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Régionales. Les Insoumis rejoignent les écologistes dans les Pays de la Loire
15 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Cantonales - Régionales 2021Cet accord entre le rassemblement « Pour une région écologique, citoyenne et solidaire », avec Matthieu Orphelin comme tête de liste, et La France Insoumise des Pays de la Loire renforce la crédibilité et la capacité de rassemblement de cette liste en Pays de la Loire. Et ceci d’autant plus que la dynamique cet accord porte sur le programme.
Voici d’ailleurs ce que les deux chef de file de La France Insoumise en Pays de la Loire (Sandrine Bataille et Matthias Tavel) expliquent à leurs militant.e.s sur leur site :Les élections régionales et départementales auront bien lieu en juin. Elles se dérouleront dans un contexte difficile pour qui veut convaincre par des campagnes populaires comme nous le souhaitons. Les restrictions de déplacement et de rassemblement restent en vigueur, la peur du virus pèse sur les échanges, la crise sanitaire écrase les autres thèmes de campagne. L’abstention menace d’être massive.
(…)
La France insoumise a décidé de participer aux élections régionales en Pays de la Loire dans le cadre d’une coalition dès le 1er tour avec le Pôle écologiste (EELV, Génération·s, Génération écologie). Suite à l’absence de consensus lors de l’assemblée régionale du 8 avril, la coordination des espaces du mouvement a entendu les chef·fes de file régionaux et considéré que l’équipe régionale avait inscrit ses travaux dans le cadre du texte d’orientation national et que son avis favorable à cette option devait être suivi.
(…)
Ce choix, nous le faisons pour trois raisons qui correspondent à nos objectifs politiques :
· Arracher la région à la droite LR qui la dirige et à LREM qui espère la gagner, tout en affrontant le Rassemblement national
· Porter haut un programme qui met l’écologie et la justice sociale au cœur
· Faire entrer la parole insoumise dans le Conseil régional pendant les sept ans que durera le prochain mandat.
(…)
Nous pensons aussi que la seule manière d’espérer gagner est une liste portant un nouveau projet, autour d’une écologie populaire et de la justice sociale. Le programme a été notre maître-mot pendant toutes les discussions avec les autres forces (y compris le PCF qui a décliné notre proposition d’alliance même derrière une tête de liste communiste). L’accord obtenu avec le Pôle écolo intègre plusieurs de nos combats pour un bouclier social, la transition écologique et l’intervention citoyenne.
(…)
Cet accord nous permettra de faire entrer au conseil régional des voix insoumises. En cas de défaite, nous pourrions être en situation de créer un groupe autonome avec trois élu·es possibles. En cas de victoire, avec au moins 5 élu·es sur 50 quand la majorité absolue du conseil régional est de 47 voix, nous formerions un groupe charnière sans lequel aucune majorité ne serait possible. (…)Voir aussi l’article de Ouest-France de ce jour en page région.
Pour le lire, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 243.1 ko)
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Chômage : éléments de bilan d’un an de crise sanitaire
6 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiDernière nouvelle (le 15 avril) : Elisabeth Borne se moque de nous à propos de la réforme de l’indemnisation du chômage !
Après de nombreuses protestations de la part de tous les syndicats de salariés, après de nombreux articles dans la presse pour expliquer en quoi cette ’réforme’ va impacter les plus pauvres et le plus précaires, après un chiffrage détaillé de l’UNEDIC (voir ci-dessous), après que le Conseil d’Etat ait déjà retoqué une partie de cette réforme (pour rupture d’égalité entre les citoyen.ne.s), Elisabeth Borne (ministre du travail et technocrate d’Etat de longue date) nous explique qu’elle n’avait pas vu les inconvénients de son projet...
Et pourtant, ils sont de taille ! Exemple : avant la réforme, deux femmes ayant effectué les mêmes périodes de travail, mais l’une ayant eu un congé maternité, touchaient la même allocation chômage. Mais après la réforme, la femme ayant eu le congé maternité va perdre près de 200€ par mois pendant 21 mois !
