en plus dans la zone euro sans avoir à quémander le moindre financement auprès de la Chine ou du Qatar. De quoi créer 1,2 millions d’emplois au lieu d’en perdre autant. Le comble, c’est que ces politiques n’ont même pas permis d’engager le désendettement public censé être la priorité des priorités : à l’automne 2013, l’endettement de la zone euro avait encore augmenté de 3,4 points de PIB en un an." (Note 1)La France prise au piège :
La France est aujourd’hui soumise à une forte pression de la part des autres pays européens (en particulier de l’Allemagne, mais aussi les autres pays qui ont déjà mis en œuvre de dures politiques d’austérité) pour :
faire descendre le déficit de l’Etat français à 3% du PIB ;
mettre en œuvre une politique d’austérité.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement français n’a pas demandé un nouveau délai pour l’atteinte des 3%.
Mais la politique que le gouvernement français met en place représente un pari risqué. En effet la politique de rigueur en direction des couches pauvres et moyennes de la population va provoquer un ralentissement de la demande intérieure. On parie donc tout sur la baisse des charges des entreprises pour qu’elles compensent cette baisse de la demande intérieure par des prises de positions nouvelles à l’exportation (alors que la tentation sera grande d’augmenter les marges et les dividendes…). Si tel n’était pas le cas, les rentrées de l’Etat seraient minorées et c’est le seuil des 3% qui ne serait pas atteint.
Et de toutes manières, il est probable que cette politique aura assez peu d’effets sur le développement de l’emploi. (voir graphique publié par "Alternatives économiques" ci-contre).On le voit, la voie choisie par le Président et le gouvernement est très étroite et laisse peu de place à une transition écologique et énergétique qui permettrait de diminuer les coûts de fonctionnement pour les ménages, comme pour l’Etat et les entreprises, de diminuer notre dépendance énergétique aux importations pétrolières (et d’uranium) et de créer des emplois.
On pourrait aussi espérer qu’une nouvelle majorité au parlement européen puisse promouvoir une telle politique à l’échelle de l’Europe… d’où l’importance des élections du 25 mai…Note 1 : Voir le N° de mai 2014 de « Alternatives économiques » et son dossier sur l’Europe.
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