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Sarko 2, le retour ?
23 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLa grande nouvelle, annoncée depuis de nombreuses semaines, a bien eu lieu : Sarko est de retour. Et il parle : 45 minutes au journal du soir de France 2 !
De quoi a-t-il parlé ? De lui, comme d’hab. !
Comment faire face à la crise ? On ne sait pas, mais Hollande a eu tort ;
Veut-il revenir sur le mariage pour tous ? Pas de réponse, mais Hollande a eu tort de monter les uns contre les autres ;
Comment combler le déficit de l’UMP (plusieurs dizaines de millions €) ? Ce n’est pas un problème : élisez-moi comme Président et des solutions sont prêtes ( ??!)
avez-vous fait des erreurs dans le passé ? "Oui, j’ai parfois pu avoir des paroles qui ont pu blesser certaines personnes". Quel courage ! quelle autocritique précise, résultant d’un bilan exhaustif !
"Vous comprenez, la situation de la France et de l’Europe est tellement alarmante que je ne peux pas rester dans mon coin à ne rien faire." Sous-entendu, je reviens pour sauver la France (et peut-être l’Europe). Et pour cela, j’aurai un dialogue direct avec les français par des référendums.
C’est l’Homme Providentiel qui nous raconte son histoire. Cela a un nom : le bonapartisme ! Mais ce n’est pas vraiment sûr que cela réponde aux besoins de notre société d’aujourd’hui...Sarko est arrivé-é-é, agité-é-é
Le ptit Sarko, le ptit Sarko
Avec sa com’ et son grand culot
Avec aussi ses casseroles au cul
Et puis surtout sa grande mégalo !Sacré Sarko, va !
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Calendrier des initiatives publiques
Dates à retenir
21 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDimanche 28 septembre à Nantes, place du Bouffay de 10h à 19h : ALTERNATIBA
Suite à l’appel lancé à Bayonne le 6 octobre 2013, Alternatiba Nantes a pour ambition de relier et d’exposer sur la place publique toutes les alternatives à la crise climatique, écologique, économique et sociale qui existent à Nantes et ses alentours.
Une centaine de stands, proposés dans 10 espaces thématiques par plus de 130 structures porteuses d’alternatives, 55 animations et conférences, une douzaine de concerts, des buvettes, de la restauration végétarienne, presque 200 bénévoles... Tout cela dans les rues du Bouffay.
Venez vous projeter le temps d’une journée dans ce monde respectueux de l’homme et de la nature, vous verrez, c’est pas triste !
Programme détaillé : cliquer ici -
La surenchère du MEDEF
Manuel Valls pris en tenailles
17 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Développement DurableDans une « indiscrétion » opportunément distillée à la veille du débat sur la « confiance » au nouveau gouvernement, le MEDEF met les pieds dans le plat sur ses propositions : baisse du SMIC pour les personnes non qualifiées, suppression de 2 jours fériés, suppression des 35 heures de travail par semaine…
Comment imaginer qu’une augmentation massive du temps de travail va permettre aux entreprises d’embaucher et d’investir, plutôt qu’augmenter les dividendes des actionnaires, si la demande n’est pas au rendez-vous ?
Sans surprise, les syndicats de salariés crient à la provocation. Cela augure mal d’un nouvel élan pour le dialogue social…
Mais le véritable objectif de cette « fuite » est politique : il consiste à dire publiquement que le MEDEF ne sera pas engagé par le discours de Manuel Valls, forcément un peu gauchi, devant les députés PS, à l’occasion du vote « de confiance » au nouveau gouvernement. Le MEDEF en veut plus ; et il en voudra toujours plus, afin de ne prendre aucun engagement précis et chiffré.
Et d’ailleurs, est-ce son rôle, lui qui veut représenter les intérêts communs de l’ensemble des chefs d’entreprise ? Ces intérêts communs découlent de la loi du marché. Et le respect des droits sociaux des salariés ou le respect de l’environnement viennent s’imposer de l’extérieur, sous la pression des lois et du rapport des forces sociales. Il n’y a donc pas égalité dans une négociation entre un pouvoir politique et les représentants d’une catégorie sociale. C’est au pouvoir politique de fixer les objectifs sociétaux (et les moyens adéquats) et de s’en donner les moyens législatifs et de mobilisation sociétale ; la négociation avec les représentants des catégories sociales n’étant nécessaire que pour convaincre et ajuster les moyens.