Mme Borne a demandé à ses services d’apporter une petite correction pour corriger ces "effets non voulus"...Les chiffres de Pôle emploi fin février
Il y a peu de variations par rapport au mois précédent, mais les variations sur un an sont significatives :
Le nombre de chômeurs de cat.A a augmenté de 10,6 % (et de 12,8 % pour les moins de 26 ans) ;
Le nombre de chômeurs de cat.A, B et C a augmenté de 6,2 % (et de 9,6 % pour les moins de 26 ans) ;
(Explication :Les offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi en février sont au nombre de 214 000. Leur nombre était de 267 000 en février 20230, ce qui représente une baisse de 20 %.
On est donc loin d’entrevoir un retour à une situation similaire à celle d’avant crise, malgré l’utilisation massive du dispositif de chômage partiel ; et on constate que ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribu...Plusieurs pistes pour un bilan sur un an
A cette augmentation du nombre de chômeurs de cat. A, B et C de 335 000 depuis un an, il faut ajouter les 117 000 personnes qui ont décroché de la sphère du travail : ils ne sont plus ni en emploi, ni au chômage, mais sont considérés comme « inactifs ». Ils sont repérables dans les statistiques de l’iNSEE : voir l’article du 22 février dernier (http://www.patrickcotrel.com/Les-de...)
Au total, on a près de 500 000 personnes de plus en difficulté. Et parmi elles on trouve une bonne proportion de jeunes et de personnes en contrats précaires.La réforme des allocations chômage
C’est dans ce contexte que le gouvernement impose sa réforme des allocations chômage, contre l’avis de toutes les organisations syndicales de salariés.
Pourquoi cette réforme ,
Il faut savoir que lorsque les gouvernements ont décidé d’exonérer certains emplois de « charges » sociales, les différentes caisses (maladie, retraites, assurance chômage) n’ont reçu aucune compensation de l’État.
De la même façon, lorsque le gouvernement a décidé d’ouvrir largement le dispositif de chômage partiel, 1/3 du montant des indemnisations ont été financées par l’assurance chômage (UNEDIC), sans compensation de l’État.
Mécaniquement, l’UNEDIC voit son déficit augmenter très fortement… Et c’est au nom de cela que le gouvernement impose cette réforme de l’indemnisation du chômage, officiellement pour économiser 4,5 milliards € en 3 ans.
Cette réforme a été différée à cause de la crise sanitaire, mais aussi à cause de l’avis négatif du Conseil d’État. Le gouvernement vient de prendre un arrêté fin mars pour application en juillet prochain.Les principales mesures de cette « réforme » :
Calcul du salaire journalier de référence : ce calcul sera obtenu en divisant les salaires perçus par le total des jours calendaires de la période concernée (au lieu des seuls jours travaillés). Cela pouvait conduire à diviser par 4 ce montant du salaire journalier de référence. Grâce à l’intervention du Conseil d’État les jours non travaillés seront limités à un maximum de 57 % de l’ensemble. Selon une étude de l’UNEDIC (demandée par les syndicats et révélé par l’obs), les 220 000 chômeurs qui travaillaient entre 25 et 49 % verront leur indemnité baisser en moyenne de 890 à 640€ par moi ; les 285 000 chômeurs ayant travaillé entre 50 à 75 % verront leur indemnité baisser de 200€. Et au total, ce sont 840 000 chômeurs qui auront une allocation chômage en baisse dès juillet 2021.
Dès que l’activité aura repris ‘normalement’, il faudra avoir travaillé 6 mois dans les 24 derniers mois pour ouvrir des droits à indemnisation, au lieu de 4 mois dans les 28 derniers mois dans l ‘ancien système. Ce sont les jeunes qui vont faire les frais de ce nouveau dispositif.
Les cadres (salaire brut supérieur à 4500€) verront leur indemnité amputée de 30 % à partir du neuvième mois de chômage ; si la situation redevient ‘normale’, cette dégressivité pourrait être appliquée dès le 7ème mois.
…
Au total, ce gouvernement se refuse d’augmenter l’imposition des plus riches (qui ont mis de l’argent de côté depuis un an), mais il n’hésite pas à ‘pomper’ les revenus des plus précaires.Quoiqu’il en coûte ?...pas pour tout le monde !!!
