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Dialogue à propos des fissures dans les cuves des réacteurs nucléaires
21 août 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis quelques semaines, des échanges internationaux discrets ont lieu à propos des fissures repérées dans les cuves en acier de plusieurs centrales nucléaires dans plusieurs pays.
C’est l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (visiblement plus exigeante que son homologue française) qui a fait émerger publiquement cette question en posant des conditions très strictes au redémarrage de la centrale de Doel, près d’Anvers.
Pour lire l’article publié dans "Le Monde" sur cette question, cliquer iciCet évènement a donné lieu à un échange de mails sur la liste de la commission énergie de Europe-Ecologie-Les-Verts, à partir de la question suivante :
"Les cuves ont été conçues pour durer 30 ou 40 ans, est-il raisonnable de tenter de prolonger la durée de vie d’un équipement primordial pour le fonctionnement et la sécurité des installations ?
Il semble que ces fissures soient présentes depuis l’origine sur certaines centrales françaises, cela pose la question du contrôle des équipements avant le démarrage, et rend d’actualité la question de la poursuite du chantier de l’EPR.
Est-il raisonnable d’exposer des personnes aux radiations pour coller des rustines dont on ne saura jamais si elles seront efficaces et pendant combien de temps."Quelques réponses intéressantes ont été données.
Pour en lire quelques extraits, cliquer ici
titre documents joints :- Dialoguefissures (PDF - 55.6 ko)
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Lecture d’été
10 août 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursCe mois d’août fut pour moi l’occasion de lire un petit livre (« Déclarons la paix ! », édition indigène, avril 2012), qui rend compte de la rencontre entre Stéphane Hessel (ancien déporté, co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, récent auteur de l’appel « Indignez-vous ! ») et le Dalaï-Lama (Chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil et symbole de la résistance culturelle à l’occupation chinoise).
J’en ai retenu quelques phrases qui m’ont particulièrement parlées.
Il ne s’agit pas d’un compte rendu de lecture, mais d’une sélection personnelle et arbitraire.Pour lire ces extraits, cliquer ici
titre documents joints :- RencontreDL-SH (PDF - 158.9 ko)
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Adieu Emile !
30 juillet 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession.Comme l’ont indiqué les journaux, Emile Savary, maire de Treillières est décédé
samedi dernier.
Né à Casson en 1946, études à Rome, puis carrière dans la formation à Culture et Liberté, et à l’Education Nationale (formation continue). Conseiller municipal d’opposition à Treillières et animateur d’une association politique locale, il fut élu Maire en 2001.
Son humanisme et sa capacité d’écoute sont unanimement reconnus : par exemple, bien que militant du PS, il sût écouter sa majorité et prendre position contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.Pour ma part, j’ai rencontré Emile après son retour de Rome : il travaillait comme cariste chez Brissonneau et Lotz Marine et j’y étais chaudronnier. Nous étions les jeunes de l’entreprise pour une bonne part engagés à la CFDT. Nous ne nous sommes jamais perdus de vue, mais nous avons eu l’occasion de travailler ensemble bien plus tard, alors qu’il était président de la Mission Locale Nord Atlantique et que j’étais Vice-Président du Conseil régional chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage : le Conseil régional était un des principaux soutiens de ces structure travaillant à l’insertion professionnelle et sociale des jeunes sans emploi ni qualification.
Pour tous ceux qui l’ont connu, Emile représentait l’engagement sans faille, l’écoute et l’honnêteté intellectuelle.
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Le point sur le chômage (Chiffres de juin 2012)
28 juillet 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLes chiffres du chômage en France continuent d’augmenter. Nous n’en sommes pas encore rendus au pic du début 1999, avec un taux de chômage de plus de 10,5% (suivant la définition du Bureau international du Travail), mais nous sommes déjà à 9,6%, chiffre jamais atteint depuis cette date.
Description du chômage :
Avec près de 3 millions de chômeurs n’ayant effectué aucun travail dans le mois (catégorie A) et près de 4,5 millions pour ceux qui ont effectué un petit boulot dans le mois (cat. B et C).
Sur un an, l’augmentation est de 6,94 % (cat A, B, C).
Cette augmentation a touché tout particulièrement les chômeurs de plus de 49 ans (+14,58%).
Pour les jeunes de moins de 26 ans, les hommes sont un peu plus touchés par l’augmentation (+5,83% en un an contre +4,46% pour les femmes).
