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Le Plan Vélos de Sainte-Luce
17 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement DurableDans tous les débats qui tournent autour de l’aménagement de Sainte-Luce, on parle parfois de la nécessité d’aménagements cyclables et piétonniers. Mais on ignore complètement qu’un travail a déjà été réalisé, avec l’aide du pôle Erdre et Loire de Nantes Métropole et que des réalisations ont déjà été faites. Il s’agit du Plan Communal des Déplacements Doux (PCDD).
Il me parait indispensable de rappeler le contenu résumé de ce PCDD.Ce travail a été décidé au Conseil municipal 2010, en demandant l’aide du pôle de Nantes Métropole (comme cela avait été le cas pour Thouaré).
Un état des lieux (aménagements existants, accidentologie, aménagements pôssibles, …) a été présenté au Groupe de Travail Déplacements (comprenant des représentant d’associations comme Clémentine, Place au vélo, …). Une enquête a été menée auprès des collégiens, …
Suite à ces débats, 4 axes prioritaires ont été définis :
• l’axe Renetière/ Stade Porcher (passant par le centre-ville)
• l’axe Islettes / Renetière
• l’axe Islettes / Minais
• l’axe Minais / Centre-villeDans le cadre de l’arrivée du Chronobus et de l’aménagement du plan de circulation, des négociations avec Nantes Métropole ont permis de décider de plusieurs projets :
aménagement de la rue de la Jeune Vigne : la municipalité et le Groupe de Travail Déplacements se prononcent pour un aménagement complet avec piste cyclable (pas seulement Chaucidou) ;
aménagement de la route des Sables avec piste cyclable et éclairage ;
une piste cyclable doit accompagner le trajet du Chronobus, en particulier entre La Minais et le centre-ville.
De plus, à l’occasion de modifications de chaussée, il a été possible d’obtenir quelques autres aménagements cyclables :la suppression des alignements arbustifs rue de la Bougrière permet d’implanter une piste cyclable ;
à l’occasion d’une réfection de la chaussée rue de la Cadoire, une piste cyclable est créée entre Nantes et le Foyer de l’Aubinière.
.Enfin, dans le cadre du PAVE (Plan d’Accès aux personnes à mobilité réduite), un aménagement du mail de l’Europe a été négocié avec Nantes Métropole, permettant de proposer une traversée apaisée du centre-ville aux cyclistes.
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Finalement, début 2014, le PCDD était dans l’état suivant (réalisé et projets) :
Pour télécharger une présentation sommaire du PCDD (diaporama), cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 558.5 ko)
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Lettre à un ami qui veut voter à la primaire du PS
16 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableCe militant dit vouloir voter écolo. à toutes les occasions qui se présenteront dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle. Et pour cela, il votera François de Rugy au premier tour de la primaire du PS. Par contre, il ne votera pas au second tour de cette primaire et il votera pour Yannick Jadot lors de l’élection présidentielle.
Etre attentifs à ce qui se passe autour de nous :
Je comprends qu’on veuille affirmer que l’écologie et la transition énergétique sont urgentes pour éviter les catastrophes pour l’humanité sur notre planète, et qu’on veuille saisir toutes les occasions pour le faire. De plus, il est très important de regarder ce qui se passe autour de nous : si on ne compte que sur le développement linéaire de EELV pour mettre en œuvre la transition écologique, on risque d’attendre longtemps.
Or, on le sait, la gauche est en pleine crise et une recomposition des différents courants de la gauche et des écologistes parait indispensable et possible. Et qu’on le veuille ou non, la participation d’une partie du PS et de ses sympathisants est indispensable à une force politique capable de porter cette transition écologique.
C’est donc avec intérêt qu’on voit apparaitre, à l’occasion de la primaire du PS, un courant très proche de l’écologie politique, capable de se faire entendre face aux courants traditionnels des sociaux libéraux et des centralisateurs anti-européens.
Ne pas faire d’erreur de casting :
Mais lorsque ce militant affirme vouloir voter François de Rugy au premier tour de la primaire du PS, je pense qu’il est en train de faire une erreur de casting.
En effet, ce n’est pas François de Rugy qui a la capacité à fédérer ce courant écolo-compatible au sein du PS : F de Rugy n’est pas de la famille PS. La fonctionnalité de sa présence, on l’a vu clairement au cours des deux premiers débats, c’est d’essayer de donner une caution écolo en soutien au courant social libéral mené par Manuel Valls. Et à plusieurs reprises, il a volé à son secours.
