Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 143 | 144 | 145 | 146 | 147 | 148 | 149 | 150 | 151 | ... | 337 | page suivante
-
Un tournant dans la campagne pour l’élection présidentielle
15 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableDernière nouvelle : résultat du vote des écologistes
10 155 votants (participation de 60%)
89,70% de Oui, 2,39% de blancs et 7,91% de Non.
Ce vote est un signal très clair de la part du peuple de l’écologie.
Après l’élimination de plusieurs favoris des primaires (Cécile Duflot, Sarkozy, Jupé,…) cette élection présidentielle nous a réservé une nouvelle surprise : Benoît Hamon a repris une bonne partie des principales propositions et de la logique écologiste de EELV dans sa campagne pour la primaire du PS, ce qu’on percevait déjà depuis pas mal de mois. Mais contre toute attente, cela a créé une dynamique victorieuse au sein des adhérents et sympathisants PS.
Cela constitue donc une situation nouvelle : le social libéralisme de Valls (et Hollande) est minoritaire au sein de la gauche, et les trois candidats de gauche qui sont encore en course se réclament de l’écologie politique. Ne boudons pas notre plaisir : c’est une victoire pour nous. Pas pour notre organisation, qui n’a pas été capable de sortir de la marge ; mais pour notre projet politique qui s’avère représenter le renouveau et l’avenir de la gauche.
En même temps, cela nous donne une responsabilité historique dont les enjeux sont :comment prolonger la dynamique basée sur ce renouveau de la pensée et des propositions de la gauche ? Elle doit se traduire par un programme et un candidat unique en situation de gagner l’élection présidentielle, suivis par la présentation de candidats communs aux législatives, capables de constituer une majorité parlementaire indispensable.
et en même temps, comment, par cette dynamique, renouer avec les couches les plus défavorisées de la population, qui ont perdu espoir en la gauche et se tournent vers l’abstention ou l’extrême droite ?
La question qui est aujourd’hui posée aux trois candidats et à leurs partisans, c’est de savoir s’il est possible de dépasser les intérêts et logiques de chacune des organisations pour parvenir avant tout à un programme commun. La validation de ces négociations est l’objet de la consultation auprès des votants à la primaire des écologistes, qui ont jusqu’à ce jeudi 16 février à 18h pour voter par internet.Bien entendu, il ne s’agit pas de retomber dans des tractations entre les appareils des partis sur le partage des ministères et des circonscriptions législatives. Comme Yannick Jadot l’a clairement indiqué, il faut avant tout se mettre d’accord sur le projet. Ce n’est qu’ensuite que, sur la base de l’accord, on pourra parler des personnes. Sa notion de label « majorité présidentielle » est très clair (y compris vis-à-vis des sociaux libéraux).
Ne le cachons pas, c’est avec JL Mélenchon que la discussion est la plus difficile. D’une part car il semble attaché à sa candidature, dans une espèce d’élan bonapartiste (tout en disant qu’il veut rendre le pouvoir au peuple). Mais aussi en raison de sa position très anti européenne : c’est la sortie de l’Europe (sa solution B), qu’il développe surtout. Et cela constitue une divergence avec les deux autres candidats. Mais si les discussions avec le PC sont positives et si la dynamique populaire s’enclenche, la pression sera importante sur ‘la France insoumise’.
Bien entendu, il ne s’agit pas d’abandonner notre identité et notre capacité à faire entendre notre voix autonome si les négociations échouent. De ce point de vue, il est essentiel d’arriver à collecter les 500 signatures de parrainages. Mais dans ce cas, la candidature de Yannick Jadot aura pris une dimension, à l’occasion de ces négociations, qu’il aurait été difficile d’atteindre sans ces évènements.
Aujourd’hui, nous avons peut-être rendez-vous avec l’histoire. Mais la sanction d’un échec, nous la connaissons déjà : c’est un second tour entre Macron et Le Pen.
Et nous pourrons continuer notre vie de petit groupe persuadé de détenir la vérité, mais sans impact réel sur la réalité (ce n’est pas à 7000 que nous allons faire la ‘révolution écologique’ !). Témoigner, c’est bien, mais transformer c’est beaucoup mieux.
Pour ma part, à mon âge, je suis pressé que la société change pour la qualité du monde offert à nos petits-enfants.
Sachons prendre le risque de la victoire et de la transformation !!!Il y a 0 message(s) de forum -
Région : Bilan après un an du « laboratoire filloniste »
15 février 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement Durable - #Format. Profession.Intéressant de voir les évolutions de cette région des Pays de la Loire, dirigée par une personnalité très proche de François Fillon.
Au bout d’un an, le groupe écologiste et citoyen au Conseil régional des Pays de la Loire, dresse un premier bilan.
