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Situation du chômage en juillet 2014
28 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #EmploiOn enregistre une nouvelle aggravation du chômage en juillet 2014 : 26 000 chômeurs de plus en catégorie A par rapport à juin et 40 000 de plus en catégories A, B et C.
Cela représente une augmentation de 1,7 millions (A, B, C) depuis mai 2012, soit une augmentation de 40%.
Sur l’ensemble des cat. A, B, C, on constate une pause dans l’inversion de tendance constatée depuis 3 mois (ré-accélération de la hausse du chômage). Voir graphique.
Cette pause concerne principalement la tranche des 26-49 ans.
Mais il n’y a pas de pause pour les jeunes : la diminution du nombre de jeunes au chômage constatée depuis janvier est très proche de prendre fin.
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De plus, la durée moyenne de chômage continue sa croissance qui semble inexorable : 529 jours ! (voir courbe). Les chômeurs ayant plus d’un an de chômage représentent maintenant 42,7 % de l’ensemble des chômeurs.
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Pour les pays de la Loire, juillet 2014 marque une nette augmentation du chômage. Il s’agit d’une augmentation saisonnière (même chose en juillet 2013). Mais entre les deux, il y a une augmentation de 6,4% !...(voir courbe)
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Notre-Dame-des-Landes : "Cet aéroport, on ne le fera pas mais on ne peut pas le dire"
27 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement Durable"Cet aéroport (Notre-Dame-des-Landes, ndlr) on ne le fera pas, il est trop cher et il est d’un autre temps. Mais on ne peut pas le dire publiquement aujourd’hui car je ne peux pas froisser mon prédécesseur au gouvernement (Jean-Marc Ayrault, ndlr)." C’est, d’après Daniel Cohn-Bendit, interrogé ce mercredi matin sur Europe 1, ce que le Premier ministre Manuel Valls aurait indiqué à Jean-Vincent Placé, lors de négociations entre le PS et le groupe EELV.
Commentant cette information, Dany considère que "C’est aberrant qu’on ne puisse pas le dire". Il ajoute "Et bien je crois que çà va dans la mauvaise direction." pour un gouvernement qui aurait besoin d’élargir sa majorité.Effectivement : il ne suffit pas de renoncer à Notre Dame des Landes pour se rallier à un projet social-écologiste. Car un tel projet suppose de dégager des crédits pour investir dans la construction et l’isolation des logements, dans les énergies renouvelables, dans le développement des transports en commun, ....
Mais finalement, Manuel Valls semble plus attendre du soutien ... du Medef. car il s’est fait acclamer par les patrons de l’organisation patronale réunis pour leur université d’été aujourd’hui à Jouy-en-Josas. "Entrepreneurs, la France a besoin de vous (...). Moi, j’aime l’entreprise", a-t-il déclaré.
Malheureusement, ce discours venait après celui de Pierre Gattaz (dirigeant du Medef) qui a précisé qu’il fallait cesser de raisonner en termes de "donnant-donnant" dans l’application du Pacte de responsabilité. Autrement dit, "donnez des avantages aux entreprise. On verra après ce qu’on fera en matière d’investissement et d’embauches" ou si on choisira d’augmenter les dividendes des actionnaires et du capital financier (comme depuis pas mal d’années)... -
A propos de la crise gouvernementale
26 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableRéunies dès lundi, les instances dirigeantes de EELV se sont réunies d’urgence pour adopter une position collective résumée par un communiqué qui précise :
" Démission du gouvernement : la France n’a pas besoin d’un coup de force autoritaire mais d’une nouvelle politique économique Publié le 25 août 2014
(...) Les écologistes regrettent que ce remaniement semble éloigner encore plus un changement de cap qu’ils appellent de leurs vœux pour réaliser une politique plus sociale et plus écologique, donnant la priorité à la transition énergétique et à un meilleur partage des richesses.
Plutôt que de s’obstiner dans leurs choix, le président et son premier ministre devraient entendre les nombreuses demandes d’un changement de cap de la politique économique, en France comme en Europe. Comme cela a été exprimé par le passé et par son Conseil fédéral, EELV rappelle que les écologistes ne peuvent apporter leur soutien à la mise en œuvre d’une politique économique qui donne la priorité aux réductions des dépenses publiques en les faisant porter en priorité sur les ménages."Par ailleurs, un article d’Edwy Plenel dans médiapart commente le livre de Cécile Duflot et écrit, par exemple : "Loin de macérer sa déception, Cécile Duflot invite toute la gauche, dans la diversité de ses sensibilités et de ses électeurs, à avoir enfin ce débat empêché, sinon interdit. Livre instructif plutôt que vengeur, politique bien plus qu’anecdotique, De l’intérieur est en ce sens une bonne action démocratique – et c’est pourquoi il doit être lu. Pas de règlements de comptes, pas de petites phrases indiscrètes, pas de confidences trahies ou de secrets dévoilés. Mais le récit loyal et franc d’un pari perdu, celui du changement promis par la campagne présidentielle de François Hollande dont l’ancienne ministre raconte par le menu l’abandon aussi brusque qu’incompréhensible dès les premiers mois de présidence socialiste."
