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En contradiction avec les statistiques de Pôle Emploi
L’INSEE annonce une baisse du chômage
18 août 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiAlors que l’INSEE chiffrait le taux de chômage à 9,7% fin décembre 2016, son évaluation pour fin juin est de 9,2% (après 9,3% fin mars).
Dans le même temps, le nombre de chômeurs comptabilisés par Pôle Emploi est en hausse.
Comment comprendre cette différence ?
Définitions et méthodes différentes :Pour Pôle Emploi, un chômeur est privé d’emploi involontairement et il fait des démarches actives de recherche d’emploi. Il confirme chaque mois être à la recherche d’un emploi durable à temps plein par l’actualisation de sa demande. S’il n’a effectué aucun travail dans le mois, il est classé en catégorie A. S’il a effectué un « petit boulot » (quelques jours ou à temps partiel), il sera classé en catégorie B ou C. Son indemnité chômage sera alors réduite au prorata des jours travaillés.
Au contraire de P.E., l’INSEE procède par sondage trimestriel. Est considérée comme chômeur la personne qui déclare rechercher un emploi et qui n’a effectué aucun travail au cours de la semaine (même pas d’une heure). Le taux de chômage est le rapport (en %) entre le nombre de chômeurs et le total de la « population active », constituée des personnes en emploi et de chômeurs (elle aussi évaluée par sondage). L’avantage de ces définitions, c’est qu’elles sont acceptées internationalement (mais les systèmes d’indemnisation des chômeurs sont extrêmement différents), permettant des comparaisons entre pays, -avec précaution-. Pour atténuer la rigueur de ces définitions et mieux approcher le phénomène du chômage, l’INSEE a défini le "Halo autour du chômage" composé de personnes pas forcément disponibles immédiatement ou bien pas activement à la recherche d’emploi (qui peuvent être, simplement des personnes découragées).
Les résultats obtenus par les deux institutions sont très différents (chiffres en millions) :
Non seulement, le nombre de chômeurs INSEE+ le ‘halo’ est loin de coïncider avec le nombre des chômeurs de cat A, B, C de P.E. (différence de 1,43 millions de personnes !!), mais les tendances sont contradictoires : P.E. constate une légère augmentation du nombre de chômeurs (+1,6% en 6 mois), alors que l’Insee estime la baisse du taux de chômage à 0,5%.
Réflexion :
La principale difficulté réside dans l’interprétation de notions de disponibilité immédiate (un chômeur qui garde ses enfants peut estimer qu’il faut un petit délai pour trouver une assistante maternelle) ou de recherche active d’emploi ("pour le moment, je suis un peu découragé.e"). D’autres, encore, organisent leur survie, dans cette situation de chômage de masse, par de l’entraide, des échanges de services, …, autant de domaine qui échappent au travail salarié.
C’est toute cette réflexion autour de la notion de travail, posée au cours de la campagne présidentielle, qui devra nécessairement être approfondie…Il y a 0 message(s) de forum -
Protection de l’eau contre les pesticides : la préfecture de Région baisse la garde
8 août 2017, par Patrick Cotrel - #Développement DurableDans un article du 7 juillet, ce blog se faisait l’écho des inquiétudes de ‘France Nature Environnement’ (FNE) des Pays de la Loire au sujet de la fusion, en un arrêté unique pour la Région, pour la protection des milieux aquatiques contre les pesticides. Pour relire cet article, cliquer ici.
Malheureusement ces craintes étaient justifiées, puisque, sous la pression d’une partie de la profession agricole, la Préfecture de Région a affaiblit les règles de protection.
Dans un communiqué, FNE dénonce la restriction de la zone de protection le long des fossés à 30 cm ( !), au lieu de 1 mètre précédemment en 44 et 85. Pour lire le communiqué de FNE, cliquer ici.
Dans un article publié le 7 août par Ouest-France, le juriste de FNE dénonce le fait que les cours d’eau recensés (et protégés par le décret) en Maine-et-Loire totalisaient 9000 km. Aujourd’hui, il n’y a plus que 7500 km ! Pour lire l’article, cliquer ici.