L’espoir qu’un courant écolo-compatible se constitue au sein du PS et ses sympathisants, c’est Benoît Hamon qui le porte, à l’évidence.
Quelle sera la suite, si cela se réalise ? C’est impossible à dire aujourd’hui, tant les surprises sont nombreuses à l’occasion de cette élection présidentielle. Mais cela ouvrirait de réelles perspectives.Pour ma part, je ne sais pas encore si je vais voter lors de ce premier tour de la primaire du PS. De plus, je suis dubitatif par rapport à l’efficacité d’un éventuel mot d’ordre venant de militants EELV : que pèsent nos 17 000 adhérents et sympathisants, par rapport au total des votants de cette primaire ? Peut-être devons-nous mettre prioritairement notre énergie dans la campagne de Yannick Jadot.
Mais si certains écologistes sautent le pas de la participation, j’espère qu’ils ne feront pas cette erreur de casting. -
Les orientations de la nouvelle majorité régionale en matière de formation professionnelle continue
8 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession.La session plénière de décembre dernier du Conseil régional portant sur le Budget Primitif 2017 a permis de balayer l’ensemble des politiques régionales de la nouvelle majorité, en particulier dans les domaines de l’apprentissage, de la formation professionnelle continue des demandeurs d’emploi et des formations sanitaires et sociales.
Rien à dire par rapport à l’apprentissage. Par contre, faire dépendre le paiement des prestations d’orientation et d’accompagnement des « résultats » obtenus risque d’accroitre la sélectivité des entrées en formation et de laisser sur le bord du chemin les jeunes les plus éloignés de l’emploi et de la qualification. Pour les formations sanitaires et sociales, la baisse de 5% des financements des organismes de formation est injustifiable, alors que les besoins de personnels qualifiés dans ces domaines sont croissants.
Pour ces différents points, voir l’intervention de Christelle Cardet en cliquant ici
Formation Professionnelle Continue : l’abandon de la logique de la "formation tout au long de la vie" :
La "nouveauté" dans ce domaine, c’est la création et le développement de formations d’adaptation au poste de travail qui sont en rupture complète avec la logique de la formation tout au long de la vie. Pourquoi ?
Les évolutions techniques sont de plus en plus rapides et demandent une capacité d’adaptation des travailleurs : adaptation aux nouveaux outils dans un même métier et capacité à changer de métier si nécessaire ou bien pour évoluer. En conséquence, pour ne pas laisser les travailleurs démunis par rapport à ces changements, il est indispensable de développer la "formation professionnelle tout au long de la vie" et de ne plus considérer que la formation initiale permettra de les armer pour l’ensemble de leur parcours professionnel.
De quelle formation parle-t-on ?
On constate que les nouvelles technologies et outils suppriment rarement les métiers. Une formation professionnelle complète et certifiée permet en effet une compréhension complète du processus de production et facilite grandement l’adaptation aux nouveaux outils et procédures. De plus, les diplômes et certificats professionnels sont reconnus par les partenaires sociaux et permettent au travailleur d’avoir une qualification mieux reconnue dans son contrat de travail, par exemple.
Dans ces conditions, les formations financées par la Région doivent impérativement viser une qualification (certifiée) figurant au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), ou tout au moins une partie reconnue de cette qualification.
Comment cela est-il possible ?
Lors des mandats précédents, la Région a aidé les organismes de formation à modulariser leurs formations professionnelles, c’est-à-dire à les découper en séquences aboutissant à des "briques de compétence" correspondant à des parties certifiées d’une qualification totale. Cela permet d’ouvrir ces formations à des salariés dans le cadre de leur Droit Individuel, ou à des personne ayant obtenu une validation partielle des acquis professionnels (dans le cadre de la VAE), de compléter leur reconnaissance.
Pour les publics les plus éloignés de l’emploi et la qualification, cela permet de donner un début de qualification professionnelle les plaçant sur une trajectoire menant à une qualification reconnue, qui sera à poursuivre grâce à la formation professionnelle continue (par ex avec le Droit Individuel à la Formation).
A l’inverse, délivrer des formations de simple adaptation au poste de travail revient à fragiliser la situation du salarié, au gré des évolutions technologiques des processus de travail. Alors que les crédits pour la formation professionnelle de l’entreprise peuvent facilement prendre en charge ce genre de formation d’adaptation.
