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Révélation de Greenpeace France,
Alerte sur les centrales nucléaires en France
11 octobre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDernière nouvelle = Cuve et couvercle de l’EPR : l’ASN se couche
Comme on pouvait s’y attendre, l’ASN a autorisé la mise en service de la cuve de l’EPR de Flamanville, malgré une composition de l’acier non conforme aux exigences de résistance. Seule contrainte : le couvercle devra être changé en 2024, alors que cette pièce devrait être prévue pour durer 30, 40 et même 50 ans (comme le voudrait EDF aujourd’hui pour les vieilles centrales) !
L’ASN avait ouvert un appel à contributions sur son projet d’avis. Pour lire l’article du 13 septembre sur cette question cliquer ici.
Mais malgré de nombreuses contributions critiques, l’ASN n’a rien changé à son projet d’avis… Concertation ???...
Les piscines d’entreposage du combustible usé ne sont pas protégées en cas d’attaques extérieures. C’est ce que révèle un rapport d’experts indépendants du nucléaire, internationaux et français, remis aux autorités cette semaine.
Alors que ces piscines sont les installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires, elles sont très vulnérables puisqu’elles ne sont pas dotées d’une enceinte de confinement renforcée. Elles peuvent contenir jusqu’à 2 à 3 coeurs de leur réacteur. Cela fait plusieurs centaines de combustible au total.
En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le refroidissement du combustible s’arrête… Le relâchement de radioactivité devient alors massif avec des conséquences radiologiques très graves, dans un rayon de 75 à 150 km.Vu le nombre de réacteurs en France, c’est l’ensemble des citoyens français qui est concerné par ce risque.
EDF a l’amour du risque ? Pas nous ! EDF doit arrêter de mettre en danger les Français et doit impérativement prendre en main ce problème de sécurité en bunkerisant les piscines des centrales.
Demandez à EDF de sécuriser les piscines en cliquant iciPrécisions : Greenpeace France a commandé des contributions à 7 experts internationaux, spécialistes en sûreté nucléaire, sécurité, radioprotection ou encore en économie. Le rapport final a été remis aux autorités le 10 octobre, mais n’est pas rendu public pour des questions de sécurité. Seul un résumé est accessible.
Il révèle, par exemple, que suite aux attentats du 11 sept. 2001, une "coque avion" a été prévue dans le projet d’EPR de Flamanville. Mais rien n’est prévu pour les autres centrales françaises...
Pour le télécharger, cliquer ici
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Conseil régional des Pays de la Loire
Un mois après la rentrée scolaire ça gronde dans les lycées et CFA
10 octobre 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.La réunion de rentrée des lycées publics et CFA, qui s’est tenue le 22 septembre à la Région, a révélé un profond malaise.
A deux mois du vote de la stratégie d’investissement dans les lycées publics qui fixera les investissements régionaux pour les dix années à venir, les premières orientations de la majorité ne sont toujours pas connues. Rien sur les études de capacité des lycées, rien sur les études démographiques…
Plusieurs responsables d’établissements et organisations syndicales pointent un dialogue de gestion défaillant de la part de la Région : opacité des critères d’attribution de la dotation annuelle de fonctionnement qui conduit à des refus inexpliqués, absence de réponses aux demandes, manque d’informations et d’interlocuteurs cette année à la Région…
Enfin, la majorité régionale accumule les retards en cette rentrée : sur les remplacements d’arrêts-maladie (en plus de l’arrêt des contrats aidés), sur le schéma régional du service public régional de l’orientation repoussé en mars 2018. Même les "lycées tricolores", annoncés en grande pompe en 2015, n’ont toujours pas vu le jour."Une accumulation de retards que vient accentuer la vacance de la présidence et de la 1ère vice-présidence", souligne Franck Nicolon, élu régional écologiste et citoyen.
Pour lire le communiqué du groupe Ecologiste et citoyen au Conseil régional, cliquer ici -
Le plan logement du gouvernement provoque de nombreux remous
6 octobre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa volonté du gouvernement de faire baisser les APL pour les locataires des Hlm, sans toucher au secteur privé, provoque de nombreuses protestations. Dans un récent article, nous avons évoqué la protestation des collectivités locales engagées dans la construction de logements Hlm (pour lire l’article, cliquer ici).
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas dans le secteur HLM que l’Etat dépense le plus en APL : le montant versé est de 8,2 milliards d’euros dans le parc social et de 8,5 milliards d’euros dans le privé. Où les propriétaires confisquent parfois à leur profit le montant de l’APL.
