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Agenda
10 octobre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursRassemblement Palestine samedi :
Lors de ce rassemblement, l’ambassadeur de la Palestine s’est réjoui de (re)mise en route du gouvernement d’union nationale palestinien : faire capoter cette union nationale était un des objectifs de l’agression d’Israël sur Gaza. Il a échoué. L’ambassadeur et la représentante des association française ont mis en évidence qu’il était difficile de trouver 4 milliards $ pour la reconstruction de Gaza, mais que le congrès américain avait immédiatement voté un crédit de 1 Milliard $ au bénéfice d’Israël pour le réapprovisionnement en munitions de son armée, après la "campagne" de Gaza.
Nous devons nous mobiliser pour exiger que la France (et l’Europe) mette fin à ses accords de coopération militaire avec Israël.
Nous devons nous mobiliser pour exiger que la France (et l’Europe) reconnaisse officiellement et pleinement l’Etat Palestinien.
Mercredi 8 octobre :
Une réunion a eu lieu à Paris, à l’initiative de Reporterre (quotidien de l’écologie) sur le thème "L’écologie au cœur de la reconstruction politique", avec la participation de représentant.e.s du PS (’frondeurs’) du PC, du Parti de Gauche, de EELV, de Nouvelle Donne, de EELV, de Noël Mamère, ...
Bien que non relayée par les médias, cette réunion a mobilisé (les 600 places du théâtre Dejazet saturées). Des initiatives unitaires doivent suivre.
Pour lire un rapide compte-rendu, cliquer ici.Vendredi 10 octobre :
En marge du débat sur la loi pour la transition énergétique à l’assemblée nationale, le gouvernement (Ségolène Royal en tête) a définitivement renoncé à la taxe camions, pourtant en œuvre sans problème dans plusieurs pays européens (dont le "modèle" allemand). Vives protestations de EELV.
Cela augure mal de la volonté du gouvernement à mettre tous les moyens pour réussir une véritable transition énergétique.Samedi 11 octobre à Nantes : Invitation du Collectif 44 pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
"A Gaza, le blocus est toujours imposé à la population meurtrie, endeuillée et vivant au milieu de la destruction catastrophique d’ infrastructures civiles. En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, prise illégale de terres, emprisonnements arbitraires, répression des militants non violents : l’occupation israélienne continue sa destruction de la société palestinienne. Tout cela, dans la plus totale impunité pour le gouvernement israélien et le silence de la communauté internationale, pourtant capable d’interventions armées et de sanctions contre d ‘autres états.
La présence à Nantes, le samedi 11 octobre 2014 de Monsieur Hael AL FAHOUM, Ambassadeur et Chef de la Mission de Palestine en France et de Claude LEOSTIC, Présidente de la Plateforme nationale des ONG pour la Palestine, est une occasion importante et exceptionnelle d’informer et de débattre sur la situation actuelle, ses enjeux et répercussions régionales, et sur les moyens d’agir.
Deux temps sont prévus :
– A 16h, intervention publique des 2 invités sur le parvis du Palais de justice de Nantes
– A 18h, à la Maison des Syndicats, débat avec la salle, notamment sur les différents moyens d’agir, déjà engagés ou en préparation, localement et nationalement."Samedi 11 octobre à Nantes 11h00, place du Change : rassemblement Stop TAFTA. Depuis 2013, l’Union européenne et les Etats-Unis ont entamé des négociations (très discrètes) en vue de conclure un accord de libre-échange : le TAFTA.
Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance, cet accord s’attaque aux normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales, en les nivelant par le bas. Dans le projet d’accord, les entreprises multinationales pourront attaquer un État ou une collectivité locale lorsqu’ils jugeront qu’une décision publique remet en cause leurs bénéfices présents ou à venir, et peu importe que cette décision fasse progresser la société sur l’environnement, la protection de la santé ou encore les droits des salarié-es et des citoyen-nes.
Il est encore temps d’agir. Pour télécharger l’argumentaire, cliquer ici : le diable s’habille en TAFTASamedi 11 octobre à 14h00 sur le pont Anne de Bretagne : inauguration de l’axe cyclable Est-Ouest en site propre et à double sens.
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Brèves de Conseil
Conseil municipal du 30 sept. 2014
3 octobre 2014, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalUn débat principal : l’audit des finances municipales
Le rapport d’audit : Constatons d’abord que la majorité a refusé de diffuser ce rapport avant le conseil, ce qui a eu pour conséquence d’annuler toute possibilité de débat, et même de pouvoir poser aux auditeurs des questions sur leur méthode et les chiffrages utilisés.
