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Le déficit écologique de la France
Selon le récent rapport de WWF France
15 mai 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable"Depuis trois ans, l’empreinte écologique de la France est repartie à la hausse. Celle-ci avait pourtant connu une diminution entre 2008 et 2015, notamment portée par la réduction de son empreinte carbone. Cette dégradation de la date depuis 2015 est bien corrélée avec les nouvelles données statistiques de la France, notamment en matière d’émissions de CO2. Celle-ci témoigne d’une transition écologique encore trop marginale en France pour pouvoir engager une réduction durable de l’empreinte.
Des transports à l’énergie, en passant par l’alimentation ou encore la protection de la forêt, la France doit opérer un changement de paradigme pour avoir une chance de réduire toutes les composantes de son empreinte." (Pascal Canfin, Directeur Général de wwf France)
Comment peut-on calculer celà ?
On sait globalement la quantité de CO2 que la planète est capable d’absorber chaque année, la quantité de déchets qu’elle est capable de digérer, la quantité de matières premières qu’il serait raisonnable de consommer pour en laisser aux générations futures, …
Pour la planète entière, on sait que l’humanité aura fini de consommer son crédit écologique annuel fin août prochain. Mais en fonction de la superficie de la terre et des mers qu’elle contient, ce crédit écologique de la France sera consommé dès le 5 mai !
"Depuis le 5 mai, la France est donc en déficit écologique. Un déficit qui vient alimenter une dette écologique que nous creusons chaque année un peu plus en utilisant les ressources de la planète au-delà de leur capacité. Le constat est clair : si la planète était une entreprise, elle serait en faillite. Le dérèglement climatique, la disparition du vivant, la destruction des forêts primaires, ou encore la transformation des océans en soupe de plastique sont les signes de cette faillite écologique.
Chacun sait bien qu’un ménage ou une entreprise qui dépense chaque année plus qu’il ou elle ne gagne va au-devant de graves problèmes. C’est le cercle vicieux de l’endettement, de la dépendance et, au final, de l’appauvrissement.
Chacun sait bien que cette mauvaise gestion ne peut pas durer. C’est pourtant exactement ce que nous sommes en train de faire en creusant notre dette écologique." (Pascal Canfin)
Comparé aux autres pays, la France se situe parmi le peloton de tête des pays Européens déficitaires le plus tôt dans l’année aux côtés de ses voisins l’Allemagne et le Royaume-Uni, devant l’Italie, l’Espagne ou encore le Portugal. Sa date de dépassement arrive en revanche bien plus tard que pour le Canada, les États-Unis ou encore la Russie.
En 2018, si toute l’humanité consommait comme les Français, elle aurait exploité l’équivalent des capacités de régénération de 2,9 Terre. Un résultat bien au-dessus de la moyenne planétaire qui évolue ces dernières années autour de 1,7 Terre. Et bien entendu, très éloigné du niveau soutenable à l’échelle de notre seule planète. TERRE
Après une décennie d’amélioration, la date du Jour du dépassement de la France s’est de nouveau dégradée chaque année depuis 2015 – année pourtant de la COP21.
La transition écologique n’est donc pas encore assez engagée en France pour amener une amélioration durable et notable de cette date. Alimentation, énergie, mobilité, forêt : le WWF France attend des mesures fortes de la part du gouvernement.Pour télécharger le rapport de WWF France, cliquer ici.
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Massacre en Palestine
15 mai 2018, par Patrick CotrelEst-ce un hasard ? Le jour du déménagement de l’ambassade des USA décidée par Trump (en contradiction avec les décisions de l’ONU) coïncidait avec le 70ème anniversaire de l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens lors de la création d’Israël.
Comme prévu, une manifestation de palestiniens de Gaza a eu lieu à la frontière avec Israël. Mais face à cette manifestation sans armes, l’armée israélienne a utilisé ses armes de guerre, provoquant au moins 55 morts (dont 8 enfants) et 2400 blessés.
Cette situation est doublement dramatique ; parce que ce massacre de palestiniens de Gaza, victimes d’un embargo très dur, sont maintenant victimes des tirs d’une armée fortement équipée ; mais surtout parce que chaque mort palestinien est source supplémentaire de haine entre les deux peuples : chaque palestinien assassiné par l’armée israélienne prépare inévitablement les futurs attentats… C’est un mince espoir de paix que le pouvoir colonialiste d’Israël et Trump sont en train d’assassiner !...Alors que Donald Trump a salué le transfert à Jérusalem de l’ambassade des États-Unis, y voyant « un grand jour pour Israël », de nombreuses protestations ont lieu dans le monde.
