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Le déficit budgétaire de l’Etat
11 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe déficit budgétaire actuel de l’État est devenu très important.
Qui est responsable du dérapage ? A l’évidence, ce sont les anciens premiers ministres, et le même président. On peut discuter du pourquoi on atteint cette situation dangereuse, Mais à l’évidence, la principale responsabilité en revient au Président et aux gouvernements qu’il a choisi.
De la faute des collectivités locales ?
On entend dire dans la majorité parlementaire qu’une part des responsabilités de cette situation revient aux collectivités locales qui ont trop dépensé. C’est d’ailleurs comme cela que les anciens ministres de l’économie et des comptes publics (Bruno Le Maire et Thomas Cazenave) ont tenté d’expliquer le dérapage des comptes publics.
D’où une tendance, dans la majorité parlementaire, à imposer des économies à ces collectivités. C’est oublier un peu vite que les budgets de toutes les collectivités doivent être voté en équilibre (ce qui n’est pas le cas pour l’État…).
Il est vrai que les compétences et prérogatives de l’État et des collectivités locales sont très imbriquées (sur les finances et les missions) et évolutives.
Mais en 2023 et 2024, les Collectivités locales ont subi une forte augmentation des dépenses énergétiques (ayant à gérer pas mal de locaux pour le spectacle, les locaux associatifs et sportifs) . Elles ont aussi dû exécuter une forte augmentation du point d’indice des fonctionnaires territoriaux décidée par l’État, et pour les départements des minima sociaux (RSA, ...). On ne peut que se féliciter de ces augmentations ; mais c’est l’État qui a décidé et les collectivités qui ont dû financer...
Par contre entre 2017 et 2022 (lors de la relance post Covid), les collectivités ont entamé des investissements en matière d’économies d’énergie. Ce fut plutôt positif pour l’activité économique et pour et la transition climatique, l’Etat ayant plutôt tendance à se désengager...
Enfin, les années 2023 et 2024 ont été marquées par la crise du logement, avec pour conséquence directe une forte diminution des droits de mutation (‘frais de notaire’) touchés par les collectivités locales. Cela a fortement pesé sur les recettes des collectivités locales, les départements en particulier.
.Notons que la Cour des comptes elle-même notait en 2023 que l’État avait été ces dernières décennies le principal responsable du creusement de la dette…
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Puisque le Président et son gouvernement considèrent qu’il ne faut pas toucher aux recettes de l’État (pas de nouvel impôt),
Il ne reste donc qu’une possibilité : réduire les dépenses sociales ?En général, le progrès technique fait baisser les coûts. Mais pas dans la santé. On arrive à soigner des maladies qu’on ne soignait pas jusqu’ici. « La santé va nous coûter de plus en plus cher dans tous les pays, il faut l’admettre. Il est absurde de vouloir stabiliser cette dépense à 10 points de PIB » selon Eric Heyer, Directeur du département analyse et prévision de l’OFCE (Office Français des Conjonctures Economiques).
De plus, le vieillissement de la population et la baisse des naissances annoncent une situation plus difficile.
Le discours du Président de la République est sans ambiguïté : « On doit, d’ici 2029, faire 70 € d’économies sur 1000 € de dépenses publiques. Le cœur de la bataille, c’est de garder une réforme des retraites ou d’avoir quelque chose qui, au moins, est aussi rentable que celle qu’on a voté, et de freiner la dynamique des autres dépenses sociales, c’est-à-dire le chômage et la santé. »Les différents leviers d’action :
Exemples d’économies : plafonner les indemnités journalières à 1,4 Smic au lieu de 1,8, depuis le 1er avril. Cela ne coûte pas moins cher, mais transfère une partie du coût vers les assurés sociaux : C’est une stratégie d’appauvrissement.
Autre possibilités : la TVA sociale qui consiste à diminuer les cotisations sociales et à augmenter les taux de TVA pour financer la protection sociale. Relevons d’abord qu’il s’agit d’une mesure socialement injuste qui pèse en proportion davantage sur les classes populaires. En plus, elle porte aussi sur les produits importés. Cela revient donc à faire financer notre modèle social sur nos voisins européens ; alors que notre modèle social résulte sur les choix que nous faisons. C’est à nous de les financer.Enfin, une autre proposition consiste à établir une égalité de tous et toutes devant l’impôt en taxant les plus grosses fortunes au même niveau que les autres, possibilité réfutée par l’exécutif actuel.
Augmenter l’impôt des « ultra-riches » ?