FNE compte attaquer ce décret préfectoral en justice.
titre documents joints :- info document (PDF - 144.8 ko)
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Contre l’enfouissement des déchets radio actifs
Rassemblement festif à BURE du 11 au 13 août
4 août 2017, par Patrick CotrelL’industrie nucléaire tente d’imposer par la force depuis plusieurs années un projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse.
Ce projet signifie que la quasi-totalité de la radioactivité produite par le nucléaire en France sera enfouie pour des centaines de milliers d’années dans le sous-sol de cette région. Comment prétendre que les roches situées à 500 mètres sous terre seront stable sur une aussi longue période ? Et si ce n’est pas le cas, que deviennent les déchets hautement dangereux ???
(pour plus de précisions sur le projet, lire l’article de mai 2016 sur ce blog en cliquant ici).
Programme du festival : cliquer ici
Pour venir au festival : cliquer ici. -
A propos des moteurs diésel
3 août 2017, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement DurableUn article circule actuellement sur le web intitulé « honnêteté de Hulot et Macron !!! », qui semble être un réhabillage d’un message de 2016 intitulé « La paranoïa du diesel », sans qu’on sache précisément en situer l’auteur.
Pour donner le ton de l’article, citons son début : "Pour qui nous prend-on ? ? ?
La paranoïa du DIESEL ne concerne que les automobiles ! Les Poids lourds, Autocars, Avions, Navires, sont exclus !!!
Très bonne analyse nous démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du spectacle."
Suit alors une « démonstration » qui affirme que la pollution occasionnée par les moteurs diésel des voitures particulières n’est rien, face aux pollutions des bateaux, des avions et des tracteurs.Quel étrange message qui semble vouloir défendre le diésel, qui parle de "pollution" en général (ce qui ne veut rien dire), et qui, finalement, revendique le droit de "polluer", puisque d’autres polluent davantage !
Reprenons donc les choses posément.
1/ Tous les hydrocarbures fossiles provoquent des émissions de CO2 (le charbon beaucoup plus, le gaz naturel moins). Le CO2 n’est pas toxique (il y en a dans l’air), mais son augmentation sans précédent accentue l’effet de serre et provoque un réchauffement/dérèglement climatique (avec les conséquences qu’on commence à voir).
2/ Dans les agglomérations, les moteurs thermiques, et tout particulièrement le diésel, émettent des particules fines et des oxydes d’azote qui sont très polluants. Ils provoquent en France (par exemple) plus de 40 000 décès prématurés par an.
3/ Les constructeurs automobiles français ont tout misé sur la motorisation diésel depuis des décennies, en s’appuyant sur la taxation inférieure du gazole par rapport à l’essence. Ils ont, par exemple et avec la complicité de l’Etat, étouffé complètement le GPL pourtant moins polluant et abondant (c’est un résidu du raffinage du pétrole). Question complémentaire : pourquoi le gazole continue-t-il à être moins taxé que l’essence, alors qu’il ne coûte pas plus cher à produire et est même moins abondant en France (on doit en importer) ??
4/ Les constructeurs auto étrangers commencent à amorcer leur transition énergétique : Volvo, par exemple a annoncé l’abandon des motorisations diésel et essence (sauf hybride-essence) pour 2019 ; Porche annonce son abandon de la compétition classique de type Le Mans pour se concentrer sur la compétition à motorisation électrique (Formule E), Audi annonce aussi sa conversion à venir vers les motorisations électriques, … Et les constructeurs français sont à la traine (sauf Renault, timidement, avec Zoé).En conséquence, plutôt que de revendiquer un droit à polluer autant que les autres, il est urgent d’exiger que tous polluent moins. Car les alertes sont pressantes. Ouest-France du 2 août publie un article intitulé : "Réchauffement de la terre : le pire se profile" (‘sans une diminution plus rapide des émissions de carbone, la température de la planète devrait grimper de 3,2 °C d’ici à 2100. L’accord de paris ne suffira pas.’).
Et se profilent la fonte de la banquise (4 millions de km2 déjà perdus), l’élévation du niveau des mers (+1,5 cm entre 2014 et 2016), la multiplication des phénomènes de canicules, cyclones, inondations, la désertification d’immenses zones géographiques en Asie et Afrique, et leurs cortèges de millions de réfugiés climatiques… (Pour lire l’article, cliquer ici).