C’est maintenant au tour de la fondation Abbé Pierre de produire une analyse très critique de ce plan logement présenté par Emmanuel Macron.
"En réalité, les aides personnelles au logement (APL, ALS, ALF) concernent 6,5 millions de ménages, « des ménages à très bas revenus, pauvres pour une majorité et aux marges de la pauvreté pour les autres » d’après l’IGAS.
Hors étudiants, 81 % des allocataires gagnaient moins que le SMIC au 31 décembre 2013. Les conditions de ressources sont en effet de plus en plus strictes : un célibataire, au-delà du Smic, ne touche plus aucune APL.
Comme le rappelle l’IGAS, « Bien qu’elles n’aient pas été conçues initialement dans ce but, [les aides personnelles au logement] constituent de fait le principal vecteur de redistribution du système français de protection sociale ».’’
(…) "Depuis 10 ans, on assiste à un net décrochage entre les aides personnelles au logement et les dépenses réellement supportées par les ménages, qui s’explique principalement par des actualisations de barème insuffisantes.’’, en particulier dans le secteur privé.
Des aides inflationnistes ? Un mauvais procès
Dans le parc social, les loyers sont réglementés à des niveaux fixés par l’Etat. "Quant au parc privé, 91 % des allocataires s’y acquittent d’un loyer supérieur au loyer plafond pris en compte pour leur APL, ce qui signifie que le montant de leurs aides ne varie plus en fonction de l’évolution du loyer. Loyers et APL ne sont plus directement corrélés.
(…) "Au contraire, tout laisse à penser qu’une réduction des Apl se traduirait, comme ce fut le cas récemment au Royaume-Uni, par une baisse des revenus des ménages allocataires plutôt qu’une baisse de leurs loyers.’’
Pistes de solutions :
"Les causes de la hausse des APL ces dernières années sont connues : une précarisation massive des couches populaires et une hausse inédite des loyers en particulier dans le parc privé. C’est en s’attaquant à ces deux causes structurelles, notamment en produisant du logement accessible financièrement et en encadrant les loyers privés, que l’État pourra, à terme, espérer faire des économies. Pas en s’attaquant aux pauvres.’’
Pour télécharger le dossier de la Fondation Abbé Pierre, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 1.5 Mo)
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Théâtre : "Les Tritons prendront l’avion" à Nantes les 2 et 3 décembre
5 octobre 2017, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableAprès la pièce de théâtre "le cauchemar du préfet", la même équipe recommence avec "Les Tritons prendront l’avion".
N’hésitez pas à retenir votre soirée et vos places : salle Vasse 2 et 3 déc. 20h30 et 15h au 06 77 51 11 25.
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Les collectivités locales contre le plan logement du gouvernement
30 septembre 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDans le budget 2018, le gouvernement veut diminuer de 1,7 milliard € le budget consacré au logement. Pour cela, il envisage de diminuer de 60€ par mois les allocations logement et il demande aux sociétés Hlm de prendre cela à leur charge en diminuant d’autant les loyers.
De nombreuses collectivités locales sont fortement engagées pour la construction de logements sociaux et interviennent financièrement.
A l’occasion du congrès Hlm de Strasbourg, les collectivités locales représentées ont lancé un appel (« Sauvons le logement social ») pour exprimer leur vive inquiétude par rapport aux mesures annoncées par le gouvernement, qui mettent en péril la poursuite de la construction de logements sociaux.
Elles demandent l’arrêt de ces mesures et l’ouverture d’un dialogue approfondi.
Pour lire leur communiqué, cliquer ici.
Voir également l’article du Monde en cliquant iciAu total, on a du mal à comprendre la logique gouvernementale sur ce sujet. En effet, pour faire baisser les loyers (objectif affiché par le gouvernement), il faut construire plus de logements, Hlm en premier lieu ; mais aussi des logements abordables dans le secteur privé.
Or, par sa politique, le gouvernement risque :d’étrangler les sociétés de Hlm, et donc de ne plus leur permettre de s’engager dans de nouvelles constructions ;
de décourager l’investissement privé dans le bâtiment, en réduisant l’impôt sur la fortune (ISF) à un impôt sur le patrimoine immobilier.
Le gouvernement compte-t-il seulement sur l’allègement des normes environnementales et sociales (isolation thermique et accessibilité pour les personnes en situation de handicap) pour diminuer assez le coût de la construction ? Quitte à augmenter le nombre de familles en situation de précarité énergétique et à prolonger les difficultés des personnes en situation de handicap ???
titre documents joints :- info document (PDF - 112.7 ko)
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