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Le Monde selon Trump...
17 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement Durable« L’Economie politique » consacre son N° du troisième trimestre 2025 au début du nouveau mandat de Trump.
Sans vouloir faire un compte-rendu exhaustif de ces différents textes, la suite évoque quelques aspects importants.Les 100 premiers jours de Trump…
Donald Trump a battu tous les records : 143 décrets en 100 jours. Ils ont l’intérêt de ne pas être débattus par les chambres parlementaires, et de montrer très rapidement ses orientations politiques : plus d’investissements de l’industrie dans les énergies verte, mais priorité au secteur pétro-gazier ; guerre commerciale contre les importations pour ramener les emplois aux USA ; chute de l’immigration et chute des impôts (avec les coupes budgétaires correspondantes).
Cette guerre éclair a provoqué un affolement des marchés financiers mondiaux, avec une envolée des taux de rendement des bons du trésor américain, ce qui renchérit le coût de la dette fédérale que Donald Trump cherche à réduire… D’où la décision de Trump de réduire provisoirement ces taux à +10 % pour tous les pays (sauf la Chine) pendant 90 jours, le temps de négocier.
En même temps, Trump a voulu réduire les dépenses de l’État de 2000 milliards de $ (20 % du budget fédéral !) pour financer son programme de baisse des impôts. Mais après avoir licencié les fonctionnaires fédéraux en période d’essai, ce sont des agences fédérales entières qui ont été supprimées : L’agence des USA pour un média global, dont Voice of America (1 200 emplois), L’Agence pour le développement international (4 800 emplois), l’Agence de protection de l’environnement (16 800 emplois), la moitié du département de l’éducation (4 200 emplois) et une bonne part de l’Administration de la sécurité sociale (58 400 emplois)…
Mais les économies ne sont pas suffisantes : les emplois ne représentent que 9,5 % des budgets. Et Trump a proposé au Congrès une réduction de 23 % touchant presque toutes les administrations (les transports, l’éducation, le logement, les services sociaux, les organisations scientifiques et environnementales)... Seul le budget de la défense, lui, augmenterait de 13 %.
Mais les prévisionnistes estimaient, compte tenu des ces réductions, que la dette des USA atteindrait 156 % du PIB en 2055. Ce qui a conduit D. Trump à émettre l’idée d’augmenter provisoirement les impôts des plus riches (création d’une tranche supplémentaire pour les revenus supérieurs à 2,5 millions de $ par an).La référence de Trump : Stephen Miran
Stephen Miran est le chef du groupe des économistes chargé de conseiller Donald Trump. Il a d’ailleurs écrit une publication en Novembre 2024.
Selon lui, il est indispensable d’obtenir une dévaluation du dollar (qui représente un fardeau pour les USA) par la hausse des droits de douane, de façon à diminuer le déficit commercial des USA (actuellement de plus de 900 milliards de $) et attirer des entreprises qui voudraient éviter ces droits de douane.
Ainsi, D. Trump déclarait au cours de sa campagne : « sous [ma] direction, nous allons prendre les emplois des autres pays, nous allons prendre leurs usines, nous allons ramener des milliers et des milliers d’entreprises et des milliers de milliards de dollars de richesse dans notre bon vieux pays, les Etats-Unis ».
Mais, en même temps, il veut préserver le statut de monnaie de référence internationale du $ (ce qui semble contradictoire !). En décembre 2024, D. Trump déclarait : « Nous exigeons de ces pays qu’ils s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie des BRICS [= Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud], ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain, faute de quoi, ils seront soumis à des droits de douane de 100 % et devront s’attendre à dire adieu à leurs ventes dans la merveilleuse économie américaine. »Créer un « mur tarifaire mondial autour de la Chine »
Stefan Miran et D. Trump estiment que la plus grosse menace pour l’économie américaine, c’est la Chine. C’est pour cela que les importations chinoises vers les USA promettent d’être les plus taxées : annonce de 34 % dans un premier temps, puis 145 % lorsque la Chine a menacé de taxer également les importations des USA vers la Chine. Mais cela ne s’arrête pas là : les USA veulent que les autres pays mettent en place un « mur tarifaire mondial autour de la Chine », c’est à dire qu’il augmentent les droit de douane sur les importation chinoises … sous menace de ne plus pouvoir compter sur la protection du parapluie atomique américain.Une nouvelle phase du capitalisme ?
