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Centrales électronucléaires : Une industrie moribonde
29 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis plusieurs jours, Monsieur Macron serine sur tous les tons qu’il “ne changera pas d’avis et pas de cap”...
Et bien, il n’a pas menti puisqu’il n’a pas bougé d’un iota sur le nucléaire, lors de sa présentation du Plan Pluriannuel de l’Energie, et appuie son argumentaire, comme d’habitude, sur des éléments faux et vieillots.
Pour illustrer cela, je publie ci-dessous des extraits d’une tribune de Stéphane L’Homme, Directeur de l’Observatoire du Nucléaire, dans le Monde du 23 novembre 2018.La part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité est passée de 17,1 % en 2001 à 10 % à ce jour : ce n’est pas une baisse mais un véritable effondrement, lequel va se poursuivre
> > Or, cette industrie va s’arrêter bientôt, et ce ne sera ni de la « faute » des écologistes, ni du fait d’un quelconque courage politique : on ne peut d’ailleurs que s’amuser de voir le gouvernement Macron assurer que la centrale de Fessenheim sera fermée « avant la fin du quinquennat », exactement ce que promettait François Hollande cinq ans plus tôt.
> > Si la France doit se préparer à faire sans le nucléaire, c’est tout simplement parce que cette industrie est moribonde, et même mourante, tant sur le plan mondial que français.
Rénovations « post-Fukushima » coûteuses
> > En effet, la moitié du parc mondial a plus de 35 ans et, malgré les prolongations de durée de vie généreusement accordées par les autorités de sûreté, les sociétés propriétaires décident souvent d’en rester là : les rénovations nécessaires et autres mesures « post-Fukushima » sont si coûteuses qu’il est économiquement préférable de fermer boutique.
> > On nous objecte que la France pourrait toutefois faire cavalier seul et brandir fièrement l’étendard de l’atome dont elle serait, on nous l’a répété des milliers de fois, la « championne » mondiale. C’est oublier les désastres industriels et financiers des chantiers des réacteurs EPR de Finlande et de Flamanville (Manche). C’est oublier le scandale gigantesque – qui ridiculise lui aussi la France atomique dans le monde entier – des milliers de pièces défectueuses produites dans les usines Areva du Creusot.
> > C’est oublier qu’Areva a fait faillite et qu’EDF est à son tour dans une situation financière catastrophique, étant dans l’impossibilité de financer de nouveaux EPR – à supposer que l’on sache enfin les construire – ou la ruineuse rénovation des cinquante-huit réacteurs actuels : seuls quelques-uns pourront peut-être être sauvés, à supposer là aussi qu’EDF s’y prenne mieux qu’à Paluel (Seine-Maritime), où un générateur de vapeur de quatre cent cinquante tonnes s’est affalé, endommageant lourdement le réacteur : une drôle de façon de « rénover ».
Le nucléaire, une industrie du XXe siècle
> > Contre toute attente, le nucléaire n’a pas été « tué » par sa dangerosité – malgré les drames de Tchernobyl et de Fukushima –, ou parce qu’il n’y aura jamais de solution pour les déchets radioactifs – il existe au mieux des « options », et elles sont toutes mauvaises. Le nucléaire n’a pas non plus été abattu par les manifestations antinucléaires, pourtant parfaitement justifiées et qui ont parfois été massives au cours des dernières décennies : parmi les pays nucléarisés, il n’y a guère qu’en Allemagne où l’opinion publique a finalement été prise en compte.
> > Si l’industrie nucléaire est moribonde et en fin de vie, c’est parce que c’est une industrie du XXe siècle, un dinosaure qui s’est complexifié au fil du temps – jusqu’à ce que les nouveaux réacteurs comme l’EPR soient quasiment impossibles à construire – et qui est devenu ruineux pour ses propriétaires. D’ailleurs, outre Areva, l’entreprise historique du nucléaire mondial, l’américain Westinghouse, a elle aussi fait faillite.
> > Il n’est finalement plus très utile d’être « pour le nucléaire » ou « contre » : la messe est dite, l’atome a perdu et va quasiment disparaître dans quelques années. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de la France peut bien proclamer l’inverse, la réalité est que le nucléaire ne va pas constituer une réponse, même partielle, aux graves problèmes de l’énergie et du changement climatique. Il est donc grand temps de prévoir d’autres options, sous peine de se retrouver très vite dans une impasse.
