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A la veille des voeux présidentiels
12 associations interpellent le président à propos des personnes à la rue
30 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable"Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l’heure où s’intensifie l’injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : "Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d’urgence."
C’est un constat d’échec que livrent dans le JDD 14 associations, dont Médecins du monde France, le Secours catholique-Caritas France et Emmaüs France, au sujet de la politique d’Emmanuel Macron sur l’accueil des migrants. "À ce jour, nous ne pouvons que constater la faillite de l’État dans l’exercice de sa responsabilité de protection, de mise à l’abri et d’accueil inconditionnel", écrivent-elles dans une lettre ouverte au chef de l’Etat. "Nous, associations et collectifs engagés sur le terrain, qui au quotidien œuvrons avec et auprès des exilé.e.s, ne cessons de mesurer leur précarisation".
Les auteurs de cette lettre vont mettre plus loin en assurant que la situation de ces personnes "confine à une mise en danger délibérée" de la part de l’Etat.
Ils concluent : "Pour sortir de cette impasse, nous sommes prêts à inventer collectivement de nouvelles solutions, dès demain, à condition qu’il y ait un réel engagement et un changement de cap politique. Nous voulons construire une réponse pérenne à une situation d’urgence. Monsieur le Président, il y va de votre responsabilité, en lien étroit avec le préfet de Région, mais aussi de la responsabilité de la maire de Paris, de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue, de faire respecter leurs droits et de ne pas laisser la société civile, les associations, les collectifs, les citoyens, se substituer à vos services.
Il s’agit d’une exigence, d’un véritable enjeu de cohésion sociale."
A la veille de l’intervention télévisée du Président, les associations mettent en évidence cette promesse non tenue d’Emmanuel Macron. Elles le mettent ainsi dans l’obligation de leur répondre.
Pour lire la tribune, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Voeux 2019
27 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours
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L’effondrement de nos sociétés est-il certain ?
26 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa colapsologie est ce courant de pensée qui veut étudier les signes des crises qui minent la société actuelle (réchauffement climatique, diminution de la biodiversité, augmentation des inégalités dans chaque pays et au niveau mondial, crise financière, …) et la conduisent à un effondrement rapide.
Cette pensée semble intéressante par toutes les questions qu’elle nous pose.Voici des extraits de l’interview de Pablo Servigne publiée dans le N° du 20 décembre 2018 de Télérama.
Nous ne voulons pas croire à ce qui se passe sous nos yeux : l’effondrement de notre civilisation. Or, plutôt que de sombrer dans le désespoir, il nous faut accepter l’idée d’une catastrophe certaine, nous dit le chercheur Pablo Servigne. C’est, selon lui, le préalable pour que l’humanité trouve la force d’inventer un nouvel horizon.
"Nous sommes partis de ce constat : malgré l’accumulation de savoirs scientifiques sur les catastrophes en cours, nous ne croyons toujours pas ce que nous savons. Et donc, nous n’agissons pas. Comment faire ? L’ « effondrement » nous a paru efficace pour mettre en récit ces faits sidérants. Ce mot extrêmement large, puissant, permet aussi bien de parler des études scientifiques, de la raison, que de toucher l’imaginaire et d’ouvrir une nouvelle vision du monde."
"…croire que des catastrophes Irréversibles sont déjà en cours n’empêche pas d’agir. Au contraire. Il faut comprendre qu’en acceptant cette réalité, il reste encore une marge de manœuvre, un élan de vie et la possibilité d’un passage à l’action."
"Et au fond, l’effondrement n’est rien d’autre que la question de la mort projetée à une échelle collective. La démarche que nous proposons est de l’accepter."
"Les humains sont des animaux de croyances. Celles-ci forment notre manière d’être au monde, de voir le présent, le futur, d’aborder les autres, et ce qui nous met en mouvement. Elles peuvent être conscientes et inconscientes. Et elles sont souvent plus fortes que les faits - certaines nous imprègnent depuis si longtemps qu’elles ont fini par ressembler à des vérités indiscutables. Nos croyances, ce sont le progrès, la croissance infinie, la technoscience qui domine la nature. Celle aussi qui nous dit qu’il n’existe qu’une seule loi de la jungle - la compétition. Mais les croyances vivent et meurent. La question de l’effondrement est passionnante car elle traverse tout cela, et permet de traiter autant la raison que les émotions, les idéologies et les mythes. Elle ne condamne pas l’avenir. Elle nous invite à déstabiliser les croyances toxiques. Et à créer un nouvel imaginaire, pour nous permettre de croire à un futur quand ce dernier a l’air de s’effondrer."
"Voilà pourquoi je dis que l’utopie a changé de camp. Aujourd’hui, les utopistes sont les optimistes béats, qui croient que tout peut continuer comme avant. Et les réalistes sont ceux qui agissent en vue des catastrophes qui ont déjà lieu, et de celles à venir."