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Tour En Région virtuel (#2)
Matthieu Orphelin reçoit Sandrine Rousseau, lundi 19 avril, 11h00
5 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Campagnes 2021 - #Cantonales - Régionales 2021
Rendez-vous ce lundi 19 avril à 11h pour notre second TER Virtuel et magique sur le thème "Ecologie = Emploi" !À cette occasion, Matthieu Orphelin, notre tête de liste régionale, et Noam Leandri, porte-parole de l’Appel et économiste, reçoivent Sandrine Rousseau, économiste, vice-présidente de l’Université de Lille et candidate à la primaire écologiste en vue de la présidentielle de 2022. En présence d’Emilie Cariou, députée et spécialiste de l’économie et des finances, co-présidente des Nouveaux Démocrates.
Ne manquez pas ce rendez-vous inédit, et retrouvez les liens de visionnage ci-dessous :Tour En Région Virtuel #1
Le vendredi 9 avril, a eu lieu le premier Tour En Région Virtuel de la campagne.
Matthieu Orphelin, tête de liste régionale dans les Pays de la Loire, et les 5 têtes de liste départementale ont reçu Karima Delli, eurodéputée et candidate à la présidence de la région des Hauts-de-France.
Pour visionner ce Tour En Région Virtuel #1 (déjà visionné par 3 300 personnes), cliquer ici. (pour démarrer, avancer le curseur de quelques minutes).
Pour signer l’appel : cliquer iciContact : contact chez pdl2021.fr
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Macron, l’écologie et le nucléaire …
4 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableVers une neutralité carbone de l’Europe ?
L’Europe vise la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir elle veut adopter une charte (un Pacte vert) pour orienter les investissements et prêts vers des des activités économiques bonnes pour le climat et l’environnement (par exemple en taxant les autres).
Un premier classement excluait les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz), ainsi que le nucléaire en raison de l’impact de ses déchets radioactifs.
Mais les lobbys et certains pays tentent d’amender ce classement en faveur du gaz, du charbon et du nucléaire.
C’est ainsi qu’on a vu Emmanuel Macron signer une lettre avec le Président hongrois (Orban) et le président polonais (Kazcynski) pour défendre le gaz et le nucléaire !
Alors que « l’éolien off-shore et deux fois moins cher, prend deux fois moins de temps [à installer] et est en train de créer autant d’emplois, sans risques pour la population . », selon le Ministre luxembourgeois de l’énergie (écologiste).
Voir à ce sujet le dossier publié par Ouest-France le 2 avril 2021.Un entêtement français pro-nucléaires
La filière nucléaire française est une énorme échec industriel et financier : L’EPR de Flamanville devait coûter 3,5 milliard €. Mais avec 10 ans de retard, elle n’est toujours par prête et son prix atteint déjà 20 milliards € ! Il a même fallu payer 3 milliards € à la Finlande pour le retard dans la construction d’une autre centrale EPR. Et EDF s’est engagée à construire 2 EPR en Angleterre. Tout cela fait que EDF est très lourdement endettée et que l’État veut la diviser en 3 partie, la partie nucléaire (en fort déficit) étant quasi nationalisé…
Quant aux anciennes centrales, elles sont vieillissantes : 31 d’entre elles vont atteindre la limite des 40 ans de fonctionnement. Pour les prolonger de 10 ans, il faudrait les rénover en profondeur ; et d’après la Cour des Comptes, cela coûterait plus de 100 milliards € (c’est le « grand carénage »). EDF vient d’être autorisée à effectuer cette mise à niveau, mais de façon échelonnée dans le temps. Ce qui fait que cette révision arrivera de 8 à 10 ans après le quarantième anniversaire pour 20 réacteurs !
Pour l’association Global Chance (qui comprend des experts en physique nucléaire comme Bernard Laponche), cela représente un risque non négligeable, car certaines centrales sont dans un état inquiétant.
Ajoutons à cela que cette filière produit des milliers de tonnes de déchets hautement dangereux pour des milliers (au moins) ou des centaines de milliers d’années et que le coût de la déconstruction des anciennes centrales est fortement sous-estimé (aucune ancienne centrale française n’est complètement déconstruite), et on aura une idée qu gouffre financier que cette filière représente.
Enfin, ce mode de production d’électricité n’est pas souple : arrêter ou remettre en route une centrale demande une procédure s’étalant sur plusieurs jours, et, en cas de forte chaleur, il faut arrêter certaines centrales, les rejets de chaleur dans le fleuves voisin risquait de provoquer la disparition de plusieurs espèces animales aquatiques.