Stéphane Lhomme (Directeur de l’Observatoire du nucléaire)Il y a 0 message(s) de forum -
Le Sénateur écolo. Ronan Dantec à l’honneur dans la presse
26 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableEn tant que Président de l’association internationale des collectivités locales contre le réchauffement climatique, ‘Climate Chance’, le Sénateur de Loire-Atlantique présentera un rapport de 500 pages sur les bonnes actions pour le climat expérimentées par les gouvernements non étatiques (Communes, départements, Régions, …).
Cela a lieu aujourd’hui à Paris.
L’ouverture de la présentation du rapport sera faite par Jean Jouzel, Climatologue, ancien Vice-président du GIEC, Président d’honneur de ‘Climate Chance’.
Cet événement sera l’occasion de détailler les principaux enseignements de ce rapport annuel, qui analyse les actions réalisées, croisant politiques publiques gouvernementales et dynamiques non-étatiques.
Pour plus de précisions, cliquer iciPar ailleurs, la chaine Public Sénat a repéré un discours de Ronan Dantec, prononcé il y a un an, qui s’adressait au gouvernement et qui était pratiquement annonciateur du mouvement des Gilets jaunes : « Ce qu’on craint, (…) c’est qu’on fasse apparaître la fiscalité écologique comme un moyen de rééquilibrer le budget de l’Etat. » Sinon, « on va avoir dans les mois et les années qui viennent une levée de boucliers massive contre cette mesure. Et donc (…) contre les changements de comportement que doit permettre la fiscalité écologique. Ceux qui vont la payer, ce sont ceux qui sont en périurbain et qui sont condamnés à la mobilité thermique. Si vous ne les aidez pas, ça ne marchera pas. »
Pour lire l’article de Ouest-France concernant cette intervention, cliquer ici. -
Orientations Budgétaires de la Région et transition écologique
25 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement DurableCe débat sur les Orientations budgétaires 2019 de la région, qui s’est déroulé il y a un mois, avait un caractère très étonnant.
Un peu pressé par les nombreux évènements politiques, je n’ai pas eu le temps d’en rendre compte. Mais il me semble important de l’évoquer, même un mois après.Tous écolos !
Il faut préciser que ce débat arrivait une semaine après l’alerte pressante lancée par le GIEC concernant la trajectoire actuelle des émissions de Gaz à Effet de Serre, malgré les intentions affichés par les Etats du monde.
Dans ce débat, tout le monde était devenu écolo !
A commencer la Présidente, dans son discours d’introduction. Elle a commencé par rappeler que sa première priorité pour la seconde partie du mandat est l’emploi, l’orientation professionnelle, la formation tout au long de la vie et le développement des entreprises. Mais la transition écologique et énergétique est urgent « si nous voulons éviter le pire ». Il faut préserver la richesse de notre biodiversité et développer de nouvelles productions avec les entreprises, qui ont un rôle fondamental.
En particulier, il faut développer la filière des Energies renouvelables, par exemple, l’éolien en mer (c’est une nouveauté pour la majorité régionale qui était plutôt hostile auparavant).
Christophe Clergeau, pour les socialistes, évoque le message du GIEC et celui de Nicolas Hulot. Il faut changer et éviter à tout prix le réchauffement climatique : 0,5° de moins en fin de siècle équivaut à la survie de millions de personnes.
Où sont les politiques nouvelles de la Région ?
En matière d’énergies, l’objectif européen est d’avoir 32% d’énergies renouvelables en 2030. Mais aujourd’hui en Pays de la Loire, il n’y en a que 8% : nous sommes la 11ème sur 13. Que fait la région pour rattraper ce retard, par exemple pour l’éolien terrestre ? Que fait la Région pour l’isolation des logements : les crédits ont été réduits cette année de 15,5 à 3,5 Millions€ (de 2300 foyers bénéficiaires à 900).
Il n’y a pas de temps à perdre tout retard dans la lutte pour la transition énergétique peut être grave. Plutôt que d’engranger des crédits d’investissement non réalisés, vous devriez mettre sur pieds une Programmation Pluriannuelle d’Investissements audacieuse.
