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Les chiffres de Pôle Emploi en mars 2021
3 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #EmploiNombre de chômeurs en mars 2021
Nous nous trouvons aujourd’hui en difficulté pour établir des comparaison des chiffres de fin mars. Car il y a un an, la crise sanitaire (et économique) était largement déclarée. Les chiffres d‘alors ne pouvaient que traduire le début de crise…
Il ne nous reste donc que trois possibilités :
Comparer avec le mois précédent. Mais cette comparaison est un peu fragile, car soumise aux aléas des opérations de pointage ;
Comparer avec le début de l’année, c’est à dire sur un trimestre : délai un peu court pour percevoir des tendances ;
comparer avec le début de l’année 2020(ex février 2020), c’est à dire une période avant crise.Les chiffres de Pôle Emploi :

Constat : Depuis octobre 2020, on assiste à une petite reprise des embauches. Mais elles ont lieu par des CDD à temps partiel ou de courtes durées (et un peu par l’intérim qui ré-augmente lentement). Cela se traduit par une diminution de la catégorie A, mais une augmentation des catégories B et C, puisque les nouveaux embauchés se retrouvent en contrat précaire, et toujours demandeurs d’emploi, mais en cat. B ou C.
Le total des catégories A, B et C continue d’augmenter légèrement. On est très loin de combler la très forte augmentation de 324 000 chômeurs supplémentaires (sans compter les exclus de la sphère de l’emploi) provoqués par la crise.
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Pas d’embellie, non plus, du côté du chômage de longue durée qui continue son augmentation régulière : aujourd’hui, les chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) représentent 51 % du total des chômeurs de catégorie A, B et C (5,723 millions de personnes).
En Pays de la Loire :

Le nombre de demandeurs d’emploi (cat. A, B et C) diminue depuis juillet 2020, mais de façon plus faible à partir d’octobre 2020. Nous sommes actuellement à un niveau de 4,1 % supérieur à février 2020.
Cela constitue une situation un peu plus favorable qu’au niveau national.En Loire-Atlantique :

Après une décroissance de juillet à octobre 2020, le nombre de chômeurs varie peu. Mais ce niveau de stabilité se situe à presque 6 % plus haut que celui de février 2020 (juste avant la crise).
Cette situation n’est pas très éloignée de la moyenne nationale.Il y a 0 message(s) de forum -
Crise sanitaire ET crise hospitalière
22 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiA l’occasion de cette crise sanitaire, le gouvernement a fait l’objet de nombreuses critiques. A l’évidence, on peut lui faire la critique d’avoir dit n’importe quoi au sujet de l’approvisionnement des masques.
Certains diront que tout le monde a été pris de court par cette pandémie, et que gérer un telle crise est très compliqué. Et c’est vrai.
Mais la crise a révélé un manque très important de lits de réanimation ; et depuis plus d’un an, rien n’a changé…
(lire à ce sujet l’article de Alternatives économiques d’avril 2021).Le constat :
L’été dernier, Olivier Véran a parlé de 12 000 lits de réanimation. Mais pour chaque lit, il faut un infirmier spécialisé, 6 aides soignants, 3 médecins et presque autant d’internes. Soit 156 000 personnels, ce que les hôpitaux publics et privés sont loin d’avoir !
Selon la Cour des Comptes, au plus fort de la première vague du Covid-19, mi-avril 2020, il y a eu jusqu’à 10 707 lits de réanimation. Mais au prix d’une énorme mobilisation et de très nombreuses déprogrammations d’autres intervention prévues. Ce chiffre est rapidement retombé à 10 133 lits le 15 mai, 8 320 le 15 juin et 5 800 en juillet. Il s’est ensuite stabilisé autour de 5 000 lits, ce qui est déjà insuffisant hors pandémie.
Cette situation est très ancienne, puisque de 2013 à 2019, le nombre de lits de réanimation n’a augmenté que de 0,17 % par an, alors que ces lits sont occupés au 2/3 par des personnes de plus de 65 ans et que cette population a augmenté 10 fois plus vite (1,7 % par an).