Comme on le constate, on est bien loin de la « libre concurrence » qui va permettre l’innovation, le progrès, la baisse générale des coûts de production, l’existence illimité des ressources naturelles…
On est aujourd’hui confronté à un haut mélange d’économie, de politique et de militaire.
Arnaud Orain tente de « décrire l’émergence d’un « capitalisme de la finitude », c’est-à-dire un capitalisme conscient de la finitude des ressources naturelles et politiques, et qui ne s’embarrasse plus de promettre ni de croire en une mondialisation heureuse. Ce nouvel état est un conflit perpétuel où le commerce devient un jeu à somme nulle, visant l’appropriation maximale des richesses mondiales. Cela implique :de contrôler les réseaux de transport de marchandises ;
de contrôler l’extraction des matières premières nécessaires au fonctionnement de l’économie ;
de contrôler les processus de production en les concentrant dans de gigantesques entreprises monopolistiques, qui acquièrent, de fait, un véritable souverain. » (Margaux Falise)
« Arnaud Orain identifie trois période de ‘capitalisme de la finitude’ : la périodes des grande découvertes et la colonisation d’un monde aux limites encore inconnues (XVIè – XVIIIè siècles) ; celle du boom démographique post-révolution, qui pousse les Etats européens vers la quête d’un « espace vital » (1880-1945) ; et, enfin, la nôtre à partir d’environ 2010.
L’histoire récente est faite de cycles, tantôt prédateurs, tantôt libéraux, mais certainement toujours capitalistes, dans la mesure où c’est la possession du capital qui donne un pouvoir de décision sur la production économique, et sur les décisions politiques. » (Margaux Falise)
« Les Etats Unis rejouent aujourd’hui le rôle d’une Europe colonisatrice qui, par le passé, s’est étendue frénétiquement par peur de manquer ou de perdre face à la concurrence, en abandonnant derrière elle les principes libéraux qui l’ont construite. » (idem)Pour l’avenir, « Arnaud Orain estime qu’on ne dirige pas nécessairement ver une troisième guerre mondiale, mais vers un affrontement contenu entre blocs commerciaux alliés. » . Mais que se passera-t-il lorsque nous seront confrontés au manque d’eau, au manque d’espace, d’air respirable ou de terres émergées ? « Comment penser un nouveau capitalisme de la finitude lorsqu’on n’essaie pas de s’approprier une ressource limitée, mais de conserver un bien qui est en train de disparaître ? » (idem)
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Les derniers articles publiés
10 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLe monde selon Trump... cliquer ici
Non à la loi Duplomb ! cliquer ici
Echos du Conseil Municipal du 25 juin 2025 cliquer ici
Conflits au moyen-Orient : les dirigeants occidentaux en pleine confusion ! cliquer ici
Les brèves de l’écologie (Page 1)
- 14 sept. : Suicide de Caroline Grandjean : portons le noir le 29 septembre
- 8 sept. : "Skyshield" : sauvons les civils des drones russes, protégeons le ciel de l’Ukraine !
- 7 sept. : Triste anniversaire...
- 22 juillet : La loi Dublomb...
- 23 juillet : Résultat des injonctions de Trump à Poutine
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Les Brèves de l’écologie :
7 septembre 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableSuicide de Caroline Grandjean : portons le noir le 29 septembre
Une directrice d’école, victime d’insultes et de menaces homophobes, s’est donné la mort le jour de la rentrée dans le Cantal. Une pétition a été lancée pour que les professeurs de toutes les écoles, collèges et lycées de Métropole et d’Outre-mer puissent porter un vêtement ou un accessoire noir le lundi 29 septembre en soutien à l’épouse de leur collègue.
