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Emmanuel Macron malmène les collectivités locales
4 octobre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Nantes MétropoleAprès avoir enlevé des compétences aux régions pour les re-centraliser (Apprentissage, formation professionnelle), après avoir fortement réduit les dotations de fonctionnement des collectivités locales (communes en particulier), le pouvoir semble vouloir réorganiser ces collectivités, mais sans faire de bruit, sans débat public.
Ainsi, de nombreuses fusions de communes ont été pilotées par les préfectures, sans que les populations concernées aient pu participer au débat.
Les relations
Départements-Métropoles
Le pouvoir semble vouloir prendre pour modèle le schéma lyonnais. Depuis plusieurs années, la métropole lyonnaise s’est vue attribuer les compétences du Conseil départemental sur son territoire (aides sociales, insertion, …). Le Département n’exerce plus ses compétences que sur le reste du département. De même, Paris et Marseille sont à la fois commune et département.
On a en effet appris qu’Emmanuel Macron avait organisé discrètement, le 2 août, une rencontre avec les président.e.s des métropoles de Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes sur cette question.
Les Présidents des départements concernés (dont la Loire-Atlantique) ont émis de vives protestations sur la méthode (on ne leur demande pas leur avis, pas plus que celui des citoyens concernés). Ils s’inquiètent aussi d’une menace de partition entre citoyens des villes et citoyens des champs ayant des droits différents. Voir l’article du Monde sur le sujet : cliquer ici. Ils ont été appuyés par l’association ‘Territoires44’ qui, avec le sénateur Ronan Dantec, regroupe beaucoup d’élus et de maires ruraux.
Finalement, Johanna Rolland a déclaré début octobre vouloir refuser ce schéma pour la Loire-Atlantique. Elle a souligné "qu’il y a déjà des transferts de compétences mis en place par les deux collectivités" (tourisme, innovation, réflexion sur un accueil universel commun, …), mais de façon négociée et dans l’intérêt de toutes les populations .
Cette position a été saluée par les élu.e.s écologistes et citoyens de l’agglomération de Nantes. Pour lire leur communiqué, cliquer iciIl y a 0 message(s) de forum -
Evolution du chômage en août et contrastes suivant les catégories sociales
30 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiSur un mois, le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 10 800 (à 3,47 millions) et de 15 400 en cat.B et C (à 5,66 millions). Cependant, au-delà de ce constat ponctuel, il faut regarder l’évolution annuelle. L’évolution de la catégorie A sur un an est une diminution de 1,9%, mais elle accuse
une augmentation de 0,26% pour les catégories A, B et C (le nombre de chômeurs de catégories B et C est en augmentation de 3,9%, (voir courbe).
On retrouve donc le schéma à l’œuvre depuis plusieurs mois : le chômage de catégorie A est en baisse de l’ordre de 1% par an depuis 6 mois, mais le chômage de catégories B et C (contrat de travail de quelques heures ou quelques jours) est en hausse annuelle de l’ordre de 4%. Autrement dit, la ‘croissance’ semble créer surtout des emplois précaires.
Comment les catégories sociales sont-elles touchées par ces mutations ?
Globalement, le nombre de chômeurs de cat.A diminue de 1,9%, et le total des cat.A, B et C augmente légèrement de 0,3%. Le nombre de chômeurs de cat.B et C (contrats précaires) augmente de 3,9%. Mais avec une répartition inégale :on constate une forte augmentation des chômeurs de longue durée (+6,4%) ;
à l’inverse, le nombre des hommes de cat.A est en diminution de 3% ;
au milieu, le nombre des femmes de cat. A ne diminue que légèrement (0,8%).
Si on détaille un peu plus, on peut constater que :la situation des jeunes hommes s’améliore : baisse de 3,5% des cat.A, sans pour autant faire les frais des contrats précaires (baisse de 2,7% des cat.B et C). Pour les filles de moins de 25 ans, la situation est aussi en amélioration (baisse de 1,5% des cat.A et de 3,5% des cat.B et C). C’est sans doute le résultat de plusieurs mesures prises en faveur des jeunes, comme la Garantie Jeune, les dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire, …
Pour les autres tranches d’âge, le contraste est beaucoup plus fort entre hommes et femmes : le tribut que les femmes paient à la précarisation des contrats de travail est très lourd.augmentation de 17% des cat.B et C pour les femmes de 25 à 49 ans et de 39,2% pour les plus de 50 ans !
du côté des hommes, la situation est beaucoup moins sévère : baisse de 3,8% des hommes de cat.A et hausse de seulement 1,6% des B et C, pour la tranche 25-49 ans. Pour les plus de 50 ans, la situation est moins bonne, sans pour autant être aussi sévère que pour les femmes : très légère baisse (-0,9%) des cat. A et hausse de 9,6% des cat. B et C.
