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Tout commence avec vous
16 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Européenne 2019 - #Développement Durable
Chère amie, cher ami,En mai 2019, les Européennes et Européens vont voter pour élire leurs représentants au Parlement européen. Ces élections ne seront pas des élections comme les autres. La planète brûle et l’Europe se meurt. Il n’est plus temps d’attendre ou de prendre des demi-mesures. Pour sauver le climat et réorienter l’Europe, il faut changer de modèle. Pour réussir, tout commence avec vous.
Si les lobbies se soucient de l’Europe, c’est qu’ils ont tout intérêt à ce que les citoyens ne se mêlent pas trop des processus décisionnaires. Défense de l’huile de palme, inaction face à l’évasion fiscale, promotion des énergies nucléaire et fossile, défense de la chasse, remise en cause de l’avortement… l’impact de leurs activités sur nos vies est fort. Et en période électorale ils savent qui financer pour défendre leurs intérêts. Mais qui défend l’air pur, l’eau non polluée, les abeilles et le climat ? Le vivant et les communs n’ont pas de carte bancaire. Voilà pourquoi nous lançons un appel donnant la possibilité à toute citoyenne et tout citoyen de nous faire un prêt afin que notre campagne fasse entendre sa voix plus fort que celle des lobbies.
Avec ce grand emprunt écologiste nous voulons impliquer une multitude de citoyennes et citoyens dans notre campagne. Nous offrons la possibilité à celles et ceux qui le souhaitent de se porter candidat pour rejoindre les trois membres du bureau de l’Association de financement électoral de notre campagne. Rendez-vous sur le site toutcommenceavecvous.eu pour nous soutenir et nous aider. Nous comptons sur vous pour faire de cette campagne un grand rendez-vous citoyen et reprendre en main l’Europe.
(Pour plus de précisions, cliquer ici).CHANGEONS DE POLITIQUE ÉNERGETIQUE
Plutôt que de pomper jusqu’à la dernière goutte de pétrole, nous devons sortir de la dépendance aux énergies fossiles et faire enfin le choix des énergies renouvelables. L’Europe doit se doter d’un grand plan d’urgence écologique pour réussir la transition énergétique, notamment financé par une taxe carbone à ses frontières.
RÉORIENTONS L’ÉCONOMIE
Plutôt que de favoriser l’extrême concentration de richesses, nous voulons remettre la finance à sa place, organiser un partage plus juste et durable. Avec un New Deal vert, l’économie européenne se recentre sur une harmonisation des conditions de vie et la construction des infrastructures et des emplois de demain.
ANTICIPONS LES MIGRATIONS CLIMATIQUES
Plutôt que de laisser mourir à nos frontières des personnes qui fuient des conflits et les effets des dérèglements climatiques, nous voulons construire un monde de coopération et une Europe accueillante. Nous proposons une politique européenne d’accueil digne des migrants et la création d’un statut européen de réfugié climatique.NE LAISSEZ PAS L’HISTOIRE S’ÉCRIRE SANS VOUS.
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Quelques échos du Conseil de Nantes Métropole du 7 déc. 2018
13 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleEdito des co-présidents du groupe des Elu.e.s écologistes & citoyens au Conseil de Nantes Métropole :
"Climat, logement, mobilité : 3 plans structurants sur lesquels notre groupe écologiste et citoyen est mobilisé, ont été votés durant ce conseil métropolitain. En inscrivant la transition écologique au cœur des politiques publiques, nous agissons pour plus d’anticipation, plus de justice sociale, plus de démocratie. Le plan climat est en cela un moment clé de notre mandat. Avec des objectifs ambitieux : -50% d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et 50% d’énergies renouvelables locales en 2050, la collectivité doit désormais se donner les moyens de les atteindre en engageant l’ensemble de nos territoire dans une cohérence globale.