Autant les formations préalables à l’embauche sont à soutenir par des crédits publics, lorsqu’il s’agit de répondre aux besoins des entreprises en main d’œuvre qualifiée difficile à trouver, autant des crédits publics n’ont pas à financer de simples adaptations au poste de travail qui sont du ressort de l’entreprise.
Cette nouvelle orientation témoigne d’une vision unilatérale de la nouvelle majorité pour laquelle l’économie se confond avec l’intérêt immédiat des entreprises. -
Début de l’expérimentation des
Territoires zéro chômeur de longue durée
5 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiDéfinition : les Chômeur de longue durée sont ceux qui sont inscrits à Pôle Emploi depuis au moins un an, qu’ils aient effectué ou non des ‘petits boulots’. Cela correspond aux catégories A, B et C du chômage. Fin novembre, ils étaient 2,42 millions sur un total de 5,48 millions, soit 44,2%.
On comprend aisément que vivre quelques mois de chômage est toujours une épreuve qui fragilise les individus. Mais au-delà d’un an, c’est la précarité qui guette, d’autant plus que les chances de retrouver un emploi diminuent avec l’allongement de cette durée du chômage.Face à ce problème un certain nombre d’associations, dont ATD Quart Monde, ont proposé d’expérimenter ces territoires zéro chômeur de longue durée.
Quel en est le principe ?
Partant du constat qu’un certain nombre d’activités sont utiles mais ne peuvent pas se traduire en activités économiques par manque de rentabilité, il s’agit de créer des Entreprises à But d’Emploi sur ces activités (donc sans problème de concurrence avec des entreprises existantes). Ces EBE vont embaucher des chômeurs de longue durée en CDI et vont percevoir les indemnités et aides qu’auraient touchés ces chômeurs.
Pour que cela soit possible, il fallait adopter une loi. Ce qui fut fait fin février 2016, après de nombreux mois de mobilisation. Pour compléter le dispositif et donner des moyens à ces EBE de démarrer, un Fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée a été créé (il est présidé par Louis Gallois). Il est doté de 14 millions€ pour 2017 et sera complété par des subventions des collectivités locales.
On attend les résultats avec impatience, même si on sait que de telles constructions demandent du temps. -
Jadot – Hamon : comment converger ?
4 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Dire que le discours de Benoît Hamon est largement écolo-compatible, ce n’est pas une nouveauté : cela fait des mois qu’on peut le constater.
Mais le point nouveau dont les journaux se sont fait écho, c’est que lui et Yannick Jadot acceptent d’en parler ouvertement.Mardi 3 janvier, Benoît Hamon a en effet affirmé n’avoir "jamais été aussi proche", "sur le fond" du candidat Europe-Ecologie¬-Les Verts (EELV) à la présidentielle, dans une interview au site Reporterre, réaffirmant qu’il ne sera "plus socialiste sans être écologiste". "Aujourd’hui, la gauche se recompose. Et elle se recompose, fort heureusement, sur du fond." (cf Le Monde).
De son côté, Yannick Jadot, interrogé par Le Talk-Le Figaro, avait jugé que M. Hamon était "le plus écolo-compatible" des quatre grands candidats à la primaire des 22 et 29 janvier.
"Les autres [Manuel Valls, Vincent Peillon et Arnaud Montebourg] sont d’accord sur le nucléaire, le diesel, Notre-Dame-des-Landes, donc ils sont quand même terriblement dans le vieux monde, ce monde qui veut plutôt défendre et financer l’économie du passé, plutôt que d’investir dans le nouveau monde", avait déclaré le candidat écologiste.Où cela peut-il mener ?
Dans l’immédiat, on comprend que Benoît Hamon espère rallier les voix des sympathisants écolo lors de la primaire du PS, face à Valls, Montebourg et Peillon. Et s’il l’emportait lors de cette primaire, les cartes seraient inévitablement rebattues. Et Benoît Hamon annonce déjà que, dans cette hypothèse, il proposerait une discussion politique avec Yannick Jadot dans un logique gagnant-gagnant.
De son côté, Yannick Jadot invite Benoît Hamon à rejoindre la campagne des écologistes, s’il n’arrive pas en tête de la primaire socialiste, plutôt que de soutenir un candidat productiviste.
Difficile d’aller plus loin dans les suppositions, tant les incertitudes sont grandes.Mais soulignons quand même qu’on commence à parler de recomposition de la gauche et des écologistes, d’abord sur des bases programmatiques, et non plus sur des marchandages de postes. A suivre …
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