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Selon le Monde
Elections législatives en Finlande : Les écolos gagnants
15 avril 2019, par Patrick Cotrel« Pour la première fois depuis 1999, les sociaux-démocrates sont le parti du premier ministre », s’est réjoui Antti Rinne, le chef de file de la formation depuis 2014. M. Rinne a précisé qu’il entendait former un gouvernement « avant la fin mai ». Mais il faudra toutes les compétences de cet ancien leader syndical de 56 ans pour y parvenir.
Car même s’ils arrivent en tête, en progression de 1,2 point par rapport à 2015, les sociaux-démocrates font beaucoup moins bien que prévu.
Parmi leurs partenaires privilégiés, les écologistes de la Ligue verte figurent parmi les gagnants de ce scrutin avec 11,5 % des voix, un résultat historique. La question du climat s’est imposée dans la campagne électorale, forçant les partis traditionnels à présenter des mesures pour réduire les émissions du pays. Avec une exception : les Vrais Finlandais, climatosceptiques, qui ont réussi à en faire un sujet supplémentaire de polarisation.Les Verts doivent également leur popularité à celle de leur chef de file, Pekka Haavisto, 61 ans, à leur tête depuis octobre 2018. A la présidentielle de 2012, le candidat écologiste avait fait sensation, faisant campagne avec son compagnon, un coiffeur d’origine équatorienne, et parvenant à se qualifier pour le second tour. Dimanche, M. Haavisto a obtenu plus de 20 000 votes personnels.
Mais, contre toute attente, le parti d’extrême droite « des Vrais Finlandais » arrive en seconde position, à 0,2% seulement des sociaux-démocrates, et après quatre années au pouvoir en coalition avec la droite et le centre.
Les résultats (en attente de confirmation demain) :
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Evolution du chômage à Sainte-Luce
10 avril 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #EmploiPrécision préalable :
Sainte-Luce n’est pas une zone d’emploi pertinente : la majorité des gens qui travaillent à Sainte-Luce n’y habitent pas et la majorité des Lucéennes et Lucéens qui travaillent ne le font pas dans une entreprise lucéenne. Par exemple, il n’y aurait aucun sens à parler de taux de chômage à Sainte-Luce.
En réalité, la zone d’emploi pertinente est la Zone d’Emploi de Nantes, qui est d’ailleurs plus vaste que Nantes Métropole.
Pourtant, il est légitime de regarder comment évolue le nombre de chômeurs dans notre commune, afin de savoir quelles aides spécifiques peuvent leur être apportées.
Une forte augmentation :
Les statistiques de Pôle Emploi par commune ne sont publiées qu’une fois par an, et elles ne sont pas très précises : elle concernent l’ensemble des catégories A, B et C et donnent desprécisions par sexe et tranche d’âge. Les courbes ci-dessous retracent l’évolution depuis 2009.
Cette augmentation est énorme : en 9 ans on est passé de 495 chômeurs (A, B et C) à 1190, soit une augmentation de 140% ! Et elle a été particulièrement forte pour les 25-49 ans (+145%).Une augmentation liée à l’augmentation de la population ?
L’augmentation de la population lucéenne est certainement une partie de l’explication de ce phénomène. Mais la population lucéenne n’a augmenté "que" d’un peu moins de 30% dans la même période.
Autre élément de comparaison : pour la Zone d’Emploi de Nantes, on est passé de 64540 Chômeurs à 93650, soit une augmentation de 45% ("seulement").L’objectif de cet n’est pas d’accuser quiconque, mais de mettre en évidence l’importance de ce défi qui est posé à Sainte-Luce.
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Chômage, emploi : le point sur la situation en février 2019
8 avril 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiUne situation stabilisée ?