Enfin, pour les chômeurs de longue durée, les statistiques de la catégorie A ne sont pas disponibles. Cependant, on sait que la durée moyenne du chômage est de 609 jours (les chômeurs de plus d’un an représentent 44% de l’ensemble des chômeurs). Or la durée moyenne de chômage de ceux et celles qui sortent du chômage (pour tous motifs) n’est que de 311 jours. On peut donc faire le pari que, non seulement leur nombre augmente fortement (+6,4% en un an), mais aussi qu’il sont assez peu concernés par l’embauche en contrat précaire (c’est-à-dire les catégories B et C).
Au total :
Même si on nous dit que la croissance retrouvée crée des emplois, on peut constater que cela ne bénéficie pas aux chômeurs de longue durée et que cela soumet les femmes à une précarisation accélérée des contrats de travail (encore plus à partir de 50 ans).
Même si les jeunes semblent être un peu préservés (surtout les garçons), on constate que cette croissance aggrave la situation des personnes qui sont les plus en difficulté, donc accroît les inégalités et produit globalement une régression sociale. -
Non au projet minier industriel Montagne d’Or !
Pétition WWF
27 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLa compagnie Montagne d’Or est portée par le consortium des multinationales russe Nordgold et canadienne Colombus Gold.
Les multinationales souhaitent s’établir en forêt amazonienne guyanaise, entre deux réserves biologiques intégrales, et y creuser une fosse gigantesque.
Le projet porté par la compagnie prévoit un déboisement total de 1513 hectares dont une déforestation de forêts primaires, à forte valeur écologique, de 575 hectares, sur un site où plus de 2000 espèces végétales et animales dont 127 protégées ont été inventoriées.
Selon l’opérateur, pour extraire l’or, 57 000 tonnes d’explosifs, 46 500 tonnes de cyanure et 195 millions de litres de fuel seront nécessaires pour les 12 ans de durée de vie du projet. Le risque encouru par la forêt amazonienne de Guyane serait considérable.
Ce projet inutile et imposé est un mirage économique et représente une impasse pour l’avenir de la Guyane et de ses habitants.
Le WWF France s’oppose au projet de mine industrielle Montagne d’Or
car il représente :Un risque majeur pour l’environnement et la biodiversité guyanaise : Le WWF France dénonce l’impact désastreux de ce projet sur un écosystème exceptionnel, au coeur de la Guyane, plus grande réserve de biodiversité terrestre française.
Un mirage économique. Les conclusions de l’étude mirage économique que nous avons menée sont claires : Montagne d’Or est un mirage en termes de développement pour la Guyane et un gouffre pour l’argent des contribuables.
Une absence de considération de l’avis des autorités amérindiennes : Les chefs coutumiers amérindiens ont affirmé à de nombreuses reprises leur opposition au projet et se battent pour que leur voix soit entendue.
Une fragilisation des autres secteurs économiques : L’extraction d’or n’est pas une priorité pour les guyanais mais l’argent public attribué à Montagne d’Or ne pourra pas bénéficier à d’autres secteurs essentiels comme l’agriculture, le tourisme ou les énergies renouvelables.
Un projet inutile
Il est urgent de sortir de l’économie linéaire du passé, fondée sur le quadriptyque extraire-fabriquer-consommer-jeter et de s’ouvrir vers l’économie du XXIème siècle, circulaire, fonctionnelle et durable.
L’arbre qui cache la forêt : Derrière Montagne d’Or, de nombreuses autres entreprises minières se tiennent prêtes à exploiter chaque recoin de la forêt guyanaise pour y trouver de l’or.Pour en savoir plus et pour signer la pétition du WWF, cliquer ici
Information sur Montagne d’or cliquer ici
Vidéo explicative cliquer ici
"Quand le dernier arbre sera abattu
La dernière rivière empoisonnée
Le dernier poisson capturé
Alors le visage pâle s’apercevra que l’argent ne se mange pas"
Sitting Bull -
Brèves du Conseil municipal du 18 sept. 2018
21 septembre 2018, par Patrick CotrelCe Conseil a été assez court (contrairement à celui de juin dernier). Les points principaux abordés ont été :
Le Plan Local de l’habitat (et la partie lucéenne de ce plan) ;
l’organisation du temps de travail du personnel.