"L’écologie ne devrait pas être, comme aujourd’hui, une politique sectorielle mais elle devrait irriguer toute notre action et chaque politique publique devrait posséder un volet environnemental." Je mesure le changement par rapport à ce que défendait Christophe Clergeau au sein du bureau municipal de Sainte-Luce de 2007 à 2014 …
Sophie Bringuy : "Que d’écolo-convaincus ce matin dans cet hémicycle ! Nous nous réjouissons de ces discours forts. Vraiment. Partons du principe qu’ils sont sincères."
Face aux dangers des populismes, "que faisons-nous ? Quelles politiques écologiques voulons-nous ? Une politique de l’accaparement de certains au détriment d’une majorité en souffrance ? Une politique qui fait lien, fondée sur la solidarité, l’humanité, le partage équitable des fruits que la Terre peut nous offrir ? Comment gérons-nous les enjeux climatiques, de biodiversité, de solidarité qui tapent à nos portes avec ardeurs ? Ce bouillonnement d’alertes sonnées de plus en plus intenses. C’est ici. C’est maintenant."
"Le Conseil régional peut agir, ici et maintenant, avec résolution pour contribuer à une transition écologique et solidaire."
"Nous vous proposons la mise en place d’une gouvernance trans… groupes pour retravailler toutes les politiques publiques régionales à l’aune du prisme écologique. Les interroger ensemble. Trouver des solutions ensemble, en utilisant les tensions entre nos visions comme sources d’inspiration, de créativité."
"C’est par ce prisme que nous avons lu les rapports, celui de la cohérence de l’action régionale face aux enjeux globaux, en matière d’éducation et de formation, de développement économique, de mobilités et d’aménagement du territoire, de culture et créativité, de vivre et faire ensemble, de santé, de pratiques démocratiques... Notre impératif, c’est celui de politiques publiques non pas, 2%, ni 10%, ni 30%, mais bien 100% écologiques."Retour à la réalité :
Au fil des dossiers, les élus d’opposition, écologistes et citoyen-nes en particulier, ont fait des propositions allant dans le sens de la déclaration initiale de Sophie Bringuy.
Mais la fréquence et l’ampleur des refus de prise en compte, même partielle, de ces propositions par la majorité démontrent que les déclarations de principe de la majorité tiennent encore plus du ‘green washing’ que d’une réelle prise de conscience écologiste.
Il faudra encore du temps pour convaincre… mais le temps nous est compté !
Prenons quelques exemples.Le transport ferroviaire : Alors que les transports en commun sont une piste importante pour diminuer les Gaz à effet de serre émis par les automobiles individuelles, la Région augmente le prix des abonnements TER. De plus, le transport ferroviaire est le parent pauvre en termes d’investissement ; la seule perspective semble être l’ouverture à la concurrence. Enfin, pour les gares de Challans et Evron, les habitants ont appris cet été la fermeture de leur guichet, le plus souvent par voie de presse. On ne voit pas la cohérence avec le développement durable !
Pour télécharger l’intervention de Lucie Etonno au nom des écologistes et citoyen-nes, cliquer iciL’agriculture. Pour Christophe Dougé, dans les Orientations budgétaires, "on observe :
- la politique des petits pas avec un petit soutien à l’agriculture biologique,
- aussi la politique des pas en arrière avec la diminution des aides aux structures d’agricultures durables (CIAP – Terre de Lien …),
- et même la politique illusionniste : un petit du tour sur soi-même pour ne rien changer sur l’usage des pesticides, au moment où éclate le scandale de la mâche."
Alors qu’une agriculture durable devrait être basé sur : - "la relocalisation et l’autonomie de notre agriculture,
- une agriculture durable, biologique, sans pesticides et respectueuse des sols, de l’air, de l’eau, libre des énergies fossiles, pourvoyeuse d’emplois (je le rappelle 30% d’emplois en plus en agriculture biologique pour une production équivalente),
- une agriculture génératrice de valeurs ajoutées perçues par les producteurs eux-mêmes, vecteur d’une alimentation saine, de qualité, de vie des territoires et de la préservation de la biodiversité et du climat."
Cerise sur le gâteau, la majorité a voté CONTRE un vœu demandant une date buttoir pour l’arrêt des pesticides !