Les derniers chiffres publiés par Pôle Emploi et le Ministère du travail font apparaître une situation assez stabilisée sur le front du chômage :Le nombre de chômeurs de cat.A baisse de -48 000 sur un mois et de -1,4% sur un an ;
Les cat. B et C continuent d’augmenter : +40 000 sur un mois et +1,16% sur un an. Autre signe de la précarisation des contrats de travail, l’intérim, qui avait marqué unrecul le mois dernier, est reparti à la hausse en janvier (+0,9% en unan) ;
Au total les cat.A, B et C diminuent légèrement (-6 700) sur un mois et de 0,56% sur un an.
Autres informations : La part des chômeurs de longue durée continue de croitre (47,5% de l’ensemble des chômeurs), ainsi que la durée moyenne de chômage (626 jours). Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, la situation semble se redresser un peu : 2 400 de plus qu’en janvier, mais une baisse de 4,2% en un an.
Donc, pas de bouleversement dans cette situation du marché du travail ; avec quand même une tendance de fond à la précarisation des contrats de travail.
Les chiffres de l’INSEE (de fin décembre2018) :
L’INSEE annonce un taux de chômage à 8,8% de la population active, en baisse de 0,3% sur un trimestre, mais de seulement 0,1% sur un an. Mais il est toujours aussi impossible de mettre en regard les chiffres du chômage publiés par l’INSEE et ceux de Pôle Emploi / Ministère du travail : 2,468 millions pour l’INSEE et 3,419 pour Pôle Emploi en cat.A (et 5,6 millions en catégories A, B et C).
Il faut le constater, les définitions et les méthodes sont divergentes et ne donnent ni des chiffres, ni des tendances convergentes :Pôle Emploi : comptabilise chaque mois les actualisations envoyées par chaque demandeur d’emploi. Ceux qui sont privés d’emploi et font des actes de recherche d’emploi (susceptibles d’être contrôlées) sont en catégorie A. Ceux qui ont accepté un ‘petit boulot’ de quelques heures ou quelques jours dans le mois, mais recherchent toujours un emploi à temps plein et en CDI sont classés en catégorie B ou C.
L’INSEE : procède à un sondage par téléphone chaque trimestre. Mais ceux qui ont travaillé ne serait-ce qu’une heure la semaine précédente, ou qui laissent entendre qu’ils n’ont pas fait des recherche d’emploi ou ne sont pas disponibles immédiatement ne sont pas comptabilisés comme chômeurs. Cela exclue à peu près tous ceux que Pôle Emploi classe en catégorie B ou C.
Une tentative a été faite par Guillaume Duval (alternatives économiques de mars 2019) : si on additionne le nombre des chômeurs en sous-emploi (personnes travaillant à temps partiel subi, mais souhaitant un temps plein) et au Halo autour du chômage (personnes sans travail mais non immédiatement disponibles ou n’ayant pasfait de recherches récentes), on obtient un total du même ordre de grandeur que les catégories A, B, C de Pôle Emploi (tableau en millionsde personnes).
Cependant, les définitions sont assez différentes dans le détail, et les tendances dégagées à plus long terme ne convergent pas.Evolution sur une période plus longue :
Sur une période plus longue (sur le graphique ci-contre de 2013 à février 2019), les chiffres de Pôle Emploi montrent clairement la précarisation de l’emploi, comme en témoigne la forte augmentation des catégories B et C sur 16 ans (c’est-à-dire des chômeurs contraints à accepter des petits boulots de quelques heures ou quelques jours dans le mois).
Mais, du fait des définitions adoptées par l’Insee, les statistiques du chômage ne témoignent pas de ce phénomène.
Par contre, comme l’indique encore une fois guillaume Duval (alter-éco), on peut percevoir cette montée de la précarité du travail à travers les statistiques sur les contrats des personnes au travail.
Le graphique montre la part de plus en plus grande des contrats en CDD et intérim, ainsi que des « autres ».