Pas une politique publique, pas une décision ne doit être mise en oeuvre sans prendre en compte les enjeux de transition écologique et sociale ! Or, la décision de vendre une parcelle pour construire un 2ème stade à la Beaujoire démontre que cette cohérence globale n’est pas partagée : on fait de l’écologie et en même temps on autorise des projets inutiles sans interroger l’empreinte carbone, l’utilité sociale et l’impact budgétaire pour notre collectivité... Ce choix politique décidé sans concertation au sein de notre majorité et sans débat public en amont est pour nous une faillite démocratique au nom de l’attractivité et d’une démarche 100% spéculative, qui ne profite pas à l’intérêt général mais à celui d’un seul homme.
A l’heure où l’urgence sociale, démocratique et climatique ressurgit avec force avec le mouvement des gilets jaunes, nous sommes convaincus que nous devons réinventer notre modèle de développement et de gouvernance."
Julie Laernoes et Marc Denis
A propos de l’intervention du Maire de Sainte-Luce
M. Alix a fait une intervention provocatrice dont il a le secret, en dénonçant l’abandon de Nantes Métropole vis à vis du Nord-Est de l’agglo. dans le domaine des déplacements. Puis il a voté contre le Plan de Déplacement Urbain en qualifiant les Transports en commun d’inadaptés.
Il est exact qu’il y a des problèmes de circulation dans le Nord Est de l’agglomération. Il semble quand-même qu’il y en a aussi ailleurs : voir, par exemple, les problèmes liés aux travaux à rallonge sur le périphérique Nord (sous la responsabilité de l’Etat). Mais une des pistes pour améliorer les déplacements de nos concitoyens, c’est de donner la priorité aux transports en commun, par exemple pour la traversée des bourgs de Sainte-Luce et Thouaré aux heures de pointe, … ce que les maires de ces deux commune se sont empressé de supprimer dès leur élection. Car la ligne C7 est tout-à-fait performante dès qu’elle est sortie du bourg de Sainte-Luce. Car créer de nouvelles voies, c’est souvent créer des aspirateurs à voitures. Il faudra bien, un jour ou l’autre, cesser de prioriser les voitures, apaiser les centre-villes et encourager l’utilisation des transports en commun.
En attendant, il n’est pas certain que les « coups de gueule » du Maire fassent l’unanimité dans son propre camp et soit la meilleure façon d’avancer vers les solutions, … que Nantes Métropole dit vouloir rechercher.
Les interventions des élu.e.s écolo.et citoyen :
Elles ont porté sur :Voeux du Conseil de Nantes Métropole : sortir des énergies carbonées et faire vivre la centrale de Cordemais : pour la poursuite du projet expérimental Ecocombust ;
Adoption du plan climat de Nantes Métropole à l’unanimité ;
Plan climat : plus de cohérence dans nos politiques publiques ;
Lancement du Grand Débat sur la Transition Démographique ;
Adoption du Plan de Déplacement Urbain ;
Orientations budgétaires : Notre boussole, c’est 3 enjeux pour le budget : le climat, le social, la démocratie
Pour des espaces dédiés aux vélos dans les tramways ;
Vente d’une parcelle pour la construction d’un 2ème stade : les élus écologistes et citoyens votent contre.
Le logement : un des marqueurs de la transition écologique et sociale sur notre territoire ;
Tarification sociale de l’eau : un dispositif qui allie écologie et solidarité ;
Rapport sur le développement durable
Pour lire la lettre des élu.e.s écolo. et citoyens, et leurs interventions, Cliquer ici
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Un discours présidentiel faussement simple
11 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableUne oreille distraite prêtée au discours du Président, lundi soir, aurait pu comprendre : Le président fait un virage social, il regrette d’avoir mal communiqué et il augmente le SMIC de 100€ par mois dès janvier ; il supprime la hausse de la CSG pour les retraités, il supprime toutes les retenues sur les heures supplémentaires et il va faire payer plus les hauts revenus et les grosses entreprises. De plus, il va organiser de débats partout, en collaboration avec les maires.
