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Le chômage en Pays de la Loire
30 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #EmploiDans un article posté le 28 mai, j’ai fait un point sur le chômage en France métropolitaine (pour le lire, cliquer ici).
Traditionnellement, on nous dit que le chômage en Pays de la Loire est moins fort. Qu’en est-il exactement ?Il est vrai que le taux de chômage (= pourcentage de chômeurs par rapport à la population active) est un peu plus faible qu’au niveau national : 8,6% au lieu de 9,2%.
Cependant, si on regarde l’évolution du chômage sur un an, on constate qu’il augmente plus vite dans notre région.Les courbes ci-dessous des pourcentages d’évolution sur un an sont bien parallèles. Mais le taux d’augmentation en Pays de la Loire est en moyenne supérieur de 1,5%. Exemples : en avril 2014, le chômage sur un an augmente de 5,8% en pays de la Loire et de 4,23% au niveau national.
De même, le chômage des 50 ans et plus augmente sur un an de 12,3% en PdL et de 11,07% en France. Enfin, le chômage des jeunes (moins de 25 ans) continue d’augmenter en Pays de la Loire, alors qu’il diminue depuis 4 mois au niveau national.
Autrement dit, les Pays de la Loire sont en train de perdre leur situation privilégiée (ou moins pire) par rapport au chômage.Seul point un peu encourageant, le nombre d’intérimaires semble être quasi stabilisé en PdL depuis janvier, alors qu’il est en diminution depuis octobre au niveau national.
Conclusion : soyons prudents au sujet de la "bonne situation" de la région par rapport au chômage.
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La Cour des Comptes confirme l’envolée des coûts du nucléaire
29 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa Cour des Comptes a présenté ce matin son rapport sur les coûts du nucléaire, réalisé à la demande de la commission d’enquête portant sur le même objet, mise en place à la demande du groupe Écologiste à l’Assemblée nationale, et dont Denis Baupin est rapporteur.
Paris, le 27 mai 2014
Le rapport de la Cour met en évidence une augmentation des coûts de production nucléaire de plus de 20% en 3 ans ! Cette augmentation est largement due à l’accroissement des coûts de maintenance des réacteurs vieillissants. Et la Cour précise que cette augmentation va se poursuivre dans les années à venir. Elle précise aussi que cette augmentation ne prend pas en compte l’EPR de Flamanville, dont elle ne peut préciser le coût de production, mais dont elle indique qu’il sera encore largement supérieur au nucléaire existant !
Parallèlement, la Cour des Comptes confirme les évaluations qui avaient été mises en évidence par la commission d’enquête en ce qui concerne le mur d’investissement auquel doit faire face EDF. Alors que le Grand Carénage est évalué à 55 milliards d’euros par EDF, la Cour des Comptes indique que les investissements à venir se chiffreraient plutôt à 110 milliards en euros courants ! De plus, même si ces investissements sont nécessaires pour atteindre les 40 années de durée de vie des réacteurs, ils ne suffiront pas à garantir leur capacité à être prolongés au-delà de 40 ans. L’Autorité de Sûreté Nucléaire a en effet rappelé à de nombreuses reprises que cette prolongation n’est nullement garantie, et que si elle était autorisée, réacteur par réacteur, elle entrainerait probablement des travaux supplémentaires pour en accroître la sûreté.
Pour Denis Baupin "le rapport de la Cour des Comptes montre qu’il n existe pas de rente nucléaire. Au moment où le coût des énergies renouvelables ne cesse de décroître, celui du nucléaire existant est en augmentation régulière. La transition énergétique était déjà une nécessité écologique, elle devient un impératif économique et social pour éviter de voir exploser les factures d’électricité et permettre à la France de ne pas rater le virage énergétique pris par nos voisins."Denis BAUPIN, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député de Paris
Barbara POMPILI et François de RUGY, Co-présidents du Groupe écologiste de l’Assemblée nationalePrécision supplémentaire : D’après le cabinet Enerdata, le mix électrique (en Europe) est "dominé pour la première fois par les énergies vertes", avec près de 200 gigawatts (GW) de capacités installées (120 GW d’éolien et 80GW de solaire). Ce qui fait de l’Europe "le champion des énergies renouvelables". (Ouest France du 29/05/14)
La France va-t-elle rester en panne ???
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Evolution du chômage en avril 2014
28 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLe nombre de chômeurs a continué d’augmenter en avril par rapport à mars, pour la catégorie A, comme pour les catégories A, B et C, quel que soit la tranche d’âge.
L’évolution sur un an fait apparaître une augmentation très légèrement moins forte (voir courbe ci-dessous). Mais plus on avance et plus la cible s’éloigne : au rythme actuel il faudrait 14 mois pour commencer à avoir une première diminution du chômage A, B, C sur 1 an (c’était 8 mois en mars).Un léger mieux pour les jeunes :
Si on examine les évolutions sur un an par tranche d’âge, le chômage des jeunes (A, B, C) continue de diminuer pour le 4ème mois consécutif ; mais il est vrai que le mois d’avril 2013 correspondait à un pic. (voir courbes ci-dessous).
Les Chômeurs de longue durée (CLD) : leur pourcentage (42,4% de l’ensemble des chômeurs) et leur ancienneté moyenne au chômage (521 jours) continue d’augmenter.L’intérim : le nombre de personnes en contrat d’intérim baisse régulièrement depuis le début de l’année (et depuis octobre 2013 si on compte en équivalent temps plein).
Au total les différents signaux ne sont pas bons pour le mois d’avril.