"C’est l’idée, développée par les américains ]oanna Macy et Chris]ohnson, de faire maintenant, aujourd’hui, ce qui nous semble juste, ce qui nous importe, quelles que soient nos chances de réussite, même si on sait que le réchauffement dépassera 1,5°C, que les migrations climatiques seront gigantesques, etc.
C’est un de ces « déclics » sémantiques qui débloquent tout."
"Savoir ne suffit pas. Les responsables politiques qui discutent des chiffres climatiques, lors des Conférences des parties (COP), ont lu les rapports des experts. Ils savent. Mais ils n’y croient pas, comme si la tête savait mais que le cœur s’y refusait."
"… Il ne s’agit pas d’une prise de conscience. C’est une prise d’émotion. Une fois qu’on l’a ressentie, plus rien n’est pareil."
"Si plusieurs climatologues du Giec s’autorisaient à pleurer en public, à l’instar des larmes du représentant des Tuvalu au sommet sur le climat en 2009, ils provoqueraient un « déclic » énorme. Mais quand un Nicolas Hulot pleure lors de sa démission, notre société dit encore trop souvent que c’est la preuve que la politique n’est pas faite pour lui, qu’il est trop émotif ... Et pourtant les impacts des émotions sur notre perception des risques, nos manières de penser, d’agir sont fondamentaux."
"Nous avons besoin des émotions, de l’intuition, de la philosophie, de la spiritualité aussi, pour accompagner la rationalité scientifique."Pour télécharger l’intégralité de l’interview, cliquer ici.
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Brèves du Conseil municipal du 18 décembre 2018
21 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableL’attentat de Strasbourg a été évoqué par des interventions du Maire et de Georges Projean, ainsi que par une minute de silence observée par l’assemblée.
Le Conseil s’est ensuite déroulé dans une ambiance assez détendue.
Un thème important a traversé les débats sur plusieurs délibérations : la question de l’information des habitants et du débat public sur les projets de la municipalité.
L’information et le débat public sur les projets municipaux :
Cette question a été principalement débattue à l’occasion de deux délibérations.Les projets dans la zone des bords de Loire :
En juin dernier, le Maire avait annoncé qu’Il souhaitait qu’un projet soit élaboré pour ce territoire, avec une ‘Assistance à Maîtrise d’Ouvrage’ (AMO) par le CAUE, et le Conseil de Développement Lucéen (CDL) comme organisateur du débat citoyen (AMO participative).
La délibération présentée avait pour but de signer une convention avec le CAUE (‘Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement’ 44, subventionné par le Conseil départemental) de conseil technique pour élaborer un projet d’aménagement sur cette zone entre Loire et voie ferrée.
Henri Samoyeau (pour les deux groupes d’opposition) a émis des doutes sur les propositions déjà émises par le CAUE (village touristique de Bellevue avec parking à l’entrée et voie de contournement, base de loisirs nautiques à la Sablière, fermeture de la passerelle de l’Ile Clémentine, alors qu’on accepte le cyclo-cross, salle de congrès au manoir de Bellevue, …). "Nous souhaitons un tourisme ‘nature’ qui puisse s’appuyer sur « la Loire à vélo » (…). Quand aurons-nous l’occasion de débattre sur ces sujets ?
Car tel est bien la question importante à poser : Le CDL a refusé d’assurer l’animation d’un débat public, en soulignant que le rôle du CDL est de réfléchir et de faire des propositions, mais que c’est à la municipalité de lancer un débat public auprès de l’ensemble des habitants sur ses propres projets et orientations.
La réponse du Maire est restée évasive : il faut du temps et de la patience, le CDL va bien travailler sur ce sujet, le CAUE aussi, alors attendons les propositions…
Anthony Descloziers a insisté : après le travail du CAUE et du CDL, quelle démarche participative allez-vous engager ?
Visiblement se retrouver en première ligne face aux lucéennes et lucéens n’enthousiasme pas le Maire : pour l’aspect participatif, le CDL est suffisant, a-t-il dit.Les projets sur l’Ilot Loire :
Cet îlot situé en centre-ville (délimité par la rue de la Loire, la rue du 8 mai 1945, la rue François Richard et la rue du Petit Chassay) va voir la construction de logements collectifs, selon le projet de PLUM (dans l’OAP centre-ville). Il a déjà fait l’objet d’une Orientation d’Aménagement dans l’ancien PLU, avec une prévision de 280 logements et une traversée piétonne Est-Ouest publique reliant le cœur de ville au cimetière.
La ville veut se faire accompagner par ‘Nantes Métropole Aménagement’ (Société Publique Locale d’Aménagement) sur ce projet, sur la base de 170 logements et pas de traversée de l’îlot.