Pour télécharger l’intervention de Christophe Dougé, cliquer ici
Biodiversité : Selon Sophie Bringuy, "l’élaboration d’une stratégie régionale pour la biodiversité (SRB) est une bonne chose. (…) Nous aurions aimé participer au processus. Le cadre que vous avez posé nos a écarté." Les réunions départementales d’élaboration n’ont été, en fait, que des réunions d’information descendantes… C’est une occasion ratée.
Point positif : l’ouverture, via la SRB, de la politique régionale vers le monde de l’entreprise.
Mais beaucoup de regrets : l’absence de fiche sur la connexion entre santé et environnement ; l’impact du climat sur la biodiversité est sous évalué ; et plus généralement, pour vous, « l’écologie positive » semble indiquer, pour vous, que "le développement pourrait se poursuivre sans intégrer les limites de la planète."
Nous notons aussi que le budget de 6 millions€ par an pour la SRB est un pas en avant. Mais nous demandons que les politiques régionales soient toutes sous-tendues par les objectifs : Zéro pollution diffuse (pas d’aides aux activités polluantes) – Zéro artificialisation nette de terres (et cesser de faire de notre région celle qui bétonne le plus) – Zéro impact carbone (en mettant des conditions aux subventions régionales).
Au moment du bilan à mi-mandat de l’actuelle majorité, les bonnes intentions et les débuts de prise de conscience ne suffisent plus. Les alertes pressantes et multiples des scientifiques et de l’ONU (voir l’article La crise écologique mondiale en cliquant ici), il est urgent de passer aux exercices d’application, aux actes !
titre documents joints :- info document (PDF - 208.8 ko)
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La crise écologique mondiale
25 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAprès le rapport alarmiste du GIEC en avril dernier, les aertes se renforcent et se précisent avec la publication de nouvelles données.
Ainsi, Hans-Otto Pörtner, coprésident de cette session du Giec qui a réuni chercheurs et représentants des États toute récemment en Corée du Sud explique : "Chaque petit accès de réchauffement supplémentaire compte, d’autant que passer 1,5 °C accroît le risque de changements profonds, voire irréversibles, comme la perte de certains écosystèmes". Ainsi, Si le mercure continue de grimper au rythme actuel, sous l’effet des émissions de gaz à effet de serre, il devrait atteindre + 1,5 °C entre 2030 et 2052, note le rapport, basé sur plus de 6 000 études. Et si les États s’en tiennent à leurs engagements de réduction d’émissions pris dans le cadre de l’accord de Paris en 2015, ce sera + 3 °C à la fin du siècle.
De son côté, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, déclare : "Si nous ne changeons pas d’orientation d’ici 2020, nous risquons (...) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent". Et il a aussi appelé la société civile à réclamer "des comptes" aux dirigeants de la planète.
"Nous avons les outils pour rendre nos actions efficaces mais nous manquons, même après l’accord de Paris, de leadership et d’ambition pour faire ce que nous devons faire", a-t-il déploré. Ainsi, "nous devons arrêter la déforestation, restaurer les forêts détériorées et changer notre manière de cultiver". Il faut aussi revoir "la manière de chauffer, de refroidir et d’éclairer nos bâtiments pour gaspiller moins d’énergie".Confirmation récente : la concentration de CO2 bat des records
Les gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique, ont franchi de nouveaux pics de concentration dans l’atmosphère en 2017, s’est inquiété jeudi 22 novembre l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui appelle à agir d’urgence pour inverser la tendance. Et 2018 risques d’accentuer encore cette réalité : "Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l’on ne réduit pas rapidementles émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre", a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l’agence onusienne OMM.
Le secrétaire général de l’ONU insiste : "Nous connaissons des températures record dans le monde entier", dit-il. "Selon l’Organisation météorologique mondiale, au cours des deux dernières décennies, 18 des années les plus chaudes depuis 1850 ont été enregistrées et cette année s’annonce comme la quatrième plus chaude. Les vagues de chaleur extrêmes, les incendies, les tempêtes et les inondations laissent une trace de mort et de dévastation."