Et il cite Cécile Duflot qui écrit : « Au fond, rigueur et écologie, austérité et environnement ne peuvent pas faire bon ménage, écrit-elle. (…) Je crois que nous avons perdu deux années fondamentales. Depuis le 6 mai 2012, les socialistes attendent le retour de la croissance. Tout se déroule comme s’ils appartenaient à un vieux monde et qu’ils ne voulaient pas comprendre qu’il fallait en construire un nouveau. Ils campent sur des positions désuètes et croient encore au mirage productiviste qui retrouvera son âge d’or avec la reprise économique et le retour de la croissance. »
Pour lire l’article d’Edwy Plenel, cliquer ici
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« L’après Hollande a déjà commencé »
19 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Format. Profession. - #EmploiC’est le titre de l’édito signé par Christian Chavagneux dans le dernier numéro de "L’économie Politique" dont le thème est "Pour une politique économiste de gauche". C’est également le dossier du dernier numéro de la revue "Alter Eco" : "Une politique de gauche ? Oui, c’est possible".
La thèse présentée dans les deux publications, c’est qu’en marge de l’échec patent de la politique économique (au moins) du gouvernement et du Président, une alternative de gauche est en train de se chercher autour des protestataires du PS (le groupe des 100 députés), de EELV, de ATAC et d’un certain nombre d’économistes.
"Il n’y a jamais, je dis bien jamais, une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation.". C’est la phrase prononcée par le candidat Hollande le 22 janvier au Bourget et citée par Pascal Canfin (Ancien Ministre vert du gouvernement Ayrault) dans sa contribution au N° de L’économie Politique déjà cité. Encore faut-il élaborer cette autre politique.
C’est bien ce qui semble s’amorcer à la lecture des différentes contributions. On ne peut pas encore parler d’une alternative complètement élaborée, mais plutôt de contributions jamais contradictoires, mais parfois parallèles ou parfois convergentes.
Cette élaboration à voix multiples est à suivre et à encourager, car elle peut redonner un espoir : qu’elle prenne une allure sarkoziste ou hollandaise, une politique de droite n’est pas indépassable.
Pour lire un point rapide sur ces différentes contributions, cliquer ici.
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Universités et réforme des régions
18 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Dans un "point de vue" publié dans Ouest-France du 10 juillet dernier, je défendais l’idée de regroupements des universités et de la mise en cohérence de ces regroupements avec les futures régions. En effet les nouvelles régions auront, je l’espère, la responsabilité d’élaborer le schéma régional prescriptif de l’éducation et de la formation (SREF). Et à ce titre, ce sont les régions qui peuvent aider les universités à bâtir une offre de formation diversifiée et coordonnée menant à des qualifications réelles et une professionnalisation en prise avec le tissu économique. C’est d’autant plus important que les régions sont directement responsables (et financeurs) d’une partie de la commande publique (Formation continue des Demandeurs d’emploi et apprentissage, y compris pour le supérieur). Pour lire ce "point de vue", cliquer ici
Cet article a provoqué quelques réponses et l’amorce de quelques dialogues.
Dialogue avec François B. (du Maine-et-Loire), qui voit dans la coordination des Universités de Bretagne et Pays de la Loire (COMUE Bretagne-Loire) un outil technocratique permettant au ministère de réaliser des économies, dans un contexte où bon nombre d’étudiants "ne s’inscrivent plus désormais à l’université que pour y obtenir le droit au ‘’statut’’ de stagiaire."
Pour ma part, je ne défends pas le processus précis de regroupement actuel, mais l’idée d’un lien entre une coordination d’universités et un pouvoir régional que j’espère renforcé. Après explication, je pense que François B. n’est pas opposé à cette idée. Je pense que cette relation renforcée Région/coordination des universités est une occasion de ne pas abandonner aux grandes écoles le rôle de former des cadres et ingénieurs correspondant aux besoins économiques, sans pour autant renoncer au rôle par rapport à la recherche fondamentale. De plus, la diversification des publics (apprentissage et formation continue des adultes chômeurs et salariés) et des interlocuteurs (Région, pôle Emploi, partenaires sociaux) peut permettre au monde universitaire de sortir de son relatif isolement.Dialogues, aussi, au sujet du (re-)découpage des Régions. Vincent, par exemple, écrit : "Le temps n’est plus aux empires avec une capitale-centre mais au réseau d’aires urbaines attractives et complémentaires disséminées sur un territoire équilibré et riche d’identités diverses, intellectuellement plus stimulant. Dans ce contexte, les deux régions avec deux capitales (Rennes et Nantes), un réseau de villes (les préfectures) ne me semble pas si éloigné d’une situation optimale.". La tonalité générale des positions exprimées en interne par les militants EELV des 4 départements des Pays de la Loire hors 44 va dans le même sens.
Au total, je pense que le statuquo de la séparation Bretagne/Pays de la Loire risque d’être une occasion manquée :
par rapport à la COMUE Bretagne-Loire qui n’aura pas d’autorité politique en face à face, sauf un gouvernement qui cherche avant tout à faire des économies…
par rapport à la revendication culturelle et touristique Bretonne : on voit mal comment un département pourrait se détacher d’une région sans l’aval des autres départements, en particulier en Pays de la Loire ;
par rapport à certaines valeurs et un certain type de relations entre urbain et rural qui me semblent partagées dans les deux régions actuelles, mais qui peuvent être marginalisées dans un paysage national dominé par quelques régions "poids lourd"…
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