L’exposé et les calculs contenus dans le rapport semblent indiquer que les finances municipales vont péricliter et se trouver quasiment en faillite (épargne nette négative) dès 2017. Et ceci, principalement à cause de l’investissement et des frais de fonctionnement pour l’école et multi accueil de la Minais.
Et le Maire de conclure qu’il faut absolument trouver des économies à hauteur de 1,3 million € avant 2017.
Beaucoup de questions doivent être posées à propos de cet audit :
sur la commande à laquelle elle répond (l’insistance avec laquelle elle tente de séparer, quelquefois de façon artificielle, les coûts d’investissement et de fonctionnement des équipements de l’Est de la commune est suspecte) ;
sur la méthode linéaire appliquée à une réalité qui ne l’est pas ;
sur les chiffrages de départ qui fixent la tendance générale, mais qui sont très contestables pour certains ;
…
Bien évidemment, il faudra reprendre de façon précise toutes ces questions, ainsi que les conclusions qui en sont tirées.Les décisions annoncées :
- Une patinoire : Un trop perçu par GDF (compteur défectueux) de 66 000€ va permettre d’installer une patinoire pour les fêtes de Noël (19 000€) "pour faire plaisir aux jeunes et aux commerçants".
- Subvention à l’école privée : Ce trop perçu va également permettre d’allouer une subvention à l’école privée pour organiser un centre aéré le mercredi matin. Remarque : l’an dernier, pour laisser le temps à l’école privée de choisir entre la réforme des horaires (ouverture des classes le mercredi matin) ou le maintien du statut quo (qui suppose une solution de garderie le mercredi matin), l’ancienne municipalité avait apporté un appui technique et financier (9000€) ; mais uniquement pour l’année 2013-2014 (accord signé avec l’OGEC. La droite municipale revient sur cet accord et accorde 9000€ à l’OGEC.
- Dénonciation de la convention avec les Francas pour le Patio : Les Francas sont intervenus en appui auprès de la municipalité pour l’élaboration du Plan Educatif Local, pour aider à une démarche de développement durable au patio, ….. Une convention pluri-annuelle avait été signée pour cela, avec un coût annuel de 2000€. La municipalité dénonce la convention parce que « le bilan annuel fait apparaitre peu d’actions concrètes. » ( ?) Mais dans le débat, l’Adjointe à l’éducation révèle que cette organisme présente une "connotation partisane". C’est sans doute la véritable explication.
Au total, la majorité municipale avait la possibilité de commencer à faire des économies de fonctionnement pour boucher le « trou de 1,3 M€ ». Mais, finalement, les impératifs idéologiques semblent l’emporter sur les impératifs budgétaires. - Logement de fonction : Le logement de fonction à Ligéria, qui avait été transformé en salle de répétition pour les musiques actuelles, sera réhabilité en logement de fonction.
Un poste de gardien de Ligéria sera-t-il créé ? Quel en sera le coût ? - Epicerie sociale et jardins familiaux : L’emplacement prévu pour ces deux réalisations (le Patisseau) n’est peut-être pas le mieux adapté (éloignement du centre-ville pour l’épicerie et des immeubles pour les jardins). La majorité souhaite donc prendre le temps de rechercher des lieux meilleurs.
C’est vrai que la question est légitime, mais en attendant, ces équipements se font toujours attendre… - Saison culturelle : elle est en préparation et sera présentée début novembre. Le festival des arts de la rue (court bouillon) et les guinguettes seront-ils remis en cause ?
- Repas de Noël : désormais, seuls les habitants âgés de 75 ans et plus seront invités (pour des raisons de capacité de la salle).
- Maîtrise d’ouvrage du groupe scolaire/multi accueil de la Minais : la société d’économie mixte choisie pour aider la mairie à piloter le projet devait intervenir non seulement pour la construction des bâtiments, mais aussi pour l’achat des mobiliers. Le Maire estime que le mobilier de l’école du centre qui sera fermée peut être réutilisé. En conséquence, ce volet est enlevé du marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Bien entendu, la réutilisation du mobilier en bon état faisait partie de la mission de la SEM. Mais si les services municipaux peuvent faire mieux et moins cher, pourquoi pas !
Il a également été décidé de dénommer le futur groupe scolaire "Félix Tessier", en mémoire de l’ancien Maire de Sainte-Luce.
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A propos de la loi sur la transition énergétique
3 octobre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCette loi commence à être examinée par les Députés.
Interviewé par le mensuel "Alternatives économiques", Nicolas Hulot résume bien les interrogations que ce projet de loi suscite.