Marc David souligne que cela va faire la troisième étude sur cet îlot, avec des variations très importantes du nombre de logements. Quid du stationnement ? Quelle cohérence avec la liaison avec le futur quartier des Gohards (et la création d’une vraie piste cyclable) ?
Georges Projean élargit le débat : lorsqu’il y a un projet de construction modifiant un quartier, comment la mairie informe et débat avec la population ?
Pour le Maire, rien n’est caché ; mais il ne va certainement pas organiser "des réunions publiques dont il ne sort rien !Le débat public en question :
Voilà donc un problème de taille : le Maire refuse d’assumer les projets de la municipalité face à la population. Il se retranche derrière le CDL, alors que le rôle de celui-ci est de réfléchir et faire des propositions en toute indépendance, mais pas d’organiser le débat avec les habitants sur les projets municipaux.
Il est d’ailleurs étonnant que le Maire de Sainte-Luce ne se soit pas emparé de la promesse du gouvernement d’organiser sur tout le territoire français des débats sur la transition écologique, la fiscalité, l’organisation de l’Etat et des collectivités, et la démocratie. Beaucoup de maires ont même ouvert des cahiers de doléances en mairie. Mais à Sainte-Luce, c’est le silence…
Les antennes de téléphonie mobile :
En fin de Conseil, Henri Samoyeau a abordé la question de l’implantation d’une nouvelle antenne téléphonique SFR rue d’Amsterdam. Le dossier déposé par SFR en Mairie comporte un ‘Rapport Simulation Santé’ faisant état d’un niveau de rayonnements prévisible très élevés à proximité d’un hôtel et d’habitations individuelles (jusqu’à 5 V/m, alors qu’aucun point du territoire lucéen ne reçoit plus que 1,1V/m actuellement). Il nous semble donc que la Mairie doit émettre un avis défavorable au prochain Conseil de Concertation Intercommunal qui doit examiner ce projet sous deux mois, et en avertir immédiatement les services de Nantes Métropole.
Pour lire le dossier sur ce sujet, cliquer ici
Réponse de l’Adjoint à l’environnement : à Nantes, les rayonnements atteignent parfois 6V/m. C’est au-delà de cette limite que les opérateurs téléphoniques modifient l’orientation et la puissance des émetteurs.
Nous sommes, là encore, sur la question de l’information des Lucéens : Le Conseil communal de concertation (CCC) sur les antennes téléphoniques devait contribuer à l’information et à la protection de la population. La réponse de l’Adjoint à l’environnement pose la question de l’utilité de ce CCC, si on s’aligne sur Nantes : Nous n’avons pas tous les avantages de la ville centre (transports en commun, commerces, culture, …). Devons-nous en avoir tous les inconvénients ?
Parmi les autres dossiers abordés :Fonctionnement du CCAS : La décision modificative du budget municipal comporte un point principal qui concerne une subvention supplémentaire de 6 800 € pour un renforcement en personnel. Les évolutions récentes posent question : alors que les aides financières versées sont plus faibles et que l’épicerie sociale est un peu moins fréquentée, les impayés de restaurant scolaire sont en hausse et les interventions en direction des populations en difficulté ne diminuent pas.
C’est d’ailleurs un constat que j’avais fait à l’issue de l’étude sur le chômage dans la zone d’emploi de Nantes Métropole : les populations en difficulté (hommes de 50 ans et plus, femmes) sont plutôt en hausse. Pour lire l’étude, cliquer iciPrévoyance maladie pour les Agents municipaux : Après dépouillement de l’appel à concurrence, un nouvel assureur a été choisi. La couverture est légèrement diminuée (perte moyenne de 55€ bruts/mois sur un salaire moyen si l’agent est à mi-temps) et la cotisation un peu supérieure : +1,37€/mois. La municipalité a décidé de prendre à sa charge 1€ de cotisation. Cette assurance complémentaire n’est pas obligatoire : chaque Agent peut faire un autre choix.
Restaurant scolaire : Le marché en cours arrivant à échéance, un nouvel appel d’offres va être lancé pour 3 ans maximum. Actuellement, le coût pour la commune est de 2,08€/repas. De plus, 20% des achats concernent des produits bio, les plats utilisés sont en acier inox, un gros effort est fait pour diminuer les déchets (« petite ou grande faim ») et Sainte-Luce s’inscrit pleinement dans la coordination des restaurants scolaires de l’agglomération.
Séjour ‘100% nous’ : Ce dispositif existe depuis 3 ans. Pendant un an, des jeunes volontaires (jusqu’à 18 ans) préparent un séjour d’été et trouvent différentes initiatives pour le financer, avec l’aides d’éducateurs du Patio. Précision : les jeunes ont décidé de ne pas emmener leur smartphone durant leur séjour et de donner la priorité aux activités de visites et découvertes, plutôt qu’à la plage. Les jeunes, présents, ont expliqué leur décision de verser 10% de leur collecte d’argent à une association d’aide à l’enfance.