Signez la pétition lancée par sa compagne en cliquant ici"Skyshield" : sauvons les civils des drones russes, protégeons le ciel de l’Ukraine !
L’agression russe : Chaque nuit, des vagues de centaines de drones et de missiles russes tuent des civils ukrainiens. Depuis le début de l’invasion russe, plus de 40 000 missiles ou drones longue portée ont frappé le pays.
Selon les dernières données du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, 13 883 civils ukrainiens ont été tués et 35 548 blessés — et cela ne concerne que les territoires libres.
De plus, 93 % des missiles visent délibérément des infrastructures civiles : installations de santé, écoles, réseau électrique et les systèmes de chauffage urbain, pompes de distribution d’eau, super-marchés, hôtels, ...
Les Russes cherchent à rendre la vie normale impossible en Ukraine, en frappant volontairement des cibles illégitimes.
Nous appelons donc notre gouvernement à mettre en œuvre l’initiative « Skyshield », soutenue par des élus, des anciens généraux et amiraux, ainsi que des membres de la société civile issus de toute la France, du Royaume-Uni et de l’Europe, et de tous les horizons politiques.
Pourquoi Skyshield ?
La défense du ciel ukrainien doit reposer sur deux dimensions :
• Le déploiement d’équipements directement en Ukraine : radars, systèmes d’interception ;
• L’organisation de patrouilles aériennes par des avions basés dans des pays voisins comme la Pologne ou la Roumanie.
Ces forces resteraient loin de la ligne de front, à plusieurs centaines de kilomètres, sans aucun contact direct avec l’aviation russe. Leur rôle serait strictement limité à intercepter les missiles et drones visant les civils dans les zones arrière.
Abandonner le peuple ukrainien reviendrait à renoncer à nos responsabilités morales, politiques, militaires et démocratiques.
Nous appelons tous nos pays à rejoindre formellement la coalition Skyshield et, en particulier, le président Emmanuel Macron et le Premier ministre Keir Starmer, en engageant leurs moyens aériens et logistiques pour protéger l’espace aérien ukrainien.
Pour signer la pétition, cliquer iciUn triste anniversaire :
"Savez-vous quel terrible anniversaire nous fêtons aujourd’hui ? Le 10 juillet 1985, deux bombes explosaient, collées à la coque du Rainbow Warrior par les services secrets français. Notre bateau coulait au fond du port d’Auckland en Nouvelle-Zélande, et notre photographe Fernando Pereira trouvait la mort.
40 ans plus tard, nous sommes pourtant toujours là, et je suis plus que jamais fier d’être le Directeur général de Greenpeace France. Hier comme aujourd’hui, les militant·es écologistes et pacifistes sont dans le collimateur des puissants. En témoigne le procès-baillon à 660 millions de dollars qui vise à nous museler aux États-Unis actuellement.
(…)
Il y a 40 ans, l’État français cherchait à nous empêcher de dénoncer les essais nucléaires en Polynésie. En 2025, la répression persiste sous de nouvelles formes. Qu’elles soient physiques, judiciaires, politiques ou médiatiques, ces attaques traduisent une volonté manifeste de faire taire toutes celles et ceux qui dénoncent les dérives d’un modèle fondé sur l’exploitation et la destruction."
(…)
Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France« Budget » : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Pétition intersyndicale adressée au premier Ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRESLe 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.
Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces !
Citons la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.
Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Il est temps de reposer la question :
• des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
• des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
• de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.
Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté.
Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !
L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.
Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice.
Pour signer cette pétition et exiger l’abandon immédiat de ces mesures, cliquer ici
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.La loi Duplomb...
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. . . . . .. . .- Résultat des injonctions de Trump à Poutine
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.1er juin : fin des Zones à Faibles Emissions ?
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.Pour lire l’ensemble des brèves sur le "débloque-notes", cliquer ici
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Non à la Loi Duplomb
Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.
18 juillet 2025, par Patrick CotrelJe m’appelle Eléonore PATTERY, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises).
En tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, j’apprends chaque jour à appliquer ce que vous — législateurs — refusez aujourd’hui de respecter vous-mêmes.