Il est absolument urgent de réclamer à nos gouvernants de prendre les mesures radicales pour assurer une indispensable transition énergétique et écologique :réduction des moteurs thermiques, et des moteurs diésel en ville en particulier ;
fort encouragement à l’isolation thermique des logements anciens ;
l’instauration d’une taxe carbone sur les activités économiques (y compris le transport routier français et étranger) pour encourager les productions locales ;
fort encouragement au développement et à la recherche sur les énergies renouvelables,
mais aussi, bien entendu, la taxation du kérosène (avions), du gazole pour les camions et les agriculteurs, du fioul lourd pour les bateaux.
Il est urgent, aussi, de convaincre nos concitoyens de faire des efforts pour polluer moins, dans leurs activités privées : le civisme est à encourager, alors que revendiquer de plus polluer mène l’humanité dans le mur !
Précisions supplémentaires :
les chiffres cités dans ce texte sont difficilement vérifiables puisqu’ils ne sont assortis d’aucune précision des sources, comme l’indique le site http://www.hoaxbuster.com/forum/la-... (première ressource francophone sur les canulars du web) ;
à l’origine, cet article semble avoir été publié par le site [http://www.saintecroixvolvestre.info/], qui est maintenant en vente !...
Pour le lire, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 162.2 ko)
- info document (PDF - 119.3 ko)
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Face à l’EPR de Flamanville, l’ASN douterait-elle de son expertise ?...
L’Autorité de Sureté Nucléaire lance une consultation
30 juillet 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis plusieurs années, on sait que plusieurs centaines de pièces forgées par l’usine Creusot Forge (propriété de AREVA) et destinées à des dizaines de centrales existantes ou en construction, ont de graves défauts de fabrication : leur teneur en carbone n’est pas conforme, des fissures sont détectées et leur résistance est amoindrie. Des documents de conformité ont même été falsifiés par le fabriquant !
Dès 2005, l’ASN a alerté EDF et AREVA sur ce problème.
C’est la raison pour laquelle la plus grande partie des centrales françaises ont été successivement arrêtées pour vérifications.
Problème supplémentaire : la cuve de la centrale EPR de Flamanville (fabriquée par Creusot forge) présente sans doute le même défaut, mais a déjà obtenu l’autorisation d’installation. La changer signifierait casser l’ensemble de la construction déjà réalisée…
Or la construction de cette centrale EPR de Flamanville a déjà 7 ou 8 ans de retard et a déjà triplé coût de construction ! Aucune centrale EPR n’a réussi à démarrer dans le monde, ni en Chine, ni en Finlande, ni en France. Et malgré cela, AREVA (maintenant EDF) s’est engagée à construire 2 centrales EPR en Angleterre à Hincley Point, ce qui constitue une menace économique majeure pour EDF (à tel point que son Directeur financier a démissionné) !...
La question qui est aujourd’hui posée à l’ASN, c’est d’autoriser-ou non- l’installation du couvercle de la cuve de l’EPR, qui présente les mêmes faiblesses que la cuve.
mais dans le contexte actuel, refuser la mise en service reviendrait à mettre en cause la filière française du nucléaire et le rêve du lobbies nucléaire français (extrêmement puissant) qui rêve toujours d’imposer mondialement la "suprématie" de cette filières nucléaire française... qui accumule les échecs et qui nous mène tout droit dans le mur…(que l’Etat français devra financer, donc, que nous devrons payer, ...sans parler des rsques d’accident).
Est-ce pour cela que des rumeurs laissent entendre que l’ASN pourrait autoriser la mise en service pour 6 ans (les centrales sont prévues pour au moins 30 ans) ?
Le gap politique est-il trop important pour l’ASN, qui souhaiterait partager sa responsabilité avec le public ? Les citoyens sont-ils devenus experts en risque nucléaire ???Ceci dit, puisqu’on nous demande notre avis sur le nucléaire, profitons-en !
Green Peace nous invite à nous inscrire sur le site de l’ASN pour donner notre avis et explique la marche à suivre pour cela : cliquer ici pour la suivre.
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