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Hulot et Berger proposent...
un "pacte" pour "lutter contre le dérèglement climatique et améliorer le quotidien des citoyens"
...avec le soutien de 19 organisations et syndicats
7 mars 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement Durable - #EmploiSignataires de ce pacte, Nicolas Hulot, ex-ministre de la transition écologique et président d’honneur de la fondation qu’il a créée, et Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ont présenté au Monde les mesures qui leur semblent les plus urgentes.
"Nous avons aussi voulu tirer les leçons de ce qu’il s’est passé ces derniers mois, souvent à l’écart de nos organisations. Parce que nous voulons tracer la voie d’un changement profond, nous avons pris le temps d’écouter, de nous faire bousculer, pour confirmer ou repenser nos revendications. Parce que nous voulons que ces alarmes, ces mouvements sociaux et environnementaux trouvent une issue, nous avons voulu nous rassembler et partir des exigences formulées partout en France pour verser au débat public un agenda de transformation et de justice."
Comment concilier lutte contre la fin du monde et bataille pour la fin du mois ? Dix-neuf organisations environnementales et sociales, mutuelles et syndicats ont présenté mardi 5 mars un « pacte écologique et social ». Soixante-six propositions pour à la fois « lutter contre le dérèglement climatique, enrayer l’érosion de la biodiversité et améliorer le quotidien des citoyens », défendent les signataires qui sont : ATD quart-monde, la CFDT, la CFTC, la Cimade, la FAGE, France nature environnement, France terre d’asile, la fondation Abbé-Pierre, la fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Humanité et biodiversité, la Ligue de l’enseignement, le Mouvement associatif, le Pacte civique, les Francas, la Mutualité française, Réseau action climat, le Secours catholique-Caritas, l’Uniopps et l’UNSA.
Il s’agit, en fait, d’un véritable programme d’urgence, qui est découpé en quatre thèmes :RÉINVENTER LE BIEN COMMUN POUR REFAIRE SOCIÉTÉ
REMETTRE L’EXIGENCE DE SOLIDARITÉ ET DE JUSTICE SOCIALE AU COEUR DE L’ÉCONOMIE
RÉCONCILIER TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET JUSTICE SOCIALE POUR CONSTRUIRE UN AVENIR PARTAGÉ
PARTAGER LE POUVOIR POUR MIEUX AGIR
Pour visionner la vidéo de présentation de Nicolas Hulot et Laurent Berger, cliquer ici.
Pour lire le communiqué et les 66 propositions, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Histoire d’antenne à Sainte-Luce…
6 mars 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurableDébut de l’histoire :
Suite à la mobilisation des habitants de la Marchinchère (quartier de Sainte-Luce) contre le projet d’installation d’une antenne Orange de téléphonie mobile à l’emplacement de l’ancienne gare SNCF (jusqu’à une grève de la faim de plusieurs habitants), qui s’est résolue par le déplacement du projet vers un terrain municipal, il a semblé à l’ancienne municipalité qu’il fallait introduire de la transparence dans l’information des habitants sur la réalité des rayonnements électro magnétiques sur la commune et sur les projets d’implantation des nouvelles antennes. J’étais alors Adjoint à l’environnement et aux déplacements.
C’est dans cet esprit que nous avons créé en 2013 le Conseil Communal de Concertation (CCC) sur les rayonnements électro magnétiques, qui s’articule avec le Conseil Technique Intercommunal, en référence avec la toute nouvelle charte signée par Nantes Métropole et les opérateurs de téléphonie mobile.
Pendant plusieurs années, ce CCC a permis d’améliorer l’information des habitants sur la réalité des rayonnements, et d’améliorer les relations avec les opérateurs de téléphonie.
Mais depuis la mise en place de la nouvelle équipe municipale, le fonctionnement du CCC est devenu plus distendu ; et j’ai alerté la municipalité sur ce point par courrier (octobre 2015).