C’était aussi l’occasion de prendre acte des modifications de la composition du Conseil.
Les modifications du Conseil municipal :Suite au départ d’Alain Lizé, c’est Marc David qui est entré au Conseil.
Marc David remplacera Alain Lizé à la commission d’appel d’offres, à la commission animation de la ville et au Conseil de concertation communal sur les antenne de téléphonie mobile (Vue l’absence de réunion de ce Conseil, cela ne lui donnera pas C’est beaucoup de travail). Il remplacera Anthony Descloziers aux commissions cadre de vie et aménagement urbain, et à la commission animation de la ville.
C’est Anthony Descloziers qui remplacera Alain Lizé à la commission ressources et organisationSuite à la démission de Jean-Paul Misler du poste d’Adjoint au Maire (il reste Conseiller municipal), c’est Jean-Louis Vasserot qui est élu 8èmeAdjoint.Mais ses délégations ne changent pas (droit du sol). C’est Julien Rongère qui aura la délégation à l’activité économique, artisanat, commerce et entreprises.
Par contre, c’est Jean-Louis Vasserot qui remplacera Jean-Paul Misler au Comité technique et au CHSCT.
Le Plan Local de l’Habitat (PLH) :
C’est un plan que Nantes Métropole a élaboré et négocié avec chacune des communes, en cohérence avec les autres documents de planification : le PLUM, d’abord, mais aussi le Plan de Déplacements urbain, le Plan Climat Energie Territorial et la feuille de route Transition Energétique.
Son objectif est de répondre aux besoins de logements d’ici 2025, en permettant à chaque commune d’atteindre une proportion de 25% de logements sociaux.
La partie lucéenne du PLH : La municipalité s’est engagée sur une production annuelle de 140 logements nouveaux (mais avec une réserve d’ajustement au bout de 3 ans), sans construction de collectifs dans les secteurs pavillonnaires. Le pourcentage de 35% de logements sociaux (49 par an) devrait permettre d’aboutir aux 25% de logements sociaux. Ces 35% seront à respecter à partir de 3 lots et une surface habitable de 300 m2.
Lors du précédent Conseil municipal, qui avait débattu du PLUM, l’opposition avait émis des critiques sur la partie lucéenne, en particulier sur la détermination des zones constructibles insuffisantes et mal positionnées (partie Nord de la route de Thouaré desservie par le C7, cœur de ville de part et d’autre du mail de l’Europe (permettant de rénover les services publics, Sur de la rue Louis Gaudin,…tout en contestant la transformation de parcelles agricoles à La Haie .en zone à urbanisation future
Bien entendu, le PLH est la conséquence du PLUM. C’est la raison pour laquelle l’opposition s’est abstenue sur cette délibération.
Marc David a interrogé sur ce que devenait le projet de résidence pour personnes handicapées au Seil ( il y a 36 demandes au CCAS).
Marie-Do Jourdon a rappelé que l’enquête publique sur le PLUM était ouverte jusqu’au 19 octobre. C’est l’occasion d’exprimer, par exemple, la nécessité d’une liaison viaire avec la future partie Nord du quartier nantais des Gohards, de créer ou renforcer des pôles commerciaux à la Minais et à la Cadoire, d’élargir le centre-ville vers les services publics et la Mairie, de préserver la biodiversité et le espaces naturels, d’améliorer la continuité des pistes cyclables, …
L’organisation du temps de travail du personnel municipal :
Une circulaire du 31 mars 2017 réaffirme que la durée de 35 h par semaine, soit 1607 h/an est applicable à la fonction publique territoriale et invite les employeurs publics à l’appliquer.
La municipalité a voulu en profiter pour harmoniser les horaires des services, et mieux les adapter aux besoins des lucéens.
Les concertations et négociations ont duré 6 mois et ont été marquées par une grève de la quasi-totalité du personnel (jamais vu à sainte-Luce).
Le résultat c’est quatre cycles de travail hebdomadaires (35 h, 36 h, 39 h, annualisation et forfait cadre), avec des plages fixes (9h30 – 12 h, 14h-16h30) et une ouverture de tous les services au public jusqu’à 17h30 le vendredi. C’est aussi le passage à 1607 h/an (soit 5 jours de RTT en moins), avec une contrepartie de 30€/an/personne.
Georges Projean fait remarquer que la ‘concertation’ n’a pas fait l’unanimité du personnel, étant donné le mouvement social qui a eu lieu. En conséquence, l’opposition s’abstiendra.