Extrait.[Ce projet de loi] est un bon point de départ, mais il faut impérativement l’améliorer. Nous avons présenté début septembre aux parlementaires 35 propositions pour enrichir ce texte. J’insisterai sur trois d’entre elles. D’abord, il faut définir une trajectoire structurante pour le court et moyen terme. L’objectif d’une division par deux de notre consommation d’énergie d’ici à 2050 est le bon. Mais seul, il est trop lointain pour enclencher une dynamique. Pire, il risque de donner le sentiment qu’il n’est pas urgent d’agir. Il faut préciser la trajectoire pour les prochaines années et, a minima, nous doter d’un objectif intermédiaire pour 2030. Un point sur lequel j’ai bon espoir que nous obtenions gain de cause.
Ensuite, il faut avancer sur le financement des investissements pour réussir la transition. Pour l’instant, le compte n’y est pas. Atteindre les grands objectifs définis par la loi passe nécessairement par une relance du chantier de la fiscalité écologique, aujourd’hui en sommeil, Il ne s’agit pas d’une fiscalité additionnelle mais de substitution. Le but n’est pas d’augmenter les impôts dans leur ensemble mais de taxer davantage le négatif - ce qui porte atteinte à l’environnement - et moins le positif - par exemple le travail-, de manière à faire évoluer les comportements des entreprises et des ménages.
Il faut par ailleurs que les responsables, politiques regardent ce qui se passe dans les autres pays. Qu’ils mesurent que les investissements verts réalisés ailleurs en Europe, en Chine, outre-Atlantique représentent un immense gisement d’emplois et sont rentables. Les coûts du solaire photovoltaïque ont tant baissé sur les dernières années ( - 80 % depuis 2008) que cette énergie est déjà devenue compétitive dans de nombreuses régions.
Enfin, pour favoriser la rénovation énergétique des bâtiments -un enjeu clé en France-, il faut lever les obstacles au tiers financement : les temps de retour sur investissement étant longs, les ménages ne s’engageront pas sans structures capables de faire l’avance du coût des travaux pour se rémunérer ensuite sur les économies d’énergie réalisées. -
Le chômage en août : baisse en trompe l’œil ?
25 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLes journaux annoncent une baisse du chômage de 11 000 personnes entre juillet et août 2014. Le Ministre du travail, assez content, a cependant appelé à la prudence sur l’interprétation de ces chiffres. Est-ce le résultat du renforcement du contrôle des chômeurs, réclamé par le Ministre ?
Si on regarde les flux d’entrées et sorties en août, on constate que cette baisse de la catégorie A est surtout due à une forte augmentation des sorties du chômage, et particulièrement des absences au pointage (28 700 défauts d’actualisation de plus qu’en juillet) et, pour une moindre mesure, des radiations administratives (2 700 de plus qu’en juillet). Mais en même temps, le niveau des radiations (52 500 en août) n’est pas exceptionnel. Peut-être est-ce lié au travail saisonnier d’été.
Enfin, si on examine le pourcentage d’augmentation du chômage de cat A sur 1 an, on tombe sur une courbe qui est loin d’être flatteuse : + 5,23% par rapport à août 2013, alors qu’on était à +4,32% en juillet (voir courbe).Si on reprend nos critères habituels, ils sont loin d’être au vert. Ainsi, le pourcentage d’augmentation du chômage des cat. A, B, C sur 1 an continue de ré-accélérer : + 5,96% (+4,93% en juillet).
Et toutes les tranches d’âge sont touchées (voir courbes).
Et pour la première fois depuis le début de l’année, le chômage des jeunes est reparti à la hausse, tandis que la durée moyenne de chômage poursuit une hausse désespérément continuelle depuis juin 2012 (532 jours en août).M. Rebsamen a raison d’être prudent…
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Face à la crise, quelles propositions ?
24 septembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiLe gouvernement nous explique qu’il n’y a pas d’autre politique possible que la sienne, mais le Medef voudrait aller plus loin (il fait des "propositions"). Beaucoup d’économistes critiquent ces propositions, ainsi qu’une partie des députés socialistes, les Verts et le Front de gauche. Ce débat est indispensable.
Quelle crise ?
Il faut le dire et le répéter, la crise c’est avant tout l’augmentation du chômage, de la pauvreté et des inégalités, chez nous, mais aussi dans beaucoup de pays européens, et surtout dans le tiers monde.
