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L’Europe face au conséquences du réchauffement climatique + message de la LPO
5 juillet 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableMessage urgent de la LPO
Restore Nature
Aidez nous à convaincre les eurodéputés !
En juin 2022, la Commission européenne a présenté une proposition de loi visant à imposer aux Etats membres de restaurer les forêts, les zones humides et autres milieux marins et terrestres endommagés par les activités humaines.
Le vote en séance plénière, réunissant les 705 eurodéputés, est prévu à l’issue de la session du 10 au 13 Juillet 2023 au Parlement Européen. Si la loi pour la restauration de la nature (LRN) est adoptée, les États membres auront alors 2 ans pour établir et présenter leurs plans d’action nationaux, avant de les mettre en application.Une opportunité historique
Bien que perfectible, le texte proposé permet néanmoins de garantir la mise en œuvre d’actions concrètes et d’une ampleur inédite à l’échelle européenne pour la sauvegarde de l’environnement. Contrairement aux initiatives passées qui reposaient sur la bonne volonté des gouvernements sans échéances claires, ce projet fixe cette fois des objectifs juridiquement contraignants, et donc obligatoires, en vue de restaurer au moins 20% de la superficie terrestre et maritime de l’UE avant 2030 et plus de 90% des habitats naturels considérés comme dégradés d’ici à 2050.
Représentante française de l’alliance BirdLife International, la LPO a rejoint la coalition inter associative #RestoreNature et milite pour que la France et ses 79 représentants élus au Parlement Européen se prononcent en faveur de cette loi essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
Un outil d’emailing est mis à la disposition des citoyens pour interpeller leurs eurodéputés afin de les inciter à voter pour l’adoption du texte en juillet prochain. Aidez nous à les convaincre !
Pour participer, cliquer iciRestaurer les écosystèmes
Les spécialistes du climat ont fait le constat que le réchauffement climatique ne fait pas qu’augmenter la température ambiante. Il diminue aussi la capacité des milieux naturels terrestres et aquatiques à absorber et à recycler le CO2 de l’atmosphère. Ainsi, les forêts françaises ont perdu au moins 10 % de leur capacité à recycler le CO2 atmosphérique, sans compter les pertes de surface des forêts dues aux incendies. Et le constat est identique pour les autres milieux naturels : zones humides, océans, …
Si on n’y prend pas garde, on risque d’avoir un effet cumulatif : les gaz à effet de serre (dont le principal est le CO2) provoquent le réchauffement climatique, qui, lui même, diminue la capacités des milieux naturels à absorber le CO2…
Ainsi, le Haut Conseil pour le Climat français a souligné, dans son récent rapport, que les forêts françaises ont une moins bonne capacité à absorber le carbone : "La mortalité dans les forêts a augmenté de 50% cette dernière décennie. On a besoin d’une action de grande ampleur pour régénérer les forêts et développer l’absorption dans les sols agricoles, pour pouvoir atteindre la neutralité carbone en 2050." (Jean-François Soussana, membre du HCC).
C’est la raison pour laquelle, le GIEC affirme que la restauration des écosystèmes est l’une des solutions pour atténuer le réchauffement climatique.Un projet de loi très important
Pour aller dans ce sens, un projet de loi est actuellement discuté au parlement européen. Il vise à restaurer les écosystèmes et les espèces d’ici 2050 pour éviter une perte nette des espaces verts en milieu urbain, rétablir un écoulement libre des eaux dans 25 000 km de cours d’eau et d’inverser le déclin des pollinisateurs en 10 ans.
« Les zones humides permettent de lutter contre les inondations, les arbres de faire face aux canicules, … Ce n’est pas seulement une loi pour la nature, mais aussi pour le climat et les citoyens » souligne le WWF.Pourtant, ce projet est combattu par la droite et l’extrême droite, ainsi que par les lobbies de l’agriculture extensive (FNSEA en France), de la pêche et des forestiers, qui refusent toute contrainte supplémentaire (qui, selon eux, pourrait provoquer une « famine mondiale »).
A la mi-juin, 3300 scientifiques ont publié une lettre ouverte pour soutenir ce projet, pourtant déjà édulcoré.