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Brèves de Conseil
Conseil municipal du 27/05/14
28 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalDes annonces :
Groupe scolaire de la Minais : Confirmation de l’annonce faite dans la presse. Le groupe scolaire de 16 classes/restaurant scolaire/multi accueil/salle de quartier/centre aéré/City park sera bien construit comme prévu et dans les délais prévus. Mais selon le Maire, cela va générer un fort endettement de la commune. Il faudra faire des économies de fonctionnement et d’investissements.PLU : Le Maire a demandé à la Présidente de Nantes Métropole de faire une modification rapide du PLU pour revenir à 160 nouveaux logements par an.
Une ouverture : Le Comité Technique Paritaire et le CHSCT comprendront 5 élu.e.s titulaires et 5 suppléants, ainsi que 5 représentants du personnel (+5 suppléants). Nouveauté : un titulaire et un suppléant sont réservés à l’opposition.
Création de 5 commissions municipales : finances et ressources humaines, urbanisme et cadre de vie, affaires scolaires et jeunesse, solidarités petite enfance et emploi, sport vie associative et culture.
Sens interdit : la municipalité a demandé à Nantes métropole d’expérimenter la suppression du sens interdit rue Coty de 16 à 19h00 pendant 3 mois. Si c’est accepté, on peut s’attendre à une dégradation du temps de parcours du chronobus aux heures de pointe du soir (sauf si c’est en pleine vacances scolaires).
Comités consultatifs : renouvellement du Comité consultatif « Handicap » et du Conseil Communal de Concertation sur les antennes téléphoniques. Un appel à candidatures sera publié pour les associations et les citoyens souhaitant y participer.
Des questions :
Economies de fonctionnement : va-t-il y avoir des suppressions de postes et de services au public ?PLU : Quelle modification du PLU ? Les projets en cours vont-ils être poursuivis (Foyer pour handicapés au Seil, HLM de la Nantaise d’Habitation aux Islettes) ? Qui va payer le déficit prévisible de la ZAC de la Minais ?
Projets : Que deviennent les projets d’épicerie sociale et de jardins familiaux ?
Salle associative : Y a-t-il un projet de salle associative à La Haie ?
Il y aura sans doute des réponses au Conseil municipal du 24 juin, lors de la présentation du Budget Supplémentaire.
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Elections européennes : résultats et premiers commentaires
26 mai 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2014Les résultats en France :
Encore un peu plus que prévu par les sondages, on enregistre une grosse progression du Front national (FN) qui passe de 6% en 2009 à 25%, et de 3 à 24 élu.e.s.
De son côté, l’UMP recule de 29,7% à 20%. Seuls les centristes se stabilisent à 10%.
L’ensemble de la gauche est sanctionné, malgré des discours et des positionnements très différents : le PS recule encore de 17% à 14%, Europe Ecologie baisse de 16% à 9% (note) ; même le Front de Gauche ne parvient pas à capter les votes protestataires, puisqu’il baisse de 6,5% à 6%.
Quelles explications ?
A partir de 2003, les réformes Schröder prolongées par Angela Merkel ont profondément modifiées l’Allemagne. Et ce modèle fondé sur l’accroissement de la pauvreté, des inégalités et une grande faiblesse des investissements (en particulier dans les équipements publics) s’est progressivement imposé en Europe. Cette purge a d’abord été imposée aux pays du Sud : Grèce, Portugal, Espagne. Et il s’affirme aujourd’hui comme incontournable.
De son côté, Nicolas Sarkozy a soutenu idéologiquement cette « voie allemande », mais ne l’a pas appliquée complètement : Il a fait des cadeaux fiscaux aux catégories les plus riches, mais il a très fortement augmenté l’endettement de la France. De tels écarts devenaient de moins en moins acceptables par l’Allemagne et la Commission Européenne.
Lorsqu’il a été élu Président, Hollande a suscité l’espoir d’une autre orientation pour l’Europe. Espoir lourdement déçu, puisqu’il s’est finalement aligné sur le modèle européen et allemand : gel des prestations sociales, prolongement pour 3 ans du gel des salaires des fonctionnaires, pressions sur les ministères et les collectivités territoriales, … et cadeaux fiscaux au patronat (sans garanties de contre parties).
Pas très étonnant qu’une partie de l’électorat, devant l’impuissance du PS et de l’UMP à influer sur les orientations européennes, décide de signifier : « cette Europe-là et la politique d’austérité, nous n’en voulons pas ».
Le plus paradoxal, c’est que ce résultat électoral a peu de chances de provoquer un changement de la politique européenne : malgré un recul (de 274 à 214 députés), la droite reste le premier parti du parlement, et il n’y a pas de majorité de rechange ; les 24 députés du FN n’y changeront rien.
La situation locale :
A Nantes, le PS et Europe Ecologie, qui composent la nouvelle majorité municipale, réalisent des scores nettement supérieurs aux scores nationaux (première position avec 20,4% pour le PS et 17,7% pour EE) et sont confortés. Le FN ne fait que 10,1%.
A Sainte-Luce, le PS réalise un bon score (20,8%), tandis que l’UMP est en dessous de son score national (18%). L’UDI-MoDem fait un bon score (13,4%) et EE un score honorable (12,7%). Cela confirme, s’il en était besoin, que le changement de majorité municipale a plus tenu à la division de la gauche qu’à une adhésion au programme et à l’équipe de droite.
Reste à trouver les chemins de la reconstruction…Note : Europe Ecologie, autrefois en concurrence avec le Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI) a réussi à faire l’union. Elle devra maintenant voir du côté d’une force émergente (mais politiquement proche) : Nouvelle Donne.
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