L’antenne de la rue d’Amsterdam :
L’implantation prévue se situe sur le terrain de l’hôtel Akena qui espère toucher un loyer de SFR, rue d’Amsterdam (quartier des Thébaudières). Dans un rayon de 100 mètres, il y a une vingtaine de maison individuelles, l’hôtel Akena (de 30 chambres) et une entreprise comportant 40 places de parking.
Le dossier du projet, déposé par SFR à la mairie pour faire sa déclaration préalable, m’a été donné par des élus d’opposition. Après lecture de ce dossier, en particulier du dossier de simulation de l’exposition aux ondes électro magnétiques, je les ai alerté sur le niveau des ondes prévu, qui va bien au-delà de ce qui existe pour le moment à Sainte-Luce.
Lors du Conseil municipal du 18 décembre 2018, Henri Samoyeau est intervenu sur ce dossier. Voici ce que j’en ai écrit dans mon article "Brèves de Conseil municipal du 18 décembre 2018" (http://www.patrickcotrel.com/Breves...) :
« Les antennes de téléphonie mobile :
En fin de Conseil, Henri Samoyeau a abordé la question de l’implantation d’une nouvelle antenne téléphonique SFR rue d’Amsterdam. Le dossier déposé par SFR en Mairie comporte un ‘Rapport Simulation Santé’ faisant état d’un niveau de rayonnements prévisible très élevés à proximité d’un hôtel et d’habitations individuelles (jusqu’à 5 V/m, alors qu’aucun point du territoire lucéen ne reçoit plus que 1,1V/m actuellement). Il nous semble donc que la Mairie doit émettre un avis défavorable au prochain Conseil de Concertation Intercommunal qui doit examiner ce projet sous deux mois, et en avertir immédiatement les services de Nantes Métropole.
Pour lire le dossier sur ce sujet, cliquer ici
Réponse de l’Adjoint à l’environnement : à Nantes, les rayonnements atteignent parfois 6V/m. C’est au-delà de cette limite que les opérateurs téléphoniques modifient l’orientation et la puissance des émetteurs.
Nous sommes, là encore, sur la question de l’information des Lucéens : Le Conseil communal de concertation (CCC) sur les antennes téléphoniques devait contribuer à l’information et à la protection de la population. La réponse de l’Adjoint à l’environnement pose la question de l’utilité de ce CCC, si on s’aligne sur Nantes : Nous n’avons pas tous les avantages de la ville centre (transports en commun, commerces, culture, …). Devons-nous en avoir tous les inconvénients ? »
La réunion du 5 mars 2019, salle Renée Losq :
Fort heureusement, les habitants du quartier se sont mobilisés. Le Maire n’a sans doute pas voulu prendre le risque d’un conflit, alors que se profile l’élection municipale de 2020. Cette réunion a donc été programmée.
Notons que le CCC a été soigneusement tenu écarté de toute information sur ce dossier : ses membres n’ont même pas été informés de la tenue de cette réunion. L’information nous est quand même parvenue au dernier moment et j’ai pu réitérer mes alertes. Elles sont venues renforcer les nombreuses questions des riverains sur le niveau des ondes émises et les conséquences possibles sur la santé des riverains et des salariés de l’entreprise voisine, sur la dépréciation des maisons voisines, …
Finalement, en fin de réunion, le Maire a annoncé que ce dossier était retiré et qu’un autre emplacement de cette antenne devait être recherché.
On peut se féliciter de cette décision, mais elle aurait pu intervenir bien plus tôt si le Maire avait réuni le Conseil Communal de Concertation en janvier, après l’alerte lors du Conseil municipal de décembre. -
Héritages et inégalités
27 février 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAlter éco., dans son N° de février, a publié un dossier sur l’héritage. L’article qui suit a été largement inspiré de ce dossier.
Histoire de l’héritage :
Au XIXème siècle, il y avait peu de possédants. La masse des gens ne possédaient rien, sinon leur force de travail à vendre, comme disait Marx. L’héritage était la voie ‘normale’ de perpétuation de la classe bourgeoise, et rares sont ceux qui parvenaient à y accéder en partant de rien.
