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Le gouvernement met l’austérité en marche
31 août 2018, par Patrick CotrelLes mesures annoncées :
De façon à faire des économies sur les dépenses de l’Etat, le gouvernement a décidé de n’augmenter que de 0,3% par an (alors que l’inflation annuelle était de 2,1% en juin et 2,3% en juillet) – donc de baisser de façon importante pendant 2 ans - un certain nombre de prestations sociales :Les retraites, dont la revalorisation a déjà été retardée de plusieurs mois, et qui ont subi une hausse de la CSG de 1,7%. Cela promet, pour la ‘réforme’ de retraites programmée par le gouvernement…
Les allocations familiales, les primes de naissance, les primes de rentrée scolaire, les pensions d’invalidité, les rentes pour maladie professionnelle et invalidité du travail ;
Les aides au logement (APL), qui ont déjà été rabotées de 5€ et qui profitent aux plus pauvres et modestes. Le gouvernement rétorque que tout cela va être compensé par la suppression progressive de la taxe d’habitation (TH). Mais c’est une tromperie pour la plus pauvres, qui sont déjà exonérés de cette TH, mais qui vont prendre de plein fouet une baisse de revenus.
Les seules prestations qui seront revalorisées normalement sont le RSA, l’Allocation Adultes Handicapés, le minimum vieillesse et la prime d’activité.
Les autres mesures d’austérité :
Le nombre d’emplois aidés va diminuer drastiquement : de 320 000 en 2016, on passera à moins de 100 000 en 2019. Ces emplois aidés étaient gérés par les Missions Locales, qui suivent les jeunes sans emploi ni qualification et permettaient à ce public d’avoir une première expérience professionnelle pendant 1 ou 2 ans. Cela fournissait également une aide importante à de nombreuses petites associations qui n’ont pas les moyens financiers d’embaucher sous un contrat classique et qui se retrouvent en difficulté. La réponse du gouvernement est qu’il faut envoyer ces jeunes en formation professionnelle pour fournir aux entreprises la main d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin. Mais tous ceux qui connaissent ce public savent que des paliers sont indispensables avant de pouvoir envisager ce qui leur apparait comme un retour à l’école où ils ont déjà connu l’échec. De plus, cela ne coutera pas cher à l’Etat, puisqu’il a fait main basse (avec la loi sur la formation professionnelle) sur les taxes de la formation professionnelle et de l’apprentissage payés par les entreprises et gérés auparavant paritairement par les syndicats ouvriers et patronaux, ainsi que sur les crédits formation professionnelle gérés auparavant par les Régions.
Suppression de 4 500 postes de fonctionnaires en 2019 (et 10 000 en 2020).
Les mesures « positives » :
Le CICE versé sans conditions aux entreprises (20 milliards €) va être pérennisé sous forme de baisse de charges sociales sur les salaires, même si cette mesure est reportée de quelques mois ;
Les heures supplémentaires seront exonérées de charges sociales à partir de septembre 2019.
Normalement, ces baisses devraient être compensées par l’Etat au bénéfice des caisses de sécurité sociale. Mais on peut craindre que cela s’accompagne de mesures d’économies sur les prestations sociales et de santé ; et pourquoi pas sur les retraites (réforme annoncée) ou le système de soins (réforme de l’hôpital annoncée) ?Pourquoi ces mesures d’austérité ?
Depuis son arrivée, ce gouvernement a opté résolument pour des aides sans conditions aux entreprises (dans la lignée du gouvernement Hollande) et aux plus riches (suppression de l’ISF), avec l’objectif affiché de relancer l’économie. Et pour mieux accompagner cela, la réforme du code du travail a favorisé les contrats de travail précaires et de courte durée. Ainsi une reprise de l’économie et des embauches en 2017 ne s’est pas accompagné d’une augmentation des salaires. La désyndicalisation et l’ubérisation de plusieurs secteurs ont été dans le même sens, ainsi que la ponction sur les retraités (CSG).
Cette reprise de la croissance ne s’est donc pas accompagnée d’une augmentation du pouvoir d’achat global et de la consommation. Et finalement, faute de débouchés en hausse par une consommation en hausse (à défaut d’exporter massivement, comme l’Allemagne), les entreprises ont préféré augmenter les dividendes des actionnaires, plutôt que d’embaucher et de poursuivre la croissance.
Le graphique ci-joint (Alter Eco de septembre 2018) montre clairement que depuis le début 2018, la France est à la traine par rapport aux pays européens en matière de croissance du PIB
Cela a eu deux résultats : d’une part, une augmentation du chômage (les chiffres de Pôle Emploi de juillet sont clairs), et d’autre part une nette diminution des rentrées fiscales (basées sur la valeur ajoutée et les revenus).
En conséquence, l’Etat ne peut pas honorer sa promesse de baisse du déficit faite à l’Europe : le piège se referme.