Le passage de la loi en commission environnement a donné lieu à un vote qui a donné une égalité 40/40 voix. Un examen en plénière du parlement doit avoir lieu en début juillet (pour une éventuelle adoption début 2024).
La bataille risque d’être rude, mais elle est à très haut enjeux !Il y a 0 message(s) de forum -
Violences dans les banlieues
2 juillet 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa révolte des banlieues
Après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle à Nanterre, des groupes de jeunes et d’adolescents des banlieues sont partis en révolte dans toute la France, et ont commis des actes quelquefois très graves, et même des pillages.
On ne peut que condamner ces actes qui pénalisent en premier les habitants de ces quartiers : voitures , bureaux de poste, bus ou tramway incendiées.
Cela ne peut que favoriser l’extrême droite et ses solutions ultra-sécuritaires et anti immigration, voire racistes.Comprendre :
Cependant, on ne peut en rester là : de tels évènements ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une situation politique qui s’est gravement dégradée et qu’il s’agit de décrypter, même si l’exercice est difficile.La réforme des retraites :
Ce projet gouvernemental a donné lieu à une mobilisation énorme, que l’on n’avait pas connue depuis de nombreuses années. Une très large majorité de nos concitoyens y sont hostiles. Le Président et son gouvernement ont utilisé des moyens constitutionnels très discutables pour passer en force, bien éloignés de l’idée qu’on peut avoir d’un réel fonctionnement démocratique.
Et de fait, au fur et à mesure des manifestations, on a pu constater que les actions violentes des petits groupes de jeunes cagoulés étaient moins réprouvées : puisque les mobilisations majoritaires ne parviennent pas à être prises en compte, peut-être que des actions plus « musclées » donneront des résultats (comme les « gilets jaunes »).La montée des inégalités :
De plus, depuis 3 ans, l’inflation a été l’occasion d’un accroissement des inégalités (les prix des denrées alimentaires ont beaucoup plus augmenté). Ce sont les plus riches qui se sont encore enrichi à l’occasion de cet épisode. Et là encore, le président et son gouvernement refusent de faire participer un peu plus ceux qui ont bénéficié de cette situation inflationniste.
Derrière les manifestations contre la retraite à 64 ans, beaucoup de sujets de mécontentement se sont agrégés.
De plus, tout cela se déroule sur fond d’accélération du danger climatique où, là aussi, le gouvernement et son président font de beaux discours, mais sont loin d’entreprendre les actions à la hauteur des enjeux.Donner espoir :
Cette brève analyse (incomplète) confirme que les évènements n’arrivent pas par hasard.
Mais en même temps, on se sent un peu pris au piège tendu par l’extrême droite ; Comment s’en sortir ?
Dénoncer ne suffit pas. Il faut élaborer la proposition d’une autre politique, d’une autre logique, assez élaborée pour être crédible : un chantier énorme pour les écologistes et la gauche ... -
Le Haut Conseil pour le climat rend son rapport 2022
1er juillet 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe Haut conseil pour le climat (mis en place par Emmanuel Macron pour évaluer les politiques climatiques) souligne que la France n’est pas prête à faire face au dérèglement climatique.
Selon lui, les nombreuses catastrophes naturelles - incendies monstres, sécheresse, vagues de chaleur - survenues en 2022 ont montré l’impréparation de la France à gérer ces évènements.
L’année 2022 a été exceptionnellement chaude et la sécheresse a touché les trois quarts de la France, avec des impacts très concrets : 3000 morts de plus pendant les canicules, des feux de forêts, une baisse des rendements agricoles entre 10 et 30 % mais aussi une diminution de la production d’hydroélectricité.
Mais "La température record de l’année 2022 correspond à la température moyenne en France à horizon 2050-2060 pour un niveau de réchauffement planétaire qui atteindrait 2°C", peut-on lire dans le rapport. "La France n’est pas prête à y faire face, comme l’année 2022 l’a démontré", a alerté la climatologue et présidente du Haut Conseil pour le climat, Corinne Le Quéré.