Au XXème siècle, les deux guerres mondiales ont détruit beaucoup de capital et le salariat relève la tête.
Après la seconde guerre mondiale, l’impôt progressif a permis de financer l’Etat providence. Il y a eu plus de croissance et d’inflation dévalorisant le capital. L’ascenseur social a pleinement fonctionné.
Dans les années 80, il y a eu inversion : les revenus du patrimoine ont augmenté plus vite que les salaires. L’héritage a donc repris toute son importance. En France, les mesures prises par le gouvernement actuel (suppression de l‘ISF, baisse de l’impôt sur les entreprises, CICE, …) ont eu pour effet d’augmenter les dividendes et les revenus du capital et du patrimoine foncier.
Le graphique suivant illustre l’accroissement de l’inégalité du patrimoine en fonction des revenus : le patrimoine des plus pauvres diminue, celui des classes moyennes se maintient, celui des plus riches s’accroit. Bien entendu, l’héritage y est pour beaucoup.
Mais avec l’allongement de l’espérance de vie, le capital est concentré entre les mains de personnes âgées : l’âge moyen auquel on hérite est passé de 42 ans en 1980 à plus de 50 ans aujourd’hui.
Soulignons aussi l’inégalité entre femmes et hommes : le patrimoine détenu par les hommes dépasse de 22% celui détenu par des femmes.
Les taxations des héritages :
Selon l’Insee, sans surprise, l’héritage moyen se situe à 67 200 €, tandis qu’il est de 325 000 € pour les 10% les plus riches. Cela renforce l’inégalité de patrimoine : 2 000 € pour les 10% des ménages les plus pauvres contre 1,2 million € pour les 10% les plus riches.
Ce qui est plus surprenant, c’est que le système de fiscalité sur les héritages est très peu progressif et ne corrige pas les inégalités. Le taux d’imposition moyen n’est que de 3,2% en ligne directe et seuls 1% des héritages dépasse le taux de 18%. De plus, le système des abattements (10 000 € par héritier, …) favorise les donations multiples du vivant du donateur, sans parler des assurances-vie non taxées, les exonérations des ¾ de la valeur des entreprises, …
Taxer plus ?
Devant le constat de la situation, il paraitrait évident qu’une remise à plat totale est indispensable pour que l’imposition des héritages cesse de renforcer les inégalités de patrimoine.
Mais, contrairement à la situation du XIXème siècle, aujourd’hui la grande majorité des citoyens se considèrent comme propriétaires (au moins de sa voiture et de son livret de caisse d’épargne) et souhaite léguer ses biens à ses enfants. Dans ces conditions, toute réforme importante de la fiscalité sur les héritages risque d’être interprétée (et exploitée) comme une tentative de spoliation par l’Etat ‘des économies de toute une vie’. Ce qui fait que lorsqu’on parle des inégalités croissantes dans notre société, on n’évoque même plus cette question des héritages.
Le minimum serait, quand même, de rétablir un peu d’égalité ; et que pour le même montant d’héritage, la taxation soit la même quelle que soit la manière d’organiser la succession.
Favoriser les transmissions jeunes ?
Une autre piste est sans doute de favoriser les donations et héritages anticipés, à destination des personnes lorsqu’elles sont jeunes et qu’elles ont le plus besoin d’être aidées. C’est à ce moment de la vie que ces sommes dormantes ont le plus de chances d’être réinjectées dans l’économie sous forme de consommation plutôt que d’être thésaurisées… -
Appel pour construire et partager une ambition écologiste, solidaire et citoyenne à Nantes dès 2020
23 février 2019, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDe nombreuses incertitudes planent sur l’élection municipale à Nantes en 2020.
Le municipe en cours a permis des avancées importantes pour la transition écologique et pour le social. Mais il a aussi révélé des divergences non négligeables (accueil des Roms, des réfugiés, sur le stade de foot, …).
La Maire de Nantes va-t-elle privilégier une alliance avec ‘En marche’ pour assurer sa ré élection ?
