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1 000 scientifiques contre le nucléaire
13 septembre 2023, par Patrick Cotrel - #Energies - ClimatRepriser de l’article du même titre de André THOMAS dans Ouest-France de ce jour (13/09/2023).
Alors qu’Emmanuel Macron a engagé la France dans une relance du nucléaire, plus de 1 000 scientifiques s’y opposent.
Plus de 1 000 scientifiques ont signé un appel contre la relance du nucléaire en France. Ceci pour signifier que « ni la France ni la science ne sont entièrement acquises au nucléaire », indique le philosophe François Guerroué. Qui rappelle les accidents connus ou moins connus de Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima, mais aussi Maïak, Tokaimura, WIPP ou Asse.
L’appel a été lancé par le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) et l’ONG Global Chance.
Cette dernière est présidée par Bernard Laponche, docteur en physique nucléaire. Il énumère une longue liste de griefs contre le parc français : « Une corrosion dont on ne connaît toujours pas bien la cause. Un EPR de Flamanville où on a successivement enchaîné les défauts sur le béton, les soudures, la cuve. Des rejets bien plus importants que ceux de Fukushima. Un parc de réacteurs conçu pour durer trente ans qu’on veut faire durer soixante alors qu’il est établi que la fatigue des cuves nous ferait entrer dans une zone de risque… »
L’appel est relayé par certains à gauche. Le député LFI Maxime Laisney raille un « Emmanuel Macron qui se prend pour de Gaulle et multiplie les textes et procédures pour accélérer le nucléaire ».
Du côté d’EELV, la députée nantaise Julie Laernoes dénonce l’empressement du gouvernement, « sans respecter l’obligation d’une nouvelle loi de programmation de l’énergie ». Elle déplore une solution « supposée magique » qui « ne sera pas au rendez-vous face au mur du besoin en électricité, alors que les renouvelables le permettraient ».Pour lire cet appel des scientifiques, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 54.5 ko)
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Nouvelle tentative de dissolution de l’IRSN
7 septembre 2023, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement DurableDans un article précédent, il étai expliqué le partage entre l’IRSN (organisme public et scientifique de recherche, indépendant fondé par un décret en 2002) qui lui rend compte de ses recherches, visites les centrales et y fait des constats accompagnés de recommandations et l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire, qui prend les décisions concernant les centrales nucléaires : réparations nécessaires, contrôles, arrêts, …).
Lien vers cet article précédent : http://www.patrickcotrel.com/Dissol....
Pour « accompagner » le programme nucléaire qu’il a annoncé le 10 février dernier (pousser les anciennes centrales à plus de 60 ans de fonctionnement et construire de nouvelles centrales), le gouvernement a tenté de faire voter par l’Assemblée nationale la dissolution de l’IRSN et sa reprise par l’ASN.
Mais l’assemblée a repoussé cette proposition.Nouvelle tentative :
Mais le Président n’en démord pas. Et il a fait confier le 25 avril à l’Opects (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) la mission d’élaborer une étude sur les conséquences [éventuelles] de la réforme. L’Opects, qui a mené ses auditions à huit clos, recommande (Oh, surprise !) de regrouper l’ASN et l’IRSN. Mais il demande toutefois que les moyens humains dévolus au contrôle, à l’expertise et à la recherche soient significativement augmentés…
Il a réaffirmé, lors d’un conseil de politique nucléaire (juillet 2023), sa volonté de préparer pour l’automne un projet de loi visant à « créer une grande autorité indépendante de la sûreté nucléaire et de la radio-protection dont les moyens financiers et humains seraient renforcés ».
La raison invoquée pour ce regroupement ? Il vise « à fluidifier les processus d’examen technique et de prise de décision de l’ASN pour répondre au volume croissant d’activité lié à la relance de la filière nucléaire. »
Pourtant, tous les responsables de l’ASN ou de l’IRSN, ainsi que les cadres syndiqués d’EDF ou d’Orano ont expliqué en quoi l’organisation actuelle était selon eux un atout pour la sûreté.Comme le rappelle Yves Marignac, expert nucléaire au sein de l’association négaWatt et membre de groupes permanents d’experts de l’ASN, « la volonté de ‘‘fluidifier’’ risque de se traduire par une volonté d’alléger les exigences ou les processus pour rendre les objectifs fixés par le président de la République industriellement et financièrement atteignables ».
Pour plus de précisions, lire l’article « La France dégrade sa sûreté nucléaire » publié par Alternatives économiques de septembre 2023.