Le récent dossier du Secours populaire réalisé avec Ipsos est parlant : "Le baromètre Ipsos-SPF 2014,
L’analyse des données collectées dans les permanences du Secours populaire en 2013 et les témoignages recueillis montrent que, avec des ressources qui s’amenuisent, une part croissante de la population en est réduite à survivre." (pour télécharger ce dossier, cliquer ici)
Entre 2007 et 2013, le chômage de longue durée a doublé et aujourd’hui, la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés (39% en 2003).Les politiques d’austérité aggravent la crise :
Pas étonnant, dans ces conditions, que la consommation stagne (la consommation des plus riches, qui voient leurs revenus augmenter, ne compense pas) ; et donc que les détenteurs de capitaux hésitent à investir, puisque la demande est atone. On constate d’ailleurs une chute énorme des crédits des banques au secteur privé, qui ne s’explique pas seulement par la frilosité des banques (voir courbe ci-contre), et une tendance à la baisse des prix : la récession n’est pas loin, avec une masse de liquidités qui ne trouvent pas de lieu ou de domaine où s’investir (avec une perspective de profit), en particulier des capitaux Allemands.
Cela fait penser à la tendance inhérente au capitalisme décrite par Marx : plus il y a de progrès technique et de productivité du travail, moins il y a de main d’œuvre nécessaire pour produire les mêmes marchandises. Si le temps de travail ne diminue pas, il y a risque de surproduction. De plus, chaque capitaliste va devoir investir beaucoup pour obtenir une petite amélioration de productivité et donc un avantage concurrentiel. Au bout de tout cela, le taux de profit tend à baisser. Les crises du capitalisme naviguent entre surproduction et baisse tendancielle du taux de profit.
Dans ces conditions, une politique d’austérité qui bloque les salaires des Agents public, qui diminue la protection sociale du plus grand nombre et qui diminue les investissements des collectivités locales ne fait qu’accentuer les tendances "naturelles" du capitalisme en temps de crise, comme le montre clairement "l’exemple" grec. Et cela ne permet même pas de réduire le déficit public, puisque les rentrées de l’Etat dépendent d’une activité économique qui est en berne !Les ‘’solutions’’ du Medef :
Elles viennent d’être exposées. Elles tournent autour de l’augmentation du temps de travail (suppression de jours fériés, fin des 35 heures, travail le dimanche, recul de l’âge de la retraite), de la baisse des salaires (création d’un « sous-SMIC »), de la précarisation du contrat de travail et le recul du droit syndical dans l’entreprise (remise en cause des seuils sociaux), la baisse des indemnités chômage, … Pour voir un résumé de ces proposition sur le site du Parisien, cliquer ici
Comment imaginer qu’en augmentant le temps de travail des salariés d’une entreprise, gratuitement, cela va inciter la direction à embaucher dans une période de stagnation ???
Comment imaginer qu’une diminution des salaires et la précarisation du contrat de travail vont permettre d’augmenter la consommation et donc la demande ???
A l’évidence, il s’agit de provocations de la part du Medef, qui sont d’ailleurs critiquées par les syndicats de salariés Pour voir les premières réactions sur le site du Nouvel’Obs, cliquer ici. C’est aussi une façon de ne pas être engagé par le ‘pacte de responsabilité’ et de pouvoir dire, en cas d’échec : ‘’On ne nous a pas écouté’’.D’autres solutions existent :
C’est la piste esquissée par Jean Gadrey dans Reporterre. Pour lire l’article, cliquer ici.
Il explique que l’augmentation de la productivité du travail entraine une augmentation du chômage, si elle n’est pas accompagnée par une diminution de la durée du travail (ce qui a eu lieu entre 1966 et 2002).
Il ajoute que la forte croissance que nous avons connue va nécessairement prendre fin (au moins dans les pays riches) en raison de la profonde crise écologique qu’elle a entrainée (réchauffement climatique, épuisement des ressources fossiles, …) : la croissance à tout prix, ce n’est plus un progrès ; c’est un danger mortel !
Pourtant, on peut créer énormément d’emplois sans croissance telle qu’on la connait :
en développant l’agriculture bio, qui est fortement créatrice d’emplois ;
en développant la qualité et la durabilité des produits industriels ;
en réduisant la durée du travail ;
en développant les emplois de services à la personne, dans l’enseignement, la santé, …
en développant les transports collectifs et les différentes formes de mobilité, ainsi que le commerce de proximité ;
et surtout en investissant massivement dans les domaines des économies d’énergie et du développement des énergies renouvelables.Mais, bien entendu, il s’agit là d’un choix fondamental de société, qui demande de s’engager résolument dans une véritable transition écologique, quitte à s’endetter aujourd’hui pour faire des économies de fonctionnement et de ressources demain.
titre documents joints :- info document (PDF - 725.6 ko)
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