Ces « autres », ce sont les travailleurs indépendants qui comprennent une part de plus en plus importante d’autoentrepreneurs, pour beaucoup précaire et sous-payés.Conclusion : On comprend bien pourquoi cette question de la précarisation de l’emploi est au cœur des négociation sur l’assurance chômage…
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La campagne européenne des écologistes en Pays de la Loire
8 avril 2019, par Patrick Cotrel - #Européenne 2019 - #Déplacements - #Développement DurablePour plus de précisions, cliquer ici
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Pollution : Les constructeurs auto. contre l’Europe
28 mars 2019, par Patrick Cotrel - #Européenne 2019 - #Déplacements - #Développement Durable - #EmploiPollution : l’eurodéputée tape du poing sur le capot
Le Parlement européen vote, ce mercredi 27 mars, sur une réduction de près de 37,5 % des émissions de CO2 des voitures neuves d’ici à 2030.
Dans un entretien accordé à la presse française, dont Ouest France, Carlos Tavares (également président des constructeurs européens) s’en était pris vivement, début mars, à la politique européenne qui impose aux constructeurs de réduire drastiquement, dans les 10 ans, les émissions en CO2 (le dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre) sous peine de s’exposer à des milliards d’amendes. Selon lui, l’objectif fixé est trop rapide et va fragiliser une filière déjà chamboulée par la montée en puissance de l’Asie. Pour les constructeurs, l’objectif imposé les met en difficulté et menace des milliers d’emplois. Carlos Tavares, patron de PSA, dénonce « l’amateurisme » du législateur.
L’eurodéputée (EELV) Karima Delli lui répond sans ménagement.
"Les transports, c’est 30 % des gaz à effet de serre en Europe, et c’est le seul secteur qui n’a pas réduit ses émissions depuis 1990."Ce rythme met-il en danger l’industrie automobile européenne, comme le dit Carlos Tavares ?
"Absolument pas. Nous avons pris du retard. La question du réchauffement climatique est une priorité pour le législateur. Mais elle n’est pas dans le logiciel des constructeurs automobiles."
"Dans la foulée de l’affaire Volkswagen, la commission Royal a analysé les émissions des véhicules d’autres marques, en conditions réelles. Et qu’avons-nous vu ? Qu’il n’y a pas un constructeur qui respectait les normes ! Ce n’est pas de la fraude, ça ?
Le lobby de l’automobile fait tout pour freiner le nouveau cycle d’homologation qui aurait dû être en place bien avant l’affaire Volkswagen. C’est scandaleux qu’ils soient pris la main dans le sac aux États-Unis et pas en Europe."
"L’essence est mauvaise pour le climat, le diesel pour la santé. On ne va pas choisir la peste ou le choléra. Il faut sortir des énergies fossiles. Les progrès ne suffisent pas, le diesel reste cancérigène. Et il émet toujours plus de NOx (oxydes d’azote) extrêmement nocifs pour les voies respiratoires. Le diesel propre n’existe pas."
"Cela ne peut pas se faire en claquant des doigts. Mais on a déjà pris trop de retard, par rapport à la Chine, notamment. 2030, cela veut dire que les constructeurs ont dix ans pour s’attaquer avec nous aux questions d’infrastructures, de stockage de l’énergie, de développement des énergies renouvelables… Il y a là une opportunité extraordinaire pour redevenir les leaders. C’est pour ça que je demande un sommet européen de la reconversion de l’industrie automobile. Constructeurs, collectivités, associations, syndicats, start-up du digital et de l’innovation… Il faut mettre tout le monde autour de la table et dresser une nouvelle feuille de route."
"Prenons l’exemple du Grande America, qui a coulé avec 2 000 voitures diesel européennes pas aux normes. Où allaient ces voitures ? En Afrique ! Combien de temps encore allons prendre ce continent pour notre poubelle automobile ? Il faut créer des filières en Europe pour recycler ces produits. Tout cela créé des emplois."
Pour lire l’intégralité de l’intervew, cliquer ici.
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