La confiance au nouveau gouvernement en question
Les raisons de voter la confiance au nouveau gouvernement (ou de voter contre, ou de s’abstenir) sont multiples.
Ainsi, JM Ayrault, qui se rappelle aux bons souvenirs de Manuel Valls, appelle à soutenir "le Président de la République" ( ??!), tout en précisant "que les principes du social-libéralisme appliqués ailleurs ne permettraient pas (...) d’être fidèle aux principes d’égalité, de justice et de redistribution". Il pense encore "qu’une réforme profonde de notre fiscalité, pour un système fiscal plus juste, plus simple et plus efficace, reste incontournable" (ce qui semble enterré par Manuel Valls). Enfin, prenant le contre-pieds d’un appel à resserrer les rangs, il précise aussi que "le soutien n’est pas l’uniformité", que "le débat est sain" et "les propositions alternatives sont précieuses". "Ne nions pas les différences. Elles sont naturelles et animent la gauche depuis toujours."
Pour lire un commentaire de cette intervention de JM Ayrault, cliquer ici
Voter ou ne pas voter la confiance ?
Le débat a traversé la gauche depuis les contestataires du PS jusqu’au Front de Gauche, en passant par les écologistes.
Essayer de mettre le gouvernement en minorité aurait été irresponsable, en l’absence d’alternative de gauche crédible, ce qui n’est pas (encore) le cas à l’heure actuelle.
Par contre, il y a sans doute désaccord sur ce qu’il est urgent de faire dans la période à venir.
Jean-Vincent Placé (Sénateur EELV), estime qu’au centre, l’écologie peut devenir l’axe de recomposition de la politique française. Mais "Dans trois ans, nous serons dans l’opposition. Pour lire son interview par Reporterre,cliquer ici
A l’inverse, je pense qu’il est nécessaire d’élaborer, non pas un espace sur la scène politique, mais un projet de société capable de rompre avec le social libéralisme, mais aussi avec le productivisme classique à gauche de la gauche (voir mon article sur ce blog : "L’après Hollande a déjà commencé" cliquer ici). On ne peut plus vivre grâce aux dettes que les générations futures devront payer. Mais il faut absolument favoriser la consommation et l’investissement responsables qui permettront de diminuer nos frais de fonctionnement aujourd’hui et demain (en particulier en importations de combustibles fossiles). Et bien entendu, cette élaboration d’une alternative écologique et de gauche ne pourra être efficace que si elle permet d’associer les nombreuses expériences de sobriété heureuses ou de vivre autrement qui se déroulent sur le terrain. Ce n’est qu’à cette condition que ce projet sera réellement mobilisateur, c’est-à-dire capable de mordre sur l’abstention. -
A propos de « l’affaire » Thomas Thévenoud
12 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursIl faut tout d’abord constater que le nouveau dispositif de contrôle des nouveaux membres du gouvernement a fonctionné, et le "négligeant" a dû démissionner du gouvernement. Il faut dire que les "négligences" sont multiples et répétées (Impôts, loyers, kiné, …).
Mais depuis, on assiste à une véritable campagne pour qu’il démissionne aussi de son mandat de député, bien qu’aucune réglementation ne l’y oblige.
Et pourquoi le ferait-il, alors que Jérôme Lavrilleux (député européen UMP), qui a lui-même avoué avoir tenu une double comptabilité à l’UMP, est toujours élu, et que Sylvie Andrieux (députée PS de Marseille), qui a été condamnée à 1 an de prison ferme pour détournement de fonds publics (elle a fait appel), n’a pas démissionné ?
Et c’est finalement cette accumulation de « cas » qui provoque un profond malaise. Comment ne pas s’interroger sur les critères selon lesquels les grands partis sélectionnent leurs conseillers et leurs élus ? Car les faits dont nous parlons autorisent la question : défendent-ils l’intérêt général ou bien leur intérêt personnel ? La généralisation est sans doute injuste, mais compréhensible dans cette période de crise où chacun se sent menacé.