Les économistes estiment que les ultra-riches payent deux fois moins d’impôt sur le revenu réel que le reste de la population ; et cela dans beaucoup de pays. Pour cela, ils utilisent différents outils, comme des holding personnelles qui perçoivent les dividendes. (ces holding personnelles sont lourdement taxées aux USA !).
Pour corriger cette situation, qui est contraire à l’égalité des citoyens devant l’impôt, l’économiste Gabriel Zucman propose une taxation minimale des très riches dans beaucoup de pays occidentaux : pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, la taxation proposée est de 2 % du patrimoine.
Cette taxation ne concernerait, en France, que 1800 familles, c’est à dire énormément moins que l’ex-Impôt sur la fortune.
Interrogé sur les risques d’exil fiscal que pourrait entraîner cette mesure, Gabriel Zucman réplique : « l’exil fiscal existe, mais dans des proportions très limitées. On n’a jamais constaté de fuite massive après une hausse des impôts sur les plus riches. Ne pas tenir compte de cela, c’est entretenir une peur infondée et fausser le débat démocratique. »Il y a 0 message(s) de forum -
La fonte des glaces : un enjeux très important pour l’humanité
4 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatSelon une étude de la revue Nature, la masse des glaciers a très fortement diminué entre 2000 et 2023. Bien entendu, ce sont les pays les plus proches des pôles et les plus montagneux qui sont les plus touchés : 24 105 Giga Tonnes (-3%) pour le Canada (arctique Nord), 16 497 Gt (-8,8%) pour l’Alaska, 26 336 GT (-1,5%) pour l’Antarctique…
Pour l’ensemble de la planète, on a 121 729 GT ( -5,4%) de perte de glaces, soit l’équivalent de trois piscines olympiques par seconde ! Et ce rythme ne cesse d’augmenter sous l’effet du manque de neige et de l’élévation des températures.
A tel point que Les Nations unies ont proclamé 2025 comme Année internationale de la préservation des glaciers.
Ce sont 40 % des glaciers alpins et pyrénéens qui ont fondu depuis 2000 et 80 % des glaciers de l’Himalaya.Or ces glaciers représentent une source d’eau essentielle pour 2 milliards de personnes qui dépendent directement de l’eau ruisselant des montagnes., comme le rappelle un rapport des Nations unie de 2025 : « 60 % des ressources en eau douce de la planète proviennent de ces montagnes ».
Enfin, cette fonte des glaciers contribue à environ un quart de la montée du niveau de la mer, soit 20 millimètres jusqu’ici ; et un autre quart de la fonte des calottes glacières
L’autre moitié est liée à la dilatation des océans sous l’effet de leur réchauffement.Si on fait des projections, le niveau de la mer pourrait monter de 0,5 à 1 mètre d’ici 2100…
Pour plus de précisions, lire l’article de Alternatives économiques de juin 2025.
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PALESTINE...
23 mai 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours« Nous répondons à la douleur par les soins, à la peur par l’action, et à la souffrance par la compassion ». Épuisé, le docteur Bassam Zaqout, directeur du Secours médical palestinien (Palestinian Medical Relief Society - PMRS) dans la bande de Gaza, n’en demeure pas moins déterminé. Les 80 équipes mobiles qu’il coordonne, et qui se déploient en tous lieux du territoire harcelé par les bombes et labouré par les tanks, poursuivent opiniâtrement leur travail : soigner la population, en un contexte inédit de destruction du système de santé et de crise humanitaire. Le blocus total de l’aide, en vigueur depuis le 2 mars, a précipité la dégradation d’une situation déjà dramatique. « Plus rien n’entre à Gaza : pas un morceau de pain, pas un verre d’eau, pas un médicament », alerte le docteur Mustapha Barghouti, président de PMRS. C’est une population entière qui est affamée, et des milliers d’enfants gazaouis sont déjà morts de faim et par manque de soins. »
Ces équipes médicales interviennent au plus près de la population, dans les camps de déplacés, dans les abris de fortune, partout où les familles se réfugient. Les soignants de PMRS - médecins, infirmières, sage-femmes, psychologues, etc. - se portent également au secours des familles cisjordaniennes et de Jérusalem-Est qui subissent, elles aussi, une recrudescence inouïe de la violence. Blessés, malades chroniques, jeunes et adultes traumatisés : c’est une souffrance aux multiples visages qu’il convient d’accueillir et apaiser.