La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.Cette loi est un acte dangereux.
Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière.
Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement — dont nous dépendons intégralement.
Nous sommes ce que nous mangeons, et vous voulez nous faire manger quoi ? Du poison.
📚 Les grands textes l’avaient déjà dit :
Le rapport Brundtland, l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA), les rapports du GIEC, les études de l’OMS, de l’INRAE, de Santé Publique France… Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
⚖️ Un acte possiblement inconstitutionnel.
Selon l’article L110-1 du Code de l’environnement, l’État français est garant de principes environnementaux comme :
« 6° Le principe de solidarité écologique, qui appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence notable sur l’environnement des territoires concernés, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ; »
Et la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) (annexée à la Constitution de 1958) dans son chapitre 1er :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
En validant cette loi, vous violez potentiellement ce droit constitutionnel, et portez atteinte à l’obligation de précaution, pourtant consacrée par le principe n°15 de la Déclaration de Rio et repris dans notre droit.
Je m’oppose donc à la Loi Duplomb.
Par cette pétition, je demande :Son abrogation immédiate ;
La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.Pour signer la pétition, recherche-la sur le site de l’Assemblée nationale en cliquant ici
Précisions : La plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale permet aux citoyens d’adresser des pétitions à l’Assemblée nationale et de signer des pétitions déjà déposées.
Chaque pétition est attribuée à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale, en fonction de la thématique qu’elle aborde. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures sont mises en ligne sur le site de l’Assemblée nationale pour plus de visibilité.
Après attribution de la pétition à une commission, les députés de la commission désignent un député-rapporteur qui propose ensuite soit d’examiner le texte au cours d’un débat faisant l’objet d’un rapport parlementaire, soit de classer la pétition.
La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut également décider d’organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.Cette pétition a déjà recueilli 227 000 signatures.
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Echos du Conseil Municipal du 25 juin 2025
2 juillet 2025, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe conseil avait un ordre du jour chargé : il a, par exemple, traité du bilan de l’action municipale pour les solidarités et la végétalisation, le compte Administratif 2024, les nouveaux tarifs municipaux, …
Un premier échange
Le Maire a évoqué rapidement les sujets qui vont être traités ce soir : ouverture du parc Auvigne le 6 juillet, des jardins familiaux des Islettes, de la ville amie des
Aïné.e.s, de la livraison de la Résidence seniors, des 15 caméras qui vont être mises en service aux entrées de la ville au 1er juillet, de l’inauguration de l’école de la Cerisaie rénovée, avec bientôt la végétalisation de la cour d’école, … Autant de réalisations qui vont dans le sens d’une commune plus agréable à vivre, en prenant soin de tous ses habitants, en particulier des plus fragiles.
Un premier échange a eu lieu avec Mr Brasselet (pour l’opposition) à propos du terme de « mensonge » employé par le Maire lors du dernier Conseil municipal.
Il se plaint que l’opposition n’ait pas été informée sur le projet d’aménagement de la réduction du nombre de places de stationnement en centre ville, de la démolition de la salle Marc Jaffret, du déplacement du marché hebdomadaire. « Nous n’avons pas non plus d’information sur une étude commerciale (...) Nous avons conscience que nos questions (écrites) dérangent, mais ce ne sont pas des mensonges. »
Réponse du Maire : Je reprécise que le Plan-guide centre-ville va se concrétiser pendant les 10 à 15 ans prochains. Entre temps, il va y avoir des concertations avec les personnes directement concernées, et donc des adaptations.
Par exemple, il y a 750 places de stationnement dans un rayon de 300 mètres du centre-ville. Le travail avec les commerçants a permis de parvenir à un consensus.
Le remplacement de la salle Jaffret sera bientôt programmé avec le schéma directeur des équipements sportifs.
Vous participez au comité de pilotage du projet centre-ville et vous avez les mêmes informations que les autres membres, même si vous n’êtes pas d’accord.