Face à ces incertitudes, le pire serait la passivité. C’est pourquoi, les élu.e.s et adhérents EELV et AVEC (Assoc. de Veille Ecologique et Citoyenne) ont lancé un appel public à "construire et partager une ambition écologiste, solidaire et citoyenne à Nantes dès 2020"Le lancement de l’appel a eu lieu mercredi 6 février lors d’une conférence de presse.
Pour rejoindre ce collectif, nous vous invitons à consulter l’appel et à le signer !.Nous vous invitons aussi, à la première réunion publique autour de cet appel qui aura lieu le 28 février à 19H à la Maison des syndicats sur l’île de Nantes.
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Echos du ’Grand débat’ à Sainte-Luce
22 février 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableIl a eu lieu le samedi 16 février à l’initiative de la Députée de la 5ème circonscription de Loire-Atlantique, en présence du Maire de Sainte-Luce et a réuni une bonne centaine de personnes, dont très peu de jeunes.
Voici les principaux points que j’en retiens.Organisation du Débat :
La forme même de cette réunion pose questions : plus que d’un véritable débat donnant la parole aux citoyens, il s’agissait d’un jeu de questions/réponses avec la Députée qui répondait à chaque intervention, souvent pour justifier l’action de la majorité ’En Marche’.
Pour lire mon article sur les interrogations à propos de l’organisation de ces débats, cliquer ici.
Les questions posées ont été diverses et disparates : depuis la taxation des retraites (qui ne sont pas des prestations sociales, mais un droit pour lequel chacun a cotisé pendant sa vie active) jusqu’aux dysfonctionnements du système scolaire, en passant par les dépenses inutiles de l’Etat, la situation alarmante de la psychiatrie et le manque de soutien aux aidants des handicapés. Et même la PMA !
Une vision plus globale :
Pour ma part, je suis intervenu rapidement pour tenter de donner un cadre global aux revendications qui me semblent être les plus fondamentales à travers 3 volets.
1er volet : Tout le monde sait maintenant que nos sociétés sont en train de provoquer un dérèglement climatique qui commence à provoquer l’aridification d’une grosse partie des sols, la multiplication d’épisodes météorologiques violents, l’élévation du niveau des mers, les migrations de millions de réfugiés climatiques et, finalement, d’aboutir à un effondrement de la biodiversité jusqu’à remettre en cause l’existence même de la vie sur terre. A cela s’ajoute la pollution de l’air dans les grandes villes qui menace la santé, l’épuisement des matières premières, l’accumulation des déchets, …
Face à cela, le Président se donne des postures de leader de la lutte internationale contre le réchauffement climatique. Mais les actes sont très loin d’être à la hauteur de ses discours.Exemple : Les économies d’énergie, particulièrement par l’isolation des logements et locaux (1/3 des émissions de CO2) sont pratiquement absentes du très récent Plan Pluriannuel de l’Energie. C’est d’ailleurs un des motifs principaux de la démission de Nicolas Hulot du gouvernement. Pourtant cela pourrait créer de nombreux emplois non délocalisables et soulager le budget de plusieurs millions de citoyens (les plus pauvres) qui sont en situation de précarité énergétique…
Exemple : Le double discours du gouvernement sur les taxes sur le carburant (« pour le climat »), alors que les fonds récoltés n’allaient pas servir à la transition énergétique, mais devaient renflouer les caisses de l’Etat, vidées par les dizaines de milliards € donnés aux entreprises (CICE, baisse des impôts sur les sociétés, …) et aux plus riches (suppression de l’ISF, …) ; alors que les plus gros pollueurs (comme Total) ne sont pas touchés.
Exemple : le double discours de la majorité sur la pollution des pesticides. Le député Matthieu Orphelin a déposé un amendement à la loi sur la consommation, visant à interdire le glyphosate (de Monsanto) dans 3 ans. Cet amendement a été rejeté par votre majorité, Madame la Députée ; et vous-même avez voté contre, en disant que si ce pesticide n’avait pas effectivement dans 3 ans, vous seriez à la pointe du combat pour son interdiction. Mais aujourd’hui, nous y sommes, puisque M. Macron a déclaré que cet objectif ne sera pas atteint. Alors, Mme la Députée, que faites-vous dès maintenant ??