Seulement, ce n’est pas ce qu’il a dit et il faut regarder de beaucoup plus près ses annonces pour en percevoir les limites et les questions qu’elles soulèvent.
Les annonces :Les taxes sur les carburants : Comme l’a annoncé le premier ministre, les augmentations prévues en janvier sont supprimées, jusqu’à nouvel ordre.
Le SMIC : seule une augmentation de 1,8% aura lieu en janvier, soit à peu près 20 €, payés par les entreprises. C’est une revalorisation annuelle automatique. Cela va être complété par une augmentation de la prime pour l’emploi de 80€, non pas payée par les entreprises, mais par l’Etat, et qui ne touchera pas tous celles et ceux qui sont payés au SMIC. Seront uniquement concernées les familles pour les quelles le SMIC représente le revenu principal, d’après la déclaration de revenus (pour les impôts). Cela fait donc moins de personnes concernées et la répercussion sur les autres salaires sera nulle, puisque ce n’est pas une augmentation de salaire.
Les heures supplémentaires : elles sont déja exonérées d’impôts ; elles seront également exonérées de cotisations sociales à partir de janvier.
Les retraites : Les retraites inférieures ou égales à 2000 € par mois (si elles représentent le revenu principal du foyer fiscal) ne seront plus concernées par l’augmentation de la CSG de 1,7% à partir de janvier, alors que la limité était jusqu’à présent de 1200 € (c’est-à-dire le niveau de la retraite ‘sécu’ pour une carrière complète !). C’est une avancée indéniable. Mais les retraites doivent être revalorisées (avec retard) en début 2019 de 0,3%, alors que l’inflation est actuellement à 2,3%, soit une baisse de pouvoir d’achat de 2%. Certes, cette baisse de 2% sur les petites et moyennes retraites, c’est mieux que les 3,8% prévus. Mais c’est quand-même une baisse importants.
De nombreuses questions :La première : qui va payer ? Les mesures décrites ci-dessus sont estimées à 10 milliards €. Les manifestations diverses (gilets jaunes et gilets verts samedi dernier) réclament une plus grande justice sociale et suggèrent de rétablir l’Impôt Sur la Fortune. Mais Macron n’en veut pas (« antiéconomique », …). Mais il a suggéré que les plus riches et les très grosses entreprises participent un peu plus à l’effort commun, sans plus de précisions : "Je vais les réunir cette semaine…", nous a-t-il dit. Il a également dit vouloir lutter contre les fraudes fiscales et pour que les très grandes entreprises et leur dirigeant paient leurs impôts en France. Très bien, mais comment va-t-il faire ? Alors que beaucoup de suppressions d’emplois sont prévues dans les services fiscaux de l’Etat…
Les baisses des prestations sociales vont-elles être remises en cause ? Car les allocations familiales et logement ne doivent être ré-évaluées que de 0,3% en début 2019, comme les retraites, soit une perte de l’ordre de 2%, ce qui va être très difficile pour les bas revenus.
Les allocations chômage vont–elle diminuer ? L’Etat a en effet demandé aux partenaires sociaux de réduire le budget de l’UNEDIC de 1,2 milliards par an pendant 3 ans. Est-ce que ce sont les chômeurs qui doivent faire les frais de la crise actuelle ? ? ?
Enfin que devient la transition écologique et énergétique, qui n’a pratiquement pas été évoquée dans le discours présidentiel ? Déjà ce même Président vient d’annoncer une ‘programmation Pluriannuelle de l’Energie’ (PPE) particulièrement insuffisante pour rattraper notre retard en matière d’émissions de gaz à effet de serre. (Voir l’article sur ce sujet en cliquant ici). Réduire encore la voile, c’est devenir le mauvais élève de l’Europe et emmener tout le monde dans le mur : les scientifiques parlent aujourd’hui d’un réchauffement à 3,2°C en 2100, si on conserve le rythme actuel
Pourtant, investir massivement sur l’isolation des logements, par exemple, c’est soulager les familles modestes qui sont en précarité énergétique. Investir dans les Energies Renouvelables, c’est créer beaucoup d’emplois, …
On le voit, ce discours pose bien plus de problèmes qu’il n’en résout.