Non, la jeunesse d’aujourd’hui n’est pas déboussolée !...Bonnes fêtes de fin d’année et meilleurs vœux pour 2019
Version papier cliquer ici.
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Les paradoxes du pouvoir ‘macronnien’
20 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement Durable - #EmploiLes mesures décidées récemment pour calmer le mouvement des gilets jaunes commencent à ressembler à des gymnastiques peu compréhensibles de la part du pouvoir.
Prenons trois exemples.
La CSG pour les retraités :
Le Président a affirmé que l’augmentation précédente de la CSG de 1,7 points (passage de 6,6% à 8,3%) pour les retraites supérieures à 1 200 € par mois serait annulée pour les retraites inférieures à 2 000 € à partir de janvier 2019.
Mais l’Etat ne travaille pas sur les situations individuelles, mais sur les déclarations de revenus des foyers par leur Revenu Fiscal de Référence (RFR). Conséquence, tous les retraités ayant une retraite inférieure à 2 000€ ne seront pas concernés : un couple touchant au total plus de 3460 € continuera à payer un taux de 8,3% de CSG. Mais pour concerner un nombre assez significatif de retraités touchant moins de 2 000€, le plafond pour une personne seul a été porté à un RFR de 22 580€ (34 636€ pour un couple).
Cependant, le taux de 8,8% continuera à être prélevé en début d’année, et le remboursement du ‘trop perçu’ pour 2019 ne pourra intervenir qu’en juillet 2019. Bonjour la simplicité !!!
Personnes touchant le SMIC :
Dans sa prise de parole, le président a évoqué le sort de celles et ceux qui gagnent le SMIC. Il a affirmé qu’ils allaient toucher 100€ de plus par mois dès janvier 2019. Et sur le coup, tout le monde a compris que le SMIC allait augmenter de 100€, au lieu des 22€ résultant d’une réactualisation automatique prévue début 2019. Et personne n’a compris la signification du fait que les employeurs n’auraient rien à payer, car le dispositif de la prime pour l’emploi n’a pas été évoqué, sans doute pour créer la confusion.
Mais lorsque les techniciens ont simulé une augmentation de 78€ de la prime pour l’emploi en la projetant sur le Revenu Fiscal de Référence, il a été constaté que la proportion de smicards concernés n’était pas crédible.
D’où cette gymnastique au terme de laquelle il a été décidé que les célibataires ayant un RFR correspondant à un salaire mensuel de 1560€ toucheront une prime pour l’emploi augmentée de 80€ par mois (2 000€ pour un célibataire avec un enfant) et que les couples touchant jusqu’à 2 900€ avec deux enfants toucheront une prime pour l’emploi augmentée de 160€. Tout cela à partir de février 2019 (les techniciens de la CAF doutent de la date). 5 Millions de personnes seront concernées.
Au lieu de cette ‘usine à gaz’, une simple augmentation du SMIC de 100€, au lieu des 22€ prévus, aurait été d’une bien plus grande simplicité, même s’i cela devait être assorti d’une petite baisse du taux d’imposition des PME, artisans et commerçants pour préserver l’emploi.
Cafouillages autour du chèque énergie et de la prime à la casse :
Le Premier ministre avait annoncé à la mi-novembre l’extension à 2 millions de personnes du chèque énergie de 60€ et la revalorisation l’an prochain de 50€ pour les anciens bénéficiaires, ainsi qu’un doublement de la prime à la casse.
Mais estimant que ces mesures n’étaient plus nécessaires, du fait de l’annulation complète des augmentations des taxes sur les carburants, mardi dernier, le Chef du gouvernement annonçait l’abandon de ces mesures.
Tollé chez les députés marcheurs qui avaient dû défendre ces mesures sur le terrain !
Deux heures plus tard, l’exécutif faisait machine arrière !
Cacophonie et paradoxes :
On est donc dans une situation ubuesque, où ceux qui voulaient simplifier, clarifier, rendre plus juste sont amenés à pondre des usine à gaz incompréhensibles, qui paraitront toujours injustes, parce qu’elles ne touchent pas aux plus grosse injustices : pauvres/très riches, PME/grosse entreprises, automobilistes/très gros pollueurs, … Curieux Président qui se veut le champion international de la lutte contre le réchauffement climatique, et qui repousse tous les efforts à 10 ans.
Etrange situation où un Président, libéral convaincu en économie, en arrive à se substituer aux employeurs pour verser des compléments de salaire, du haut d’un Etat de plus en plus centralisé et de plus en plus interventionniste !
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