Et les vieilles recettes libérales resurgissent : l’austérité, qui va encore alimenter la stagnation, … on a déjà visité !Une autre logique est-elle possible ?
Après les déclarations du Président de la République sur le climat, il semblait que la France voulait prendre le leadership international de la lutte contre le réchauffement climatique.
Et plutôt que donner des sommes énormes sans conditions aux entreprise, une politique systématique d’incitations pour isoler les logements, développer les énergies renouvelables (et se désengager progressivement du nucléaire qui est un gouffrefinancier et un échec industriel), réduire les pesticides, développer le bio… , autant de domaines très créateurs d’emplois. Bref, faire de la transition énergétique et écologique l’axe fondamental de toutes les grandes politiques (environnement, économie, transports, agriculture et pêche…).
C’est exactement ce que Dominique Seux (Directeur du quotidien ‘Les échos’) explique dans une tribune de Ouest France (Pour la lire, cliquer ici). C’est exactement ce à quoi Nicolas Hulot a cru en entrant au gouvernement.
Mais les actes de ce gouvernement ont épuisé tous ces espoirs, et la sortie de Nicolas Hulot était inévitable. Dans son dernier édito.(Alter Eco de septembre), Guillaume Duval écrit : "(…) notre président fait visiblement partie, comme la plupart des technocrates qui l’entourent, de ceux qui n’ont pas encore réellement pris la mesure de la crise écologique à laquelle nous sommes confrontés."Il y a 0 message(s) de forum -
Fête de l’écologie à Rablay/Layon (M. et L.)
Samedi 1er septembre
29 août 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableFÊTE DE L’ÉCOLOGIE EELV - 1er SEPTEMBRE - RABLAY-sur-LAYON - 10h - 20h Place de la mairie
De nombreuse associations seront présentes seront présents : GREENPEACE, L214, Phyto-victimes asso, Mouvement de la paix etc….
Nos rencontres forums :11h avec les élus régionaux EELV : Christelle Cardet - Christophe Dougé - Sophie Bringuy et Lucie Etonno
13h30 avec les élus locaux :
- Philippe Cesbron maire délégué de Rablay-sur-Layon
- Philippe Ménard maire de Chalonnes sur Loire
- Christophe Dougé maire délégué de le Boissiére-sur-Evre
14h30 SERVICES PUBLICS ou ÉVASION FISCALE avec :
- David CORMAND (secrétaire national EELV) qui nous parlera en autre du travail effectué par Eva JOLY au parlement Européen.
- Philippe Cesbron maire délégué de Rablay-sur-Layon – Services publics en monde rural.
- Michel Perrier du collectif 53 de défense et de développement des services publiques.
- des syndicalistes des services publics.
16h30 Nucléaire : SILENCE ON CONTAMINE avec
- Irène Gunepin opposante au projet d’enfouissement CIGEO - BURE
- Dominique BOUTTIN spécialiste du nucléaire (En mai dernier, il est intervenu à la commission de l’assemblée Nationale).
Venez nombreux-ses !
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Les chiffres du chômage au premier semestre 2018
22 août 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiIl y a un consensus général pour considérer que l’activité économique a subi un ralentissement depuis le début de l’année. Cela pose même des problèmes au gouvernement pour promouvoir de nouvelles ‘réformes’ qui auront des côtés impopulaires.
Le quotidien Les echos titrait ce matin : "Le consensus des économistes vient d’être revu à la baisse pour l’an prochain, à +1,7 % contre +1,9 % selon les prévisions de Bercy."
Dans mon dernier article sur le chômage, je soulignais une baisse inquiétante, si elle se confirme, des offres d’emploi, ainsi qu’une augmentation depuis le début de l’année du nombre de chômeurs de cat A, B et C, du nombre de chômeurs de Longue Durée, ainsi que du nombre de chômeurs de cat A.
Les chiffres de l’INSEE :
C’est dans ce contexte que l’Insee publie ses statistiques et annonce une nouvelle baisse du taux de chômage. Mais au-delà des taux, il est intéressant de regarder l’évaluation du nombre de chômeurs, des personnes classées dans le ‘halo’ autour du chômage et des chômeurs de longue durée (tous issus de sondages par téléphone).
Ces trois séries de chiffres sont en baisse depuis le début de l’année. Alors que les chiffres de Pôle Emploi (résultant du pointage individuel de chaque chômeur) sont en hausse.
Par curiosité, j’ai produit un tableau de comparaison :Pour Pôle Emploi : cat A (chômeurs n’ayant effectué aucun travail dans le mois), catA, B et C (chômeurs ayant effectué quelques heures ou quelques jours de travail dans le mois), CLD (chômeurs ayant au moins un an de chômage) ;
Pour l’Insee : Chômeurs Insee (définition plus restrictive : un chômeur ayant effectué un ‘petit boulot’ n’est plus chômeur), halo autour du chômage (personnes sans emploi, mais pas immédiatement disponibles ou n’ayant pas cherché d’emploi).