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Le point sur la situation de l ‘emploi début sept. 2023
4 septembre 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLes chiffres de Pôle Emploi de fin juillet :
Les chiffres de Pôle Emploi de fin juillet, comme ceux du scond semestre de l’INSEE, font apparaître peu de changements par rapport à l’article du 24 août :légère augmentation des chômeurs de cat. A (recherche d’un emploi en CDI et à temps plein), mais légère diminution sur un an ;
quasi stabilité du nombre des chômeurs de longue durée ;
très légère baisse du total des catégories A, B, C et D sur un an (-0,1%) ;
légère reprise du nombre des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi (+3,4 % sur un an) ;
Les chiffres de l’INSEE du second trimestre :
Le taux de chômage reste stable (7,2 contre 7,1 au premier trimestre), ainsi que le halo autour du chômage (personnes qui souhaitent un emploi sans être considérées au
chômage parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi ou ne sont pas disponibles) : +0,3% sur un an.
Le taux d’emploi des 15-64 ans est stable à 68,6 %.
Le sous emploi est quasi stable sur le trimestre (+0,1 point) et sur un an (-0,1 point).
Le taux d’emploi en CDI diminue à peine sur le trimestre, celui en contrat à durée limitée est stable.Quelques interrogations :
La DARES (branche études et statistiques du ministère du travail) publie une étude faisant apparaître une baisse très nette des emplois vacants https://dares.travail-emploi.gouv.f... :
« Au total, on compte 355 600 emplois vacants au 2e trimestre 2023, soit une baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent, [même s’il reste plus élevé qu’avant la crise sanitaire]. Le nombre d’emplois vacants baisse dans tous les grands secteurs : -7% dans le tertiaire non marchand, -5% dans la construction, -4 % dans l’industrie et -3 % dans le tertiaire marchand. »
Le nombre d’embauches en contrat de plus d’un mois progresse également sur la première moitié de 2023, avec +0,7 % au 1er trimestre par rapport au trimestre précédent et +0,2 % au 2e trimestre. Toutefois, ces embauches supplémentaires ne s’accompagnent pas d’une accélération des créations d’emplois, mais par une augmentation des démissions et des fins de missions d’intérim, comme le montre les statistique des entrées/sorties du chômage.
La rotation de la main d’œuvre en contrats longs [plus d’un mois] s’est accélérée depuis la crise sanitaire.Cette reprise de couleurs du marché du travail est plutôt une bonne nouvelle, car elle marque une reprise d’initiatives de la part des salariés.
Mais, alors, pourquoi le gouvernement a-t-il pris l’initiative de durcir les conditions d’indemnisation des chômeurs, en court-circuitant les partenaires sociaux, qui doivent normalement gérer paritairement l’Assurance Chômage ?? -
Chiffres du chômage de Pôle Emploi (juin 2023)
24 août 2023, par Patrick Cotrel - #EmploiLes principaux chiffres :
Par catégories
Le nombre de chômeurs de cat.A (recherche de CDI) a peu varié depuis mars 2023.
Mais sur un an, il y a une baisse de l’ordre de 5 %. A l’inverse, le nombre de chômeurs de cat. B et C a augmenté sur un an (+2%).
Au total des cat. A, B, C, et D, il y a une baisse sur un an de 1,9 %.
.Chômeurs de longue durée
Peu de variations par rapport à mai 2023. Mais on enregistre une baisse de 7,7 % de l’ensemble des chômeurs de longue durée sur un an.
A noter que cette baisse ne concerne pas les chômeurs ayant 1 à 2 ans de chômage, dont le nombre a très légèrement augmenté..
Flux des entrées/sorties du chômage (chiffres en milliers)
Les entrées au chômage sont en légère baisse par rapport à juin 2022 (546 sorties en juin 2022 pour 535 en juin 2023).
Les sorties du chômage sont en légère hausse sur un an (570 en juin 2023 pour 560 en juin 2022). Notons cependant que les sorties du chômage pour reprise d’emploi sont en baisse (84 en juin 2023 pour 93 en juin 2022, soit -9,7%).
Notons aussi que la moitié des sorties du chômage proviennent d’un défaut d’actualisation (257 en juin 2023), et que ce chiffre est en hausse (240 en juin 2022).
On peut risquer l’explication suivante : certains chômeurs (de plus en plus nombreux) ne voient plu l’intérêt d’être inscrit au chômage, dans la mesure où il faut accumuler de plus en plus de temps de cotisation pour recharger ses droits à une indemnisation, en raison de l’allongement décidé par le gouvernement depuis plusieurs mois. C’est particulièrement le cas pour les salariés qui sont en emploi précaire (intérim, CDD, …)Les offres d’emploi enregistrées par Pôle Emploi :
On enregistre une légère baisse en juin par rapport à mai, mais une grande stabilité sur un an (juin 2022), et même depuis septembre 2021.
