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Audit des finances communales à Sainte-Luce
Info. ou intox ?
3 décembre 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Magazine municipalLors du Conseil municipal de septembre, la majorité municipale a diffusé le résumé d’un audit, qui a ensuite été diffusé sur le site de la mairie, puis récemment dans le magazine municipal. Ce document annonce une situation alarmante et une incapacité de rembourser la dette dès 2016.
Info. ou intox ?
Ayant suivi avec attention les finances communales depuis plusieurs mandats, je tiens à dénoncer cette opération sur la méthode, comme sur le fond :
Il est anormal que les élu.e.s de l’opposition n’aient pas eu connaissance des termes de la commande au cabinet FCL, de son coût, des chiffres qui lui ont été fournis et du rapport complet d’audit. On ne leur a donné qu’un document de communication.
Dans ce document de communication, les prévisions d’augmentation des frais de fonctionnement sont largement surévaluées (en particulier pour l’enseignement).
Les prévisions de diminution des dotations de l’Etat sont exagérées, compte-tenu du processus de recensement et de la pérennisation de la dotation pour la réforme des rythmes scolaires.
Les recettes d’investissement sont sous évaluées de plus de 2 millions € (en particulier le montant du Fonds de Compensation de la TVA).
Déjà un audit réalisé par KPMG en janvier 2007 (voir document joint) prévoyait une épargne nette négative dès 2009, avec un déficit de plus de 300 000 € en 2011. Dans la réalité, la gauche, devenue majoritaire en septembre 2007, a réussi pour la même période à porter l’épargne nette à 1,3 million € et à réduire la dette à 8 M € en 2011. Cela témoigne de la fragilité des prévisions de tels audits !Conclusion :
Alors que la nouvelle majorité fait cette opération de communication sur le déficit qui guetterait les finances communales, elle n’hésite pas :
à accorder une subvention à l’école privée pour mettre en place un centre aéré, suite à son refus de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires (9000 €) ;
à annoncer l’installation d’une patinoire pour les fêtes de fin d’année (17 000 € ?) ;
à vouloir remettre en place un gardien domicilié à Ligéria (alors que nous avons constaté que cela n’était pas nécessaire)(au moins 40 000 €).
…N’est-on pas en présence d’une opération de communication visant surtout à expliquer un immobilisme qui résulte, en réalité, d’une absence de projet et de programme pour Sainte-Luce ?
Pour voir le document joint sur l’analyse de cet "audit", cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 320.8 ko)
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Liaisons ferroviaires Bretagne-Pays de la Loire à l’horizon 2030
Débat public
1er décembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement Durable250 personnes sont venues débattre jeudi 27 nov. à Nantes.
3 scénarios ont été élaborés par Réseau Ferré de France (RRF) pour répondre à 5 objectifs : renforcer le réseau inter-villes et l’irrigation des territoires, augmenter la capacité aux abords des grandes villes (voyageurs et fret), relier Nantes et Rennes par une desserte rapide et cadencée, mettre Brest et Quimper à 3h de Paris, desservir le futur aéroport du grand ouest. (Pour voir le schéma de ces 3 scénarios, cliquer ici)Les problèmes de ce dossier :
Il est impossible de comparer les scénarios. Par exemple, le scénario Mauve est plus cher que le bleu, mais il comporte un bout de ligne nouvelle pour desservir Notre Dame des Landes, et il comporte des aménagements sur le trajet Lorient-Quimper et avant Morlaix qui ne sont pas prévus sur le scénario bleu. Combien coûtent la déviation pour NDDL et les aménagements à l’Ouest de la Bretagne ? En l’absence de ces chiffrages, comment comparer ces deux scénarios ?
En quoi les 5 objectifs qui sous-tendent l’étude correspondent-ils aux besoins réels de la population ? Par exemple, Des TGV directs, sans arrêt, Quimper-Paris et Brest-Paris correspondent-ils à un besoin réel et une clientèle effective (même si le temps de parcours tombe à 3h00) ? Par exemple, est-ce que la fréquence des trains et le prix des billets ne sont pas des arguments plus attractifs que la vitesse et le gain sur le temps de parcours (Françoise Verchère) ? De plus, comme l’a indiqué Michel Perrier (Conseiller régional EELV) ces scénarios ont été élaborés en supposant une croissance annuelle du PIB de 2% d’ici 2030, ce qui est très difficilement soutenable !
Ne serait-il pas plus simple d’aménager la voie Nantes-Rennes par châteaubriand (thèse défendue par Nexus et le MoDem) ?
Sur ce dernier point, RFF et le Conseil Régional expliquent qu’une partie de la voie entre Nantes et Chateaubriand ne comporte qu’une seule voie, qu’elle ne peut pas supporter des trains lourds comme les TER et que le croisement avec le réseau urbain (Haluchère) est incompatible avec une desserte cadencée : il faudrait construire un tunnel de 7 km pour l’entrée de Nantes. De plus, la modernisation de la voie entre Rennes et Redon permet d’améliorer à la fois la liaison Rennes-Nantes, mais aussi Rennes-Bretagne Sud.Des scénarios supplémentaires sans desserte de NDDL :
Il est surprenant de constater que sur les 8 aéroports qui existent aujourd’hui sur le territoire concerné, les 3 scénarios étudiés par RRF n’envisagent d’en desservir aucun. Par contre, les 3 scénarios comportent un tracé spécifique pour joindre un aéroport qui n’existe pas et qui n’existera peut-être jamais ! A la demande de l’ACIPA, du CéDPA et de EELV, RFF a donc fait 6 scénarios supplémentaires sans desserte de NDDL. Et contrairement à ce qui a été diffusé dans les journaux, il existe 2 scénarios « rentables », avec des aménagements plus limités entre Nantes et Redon, mais qui permettent quand-même de relier Nantes à Rennes en 1heure, de façon cadencée.