Les incendies ont aussi révélé un manque de préparation puisque "72.000 hectares ont brûlé, ce qui a dépassé les capacités de gestion des feux". "On a dû demander de l’aide externe et donc on voit que l’on a été dépassé par les événements climatiques et météorologiques de 2022."
Le rapport souligne la persistance de niches fiscales qui reviennent à subventionner les énergies fossiles. Le rapport identifie 80 milliards d’euros de dépenses publiques défavorables au climat sur la période 2021-2023, dont 43 milliards prévus cette année.
"Ce qu’on demande, c’est un calendrier de réduction de ces niches fiscales. Aujourd’hui, il faut les réévaluer, pour aligner tout ça avec les objectifs climatiques." commente Benoît Leguet, membre du HCC.
Dans les transports, "la consommation des véhicules thermiques croît du fait de l’augmentation du poids des voitures" et "l’électrification des véhicules utilitaires légers et des poids lourds se déploie trop lentement". Dans le bâtiment, la consommation d’énergie "diminue trop lentement". Et dans le secteur de l’énergie, "l’augmentation de la production des énergies renouvelables électriques est trois fois trop lente".
Le document insiste surtout sur l’absence "d’une politique économique d’ampleur pour répondre à la hauteur des enjeux", déplore Corinne Le Quéré. Selon le HCC, les moyens financiers sont insuffisants.
"Les dépenses publiques annuelles nécessaires à la transition doivent rapidement augmenter pour atteindre autour de 30 milliards supplémentaires en 2030." (selon le rapport)
Pour illustrer la tonalité de ce rapport, on pourra lire l’interview de Magali Rehzza-Zitt, membre du HCC, en cliquant ici
Pour lire le dossier de France Info sur ce sujet, cliquer ici.Par ailleurs, une mission parlementaire composée d’un député Républicain et d’une députée Renaissance, souligne que "la France connaît un retard dans sa trajectoire de réduction d’émissions" de gaz à effet de serre. En effet, pour respecter l’accord de Paris, "le rythme annuel de réduction doit doubler pour atteindre -4,7 % par an en moyenne entre 2022 et 2030".
La mission réclame "un débat chaque année à l’Assemblée Nationale et au Sénat sur le rapport du Haut conseil pour le Climat, de façon à faire la transparence sur ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait".
Elle préconise aussi un "dialogue environnemental, à l’instar du dialogue social existant". "Qu’on puisse consulter les ONG, les entreprises sur tous les projets de loi qui ont un impact sur l’environnement, de façon à ce que tout ça puisse être mis en mouvement avant même que le texte soit adopté"On le voit, ce double constat est sévère par rapport à l’action gouvernementale, même s’il révèle que des parlementaires de tous bords commencent à prendre conscience de l’ampleur du danger climatique.
La pression sera-t-elle assez forte pour faire sauter (à temps !) les verrous installés par l’exécutif ??
titre documents joints :- info document (PDF - 1.6 Mo)
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Crise du logement : Les promoteurs et les bailleurs sociaux dénoncent l’inaction de l’Etat
24 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Nantes MétropoleTout le monde connaît la réalité de la crise du logement : augmentation des prix du foncier et des prix des matériaux de construction et des délais de livraison, augmentation des prix de production des logements et difficultés pour obtenir des prêts à des taux en augmentation, baisse généralisée de la production de logements neufs, y compris des logements sociaux (allongement des files d’attente), ...
L’urgence à agir pour l’État était évidente.Le plan gouvernemental rejeté par les acteurs de la construction :
Réunis au sein du CNR, les principaux acteurs du milieu avaient remis près de 200 propositions à l’exécutif. Ils étaient "alignés" comme jamais et "prêts à agir" pour une véritable "refondation" de la politique du logement, raconte le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, lundi, sur France Inter.
Après l’annonce du « plan gouvernemental », sept organisations patronales ont ainsi exprimé leur "colère" face aux mesures présentées par l’exécutif. "Il n’y a plus de politique du logement", ont-elles accusé, appelant les autorités à "mesurer l’ampleur de la crise".