La cour des Comptes pointe les effets pervers du système de tarification à l’activité(T2A) qui régit les finances de hôpitaux depuis 2005 : « Compte-tenu des règles en vigueur, l’ouverture d’un lit en réanimation médicale génère un déficit moyen estimé à 115 000 € par an. » Cela « n’est pas de nature à inciter les établissements à adapter leurs capacités d’hospitalisation aux besoins constatés. »Epuisement général du personnel :
En fait, pendant la première vague, c’est grâce à la chute de nombre d’accidents et aux déprogrammations d’interventions que le nombre de lits de réanimation a pu être multiplié par deux. Mais cela ne peut pas continuer longtemps. : à la longue, les équipes soignantes s’épuisent, car le Covid-19 n’est plus une crise passagère.
De plus, il n’y a plus que le Grand est et l’Ile de France qui demandent de l’aide d’urgence. Toutes les Régions sont touchées…
Enfin, le personnel est touché par les désillusions politiques, avec le sentiment de ne pas avoir été entendus, malgré les applaudissements des premiers mois. Il a fallu faire des choix terribles, mais la reconnaissance de l’État n’est pas venue : « Nous sommes le seul pays au monde à avoir continué à fermer des lits en pleine pandémie » explique un représentant syndical. Il y a eu des augmentations de salaires, mais les salaires restent inférieurs de 10 % à la moyenne européenne. De plus, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 prévoit plus d’un milliards d’€uros d’économie.
Pas étonnant que le nombre de postes vacants (7 500 avant le Ségur de la santé) ait été multiplié par 4, depuis….A moins d’un changement radical de politique, nous ne sommes pas près de sortir d’une grave crise … de confiance.
C’est pas la crise pour tout le monde :
Alors que la pandémie a fait basculer la France dans une crise économique et sociale sans précédent, nous apprenons l’entrée de 4 nouveaux milliardaires français dans le dernier classement Forbes . A la tête du palmarès, Stéphane Lancel, PDG de Moderna, dont les Vaccins Anti-Covid ont enrichi sa fortune personnelle. Selon Oxfam, les milliardaires ont gagné près de 175 milliards d’euros entre mars et décembre 2020, soit deux fois le budget de l’hôpital public français ! Dans le même temps, les associations caritatives déplorent une augmentation de près de 3 millions des bénéficiaires de l’aide alimentaire depuis le début de la crise.
Ce n’est pas une fatalité, puisque 2 français sur 3 (dont 59 % des électeurs de LaREM) sont favorables à la mise en place d’une taxe exceptionnelle sur les multimillionnaires pour faire face à la crise.Pour avancer dans ce sens, signez la pétition soutenue par Oxfam France et Le Mouvement [en cliquant ici→https://oxfamfrance.cmail20.com/t/t-l-mdhldkk-mhhhdtdkh-i/].
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Des nouvelles pas rassurantes du tout …
19 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatA propos des OGM :
Plusieurs associations ont alerté à propos des « nouveaux OGM », qui ne sont pas interdits, ni indiqués au public.
Les OGM ‘classiques’ sont obtenus par introduction de petites parties de gènes d’une autre espèce dans leur génome, de façon à modifier certaines de leurs caractéristiques (par exemple pour obtenir des plantes plus résistantes au froid, à la chaleur, à la sécheresse, …).
Les nouveaux OGM, eux, sont obtenus également par manipulation génétique, mais sans intervention d’une autre espèce. Mais on obtient bien des espèces ‘génétiquement modifiées’. Mais les ‘nouveaux OGM’ ne sont pas (encore ?) concernés par les précautions attachées aux OGM (certaines interdictions, étiquetages, …).
Interviewé sur FranceInter le samedi 17 avril, Julien Denormandie (ministre de l’agriculture) a défendu cette différence de traitement d’une façon très surprenante.
Il a expliqué qu’avec le dérèglement climatique très rapide, ‘nous sommes obligés d’adapter très rapidement les espèces cultivées aux nouvelles conditions. La traditionnelle sélection des espèces ne va pas assez vite’.
Autrement dit, l’espèce humaine a réussi en un temps record (un bon siècle) à déstabiliser durablement l’équilibre climatique de la planète, mettant en danger durablement la survie de notre espèces et de la majeure partie des autres. Et après ce grand pas vers la catastrophe, on nous propose d’en faire encore un autre !!!