Mais, par exemple, nous n’avons aucune intention de déplacer le marché hebdomadaire. Nous ne savions pas d’où venait cette fausse information. Mais à lire votre tribune dans le mensuel municipal, nous savons maintenant d’où cela vient…Les solidarités, premier bilan : (Jean Le Govic)
Le diagnostic a été réalisé avec l’enquête sur les besoins sociaux. Nous en avons tiré des plans d’action qui a été présenté a u Conseil Municipal en juillet 2023.
Les objectifs étaient les suivants :Accompagner les situations de fragilité
- Renforcer le travail partenarial et transversal,
- Mieux faire connaître le CCAS,
- Favoriser le bien vieillir.
En premier lieu, le CCAS a été réorganisé pour mieux répondre aux besoins sociaux.et le personnel a bénéficié d’une formation à l’accueil social universel (handicap, santé mentale, favoriser le bien vieillir, lutte contre les violences sexistes et sexuelles). Les locaux du CCAS seront rénovés.
Plus de 10 000 contacts ont eu lieu avec des Lucéens.
Le projet « la ville amie des Aînés » entrera dans la phase d’application : un projet de service de transport est en cours de création et un café seniors sera mis en place en septembre 2025.
Des actions sur la santé vont être mises en place, en lien avec la métropole.
Merci aux agents du service.
Pour plus de précisions sur le bilan, cliquer iciBilan sur la végétalisation de la commune : (Lionel Salvayre)
Plan de végétalisation voté en Janvier 2023 :
- renforcer la nature en ville et favoriser une alimentation saine et locale,
- améliorer la gestion des espaces verts et naturels,
- impliquer les Lucéens.
Avec deux projets phare : Le parc Auvigne et la renaturation de l’école de la Cerisaie.
Pour plus de précisions sur ce bilan, cliquer iciCompte Administratif 2024 : (Michel Daculsi)
Le résumé du CA 2024 :.
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.Pas de nouvel emprunt depuis le début
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du mandat ->
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.Le niveau d’alerte est à 10 ans . . . . . . . ->
.Réserve supérieure à son niveau à notre ->
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . arrivéeSans hausse des impôts locaux et sans recours à l’emprunt, avec un programme d’investissement ambitieux, la Ville dégage une épargne brute à un niveau jamais atteint (4.52M€).
La dette a été divisée par deux au cours du mandat.
Le résultat cumulé 2024 est en amélioration par rapport à celui de 2023.
Pour le Maire, « Ces bons résultats construits au fil d’une gestion rigoureuse, nous permettent d’anticiper l’avenir de façon sereine et de préparer de futurs projets structurants. »
Pour avoir plus de détails, cliquer iciL’opposition :
M. Froger nous explique qu’il ne faut pas juger sur les chiffres actuels, mais sur la trajectoire globale depuis 5 ans. Puis il énonce des chiffre démontrant, selon lui, que les frais de fonctionnement et de personnel ont explosé. Interrogé par Marianne Bessemoulin, il précise que ses comparaisons prennent pour base la situation du CA de 2020, (en plein COVID, avec un arrêt de l’activité, puis une explosion de l’inflation, en particulier sur le prix des carburants – sur lesquels des investissement que nous avons réalisé, depuis, permettent de réduire les dépenses…), alors que l’année 2019 aurait pu servir pour une comparaison plus objective…
Il précise que l’opposition votera CONTRE ce CA.Pour comparaison, on peut utiliser les ratios financiers officiels avec les autres communes ayant de 10 000 à 20 000 habitants en France. Voici ce tableau :
DGF = Dotation Générale de Fonctionnement payé par l’État aux collectivités locales
Pop = population
DRF = Dépenses Réelles de Fonctionnement
RRF = Recettes Réelles de FonctionnementAutres sujets abordés :
Le CA culture (voté à l’unanimité),
Les tarifs municipaux (Vote ‘contre’ de la minorité),
Revalorisation des aides de la commune à l’école privée, Subvention de 500€ suite aux tempêtes au Myanmar, rachat par la commune à Nantes Métropole du terrain de l’OAP des Thébaudières (60€/m²),…
…..
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