Depuis 1979, le Secours populaire soutient son association sœur PMRS dans un esprit de justice et de non-violence. Tous deux œuvrent sans relâche pour que la population puisse, dans le respect du droit international, avoir accès à ses droits fondamentaux, notamment celui d’être soignée dans la dignité. « En ces jours terribles, le Secours populaire a la responsabilité d’alerter sur ces atteintes au droit mais aussi de rappeler qu’il est possible d’agir, et donc d’espérer », souligne Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.
Agir, c’est soutenir le combat des soignants de PMRS pour la vie.Sur le même sujet, on pourra lire l’édito de Ouest-France du samedi 24 mai en cliquant ici
On pourra aussi lire l’interview de la Secrétaire Générale de Amnesty International en cliquant ici
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Les Brèves de l’écologie :
21 mai 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement Durable.
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.1er juin : fin des Zones à Faibles Emissions ?
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.20 mai : REJOIGNEZ L’APPEL POUR LES DROITS DE L’OCÉAN
Surpêche, pollution, réchauffement de l’océan… Ces agressions majeures bouleversent les écosystèmes marins, menacent l’existence des créatures marines et l’équilibre global de notre planète, le support même de nos vies et de celles de nos enfants.
Nous, élu-es de villes côtières et d’autres territoires, juristes, scientifiques et citoyen-nes directement impactées, avons la volonté d’enrayer cette crise et de protéger l’équilibre de l’Océan pour que les espèces marines et les écosystèmes puissent s’y épanouir. Notre expertise et notre proximité avec les réalités du terrain, nos observations sous-marines, au jour le jour, nous font mesurer l’urgence de la situation et nous pousse à lancer cet appel à l’action immédiate, concrète et ambitieuse.
📆 Une formidable opportunité se présente : en juin prochain se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l’Océan. Si nous nous mobilisons, nous avons une chance unique de nous faire entendre dans ce moment crucial qui réunira l’ensemble des dirigeants de la planète, et ainsi de marquer un tournant historique pour la protection de la vie marine et notre avenir à tou-tes.
📑Avec cette pétition, nous demandons l’inscription des droits et de la valeur intrinsèque de l’Océan dans la Déclaration de Nice "Notre Océan, notre futur : accélérer l’action". Si nous obtenons gain de cause, cela permettrait très concrètement :De faire progresser les droits de l’Océan partout dans le monde
De défendre le droit d’existence de chaque être marin
Donner aux écosystèmes et aux entités marines une voix officielle
D’intenter des actions transformatives pour stopper des projets destructeurs et protéger son droit à exister, prospérer, se régénérer et évoluer.
De renforcer le pouvoir d’agir des Peuples autochtones ainsi que des communautés locales.
👎Si la reconnaissance des droits de l’Océan reste lettre morte, nous risquons de repousser à plus tard des changements transformatifs essentiels, à la fois dans notre relation à l’Océan, dans nos modèles économiques et dans nos institutions, aboutissant à une accélération de la détérioration des écosystèmes clefs de notre planète et l’extinction de nombreuses espèces marines.
Nous avons seulement 3 mois pour convaincre les décideurs de la Conférence des Nations Unies de Nice d’agir. Votre mobilisation est donc essentielle : signez, partagez et rejoignez-nous pour faire entendre la voix de l’Océan.Qui sommes nous ?
Cette pétition est portée par un collectif international d’ONG engagées pour la défense de l’Océan, rassemblant en France les associations Wild Legal, Longitude 181 et Vagues, mais également Earth Law Center, Ocean vision Legal (USA) et l’Alliance mondial pour les droits de la Nature et soutenue par de nombreuses personnalités et associations.
Pour signer la pétition, cliquer ici24 avril : Soutenir la Palestine et promouvoir la paix (pétition adressée au Président de la République)
Mr le Président,
Par la présente pétition, nous, citoyens, souhaitons dénoncer le positionnement de nos institutions dans le conflit Israelo-palestinien et vous partager quelques orientations.
Nous sommes le pays des lumières et des droits de l’homme, donc le silence et l’inaction adoptés devant le génocide en cours à Gaza rendent la France complice. Cela soulève notre indignation et notre cri pour une position française plus juste et en phase avec nos valeurs humanistes.
En tant que citoyens sensibles à la liberté, à l’égalité et à la fraternité, nous souhaitons que la France se mobilise pour stopper le génocide et que notre pays promeut la paix.
Veuillez trouver, ci-dessous, quatre recommandations pour réaffirmer nos valeurs, réhabiliter l’image de la France dans le monde, aider les civils palestiniens et soutenir la paix.