Merci pour cette pensée pleine de recul et de sagesse, Monsieur le ministre !A propos de Fukushima : "cachez ces déchets que je ne saurais voir..."
On apprend que le gouvernement japonais a l’intention de rejeter à la mer plus d’un million de tonnes d’eau contaminée au tritium radioactif après avoir servi au refroidissement des réacteurs des centrales atomiques qui ont fondu il y a 10 ans.
Deux raisons pour comprendre cette décision :
l’eau ne peut pas être décontaminée : de multiples filtrages ont permis de séparer l’eau des autres éléments radioactifs, mais c’est impossible avec le tritium.
le cœur des réacteurs ne sont toujours pas refroidis ; et chaque jour, 141 tonnes d’eau viennent s’ajouter au stock…
Cette décision est, bien entendu, contestée par les pêcheurs et agriculteurs japonais, ainsi que par les pays voisins (Chine, Corée du Sud, …), qui soulignent que certains radionucléides ainsi rejetés dans la nature ont une durée de vie de plusieurs milliers ou de dizaines de milliers d’années. Ceci d’autant plus que « Les compteurs Geiger affichent des niveaux de radiations parfois très élevées en certains endroits de zones rouvertes. Parfois même au-delà de 1 microsievert (μSv) par heure, quand le niveau de radiation naturel était de 0,04 μSv par heure avant l’accident. » (selon une chercheuse au CNRS).Et les choix du gouvernement français ?
Ils sont à peu près du même ordre, lorsque l’État français veut ensevelir les déchets hautement radioactifs à 500 mètre sous terre à Bure. Pourtant personne ne croit sérieusement à la stabilité des couches géologiques profondes : pendant les travaux, un éboulement souterrain a eu lieu sous terre à Bure, tuant un technicien du chantier…En France comme au Japon, les gouvernements sont dans la même logique d’un grave pari pour les générations futures, malgré d’évidence du danger de cette filière et son coût : aujourd’hui l’électricité renouvelable est moins chère que l’électricité nucléaire.
Malgré cela, le gouvernement japonais veut redémarrer ses autres centrales nucléaire et le gouvernement français veut construire d’autres centrales EPR….. -
A quoi va servir la 5G ?
17 avril 2021, par Patrick CotrelLa question a, bien entendu, été évoquée au cours du débat organisé par Nantes Métropole. Et on nous a abreuvé de raisons nobles et indispensables : médecine à distance, contrôles et commandes à distance à caractère privé ou industriel, …
Mais finalement, ce sont les publicités commerciales des opérateurs de téléphonie mobile qui nous donnent la vraie réponse.
En voici un exemple :

Ainsi, donc, la 5G va nous permettre d’avoir accès à « plus de 250 jeux vidéos en streaming » !Mais la 5 G, c’est aussi cela :
Dans un article précédent je donnais les faits suivants concernant la civilisation du numérique (les données sont celles publiées par ‘Alternatives Economiques’) :
Pour la consommation : - 10 % de la consommation électrique mondiale va au numérique,
- en France, 70 % de cette consommation électrique est utilisée pour la consommation des centres de données, soit l’équivalent des 2/3 de la consommation des chauffages électriques. On ne sait pas où est le ‘cloud’, mais il consomme dur !
- de plus, le réseau mobile est beaucoup plus gourmand que la fibre optique. Par exemple : 10 fois plus de consommation pour une même quantité de données !
- On pourrait penser que des technologies moins gourmande en énergie vont se développer. Mais chaque saut technologique a deux conséquences : elles sont plus attractives et attirent massivement de nouveaux utilisateurs, et elles rendent obsolètes les anciens appareils qui sont abandonnés. Au total on a une forte augmentation de la consommation !