Le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a, lui, accusé Israël de commettre un « horrible massacre » dans la bande de Gaza.
Face à ces violences, dans une déclaration écrite, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale « exhorte l’État (Israël) à mettre immédiatement fin à l’usage disproportionné de la force contre les manifestants palestiniens, à s’abstenir de tout acte qui pourrait faire de nouvelles victimes et à garantir que les blessés palestiniens aient un accès rapide et sans entrave aux soins médicaux ».
Les 18 experts indépendants de ce comité, qui dépend du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, se disent « gravement préoccupés par le fait que de nombreuses personnes décédées ou blessées ne semblaient représenter aucune menace imminente au moment où elles ont été abattues ». Amnesty international dénonce, elle, une « violation abjecte » des droits de l’Homme.
Le Koweït a demandé la tenue mardi d’une réunion publique du Conseil de sécurité. La réunion a été programmée à 14H00 GMT, selon des sources diplomatiques.
L’Afrique du Sud a rappelé son ambassadeur en Israël…
A Nantes, APPEL à RASSEMBLEMENT Mercredi 16 mai à 18 h Carrefour rue de la Barillerie – 50 Otages. Installation d’une plaque "rue de la Nakba". Et le jeudi 17 mai à 17 h au même endroit : La Plateforme44 est avec AMNESTY INTERNATIONAL pour faire signer la pétition "Interdiction des produits des colonies"
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A l’appel de COPAIN 44, ACIPA, des habitant.e.s de la zad, Naturalistes en lutte.
Rassemblement le 14 mai, 13h place du Pont Morand à Nantes
12 mai 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLe 14 mai va se tenir en préfecture un second comité de pilotage censé examiner les projets portés par les habitants de la zad. Nous – paysan.ne.s, associations, habitant.e.s, naturalistes qui avons défendu les terres de la zad contre le projet d’aéroport et nous projetons dans leur avenir - appelons à un pique-nique et rassemblement calme et déterminé devant la préfecture lors de la tenue du comité de pilotage.
Il s’agira d’y affirmer le refus de toute nouvelle expulsion sur la zad et d’y apporter un soutien aux différents projets présentés, à la vision coopérative qui s’en dégage. Nous refusons qu’on impose à ce qui s’est construit d’unique dans le bocage de notre-dame-des-landes les critères du modèle agricole classique dont on connaît partout les conséquences : désertification rurale, disparition des petites exploitations et individualisme entrepreneurial, sujétions aux groupes de l’agrochimie, dégradation continue des sols et de la biodiversité.
Nous souhaitons toujours pour notre part enraciner sur la zad une pratique des communs et d’une paysannerie solidaire, réellement soucieuse du soin du bocage et de l’environnement. Nous voulons toujours un territoire vivant et partagé, qui laisse la place à des manières de l’habiter qui ne soient pas qu’agricoles et à diverses formes d’expérimentation sociales. Il faut que le temps nécessaire soit laissé pour un dialogue réel autour de l’avenir du bocage de Notre-Dame-des-Landes. Ceci implique un calendrier crédible et des délais tenables et la fin des ultimatums et des menaces. Le rassemblement du 14 mai marquera la vigilance accrue de tous et toutes sur la suite du processus.
Pour lire l’intégralité de l’appel sur la ’lettre de l’ACIPA’, cliquer ici
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Communiqué de presse du groupe Ecologiste et Citoyen à la Région Pays de la Loire
Formation-apprentissage-chômage : pour dynamiser l’emploi, privatiser et recentraliser n’est pas la solution
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession. - #EmploiCe vendredi 27 avril sera présenté par la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le projet de loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » en Conseil des ministres. Les élu.e.s régionaux écologistes ligériens ont cosigné une tribune avec leurs homologues de toute la France pour exprimer leurs inquiétudes vis-à-vis de ce projet qui vise à réformer fondamentalement la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage, au détriment des Régions.
Sophie BRINGUY, co-présidente du Groupe Écologiste et Citoyen au Conseil Régional des Pays de la Loire, dénonce "un retour en arrière historique sur le mouvement de décentralisation : pourquoi déposséder les Régions de compétences qu’elles pilotent avec efficacité, dans l’intérêt des jeunes, de l’équilibre des territoires et des métiers ? La Région s’est pourtant affirmée comme le meilleur échelon, bénéficiant d’une hauteur de point de vue et d’une proximité avec les bénéficiaires."