Malheureusement, on connait trop bien ceux qui profitent de tels évènements : le FN, qui dénonce très fort les deux grands partis ; alors que ses propres élus ne font pas davantage preuve d’honnêteté, mais de beaucoup plus d’inexpérience et d’incompétence !
Dans ces conditions, la réaction de Manuel Valls, qui en profite pour appeler à l’unité de la gauche pour défendre SA politique (la seule possible, selon lui), est assez déplacée, puisque c’est tout un fonctionnement qui est en cause. -
Nantes Métropole veut aussi encadrer les loyers
12 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleSuite à la décision de Manuel Valls de supprimer le contrôle des loyers dans la loi ALUR (loi de Cécile Duflot sur le logement), plusieurs grande ville ont réclamé de bénéficier de cette disposition, comme Lille, Grenoble et Paris.
C’est au tour de Nantes Métropole de réclamer l’encadrement des loyers. Une conférence de presse de Johanna Rolland, accompagnée de Pascale Chiron (Vice présidente EELV au logement social) et Pascal Pras (Vice président PS à l’urbanisme) s’est tenue hier pour expliquer cette position. Elle a été largement relayée par la presse locale.
Pascale Chiron explique les enjeux."Vous le savez, la cohérence nationale de la loi ALUR votée en février 2014 a été remise en cause dernièrement par le gouvernement. Puisque la volonté égalitaire de cette loi à l’échelle nationale semble être remise en question, il revient à chaque ville de construire son ALUR."
(...) "Il convient de rappeler qu’à Nantes, une première étape a été franchie en 2012 par l’application du premier décret Duflot encadrant déjà les loyers. Les mesures d’encadrement des loyers existent donc déjà.
Voici les principaux engagements qui ont été précisés lors de cette conférence :
Obtenir la labellisation par l’Etat de l’observatoire du locatif privé : un outil pour permettre une démarche d’évaluation permanente, une transparence et une accessibilité des données sur le logement. Cette transparence est un engagement de campagne et nous le reformulons dans ce contexte. Nous demandons à ce que cet observatoire inclut aussi les associations de locataires. L’observatoire nous obligera à communiquer régulièrement sur les chiffres du logement.
Créer une maison de l’habitant : il s’agira d’un lieu de conseil et d’orientation pour le logement privé et social. Cette proposition est un engagement de campagne également (proposition 108). La maison de l’habitat peut rendre l’habitant plus acteur.L’enjeu, derrière ces engagements, est de passer du logement à l’idée d’habiter un quartier, un territoire.
Il nous faut inventer de nouvelles formes d’habiter et de nouvelles formes urbaines. C’est pourquoi nous avons choisi de nous prononcer pour une ALUR à la nantaise, adaptée au contexte et aux réalités du logement sur notre territoire.
Rappel de quelques chiffres à Nantes :
• 62% des habitants de Nantes Métropole sont dans l’accession (2,4 pers/logement)
• 17,8% dans du logement social (2,1 pers/logement)
• 19 % dans du locatif privé (1,4 pers/logement)
• 7000 logements neufs par an et 2 000 logements sociaux.
• Prix du loyer moyen à Nantes Métropole : 10,6 euros/m2 (données Auran-Cina) quant il est de 13.9€/m² à Lille. Soit une différence de 250€/mois pour un logement de 75m². (...)
• Notre ambition est de construire 2000 logements sociaux par an. Pour y parvenir, le problème N°1, c’est la maîtrise du foncier. (...) Au cours du précédent mandat, a été mis en place on Observatoire du foncier ; c’est un outil dont il faudrait se servir davantage. Il faudrait aussi flécher sur les ZAC davantage de terrains pour les bailleurs sociaux. Cela dit, l’action de la collectivité porte ses fruits. Depuis 2008, le prix moyen au mètre carré du logement neuf a augmenté de 3,1% au niveau national, de 2,5% dans le département et de seulement 1,6% à Nantes Métropole."Pat ailleurs, Pascale Chiron a été interviewée par "Place Publique" sur le positionnement plus politique de EELV dans l’agglomération. Pour lire l’interview, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 1.7 Mo)
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