- les vidéo : C’est l’exemple frappant de ce qui précède. La vidéo représente à elle seule 75 % du trafic mondial sur internet. Et ce trafic ne cesse d’augmenter : il représentera 82 % en 2022 ! Pourquoi ? Parce que, pour les plate-formes de diffusion de films et vidéos (Netflix, google-youtube,Facebook, …), c’est le meilleur moyen de fixer l’attention du spectateur le plus longtemps possible afin de lui diffuser un maximum de publicité et d’accumuler un maximum de renseignements sur son profil et ses goûts afin de cibler les publicités. « Nous sommes en concurrence avec le sommeil », déclarait le fondateur de Netflix (avis aux parents !!!). Et bientôt, la très haute définition va se répandre sur les smartphones, avec la 5G (...!!!) : une très haute définition représente un volume de données plus de 100 fois supérieur à la définition standard !
Pour le matériel :
La production des ordinateurs et des smartphones représente 45 % du bilan carbone du numérique. Sur le cycle de vie d’un smartphone, la production représente 90 % de son empreinte énergétique et la recharge de la batterie 10 %.
De plus, les smartphones son souvent conçus pour ne pas permettre qu’ils ne soient pas ‘upgradables’ ; ils ne sont donc utilisés que 2 ans en moyenne.
Quant au recyclage (récupération des composants, des métaux rares, …), il ne concerne que 20 % des appareils au niveau mondial (49 % en France).
Enfin, il y a le problème des métaux rares.
Pour relire cet article, cliquer iciComble de cynisme...
cette marque de téléphonie mobile termine son appel publicitaire par le petit encart suivant :

sans commentaires !!! -
Régionales. Les Insoumis rejoignent les écologistes dans les Pays de la Loire
15 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Cantonales - Régionales 2021Cet accord entre le rassemblement « Pour une région écologique, citoyenne et solidaire », avec Matthieu Orphelin comme tête de liste, et La France Insoumise des Pays de la Loire renforce la crédibilité et la capacité de rassemblement de cette liste en Pays de la Loire. Et ceci d’autant plus que la dynamique cet accord porte sur le programme.
Voici d’ailleurs ce que les deux chef de file de La France Insoumise en Pays de la Loire (Sandrine Bataille et Matthias Tavel) expliquent à leurs militant.e.s sur leur site :Les élections régionales et départementales auront bien lieu en juin. Elles se dérouleront dans un contexte difficile pour qui veut convaincre par des campagnes populaires comme nous le souhaitons. Les restrictions de déplacement et de rassemblement restent en vigueur, la peur du virus pèse sur les échanges, la crise sanitaire écrase les autres thèmes de campagne. L’abstention menace d’être massive.
(…)
La France insoumise a décidé de participer aux élections régionales en Pays de la Loire dans le cadre d’une coalition dès le 1er tour avec le Pôle écologiste (EELV, Génération·s, Génération écologie). Suite à l’absence de consensus lors de l’assemblée régionale du 8 avril, la coordination des espaces du mouvement a entendu les chef·fes de file régionaux et considéré que l’équipe régionale avait inscrit ses travaux dans le cadre du texte d’orientation national et que son avis favorable à cette option devait être suivi.
(…)
Ce choix, nous le faisons pour trois raisons qui correspondent à nos objectifs politiques :
· Arracher la région à la droite LR qui la dirige et à LREM qui espère la gagner, tout en affrontant le Rassemblement national
· Porter haut un programme qui met l’écologie et la justice sociale au cœur
· Faire entrer la parole insoumise dans le Conseil régional pendant les sept ans que durera le prochain mandat.
(…)
Nous pensons aussi que la seule manière d’espérer gagner est une liste portant un nouveau projet, autour d’une écologie populaire et de la justice sociale. Le programme a été notre maître-mot pendant toutes les discussions avec les autres forces (y compris le PCF qui a décliné notre proposition d’alliance même derrière une tête de liste communiste). L’accord obtenu avec le Pôle écolo intègre plusieurs de nos combats pour un bouclier social, la transition écologique et l’intervention citoyenne.
(…)
Cet accord nous permettra de faire entrer au conseil régional des voix insoumises. En cas de défaite, nous pourrions être en situation de créer un groupe autonome avec trois élu·es possibles. En cas de victoire, avec au moins 5 élu·es sur 50 quand la majorité absolue du conseil régional est de 47 voix, nous formerions un groupe charnière sans lequel aucune majorité ne serait possible. (…)Voir aussi l’article de Ouest-France de ce jour en page région.
Pour le lire, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 243.1 ko)
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