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2015 débute par un débat d’orientation
6 janvier 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa veille de l’intervention de François Hollande pendant 2 heures à France Inter lundi dernier, l’intervention de Cécile Duflot dans le Journal Du Dimanche a fait l’effet d’un véritable coup de semonce. Selon elle, le Président dit vouloir réussir la Conférence de Paris sur le climat fin 2015 à Paris, mais le virage politique proposé n’amène rien sur la protection de l’environnement ou sur l’énergie. Par contre, il s’agit d’un virage libéral qui, au nom de la simplification, vise à alléger les contraintes pour les entreprises en matière de droit du travail, mais aussi pour le droit de l’environnement.
Pour lire la déclaration dans le JDD, cliquer iciLa position définitive des parlementaires EELV est-elle pour autant définitive ?
Rien n’est moins sûr, et pour plusieurs raisons.
La première, c’est que la loi Macron est très loin de satisfaire un grand nombre de députés PS et les syndicats de salariés. Il est donc trop tôt de prédire l’avenir de cette loi, mais il est sûr qu’il sera agité, avec de nombreuses négociations, réécritures et modifications.
La seconde, c’est que le positionnement de Cécile Duflot n’est pas automatiquement avalisé par l’ensemble des parlementaires EELV. Ainsi, François de Rugy vient de tenter le contre pieds de Cécile Duflot en souhaitant à la fois que les intentions écologistes contenues dans le discours de François Hollande lundi se traduisent dans les faits et que les écologistes reviennent dans le gouvernement.
Pour lire ses déclarations au ‘Parisien’, cliquer ici.Il est vrai que lundi, François Hollande a tenu un discours très écolo dans les intentions quant à la lutte contre l’effet de serre et le changement climatique ; c’est vrai qu’il a déclaré vouloir consacrer la future taxe sur les transitions financières (à condition de convaincre nos partenaires européens) au financement de la transition énergétique. Mais c’est la seule avancée concrète : pour l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim et Notre Dame des Landes, il s’est contenté de ne pas reculer (contrairement à Manuel Valls qui voulait démarrer les travaux à NDDL dès l’été 2015).
Pour le reste, dans les domaines de l’emploi et de l’économie, on constate que son raisonnement est toujours sous tendu par une logique productiviste, comme si ces questions n’avaient aucun rapport avec le développement durable !Au total, la question reste posée : en quoi la loi Macron pourrait faire progresser la France vers un meilleur équilibre entre salariés et patronat, et en quoi permet-elle de s’engager vers une véritable transition écologique ?
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La nature a-t-elle une valeur ?
4 janvier 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCette question peut paraitre curieuse, mais elle est sans cesse posée dans l’actualité politique lorsqu’on parle du principe pollueur/payeur ou, à l’inverse, lorsque certain(e)s condamnent ‘l’écologie punitive’.
Il est donc important de faire un point rapide sur cette question.Pour les premiers théoriciens de l’économie classique (capitaliste et libérale), dont Adam Smith, la fixation des prix, dans une société de concurrence parfaite, dépend du travail incorporé pour la fabrication des produits. Pour eux, le travail est une marchandise comme une autre et les ‘dons de la nature’ sont supposées infinis et sans valeur. Et l’Etat ne doit intervenir que pour garantir les règles de la concurrence.
Pourtant la réalité est devenue différente. Par exemple, le travail est aujourd’hui encadré et protégé par des lois et sa valeur doit respecter un minimum.
Mais pour les atteintes à la nature et pour les ‘dons de la nature’ (énergies fossiles et matières premières), y-a-t-il une évolution semblable ?
Non, bien sûr ! Et cela mérite une réflexion.
Pour lire la suite, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 118.3 ko)
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Utilisation des pesticides en agriculture : quels progrès ?
30 décembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe grenelle de l’environnement avait fixé pour objectif de diminuer de moitié l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (les pesticides), afin d’améliorer la qualité des eaux (la France est mise en accusation par l’Europe sur cette question) et de diminuer les maladies professionnelles des agriculteurs (ces produits sont reconnus comme cancérogènes). Plus de 350 millions € ont été investis en 5 ans pour cela.
Quels sont les résultats ?
Il y a un an, le ministre Stéphane Le Foll déclarait : « Les conditions du changement sont là et nous avons des solutions concrètes pour tendre vers des modèles plus durables. Il y a un an je détaillais le projet agro-écologique pour la France et mon ambition de développer une agriculture faisant de l’environnement un levier de croissance et de progrès, je suis heureux de constater que les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à rejoindre cette nouvelle voie »
Pour lire le communiqué du ministère, http://agriculture.gouv.fr/Ecophyto...Mais pas de déclaration, cette année. Et pour cause ! En cherchant bien sur le site du ministère, on découvre un bilan chiffré catastrophique :
Commentaire du ministère : "Au niveau national, le recours aux produits phytosanitaires a augmenté de 5% en moyenne entre 2009 et 2013 et de 9,2% entre 2012 et 2013."
Pour lire le résumé du rapport, cliquer iciPour tenter d’expliquer ce résultat, le rapport invoque "un printemps humide et un été chaud" en 2013.
C’est quand même une explication un peu faible : si on veut diminuer le recours aux produits chimiques en agriculture, c’est pour protéger la nature, les sols, l’eau, la santé des agriculteurs et des habitants des zones rurales. Mais c’est aussi pour diminuer les dégagements de gaz à effet de serre et éviter le réchauffement climatique. Et s’il faut que le climat ne bouge pas pour que l’agriculture augmente un peu moins son recours à la chimie, on a un serpent qui se mord la queue !Évidemment, cela demande des efforts d’imagination, d’adaptation, d’intelligence. Beaucoup plus que de torturer et écraser des ragondins devant la Préfecture de Nantes !
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Voeux 2015
28 décembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours.
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Conséquence inatendue de la crise :
Multiplication des suicides de Pères Noël
par pendaison...
27 décembre 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours.
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