"La période propice à l’action [estimée à 2 ans] est sur le point de s’achever"Pour lire l’article du Monde sur cette question, cliquer ici
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Sainte-Luce : les réponses du Maire
21 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Sainte-LuceA plusieurs reprises, récemment, le Maire a été interpellé sur des questions très concrètes de la vie lucéenne : sur la nécessité de commerces de proximité au nouveau quartier de la Minais (voir l’article sur ce sujet en cliquant ici), et sur la mauvaise gestion du marché hebdomadaire, pourtant réputé dans l’Est de l’agglomération (voir l’article sur ce sujet en cliquant ici).
Par courrier et par la presse, il a donné ses réponses.Des commerces à l’Est de Sainte-Luce :
Dans une interview donnée à Ouest-France (pour télécharger l’article, cliquer ici), il reproche à l’opposition actuelle de n’avoir pas posé cette question lorsqu’elle était "aux commandes".
Mais nous avons posé cette question, et nous avions trouvé un commerçant prêt à ouvrir une supérette sur le terrain près de la gendarmerie. Bernard Aunette a même fait un courrier de soutien à ce projet. Mais ce terrain, initialement prévu pour des commerces au sein de la ZAC, a été déclassé dès l’époque de M. Brasselet. Il fallait donc renégocier avec le gestionnaire de la ZAC (la SELA), qui voulait imposer, à la même époque, une accélération des constructions de logements (non sociaux, car plus rentables) afin de combler le déficit de la ZAC. Finalement Nantes Métropole a refusé ce projet pour protéger le commerce du centre-ville.
Autres remarques : Le Maire se flatte d’avoir construit le groupe scolaire de la Minais dont nous avons élaboré le projet et programmé le financement, mais qu’il a critiqué très fortement au début de son mandat. Certains membres de sa majorité ont même regretté cette construction à la Minais plutôt qu’en centre-ville, afin d’attirer les parents vers leurs commerces (bonjour la circulation automobile !). Sur ce point, les faits ont tranché : ce groupe scolaire est plein, et il a même fallu ré-ouvrir une ancienne école du centre.
Enfin, le Maire met en avant la création du Conseil de développement lucéen … en oubliant que ce Conseil s’est prononcé POUR la création de commerces à la Minais !Un marché hebdomadaire en danger ?
Pour consulter la réponse que le Maire a adressé à notre courrier, cliquer ici.
Ce samedi 17 novembre, plusieurs allées étaient très dégarnies, en particulier celle qui se trouve en plein milieu du marché (voir photo). Pourquoi ?
Parce que la plupart de ces emplacements situés en plein cœur du marché sont réservés aux commerçants passagers … qui ont renoncé à s’installer en raison de la pluie violente du matin ; contrairement aux abonnés qui sont restés par fidélité à leur clientèle.
C’est le résultat du choix de la majorité municipale de disséminer les emplacements pour les passagers. C’est ce que le Maire désigne sans doute par "proposer une offre équilibrée et complémentaire par allée", mais qui est contraire à la pratique des marchés importants : il faut constituer un cœur de marché stable avec les commerces alimentaires abonnés pour fidéliser la clientèle. Les autres commerces non abonnés (souvent non alimentaires) viennent se greffer autour de ce cœur de marché et éventuellement remplacer les absents. Nous pensons toujours que le choix actuel est préjudiciable à ce marché, pourtant apprécié jusqu’à présent, bien au-delà de Sainte-Luce.
Autre remarque : à propos de la concertation avec les commerçants.
Des élections pour désigner les commerçants représentants l’ensemble des abonnés ont eu lieu en 2015. Le Président et le vice-Président ont obtenu 28 et 27 voix et sont assistés par deux autres commerçants élus. Les deux premiers ont démissionné en 2017, parce que le Maire ne respecte pas, selon eux, le règlement du marché qui précise aux articles 4, 9 et 11 qu’ils doivent être consultés par le Maire pour l’attribution des emplacements réservés.
Le Maire a décidé de nommer les suivants. Mais les deux derniers n’ont obtenu que peu de voix à l’élection. Une élection, au moins partielle, aurait dû conforter la représentativité du groupe d’élus.
De plus, il semble que la municipalité refuse la présence d’autres commerçants, comme observateurs, aux réunions entre commerçants et municipalité ; alors que cela était autorisé aussi bien par M. Brasselet que par M. Aunette.Non, ces réponses du Maire ne sont pas convaincantes !
titre documents joints :- info document (PDF - 321.8 ko)
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