L’application de cette organisation doit s’accompagner d’une actualisation des Indemnités de Fonction, de Sujétion et d’Expertise (IFSE) ventilée suivant 7 groupes comportant pour chacun une fourchette mini-maxi. Cette actualisation se traduira par une augmentation de 34 € de tous les mini et maxi, ainsi qu’une augmentation de 100 € de la part variable pour les directeurs.
Pour les raisons évoquées plus haut l’opposition s’est abstenue, ainsi que M. Jean-Michel Lefeuvre.
Point divers :
Une 16ème classe est ouverte à l’école primaire Félix Tessier de la Minais.
Georges Projean interroge sur un éventuel projet de nouveau groupe scolaire dans l’avenir. Le Maire informe qu’un schéma directeur de l’équipement immobilier va être réalisé. Mais on sait déjà que les écoles actuelles ne vont pas suffire, comme l’a indiqué l’ORAN.
Anthony Descloziers demande la communication de cette étude de l’ORAN. Réponse du Maire : vous pouvez demander cela en commission municipale et le CDL peut aussi le demander.Pour télécharger ces Brèves, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 139 ko)
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Les migrants de Daviais évacués et accueillis dans 5 gymnases
20 septembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleSuite à la pétition qu’il a lancée, Eric Chalm (FRAP) commente l’évacuation des 600 migrants de la place Daviais et leur accueil provisoire dans 5 gymnastes de Nantes.
"Aujourd’hui 20 septembre à 10h, alors que le square Daviais à Nantes est en cours d’évacuation, notre pétition a dépassé les 40 000 signataires. C’est beaucoup, soyez-en toutes et tous remerciés du fond du cœur. Sachez qu’elle a eu du poids dans l’évolution de la situation nantaise.
Face à l’inertie coupable de l’État, qui a préféré le déshonneur au courage politique, la Ville de Nantes s’est résolue à agir. L’évacuation qui a lieu ce matin se fait dans de nouvelles conditions : la Ville de Nantes s’est engagée à trouver le plus rapidement possible des solutions d’hébergement des réfugiés du square Daviais. La phase préalable de mise à l’abri dans des gymnases ne devrait pas excéder quelques jours. Le jugement du tribunal administratif prononcé hier oblige la Ville et la préfecture à nourrir décemment les réfugiés et à prendre les mesures sanitaires qui s’imposent.
Un hommage particulier doit être rendu aux associations et aux militants qui ont été présents pendant toutes ces semaines, sur le terrain, aux côtés des réfugiés. Ils ont sauvé notre honneur à tous. Ils doivent être associés à la suite des événements.
Nantes doit se montrer exemplaire dans cette affaire, à tout point de vue. Nous voulons y croire, donner une chance à la Ville de se montrer digne des principes de fraternité qu’elle affiche depuis longtemps. La maire de Nantes est sincère dans ses convictions humanistes, elle sait aussi qu’elle doit à présent les concrétiser et que nombre de Nantais attendent beaucoup d’elle.
Naturellement, nous restons vigilants sur l’exécution à court terme de ces promesses, sur le traitement digne des personnes en exil à Nantes. Et nous vous tiendrons informés.
La manifestation qui était prévue samedi 22 septembre à 15h devant le square Daviais à Nantes est jusqu’à nouvel ordre maintenue. Avis aux signataires qui vivent dans la région nantaise… Aux plans national et européen, rien n’est réglé. Le gouvernement refuse toujours de mettre en œuvre une politique d’accueil et d’asile digne de notre pays. Le combat continue.
Il y a la manifestation, où nous devons être le plus nombreux possible, il y a aussi d’autres moyens d’expression. Par exemple, twitter à @Prefet44 pour lui signifier votre colère et exiger l’ouverture de places d’accueil en nombre suffisant pour les exilés de Nantes. Ou écrire en nombre au président de la République, 55 rue du Fg-Saint-Honoré 75008 Paris. Et bien sûr continuer à faire signer autour de vous, sur les réseaux sociaux, la pétition.
Encore merci pour votre action. On continue, on ne lâche rien !
Salut et fraternité,
Eric Chalmel"
Pour signer la pétition, cliquer ici
Pour lire l’article de Ouest-France de ce jour, cliquer ici
Pour lire le communiqué des Elu.e.s Ecologistes et Citoyens, cliquer ici
Complément : Voici le jugement du juge des référés du Tribunal administratif de Nantes.
titre documents joints :- info document (PDF - 67.5 ko)
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