Sur cette question, il faut noter les résultats publiés par la DARES (branche études et statistiques du Ministère du Travail) concernant une baisse du nombre des emplois vacants au second trimestre 2023, même s’il reste plus élevé qu’avant la crise sanitaire.
https://dares.travail-emploi.gouv.f....Conclusions provisoires ?
Personne ne peut nier que la situation de l ‘emploi s’est plutôt améliorée depuis la crise sanitaire.
Pourtant notre attention est attirée par une baisse du nombre d’emplois stables, au profit d’emplois précaires. Er la question posée avec insistances par les syndicats des conditions de travail et de garanties pour les salariés est plus qu’urgente.
Mais non moins inquiétante est la pression forte exercée par le gouvernement (en mettant les partenaires sociaux sur la touche) sur les chômeurs et les travailleurs précaires : la diminution des allocations chômage, ainsi que l’allongement des délais pour pouvoir bénéficier de ces allocations a pour résultats soit d’accepter des conditions de travail et d’emploi dégradées, soit de se retirer de Pôle Emploi par découragement.
Tout cela fait que des questions légitimes se posent pour une interprétation honnête (c’est à dire rendant compte effectivement de la réalité sociale) des chiffres donnés par Pôle Emploi et par l’INSEE. -
Sénatoriale 44 : liste d’union des écologistes et de la gauche
24 août 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursNous en étions, fin juin, à 4 listes des écologistes et de la gauche pour cette élection sénatoriale en Loire-Atlantique : Territoire 44 et Ecologistes, PS officiel, ’PS’ nazairien et LFI.
Une communication des responsables EELV pour cette élection sénatoriale informe d’un accord d’union entre la majeure partie des organisations de la gauche et des écologistes.
C’est une partie de cette communication qui est publiée ci-dessous.En juillet, face aux retours de notre campagne de terrain, nous avons activé une nouvelle phase de dialogue avec nos partenaires sous l’impulsion et l’animation d’ un collectif composé des partis Ensemble, GDS, Génération Écologie, Génération.s, Nouvelle Donne et Place Publique. Tous les partenaires de gauche ont activement participé à cette nouvelle séquence de réunions avec pour objectif de construire l’union de la Gauche et des écologistes. A noter que Philippe Grosvalet a refusé d’emblée de participer à cette initiative. La France Insoumise, malgré nos multiples propositions, a écarté ce projet de rassemblement départemental dans l’attente d’un accord national.
Nous concernant, nous y avons participé activement car pour les écologistes, la dynamique de rassemblement des forces de gauche est depuis le début une volonté réelle et un objectif fixé pour conserver 3 sénateurs à Gauche sur les 5 sièges dans notre Département.
Les grand.e.s électeurs/trices de gauche et écologistes, comme les citoyens, appellent à l’union de nos forces dans un contexte politique où nous devons lutter contre la politique libérale et anti climatique du président Macron et de son gouvernement mais aussi face à la montée de l’extrême droite. Il était de notre responsabilité de trouver le chemin de l’union.
Nous avons réussi à tracer ce chemin du rassemblement de la gauche et des écologistes en Loire Atlantique. Ce fut un long travail de dialogue notamment pour élaborer une liste de candidat.e.s capable d’incarner à la fois les équilibres politiques et les territoires du département. Cette liste est celle qui permet de dégager des perspectives pour la gauche et l’écologie pour cette échéance et aussi pour les années à venir.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous annoncer que nous avons abouti à une liste d’union de la gauche et des écologistes. Ce projet est validé par le responsable national des élections pour les Sénatoriales.
Cet accord, soutenu par le PS, PCF, Territoire 44, EELV, Ensemble, GDS, Génération Écologie, Génération.s, Nouvelle Donne, Place Publique et l’UDB permet d’enclencher une belle dynamique d’union de la gauche et des écologistes dans notre département. Il permet également de garantir davantage l’élection d’un sénateur écologiste.
Voici la liste d’union :
1- Ronan DANTEC, Territoires 44, sénateur sortant, Nantes
2- Karine DANIEL, PS, Nantes
3- Franck NICOLON, conseiller régional et municipal EELV, Clisson
4- Véronique MAHE, conseillère régionale PCF, CARENE
5- Vincent MAGRE, maire de la Haye-Fouassière, non-encarté
6- Aurélie MEZIERES, maire de Plessé, Territoires 44
7- Eric PROVOST, PS, Adjoint St Nazaire et président du Parc Naturel Régional de BrièreMahel Coppey et Franck Nicolon
co-chef.fes de file pour les élections sénatoriales en Loire-Atlantique
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