Tout ceci fait que de nombreux pays (comme les USA) ne construisent plus de nouvelle centrale nucléaire.Défendre la transition écologique ou les intérêts du lobby pro-nucléaire ?
Aujourd’hui, le prix de production de l’électricité renouvelable (en particulier de l’éolien off-shore) est nettement inférieur au prix le l’électricité d’origine nucléaire. Mais avec beaucoup moins de risques, un temps de mise en œuvre plus rapide et autant de création d’emplois.
Et même si certaines filières sont intermittentes (éolien terrestre, photovoltaïque) il est possible de développer le stockage (batteries, hydrogène) et de s’appuyer sur les filières souples (hydraulique, bois, biogaz, …).
Enfin, et surtout, il y a beaucoup d’économies d’énergie possibles :dans les logements et les locaux (travail, …) : cela représente 30 % des dépenses totales d’énergie ; et on peut en économiser la moitié par l’isolation ;
dans les déplacements en favorisant les transports en commun plutôt que la voiture individuelle (souvent sans passager), en encourageant la pratique du vélo et de la marche, les trains de marchandise, plutôt que les camions, …
en rendant les objets courants réparables, …
Ce gouvernement et ce président tiennent des discours de défense de l’écologie et de la préservation du climat. Mais dans leurs pratiques réelles, ils défendent avant tout le lobby pronucléaire et les intérêts des filières industrielles traditionnelles (comme ceux de Total au Mozambique, …).
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L’urbanisme commercial en crise ?
28 mars 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceCet article prend appui sur une conférence organisée en janvier 2021 par le SCOT Nantes Saint-Nazaire et animée par David Lestoux (formateur CNFPT, expert Rédacteur du rapport national sur les centre-villes pour le Ministère de la cohésion des Territoires, …).
Une offre surabondante :
Depuis 10 ans, les surfaces commerciales sont en forte hausse, en décalage avec la croissance de la population : en 10 ans, les surfaces commerciales ont augmenté de 26 %, à population et emplois constants .
Le commerce se trouve ainsi pris en tenailles entre cette surabondance de l’offre et la diversification des habitudes des clients accompagnée d’une diversification des modes de vente.
Le résultat, c’est que les hypermarchés perdent chaque année 1 à 2 % de ventes, que la vacance des surfaces commerciales augmente, que les promoteurs proposent des surfaces de vente à moindre coût et qualité… Si on reste sur la même trajectoire, en 2030 on aura 25 millions de m² de vente en trop !Des habitudes de consommation qui changent :
Le taux de vacance des commerces (centre-ville et zones commerciales) augmente.
La vente d’occasion se développe, ainsi que les prêts entre particuliers.
- Le E-commerce se développe.
Les nouvelles structures de dépenses : Les ménages concentrent les économies sur les dépenses d’énergie, de déplacements, d’équipements de la maison, de vêtements, … Les achats alimentaires sont moindres, mais de meilleure qualité. Les dépenses ‘plaisir’ augmentent (Abonnements, Restau., culture, loisirs).
Une majorité des consommateurs estiment que l’offre commerciale est suffisante.
Les temps d’achat dans la journée
se concentrent : 70 % des achats de proximité sont réalisés entre 17h et 20h, tandis que 30 % du temps d’ouverture des magasins coïncide avec le temps disponible des actifs
La vente directe par les producteurs est de plus en plus recherchée
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Des offres de vente qui doivent se diversifier :
Le click and collect va se développer, mais il faut penser aux lieux d’enlèvement des marchandises, et ce n’est pas réservé aux grandes surfaces.
L’offre commerciale se diversifie et se segmente (multiplication des supérettes, des magasins bio, …). Il y a de la place pour les niches commerciales.
Avoir une position sur un flux de population aux heures de pointe plus, car il y aura toujours plus près : commerce dans les gares, distributeurs sur les rond-points passagers, … Une ambiance conviviale et une diversité d’offres commerciale et de services est importante.
Présenter une offre globale attractive, pratique et ludique : restaurants, lieux de convivialité ; mais aussi des offres en matière de santé, loisirs et spectacle, services publics, associations, artisans... Ré-enchanter l’offre commerciale va devenir indispensable.
Il va aussi y avoir un enjeu logistique d’approvisionnement des différentes offres (ex producteurs).
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