Sophie BRINGUY, Lucie ETONNO, Christelle CARDET, Pascale DEBORD, Franck NICOLON et Christophe DOUGÉ passent en revue les différentes politiques de la Région.La coopération décentralisée a été quasiment abandonnée au profit d’aides à des minorités religieuses ;
La commande publique responsable (préférence aux bâtiments HQE, à l’agriculture bio et au commerce équitable) a été pratiquement abandonnée ;
Le développement économique : abandon de la conditionnalité des aides aux entreprises sur des critères sociaux, environnementaux et démocratiques ; suppression du Fonds à l’investissement des entreprises de l’économie sociale et solidaire, de la prime à la création d’entreprise d’aide à la personne et de 40% des crédits recherche. Malgré une référence à la transition énergétique, nous sommes revenus à une vision productiviste de l’économie.
Formation professionnelle et apprentissage : seul l’apprentissage semble compter, mais la formation professionnelle continue et la formation professionnelle tout au long de la vie régressent face aux formations de simple adaptation au poste de travail. Réduction de 5% des financements aux organismes de formation dans le sanitaire et social ;
Education et lycées : disparition de certains projets d’actions éducatives sur le développement durable et la lutte contre les discriminations, menace des aides aux Missions Locales chargées de suivre les jeunes sortis du système de formation (baisse des crédits de 10%), baisse de 1 million € des crédits de fonctionnement aux lycées mais augmentation des aides aux investissements des lycées privés. Par contre, la politique de qualité de la restauration scolaire et l’accueil des mineurs isolés étrangers semblent sauvegardées.
Transports : retour d’une politique du tout routier (nouvelle politique dotée de 115 M€) et arrêt des investissements pour les rames TER.
Energie, Climat : La question du changement climatique semble avoir disparue : pas de diagnostic et donc pas de préparation aux conséquences de ces changements. Baisse des aides à la rénovation des logements individuels pour le plus modestes (-50%). Point positif : aides au diagnostic énergétique des bâtiments publics accompagnées d’une conditionnalité des aides ;
Environnement : La politique de l’eau est maintenue mais un légère baisse des subventions aux associations de protection de la nature…sauf pour les chasseurs ! Une inquiétude sur la volonté de bétonner le littoral (pour le « protéger » !).
Culture : maintien de l’enveloppe budgétaire, mais attribution des subventions sur des choix idéologiques : suppression pour le Hellfest, Cinépride à Nantes et Gay Pride du Mans. Arrêt des subventions et emplois aidés aux fédérations d’éducation populairer, cez qui va poser des problèmes d’emploi.
Agriculture : la forte croissance de l’agriculture bio continue d’être accompagnée, mais des aides « aveugles » sont données à l’industrie agroalimentaire. Ex., le crédit de 390 000€ pour une recherche sur la fragilité des biscottes !
Aide aux territoires : abandon des quartiers populaires urbains et retour à la politique de guichet des années 80, sans vision d’ensemble.
Pour plus de détails sur ce bilan, téléchargez la newsletter du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional, en cliquant ici.
-
Départ de Ronan Dantec de Nantes Métropole
14 février 2017, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleComme il était convenu lors des municipales de 2014, Ronan Dantec a été Conseiller communautaire jusqu’à la COP 22, afin de poursuivre son action de représentation, au nom de Nantes Métropole, des villes du monde dans les négociations sur le climat.