A l’évidence, les définitions trop restrictives utilisées par l’Insee ne permettent pas de suivre réellement les évolutions fines du marché du travail, même si les chiffres de Pôle Emploi ont leurs fragilités (en particulier tout ce qui peut influencer l’actualisation).
Cependant, il est intéressant de rester attentif à la démarche de l’Insee, qui ramène le nombre de chômeurs à l’ensemble de la population active (personnes en emploi + personnes au chômage) : c’est le taux de chômage, qui semble avoir très légèrement augmenté au premier semestre 2018. -
Accueil des migrants de l’Aquarius : ‘Fierté’ de l’Europe ?
20 août 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableRappel de l’épilogue : Après cinq jours en mer, les 141 migrants sauvés au large des côtes libyennes par l’équipage de l’Aquarius sont arrivés au port maltais de La Valette. La France va accueillir 60 personnes, parmi les migrants de l’Aquarius et 114 autres arrivés lundi à bord d’un bateau de patrouille maltais. L’Espagne en prendra en charge 60, l’Allemagne, 50, le Portugal, 30, et le Luxembourg, cinq. Les autres resteront à Malte.
Pour la première fois, plusieurs pays européens se répartissent l’accueil de migrants, sans tenir compte de l’accord de Dublin. Cet accord prévoit en effet que c’est le pays de premier accueil qui doit prendre en charge les migrants et que toute demande du statut de réfugié dans un pays européen ne peut être faite qu’à partir de ce pays de premier accueil. Conséquence : au lieu d’une coopération entre pays européens pour l’accueil des migrants, on assiste à la fermeture de plus en plus de pays pour éviter ce premier accueil et le faire porter aux voisins, au nom d’une peur de ‘l’envahissement’.
Ce nouvel évènement va-t-il permettre d’avancer dans la direction proposée par le parlement et la Commission européenne : l’établissement de quotas de répartition de l’accueil entre les pays européens ?
Sans hésitation, Virginie Guiraudon, sociologue politique et directrice de recherche au CNRS, répondait par la négative sur France Inter, vendredi matin. (Pour ré-écouter l’émission, cliquer ici).
Elle souligne qu’aucune solution pérenne n’est mise en œuvre sur les traversées de la Méditerranée et qu’on continue à laisser les associations gérer comme elles peuvent. Cette question des migrations est réduite à une simple question humanitaire.
Pour ce qui concerne la position particulière de la France, elle note que le gouvernement français a réussi, encore une fois, à empêcher que l’Aquarius accoste dans un port français, afin que la France ne soit pas considérée comme un pays de premier accueil, malgré sa façade méditerranéenne. De plus, il y a un an, la Commission Européenne proposait une répartition des migrants pour soulager l’Italie et la Grèce, avec un système de quota par pays européen (réforme non adoptée par le Conseil européen des Etats). Mais le quota pour la France était de 60 000. Et depuis cette date, la France en a accueilli 6 000 !!! Et aujourd’hui à Nantes, 400 migrants sont encore SDF au square Daviais (en attendant une nouvelle expulsion ???).
Etudier sérieusement le phénomène des migrations :
Virginie Guiraudon regrette que les 700 chercheurs, proposant que le phénomène des migrations soit sérieusement étudié, n’aient pas été entendus par le Président de la République, pas plus que les 450 associations et organisations qui proposaient des Etats Généraux de l’Immigration.
Dans un précédent article de ce blog, j’ai évoqué les chiffres d’une étude de l’ONU de 2013 sur les migrations dans le monde, relayé par ‘Alternatives économiques’ (Pour relire l’article, cliquer ici).
Depuis cette époque, des changements ont eu lieu :
Le nombre des migrants était au total de 217 millions en 2013. Il a augmenté les années suivantes, jusqu’à un pic en 2015. Depuis, les migrations sont en déclin et se chiffrent aujourd’hui à 246 million ;
En 2013, l’Europe accueillait 71 millions de migrants, dont 37,8 millions d’européens, 18,6 millions d’asiatiques, 8,9 millions d’africains, 4,5 millions d’américains du Sud, …
En 2013, 31,3 millions d’africains quittaient leur pays d’Afrique, dont 15,3 millions pour un autre pays d’Afrique. Aujourd’hui, on estime que ce sont 80% des migrants africains qui vont vers un autre pays africain.
D’autre part, les motivations de la migration sont diverses : guerres, attentats, sécheresse et changements climatiques, inégalités, misère,… Mais les migrants, les jeunes en particulier, ne sont pas les plus pauvres et les moins formés. Ce sont souvent des gens débrouillards et motivés, qui ont envie de travailler, d’entreprendre, ce que leur pays ne leur permet pas.