Premièrement, il est impératif que notre pays s’oppose à la politique génocidaire d’Israël.
Deuxièmement, il est urgent de créer une coalition internationale qui impose un couloir humanitaire pour permettre aux ONG d’intervenir sur le terrain et à l’aide humanitaire de rentrer pour sauver les civils en vie.
Troisièmement, notre pays doit prendre des sanctions contre Israël afin d’inciter le gouvernement Israélien à la négociation d’un accord de cesser le feu et de libération des otages détenus à Gaza.
Quatrièmement, nous devons aider à la mise en place des jalons d’un accord de paix plus durable qui respecte la liberté et la souveraineté des deux peuples.
Par la présente pétition, nous souhaitons également nous joindre aux ONG, associations et organismes qui militent pour une position politique francaise plus humaine et plus juste dans le conflit Israelo-palestinien.
Merci pour la considération de cet appel humaniste venant de citoyens soucieux de la paix et de la coexistence des peuples.
Nos respectueuses salutations.Pour signer la pétition, cliquer ici
24 avril : Nos universités ont du sang sur les mains : agissons contre le génocide !(Pétition lancée par L’Union ETUDIANTE)
Les événements récents le montrent, le gouvernement israélien s’enfonce jour après jour dans une volonté criminelle et une soif génocidaire. Face à cette situation, notre gouvernement et nos universités se murent dans un silence coupable, souvent complice. Face aux protestations de la jeunesse, ils ne savent répondre que par la violence, les poursuites disciplinaires ou judiciaires.
Contre cette répression organisée, les étudiant-es disposent du plus fort des leviers : l’organisation collective, qui doit toujours être guidée par un objectif clair. Si nos universités détournent le regard de la situation actuelle, c’est avant tout car elles entretiennent des liens étroits avec les universités israéliennes et des entreprises complices du génocide par le biais de leurs partenariats.
Par conséquent, le monde universitaire doit s’opposer de toutes ses forces à ces accords, qui lient directement nos lieux d’études aux pires des crimes, aux pires violations des droits humains et du droit international.
Notre revendication est simple : la mise en place d’un boycott académique efficace, qui permette enfin d’enrayer la machine de mort israélienne et de faire cesser la complicité de nos universités, qui sont trop nombreuses à faire primer leurs intérêts stratégiques sur le respect de la dignité des peuples.Pour signer la pétition, cliquer ici
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’Négociations’ Russie-USA sur l’Ukraine...
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18 mars : EPR 2 : un pari perdant et coûteux
(Voir l’article du 18 mars 2025 de Ouest-France)
La présidence de la République, au sortir du ‘Conseil de politique nucléaire’ (CNP), a annoncé un retard de 3 ans sur le programme de production et d’installation des EPR2 à Penly, Bugey, et Graveline, soit une livraison reportée à 2038. Et, bien entendu, le prix sera augmenté, alors que le coût annoncé précédemment était de 80 milliards € et avait déjà provoqué un « appel à la prudence » de la Cour des comptes.
En plus, si cela ne suffisait pas, le prix moyen de l’électricité passera à 100 € le mégawattheure (actuellement 57€ en moyenne ou 77 € pour les achats négociés un an en avance).
Le CNP a, par ailleurs confirmé les investissements déjà annoncés à La Hague (nouvelle piscine de stockage des déchets, nouvelle usine de recyclage des déchets, nouvelle usine de production de Mox). Il annonce également la relance des réacteurs à neutrons rapides (Super phénix) et un projet de retraitement des combustibles (que seule la Russie réalise aujourd’hui).
Greenpeace dénonce une « fuite en avant » et le Syndicat des énergies renouvelables regrette que « tant d’énergie présidentielle soit dépensée dans une électricité qui n’arrivera qu’en 2038, alors que les énergies vertes peuvent être développées tout de suite. »Alors que le nucléaire est en déclin mondial, grâce aux progrès des énergies renouvelables (coût d’investissement beaucoup faibles, rapidité de mise en œuvre, /dépendance du Kazakhstan pour l’achat d’uranium et de la Russie pour la fabrication du mox, …) , E. Macron ne trouve rien de mieux que d’accélérer le programme nucléaire français !...
Pour lire l’ensemble des brèves sur le "débloque-notes", cliquer ici
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- 29 avril : Nos universités ont du sang sur les mains : agissons contre le génocide !
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- 18 mars : EPR 2 : un pari perdant et coûteux
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