Quant à l’habitat social, le gouvernement renvoi à un « pacte » entre l’exécutif et les bailleurs sociaux. L’Union sociale pour l’habitat, qui fédère le mouvement HLM, a dénoncé "un vrai décalage entre le discours offensif du gouvernement et les mesures proposées". Dans Les Echos, sa présidente, Emmanuelle Cosse, "voit mal comment écrire un pacte de confiance avec le gouvernement" après une telle désillusion.
Et les propositions consistant à encadrer le prix du foncier ou bien à accentuer la fiscalité sur les meublés touristiques de type Airbnb, ou bien à encourager les communes à délivrer de nouveaux permis de construire restent sans suite.
Mais, finalement, tout ceci n’est pas une surprise, puisqu’à la mi-mai, sur CNews, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a prévenu que le ministère du Logement serait particulièrement sollicité pour faire des économies dans le budget 2024.
(voir le dossier de franceinfo en cliquant ici.Une Mission difficile pour les collectivités locales :
Ainsi, Nantes Métropole vient de faire voter par le Conseil communautaire un plan de relance pour débloquer la construction de logements, qui prévoit, par exemple :d’agir au cas par cas pour faciliter la sortie des opérations
de mobiliser 30 % de financement en plus pour le logement social
d’accélérer la mise en oeuvre des projets par un partenariat renforcé
de mener une action volontariste pour mobiliser davantage de fonciers
de mettre en oeuvre de nouvelles solutions innovantes (faciliter la transformation de bureaux en logements, favoriser l’habitat participatif, favoriser une filière de construction modulaires « hors site », …).
Pour lire le communiqué de presse, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 237.9 ko)
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Ça sent la transition écologique à plein nez !…
19 juin 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatHier le Président Macron recevait à L’Elisées Elon Musk pour lui demander de construire une usine de fabrication de batteries en France.
Elon Musk est actuellement PDG de Space X, directeur général de Tesla et PDG du réseau social Twitter.
Space X a lancé la plus grosse fusée jamais construite, car Musk veut se lancer dans la conquête de l’espace pour y exporter des colonies humaines. Cette fusée a explosé peu de temps après son lancement. Un bel exemple de sobriété énergétique…
Par ailleurs Elon Musk est un grand défenseur de la liberté d’expression. C’est pourquoi, dès son rachat de Twiter, il a rendu à Donald Trump le droit d’utiliser ce ‘réseau social’ dont il avait été suspendu suite à ses multiples mensonges et provocations.
Bref, Musk est un grand défenseur de la démocratie et de la transition énergétique. Cela méritait bien une grande réception officielle…un peu plus tard, le même jour, M. Macron recevait MBS (Mohammed ben Salmane, Prince Héritier de l’Arabie Saoudite). C’est sa deuxième visite officielle en France en moins d’un an. Mohammed ben Salmane, MBS, s’active pour dépoussiérer et redorer son image et celle de son pays : Rapprochement avec la Russie et la Chine, normalisation des rapports avec l’Iran...il vient pour plaider la candidature de Riyad à l’Exposition universelle de 2030. Il a le soutien d’Emmanuel Macron, qui espère faire de lui un allié dans d’autres dossiers.
La France est ainsi disposée "à accompagner l’Arabie saoudite dans le renforcement de ses capacités de défense" et Emmanuel Macron a rappelé "la volonté des entreprises françaises de continuer d’accompagner l’Arabie saoudite dans la mise en œuvre de son ambitieuse Vision 2030", un vaste programme de réformes. Le président de la République a ainsi mis en avant "le savoir-faire reconnu des entreprises françaises, notamment en matière de transition énergétique, de transport, de santé et dans les nouvelles technologies".
Personne ne doute que MBS, qui règne sur ce grand pays producteur de pétrole, soit largement convaincu de l’impérieuse nécessité de sortir des énergies fossiles. Pas de doute, non plus, sur le fait que MBS soit un grand défenseur de la démocratie et de la liberté d’expression. On se souvient, par exemple, comment il a fait kidnapper et découper en morceaux un journaliste opposant Jamal Khashoggi...Enfin, l’Agenda du Président comportait, le 16 juin dernier, une visite à une entreprise sous-traitante de l’industrie aéronautique : "Nous Français, on doit être les champions de l’avion ultrasobre", a lancé Emmanuel Macron, vendredi 16 juin, annonçant l’investissement de 300 millions d’euros chaque année entre 2024 et 2030 pour développer la filière aéronautique.