Il faudra prendre le temps d’étudier ce rapport récent et volumineux. Pour télécharger le rapport, cliquer iciLe débat :
Outre les questions soulevées plus haut, il y a eu l’inévitable intervention de M. Mustière (« des ailes pour l’Ouest ») qui peut être résumée ainsi : ‘Vous avez eu tort de faire ces analyses complémentaires à la demande des opposants à NDDL : c’est de l’énergie perdue, car ils sont toujours contre tout.’ A part cela, M. Mustière n’a même pas fait mine de s’intéresser au débat sur les liaisons ferroviaires : pour lui, les 3 scénarios sont pareils ; la seule question intéressante, c’est que NDDL se fasse…Nul doute que ces nouveaux éléments alimenteront le prochain débat qui aura lieu à Nantes (salle festive Nantes-Erdre) le 9 décembre à 19h00.
titre documents joints :- info document (PDF - 365.1 ko)
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L’augmentation du chômage continue en octobre :
28 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLe chômage continue d’augmenter en octobre : +26 000 demandeurs de plus par rapport à septembre en catégories A, B et C.
Cette hausse tend-elle à accélérer ou à diminuer ?
Si on regarde l’évolution du chômage sur 1 an, elle est de 5,63% pour 5,73% en septembre. Autrement dit, on reste sur la même lancée, comme le montre la courbe ci-jointe.Par rapport aux tranches d’âge, seul le nombre des demandeurs de plus de 50 ans tend à augmenter un petit peu moins vite (+10,91% en octobre sur un an, pour +11,25% en septembre). Les autres tranches sont sur la même lancée.
Mais au total cette aggravation se traduit par une augmentation de la part des chômeurs de longue durée (43,1% des demandeurs ont plus d’un an de chômage) et un allongement de la durée moyenne du chômage (536 jours, pour 534 en septembre).
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En Pays de la Loire, la tendance à la hausse du chômage est un peu plus accentuée : +6,63% de hausse sur 1 an (+5,63% au national), même si le taux de chômage (=nombre de chômeurs en proportion de la population active) reste encore inférieur au taux de chômage national.
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Les discours décoiffants du Pape
27 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe Pape François vient de rendre une visite officielle au Parlement européen et au Conseil de l’Europe. A cette occasion, il a rappelé le devoir l’accueil et de solidarité avec les populations les plus pauvres et les réfugiés.
Déjà, en octobre dernier, à l’occasion d’une rencontre de l’église catholique et une centaine de mouvements populaires venant des quatre coins de la Planète, le Pape a prononcé un discours qui mérite d’être lu.
Michel Warshavski, israélien, cofondateur et président du Centre d’information alternative de Jérusalem, militant de la cause palestinienne (et athée), présent lors de cette rencontre, témoigne.
Ce texte est un peu long, mais il mérite quelques minutes de lecture ; même si, moi-même athée, je n’ai aucune intention de prosélytisme religieux. Pour le lire, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 96.2 ko)
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Inauguration du Pôle Nantais en travail social (PoNanTS)
23 novembre 2014, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement Durable - #Format. Profession.Ce vendredi 21 novembre, a eu lieu l’inauguration officielle de la Cité de la formation santé-social Marion Cahour à Rezé, en présence des Présidents des Conseils régional et départemental, de la représentante de Nantes Métropole et de l’Etat . Ce magnifique bâtiment accueille à Rezé 900 étudiants en formations sanitaires et sociales (Assistants de service social, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, aides-soignants, CAP petite enfance).
Quelle est l’histoire de cette réalisation ?
Après la loi de décentralisation de la formation professionnelle de 2004, qui a attribué aux Régions la responsabilité des formations sanitaires et sociales, nous avons constaté (j’étais alors Vice-Président du Conseil régional, chargé de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et des Politiques de l’emploi) un émiettement des formations supérieures en travail social sur l’agglomération nantaise, dans des locaux inadapté et avec une méconnaissance des autres spécialités du travail social.
Dans le cadre de son effort face à la crise, la Région a décidé d’intégrer la création de ce « Pôle nantais en Travail Social » dans son programme d’investissements, avec pour objectif de favoriser une culture professionnelle commune entre ces futurs professionnels ayant souvent les mêmes bénéficiaires.
Fédérer les participations (et les volontés) :
La Région a dégagé un budget d’investissement de 22,5 millions €, le Conseil général 0,75 M€, l’Etat 0,28 M€ et Nantes Métropole a financé le foncier : cela marquait bien une volonté commune.
Mais il a fallu aussi convaincre les associations qui dispensaient les formations aux différents métiers de créer une structure commune, allant dans le sens d’une culture commune (et non pas faire 4 parties étanches dans le même bâtiment). Disons-le clairement, dépasser l’esprit de corporation n’a pas été simple ; et il a fallu beaucoup de travail et de persuasion pour y parvenir. La création de ce bâtiment marque une étape importante, même si tous les problèmes ne sont pas complètement réglés. Plusieurs intervenants ont souligné cela au cours de la cérémonie d’inauguration.Des locaux spacieux, clairs et adaptés :
Les architectes ont fait un travail remarquable : la lumière pénètre de toutes parts, la toiture est végétalisée, avec récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage et les toilettes, des panneaux solaires produisent de l’électricité et de l’eau chaude.
La restauration des étudiants et des personnels est assurée par l’association ADAPEI, et fait intervenir des personnels en situation de handicap.
Une belle réalisation !
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