Nous sommes en un moment historique, nous a dit le Président, Prenons-le aux mots et mettons à l’ordre du jour la transition écologique ET la justice sociale ! -
A propos de l’hébergement d’urgence des femmes en danger
9 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe 24 novembre dernier, une manifestation a eu lieu contre les violences faites aux femmes. Aucune mobilisation aussi importante n’avait eu lieu auparavant. Cela traduit une certaine prise de conscience.
Mais cela ne fait pas pour autant baisser les actes de violence (une femme meut tous les 3 jours en France sous les coups de son compagnon).
La question de l’hébergement d’urgence des femmes en danger est donc une question importante. Pourtant, on peut constater que bien peu de choses sont prévues dans ce domaine. Un exemple :une femme est violée à son domicile
la police est appelée, elle fait des constats, met l’appartement sous scellés et demande à la victime d’aller à l’hôpital (qui est prévenu pour préparer l’accueil) pour faire un constat médical conforme aux règles judiciaires.
les examens médicaux sont faits, avec un accueil correct par les soignants.
Mais à la fin des examens, il lui est dit "Parfait ! Vous pouvez rentrer chez vous et vous pourrez prendre une douche.". Mais il y a les scellés de la police sur l’appartement … et il est une heure de la nuit !
"Non, rien n’est prévu pour vous héberger cette nuit. L’hôpital n’a pas les moyens pour cela…".
On voit bien qu’il y a encore beaucoup de travail à faire !!!
Cela rejoint d’ailleurs l’absence d’hébergement des les mineurs étrangers à la rue, et la saturation du 115…
L’hébergement d’urgence demeure un très gros manque dans notre système de solidarité avec les personnes en danger ! -
Evolution du chômage en octobre 2018
9 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiUne situation stable ?
En première approche, on peut observer une légère amélioration en octobre :Sur un an, le nombre de chômeurs de cat. A diminue de 1,9% ;
Sur un an, le nombre de chômeurs de cat. A, B et C augmente de 0,11%.
Cependant, les chômeurs de plus de 50 ans en cat. A, B et C sont toujours en difficulté : +2,5% en un an, et le nombre de chômeurs de cat B et C (qui ont accepté de travailler quelques heures ou quelques jours dans le mois) augmente toujours (+3% en un an).
Mais regardons d’un peu plus près les flux d’entrées et sorties du chômage.
Un marché du travail atone :
On observe une diminution des mouvements : les sorties du chômage diminuent de 17 000, tandis que les entrées au chômage diminuent de 13 000 par rapport au mois précédent, ezt le sorties du chômage pour reprise d’emploi sont en baisse (111 700 en septembre, 108 600 en octobre).
L’examen des offres d’emploi recueillies par pôle Emploi confirme ce constat : elles ont en baisse régulière depuis juin 2017 et la baisse sur un an est de 7,7%.
On a donc un marché du travail qui est atone. Et du coup, sans dynamisme, ce marché renforce ses sélectivités et discriminations.
On constate, par exemple, que le nombre de chômeurs de cat.A, B et C de 50 ans et plus augmente de 2,5% en 1 an, alors que pour tous les âges, ce n’est que de 0,11%. Autre exemple, les chômeurs de longue durée représentent 47,1% de l’ensemble des chômeurs (46,7% en septembre) et le durée moyenne du chômage est de 617 jours (613 en septembre).
Enfin, la précarité descontrats offerts sur le marché du travail continue de progresser : comme dit plus haut, le nombre de chômeurs de cat B et C augmente de 3% sur un an. On constate aussi que le nombre de ruptures conventionnelles de contrats de travail (en court-circuitant les règles conventionnelles) progresse régulièrement, comme le montre la courbe ci-contre.
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