Les chômeurs de catégorie A augmentent plus que les deux autres : +7,79% pour les A, +5,24% pour les B et C. Ce qui signifie qu’il est devenu plus difficile pour un chômeur de trouver un petit boulot.
L’augmentation de la part des chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) traduit un allongement de la durée moyenne de chômage (257 jours). Mais cet allongement touche plus particulièrement ceux qui ont plus de 3 ans de chômage (+21,6%) et les plus de 49 ans (+18,22%).Les flux d’entrée et de sortie du chômage :
Sachant que la variation du niveau de chômage est la résultante du déséquilibre entre les entrées et les sorties du chômage, il est intéressant d’examiner la composition de ces flux.
Sur un an, on constate que l’augmentation du niveau de chômage provient principalement d’une augmentation des entrées au chômage (+5,94%), plutôt que d’un gel des sorties qui ont augmenté de 2,21%.
Les points saillants de ces flux sont la nette augmentation des entrées pour licenciements économiques (+7,09% sur un an), fin de mission d’intérim (+10,23%), les autres licenciements (+2,58%) et les fins de CDD (2,27%). Pour les sorties, on a une forte diminution des reprises d’emploi (-4,69%), mais une forte augmentation des entrées en stage (+24,39%). La forte augmentation des sorties pour défaut d’actualisation (+6,11%) et radiations administratives (= sanction ; + 11,37%) semble indiquer un certain niveau de découragement d’une frange des demandeurs d’emploi.
Enfin, en ce qui concerne les offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, elles ont diminué de 5,25%, et tout particulièrement les offres « durables » (=d’une durée supérieure ou égale à 6 mois) qui ont diminué de 8,25%.La position des Pays de la Loire :
La Région des Pays de la Loire est clairement celle qui est la moins touchée par le chômage : selon l’INSEE, le taux de chômage y est inférieur de 1,4% par rapport au taux national. Même le département le plus touché par le chômage, la Sarthe, a un taux de 9% (9,6% au national).
Cependant, l’augmentation du chômage (+7,3%) est légèrement supérieure à l’augmentation nationale (+6,94%), en particulier dans les départements ayant un faible chômage : +12% en Mayenne, +8,6% en Vendée.
Il ne faudrait pas penser que la position de région « épargnée » par le chômage est acquise et définitive : elle peut se révéler fragile.Conclusions rapides :
A l’occasion de cette description rapide, on voit bien que la croissance du chômage est un phénomène de fond et ne se limite pas à l’automobile ou à la transformation/commercialisation du poulet. Et il faudra beaucoup plus qu’une prime pour l’achat d’une automobile électrique pour en sortir.
A suivre… -
Heures supplémentaires et emploi
18 juillet 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagnes2012 - #EmploiLa droite tente de déclencher une polémique à propos des heures supplémentaires. Il est vrai que c’était un vrai symbole du « travailler plus pour gagner plus ». Mais à les entendre, on croirait que désormais, les heures supplémentaires vont être impossibles ou même interdites !
Or, le gouvernement et la majorité ont simplement rétabli les règles normales : les heures supplémentaires seront majorées comme prévu par le code du travail, mais seront considérées comme des salaires versés par les entreprises et des revenus salariaux pour les salariés ; et donc soumis, tout naturellement, aux prélèvements sociaux et à l’impôt sur les revenus.
Il faut préciser que l’ancienne législation représentait un extraordinaire encouragement à utiliser les heures supplémentaires, avec un manque à gagner très important pour les comptes sociaux et les finances publiques.
Dans la période actuelle, caractérisé par un fort chômage, le simple bon sens conduit à ne plus encourager cette pratique, alors qu’il faut favoriser les embauches, et qu’il renflouer les finances publiques.Par contre, le gouvernement (et les
travailleurs) sont confrontés à de nombreux projets de licenciements collectifs : Peugeot, Doux, et toutes les entreprises moyennes (en particulier les sous-traitants de ces grosses entreprises).
Tous les ingrédients d’une spirale négative sont réunis : menace d’augmentation du chômage, qui lui-même réduit la demande de consommations et les rentrées financières de l’Etat et des comptes sociaux ; l’Etat étant alors sans moyens pour intervenir et favoriser la relance d’activité.Le débat sur les heures supplémentaires n’est pas sérieux, mais la question de la relance de l’économie est bien fondamentale dans la période actuelle. Reste aussi à déterminer quelle relance, pour produire quoi : il faut orienter cette relance vers les secteurs permettant de sortir de la crise écologique, qui seront de plus en plus demandés dans l’avenir.
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