Dans ces conditions, la coopération de l’Europe avec les pays d’origine est très importante : comment les aider à ce que leurs jeunes aient envie de rester ?Mais, de toutes manières, les migrations ne cesseront pas. Et dans le même temps, la pyramide des âges se modifie dans nos pays européens (en Allemagne, mais aussi en France aujourd’hui). Et nous aurons de plus en plus besoin d’une main d’œuvre jeune et qualifiée. Alors, pourquoi ne pas organiser ces migrations, accueillir correctement et former ces personnes ?
Il faut oser mettre en avant une autre logique que celle véhiculée par l’extrême droite (et de plus en plus la droite), basée sur la peur, la division et l’enfermement sur soi. L’Europe et la France ont tout à y gagner. -
Certains jours, on a de bonnes nouvelles !
12 août 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableC’était le cas ce 11 août où nous avons su que :
Monsanto a été condamné à payer 289 Millions $ à Dewayne ’Lee’ Johnson, jardinier de 40 ans qui a manipulé de façon intensive des produits de Monsanto à base de glyphosate, et qui est maintenant en phase terminale d’un cancer lymphatique.
Son avocat a produit des documents internes à cette entreprise montrant que Monsanto savait parfaitement les dangers que présentaient leurs produits.
La lecture du jugement n’a pris que quelques minutes. Quasiment à chacune des onze questions, le jury de douze personnes a été unanimes et a répondu par l’affirmative. "Est-ce que le roundup ou le ranger pro ont contribué à la maladie du plaignant ? Oui. Est-ce que Monsanto connaissait la dangerosité de ses produits contenant du glyphosate ? Oui. Est-ce que le groupe a volontairement choisi de ne pas accompagner ses pesticides d’un avertissement destiné au consommateur ? Oui."
Cette décision est très importante, car, simplement aux USA, 4000 plaignants pour les mêmes motifs sont en attente de jugement.
Cela pose aussi la question de fond des expertises en référence desquelles les décisions d’autorisation des produits chimiques sont prises : elles émanent « d’experts » qui appartiennent aux entreprises qui les produisent !
Dans un communiqué, EELV déclare : "Les écologistes demandent solennellement au gouvernement de cesser de tergiverser sur le glyphosate et les pesticides qui détruisent notre santé et la biodiversité. Plutôt que de gagner du temps pour les intérêts de quelques uns, la France doit appliquer le principe de précaution sans tarder, et débloquer immédiatement les fonds nécessaires pour aider les agriculteurs à se passer de ces produits dangereux pour eux comme pour l’ensemble de la population."
Pour lire l’ensemble du communiqué, cliquer ici.
La bataille juridique pour l’environnement progresse.
Dans une émission diffusée le 11 août dernier (de 8h à 9h) par France Culture, l’invité" Francis Hallé botaniste et alerteur des forêts primaire, a évoqué la mémoire et l’intelligence des végétaux avec des exemples précis.
En seconde partie de l’émission (après 32 minutes), il a dialogué avec Valérie Cabanes, juriste du droit international en "Droits Humains et de la Terre". Elle a développé le concept d’écocide = actions pour faire disparaitre des éléments fondamentaux de la nature : forêts primaires, océans, pôles, cycles naturels de la Terre, grands fleuves, …, dont la disparition ou la dénaturation aurait des conséquences sur la vie sur terre.
L’objectif est de faire reconnaître l’écocide comme 5ème crime contre la paix et la sécurité du monde. Pour effectuer la répression de ce crime, il faut accepter la reconnaissance juridique des fleuves, des montagnes, …, afin que leur intérêt soit défendu en justice.
Déjà plusieurs petits Etats du Pacifique réclament cette reconnaissance. Déjà la loi en Equateur reconnait la représentation juridique de la Nature, la Suisse des forêts, …Aux USA, 30 procès sont en cours pour arrêter des sites de fracturation hydraulique….
10 pays au monde reconnaissent ce crime d’écocide ; mais pas la France où cette démarche est moins avancée que dans beaucoup de pays.
Cette démarche consiste, en fait, à reprendre les traditions des peuples premiers qui reconnaissent les éléments fondamentaux de la nature et les protègent. Cela s’oppose, bien entendu, à la logique des grands Etats qui défendent leurs intérêts économiques nationaux contre les autres Etats. Trump en est une caricature.
Quel Tribunal peut avoir l’autorité pour poursuivre et condamner les actes d’écocide ?
Selon Valérie Cabanes, la cour pénale internationale a l’autorité nécessaire pour cela : indépendance des Etats et de l’ONU et reconnaissance de tous.
Des perspectives très intéressantes !
Pour écouter l’émission (ou une partie), cliquer ici
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