Pour Christelle CARDET, conseillère régionale et membre de la commission emploi, apprentissage, formation professionnelle et insertion, ce texte va à l’encontre de "l’égalité des apprentis et des territoires. De plus, le Compte Personnel de Formation (CPF) doit rester alimenté en heures de formation pour une équité entre les métiers. Le fait de le libeller en euros introduit un risque d’inflation du prix des formations et un accroissement des inégalités, le coût horaire d’une formation dépendant de nombreux facteurs."
Egalement parmi les signataires de la tribune, Patrick COTREL, ancien vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire, chargé de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’emploi (2004-2010), rappelle "que les élus écologistes ont l’expérience des responsabilités qu’ils ont exercé dans ces domaines au sein des Conseils régionaux". Il souligne également les "dangers du transfert de la gestion du dispositif d’apprentissage aux branches professionnelles : mise en concurrence entre branches et entre métiers et entre CFA et lycées professionnels, risque de privatisation des CFA, enfermement des métiers dans leurs spécialités".
Retrouvez à cette adresse la tribune des élus régionaux écologistes sur le projet de loi ’pour la liberté de choisir son avenir professionnel’ : [https://blogs.mediapart.fr/les-elus-ecologistes-rcvl/blog/250418/formation-apprentissage-chomage-ou-est-passe-le-volet-social-des-promesses-macron]
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Communiqué commun des élu-e-s de gauche de la ville de Nantes
Loi « Asile et immigration » : un recul important en matière de droits et de conditions d’accueil
27 avril 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAprès une semaine intense de débat, le texte de la loi « asile et immigration » a été adopté en première lecture dimanche 22 avril par les députés français, à 228 voix contre 139 et 24 abstentions, malgré une opposition forte des groupes parlementaires de gauche.
Si le droit d’asile est un droit fondamental reconnu et garanti par la Déclaration universelle des Droits de l’homme, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention de Genève, force est de constater que les grands axes de ce texte de loi restreignent un peu plus sa mise en application. Rétention des mineurs, doublement de la durée de rétention, maintien dans les faits du "délit de solidarité". Ce projet de loi marque un durcissement des conditions d’accueil des migrant.e.s et ne répond en rien aux enjeux posés par les acteurs et les associations qui se battent au quotidien pour garantir un accueil solidaire.
N’oublions pas qu’il s’agit d’abord de vies humaines, de femmes, d’hommes et d’enfants, poussées dans les bras de passeurs par des conditions de vie difficiles, pour des raisons politique, économiques ou climatiques, et en quête de perspectives moins sombres, en Europe.
Les élu.e.s des groupes politiques de gauche de la Ville de Nantes rappellent leur attachement à l’inconditionnalité de l’accueil. Ainsi, alors que l’État n’assume pas suffisamment ses propres responsabilités, la ville de Nantes a décidé récemment de créer 145 places d’hébergement. Elle accueille plus d’une centaine de migrant.e.s, en lien avec la Préfecture, dans un Ehpad désaffecté. Elle met également à disposition des locaux permettant de créer 45 places d’accueil dédiées aux personnes exilées sous statut et prend en charge les dépenses d’hébergement de migrants hébergés dans un camion frigorifique aménagé.
Nationalement, comme dans les territoires, la solution, c’est l’organisation de l’accueil. Au-delà de la crise humanitaire, c’est d’abord pour notre société à une crise de l’accueil qu’il faut faire face, quand de nombreux citoyens posent des actes de solidarité et à ce titre peuvent toujours être condamnés. Nous pensons qu’intégrer au mieux les personnes migrantes, richesse culturelle et économique, serait bénéfique pour notre pays tout entier, comme il a su le faire à maintes reprises par le passé.
Suite au vote par l’Assemblée nationale, en première lecture, nous appelons les sénateurs et sénatrices à faire preuve de responsabilité et à faire vivre, par leur vote, les valeurs de la République, celles de l’intérêt général et du bien commun, dans notre pays et dans tous ses territoires.Les élu-e-s Écologistes et Citoyens, UDB, Communistes, Socialistes Républicains Démocrates et société civile, Génération-s, Gauche Démocratique et Sociale
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