Second volet : La justice sociale et fiscale est indispensable si on veut réussir la transition écologique, le mouvement des Gilets jaunes l’illustre parfaitement.
L’association Attac a étudié l’utilisation que les entreprises du CAC40 (les plus grosses) ont fait de l’argent du CICE :leurs impôts ont baissé de 6%
les dividendes versés aux actionnaires ont aumenté de 44%
elles ont supprimé 20% de leurs emplois.
Quant au chômage global, il n’a pas vraiment diminué, mais le nombre de contrats précaires a très fortement augmenté.
Et en plus, on voudrait que les plus pauvres et les classes moyennes paient seules la transition écologique ! Un rééquilibrage est indispensable.
Si l’Etat veut encourager les bonnes pratiques et les investissements dans la transition écologiques, il doit conditionner les aides aux entreprises et les avantages aux plus riches. C’était le cas pour l’Impôt Sur la Fortune, puisqu’il était possible de défiscaliser 75% des dons aux associations d’utilité publique et près de 20% des investissements dans les nouvelles PME. Pourquoi ne pas réutiliser l’ISF, avec les mêmes avantages pour les dons aux associations (qui créent beaucoup d’emplois) et une défiscalisation pour les investissements dans la transition écologique ?
Troisième volet : La démocratie.
Depuis son arrivée au pouvoir, la nouvelle majorité a manifesté sa méfiance et a réduit les marges d’action des collectivités locales et des organisations intermédiaires (syndicats, …). Ainsi, les syndicats et associations ont été marginalisés, et les collectivités locales ont vu leurs compétences et marges de manœuvre fortement rognées : recentralisation de l’apprentissage, de la formation professionnelle, de la taxe d’habitation, diminution de la DGF, …
Il est urgent de renouer avec la décentralisation, pour que les décisions à portée locale soient prises au plus près des citoyens, sans dictat des technocrates lointains et hautains.
Il faut également déverrouiller le système parlementaire par une bonne dose de proportionnelle : 75%, comme les élections régionales serait souhaitable. Redonner la priorité au programme et à la construction d’une majorité impliquerait de ré inverser le calendrier électoral : d’abord les législatives (et dégagement d’un programme et d’une majorité), puis présidentielle.
Sur les décisions importantes, à tous les niveaux, le travail de jurys citoyens, avant la décision serait une bonne chose pour impliquer les citoyens.
Des interventions complémentaires :
D’autres interventions sont venues enrichir cette vision un peu globale.
Fiscalité : L’impôt sur le revenu est plus progressif et redistributeur que la CSG et la TVA. Il faut baisser ces impôts indirects, quitte à augmenter l’impôt sur le revenu et à créer une tranche supplémentaire pour les hauts revenus. Il faut faire un bilan du CICE. Il faut réindexer les retraites sur le coût de la vie.
Les SDF : Le président avait promis de supprimer le phénomène des SDF. Cela n’est toujours pas fait !
Les réfugiés : La façon dont ils sont accueillis est indigne. Et pourtant des expériences de revitalisation de villages en train de dépérir, par l’arrivée de migrants ont été des réusites.
Les 4 propositions de François Colson : 1/ augmenter la fiscalité sur le capital pour qu’elle soit supérieure à celle sur le travail ; augmenter la fiscalité sur le patrimoine et les héritages qui sont un facteur d’augmentation des inégalités.
2/ instaurer une fiscalité sur les carburants des bateaux et les avions, qui émettent beaucoup de CO2. Attention, également, au stockage des données informatiques qui est dévoreur d’énergie.
3/ remettre en route la décentralisation. Il est anormal que les collectivités locales n’aient pas de pouvoir sur leurs ressources (les impôts locaux).
4/ j’ai honte de la façon dont les réfugiés sont accueillis. Attention au racisme !
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