Extraits de son discours lors du Conseil de Nantes Métropole du 10 février 2017 :
« Je retiendrai de notre action l’Agenda 21, adopté en 2006, un moment politique que je continue à considérer comme à part, quand des centaines d’acteurs du territoire, de tous statuts et sensibilités, ont donné mandat aux élus, après des mois d’élaboration, du développement de pas moins de 21 politiques publiques nouvelles, comme le plan climat ou la politique des temps. Je voulais donc ici encore en remercier Hélène Combe, trop tôt disparue, qui nous avait accompagnés dans cette démarche plus que participative, et vous inciter à relire le diagnostic de territoires alors élaborés qui me semble encore aujourd’hui particulièrement pertinent. »
« Je voulais enfin vous remercier, madame la présidente, d’avoir dit banco à ma proposition d’organiser un sommet mondial sur le climat à Nantes après la COP21. Le Climate chance aura été un réel succès et nous annoncerons dans quelques jours au Maroc la date et le lieu de l’édition 2017, avant, n’en doutons pas, de retrouver Nantes pour une future édition. La lutte contre le changement climatique et les atteintes à l’environnement auront été, vous le savez tous, le fil de mon action à Nantes Métropole, tant je suis convaincu que nos sociétés ne pourront survivre au XXIème siècle si elles ne répondent pas à ces défis. C’est la raison de mon opposition ferme à certains projets d’infrastructures en contradiction flagrante avec ces priorités. Je suis d’ailleurs très heureux de quitter ce conseil sans que l’irréparable ne se soit produit, j’ai même le sentiment que ce risque s’éloigne durablement (…) »
« Ce territoire s’est très fortement et très positivement développé depuis 25 ans, il crée des emplois, attire des entreprises, assume mieux que d’autres sa capacité à redistribuer les richesses produites vers les plus fragiles. (…) [Mais] trop de territoires s’effondrent, dans la France de la diagonale du vide ou ailleurs dans le monde. Il est aussi de notre responsabilité d’y répondre. Ce n’est pas si facile, c’est un vrai défi pédagogique et démocratique d’expliquer à nos habitants, nos citoyens, plus que jamais tentés par le repli, que leur avenir passe au contraire par plus de solidarité, de répartition de richesse, d’accueil des plus fragiles, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, de responsabilité renforcée sur les défis environnementaux planétaires. Nous ne sommes pas seulement responsables de nous-mêmes, mais bien porteurs d’une part de la responsabilité collective. »
Merci, Ronan ! -
Des nouvelles de la campagne de Yannick Jadot
Pour l’agriculture biologique
12 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableCette semaine, Yannick Jadot a visité plusieurs exploitations agricoles biologiques. Il existe dans notre pays une agriculture qui va bien, avec des paysans fiers et heureux de leur travail. C’est ce modèle-là qui doit devenir la norme.
Pour regarder la vidéo, cliquer ici.
Mercredi, il est intervenu à la présentation du Pacte bio 2017 de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique. Dans son programme, il propose d’allouer la moitié des fonds de la Politique Agricole Commune à la conversion des exploitations en bio et à la structuration des filières.
Pour voir son intervention, cliquer ici.
Pour suivre la campagne, cliquer ici. -
Les électeurs à la primaire de l’écologie consultés dès la semaine prochaine
10 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableLa première primaire de cette séquence présidentielle avait vu la première surprise : l’élimination de Cécile Duflot au profit de Yannick Jadot. Mais depuis, lors de la primaire du PS et de ses alliés, Benoît Hamon a fait campagne sur des propositions en grande partie communes avec celles des écologistes (transition écologiste et énergétique, réduction du temps de travail et salaire de base, révision de la constitution, …). Et c’est lui qui, finalement, a créé une dynamique inattendue et l’a emporté.
Dans ces conditions, des discussions s’imposent entre les trois candidats qui se réfèrent à la transition écologique, un renouveau démocratique et la justice sociale : Yannick Jadot, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélanchon.
C’est sur ce principe de l’ouverture de ces discussions que tous les participants à la primaire des écologistes (c’est-à-dire bien au-delà des seuls adhérents à EELV) vont être appelés à se prononcer par un vote par correspondance dès la semaine prochaine.
Voici quelques extraits de l’interview de Yannick Jadot au site d’information ’Reporterre’.
« La situation politique est une situation nouvelle que nous accueillons avec beaucoup de plaisir, de détermination et une ambition de cohérence. Il y a six mois, on nous prévoyait Le Pen, Sarkozy, Bayrou, Hollande, Mélenchon. Certains ont déjà disparu du paysage politique, et d’autres vont suivre. Il y a six mois, on nous disait que le seul sujet de la campagne serait l’identité, la sécurité et l’islam. Nous constatons avec beaucoup de plaisir que d’autres candidats ont repris avec force, avec sincérité, une partie de nos idées, une partie de nos solutions. »
Dès lors, « notre responsabilité est historique. Il y a deux options : l’option nauséabonde de Marine Le Pen et du Front national, la xénophobie, le sexisme, une perte profonde d’espérance dans notre pays. Et l’option écologique, sociale, européenne ».
Cette option ne peut l’emporter, selon lui, que si une alliance se forme entre les écologistes et les candidats de gauche qui mettent en avant les questions écologiques. La discussion a donc commencé avec Benoît Hamon tandis que des invitations à se rencontrer ont été faites à Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, du Parti communiste.
Négociation entre partis pour le partage des circonscriptions ?
« Si on se remet dans une logique PS + EELV + PC + je ne sais qui, ça ne marchera pas. Une des conditions de réalisation de cette grande dynamique, c’est de créer les conditions d’une majorité parlementaire qui puisse soutenir ce projet présidentiel. Le label sera le label qui portera ce projet présidentiel. Peut-être que certains du parti socialiste ne se retrouveront pas dans le projet, ils ne bénéficieront pas de ce label. »
Pour lire l’intégralité de l’interview, cliquer ici.
page précédente | 1 | ... | 143 | 144 | 145 | 146 | 147 | 148 | 149 | 150 | 151 | ... | 337 | page suivante