Où en est la technologie ? La piste la plus concrète est de développer la production de kérosène à partir de déchets organique et agricoles : le SAF. L’objectif de l’UE visant à incorporer 6% de SAF dans les carburants fossiles à l’horizon 2030….
L’autre piste, c’est l’hydrogène. Mais là, on se heurte à plusieurs obstacles de taille :- on sait produire de l’hydrogène à partir des carburants fossile, mais on ne dispose pas des infrastructures permettant de le produire à grande échelle à partir des énergies renouvelables ;
- embarquer du poids et du volume dans un véhicule terrestre est possible : grâce à l’invention de la roue, il n’y a que la résistance au roulement à vaincre. Mais c’est sans commune mesure avec ce qu’impose un véhicule aérien : il faut tout embarquer et vaincre l’attraction terrestre qui est énorme. Or, l’hydrogène, même liquéfié (mais maintenu à - 253°C), prend 4 fois plus de volume que le kérosène !…
- les physiciens spécialistes de l’aéronautique estiment qu’un premier prototype ne pourra pas être mis au point avant 20 ans. "Le défi est colossal", confirme Christophe Turpin, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’hydrogène. Et en attendant, D’ici là, le chercheur rappelle la nécessité d’utiliser l’avion "au plus juste" et de procéder à un "gros ménage sur les vols internes".
Cette diminution est impérative, d’après Maxence Cordiez. Avant même une hypothétique arrivée à maturité de l’hydrogène, l’ingénieur estime que les biocarburants et e-fuels, qui surgiront avant l’hydrogène, "sont surtout une solution pour décarboner l’aviation une fois qu’on aura fortement réduit le trafic". Pour lui, "nous ne pouvons raisonnablement pas penser qu’ils permettront de continuer la croissance du trafic aérien, ni même de le maintenir dans son ampleur actuelle".
Voir à ce sujet le dossier de Franceinfo en cliquant ici.
Les avertissement d’Antonio Guterres :
Voir dossier Franceinfo : cliquer ici.
Nul doute que le Président Macron ait pris le temps de prendre connaissance du récent appel de Antonio Guterres (Secrétaire Général de l’ONU), à propos du danger climatique. Mais qu’en a-t-il retenu ???
"Nous nous précipitons vers la catastrophe, les yeux grands ouverts." La réponse collective du monde face au réchauffement climatique est "pitoyable", a dénoncé, jeudi 15 juin, le secrétaire général de l’ONU. "Les politiques actuelles conduisent le monde vers un réchauffement de +2,8°C d’ici à la fin du siècle. Cela annonce une catastrophe", a déclaré Antonio Guterres, qui a critiqué, lors d’une conférence de presse, le fait que "bien trop de gens [soient] prêts à tout miser sur des vœux pieux, des technologies qui n’ont pas fait leurs preuves ou des solutions miracles".
"Le problème, ce sont les énergies fossiles"
Antonio Guterres s’en est pris notamment une nouvelle fois aux énergies fossiles, "incompatibles" avec la survie de l’humanité : "Le problème n’est pas seulement les émissions des énergies fossiles. Ce sont les énergies fossiles elles-mêmes, point final." Les industries du secteur, charbon, pétrole et gaz, sont des cibles privilégiées du secrétaire général, qui les a exhortées à s’éloigner de produits "incompatibles avec la survie des humains".
Le haut fonctionnaire, qui s’est entretenu jeudi matin avec une dizaine de représentants de la société civile sur cette question, a d’autre part dénoncé le fait que "les droits humains des militants climatiques soient bafoués". "Dans toutes les sociétés, sans exception, les voix de la société civile doivent être entendues. Elles doivent participer à la table des négociations pour l’élaboration des politiques, et sur le terrain pour aider au changement", a-t-il insisté.
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