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Le débat énergies-climat est bien lancé
19 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatAprès la publication du rapport de RTE sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, la tenue très décevante de la COP 26 à Glasgow, le débat sur l’avenir énergétique de la France et le climat est bien lancé.
C’est, maintenant, un sujet important de la campagne présidentielle qui commence.
Et sur cette question, nous avons eu, en quelques jours, les interventions de Emmanuel Macron, Yannick Jadot à France inter le 15/11. Puis en région C.Morançais, et la réponse de Lucie Etonno et Matthieu Orphelin. Et enfin, l’interview de Y. Jadot par Le Monde le 16Nov.Un point qui semble partagé ?
Le rapport RTE insiste sur le fait que la neutralité carbone en 2050 implique de faire de très gros investissements très rapidement, en particulier dans les énergies renouvelables qui sont largement utilisables dès maintenant. RTE reconnaît également qu’une solution tout renouvelable est possible en 2050, (mais présente aussi deux autres scénarios).
Dans son discours, E. Macron semble valider le scénario 50 % nucléaire-50%énergies renouvelables, et il reconnaît la nécessité de mettre un coup d’accélérateur sur le déploiement des énergies renouvelables.
Il dit, mais dans les faits, il traîne les pieds pour la sortie des énergies fossiles : « Ce que j’ai vu à Glasgow est hallucinant : sept pays européens, dont l’Allemagne, ont participé à une conférence de presse pour critiquer la France qui, pour sauver son nucléaire, a sacrifié le climat en s’alliant à la Pologne du charbon et aux lobbys du gaz des pays européens de l’Est. Où est passé l’esprit de l’accord de Paris ? », interroge Yannick Jadot.Nucléaire ou tout renouvelable ?
Quant à la solution nucléaire proposée par E. Macron, elle est peu crédible après l’échec industriel et financier de l’EPR de Flamanville (et de Finlande) : prix multiplié par 6 + 10 ans de retard, et … elle ne marche toujours pas !
Alors, M. Macron nous invente six nouveaux réacteurs nucléaires pas chers et rapides à construire. Mais les services de l’État (dans un rapport qui a fuité) parlent de livraison pas avant 2040 et plus cher que la prévision... « On fera six centrales, et on imagine que six fiascos feront un succès ? », interroge Jadot, qui affirme son opposition au nucléaire en raison des risques d’accidents graves (Tchernobyl, Fukushima) et des énormes quantités de déchets ultra dangereux pour des dizaines de milliers d’années et dont on ne sait que faire ; mais aussi par réalisme : « En dix ans, le prix du photovoltaïque a été divisé par dix, celui de l’éolien par deux. Le tarif du nucléaire, lui, ne cesse d’augmenter. »
Il faut donc mettre le paquet sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables, sachant que le stockage de l’énergie fait de gros progrès.
Un expert de l’énergie (qui travaille avec l’association Négawatt), interrogé par France Inter a confirmé les affirmations de Yannick Jadot (de même que les chiffrages publiés par l’Agence Internationale de l’Energie) : « les renouvelables ont connu ces dernières années des réductions extrêmement importantes et sont aujourd’hui incontestablement beaucoup plus compétitives. Cela se mesure au niveau mondial. L’an dernier, il y a eu 256 gigawatts de capacité de nouvelles installations renouvelable ajoutées dans le monde, 0,4 gigawatt de nucléaire. Ce chiffre dit tout de leur compétitivité comparée aujourd’hui. »Le débat en Région Pays de la Loire :
On le sait, la présidente de la région Pays de la Loire a proposé que la centrale au charbon de Cordemais, promise à la fermeture à court terme, soit remplacée par une centrale nucléaire ‘comme l’a dit notre président Macron’, au risque de raviver des mobilisation du passé contre l’implantation d’une centrale nucléaire en Basse Loire.
Pour leur part, Lucie Etonneau et Matthieu Orphelin, qui co-président le groupe L’écologie ensemble à l’assemblée régionale, ont signé une tribune dans Ouest-France : « Et si on agissait pour notre autonomie énergétique ? ».
« Il est urgent de nous engager sur le chemin de la sobriété, pour ne pas voir nos enfants et petits-enfants pâtir des décisions actuelles, et il est indispensable d’ouvrir un débat démocratique, pour définir une décision collective. Les Français ne doivent pas, comme dans les années 70, en être privés ! »
Pour lire cette tribune, cliquer ici.
De plus, Michel Ménard (Président du Conseil départemental 44, PS) vient de faire paraître une tribune dans Ouest-France de ce jour (19 nov.2021) intitulé « Les énergies renouvelables pour lutter contre le dérèglement climatique ». Sa conclusion, très claire, est : « Alors, pourquoi s’obstiner à investir dans le nucléaire ? Je fais le choix d’une combinaison énergétique mêlant méthanisation, éolien terrestre et maritime, photovoltaïque, ou encore solaire thermique pour réaliser la transition énergétique du département. Je porte pour la Loire-Atlantique cette transition réaliste et pleine d’espoir pour les générations futures. »Elargir le débat :
Dans son interview par deux journalistes du Monde ( Philippe Escande et Françoise Fressoz), Yannick Jadot montre bien que cette question du choix du mix énergétique ne se résume pas à un choix technique. c’est bien un choix de société : comment voulons nous vivre ? Quel choix de vie à l’échelle locale, quelle relocalisation de l’activité économique, quelle présence des services publics, des transports, … ? Quel rôle de l’État et de l’Union Européenne, quelles relations avec les pays africains ?
Pour mémoire, les pays du Nord avaient promis en 2009 de donner 100 milliards $ par an aux pays moins développés pour s’adapter au réchauffement climatique dont ils sont victimes en premier lieu, alors que ce sont les pays du Nord qui ont émis les gaz à effet de serre. Mais les actes n’ont pas ou très peu suivi…
Par contre, lors de la COP 26, « Les cinq cents lobbyistes des énergies fossiles étaient plus nombreux à Glasgow que les représentants des îles menacées de submersion. »
Par contre, les pays du Nord n’ont pas été capables de respecter les engagements qu’ils avaient eux-mêmes énoncés… Donc, il est difficile d’attribuer à l’Inde et aux pays du Sud seuls la responsabilité de l’échec de cette COP 26…
« L’Union européenne doit être beaucoup plus forte du point de vue de ses valeurs et de sa diplomatie. »
Pour lire l’interview, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
La majorité part à la chasse aux voies de droite
16 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatCette orientation était déjà perceptible de longue date dans la politique du président actuel, de son gouvernement et de sa majorité. Mais le dernier discours (télévisé) du président Macron et l’attitude des représentants français lors de la récente COP 26 à Glasgow sont très significatifs.
Le dernier discours du président Macron :
On attendait de M. Macron qu’il nous parle (comme d’habitude) de la crise sanitaire, et qu’il nous annonce (ou plutôt qu’il confirme, puisque c’était déjà annoncé) que le rappel du vaccin (3ème dose) allait être obligatoire pour conserver un passe sanitaire.
Mais il a été plus loin en se livrant à une sorte de bilan de mandat.La réforme des retraites :
Elle n’aura pas lieu d’ici la fin du mandat (onj s’en doutait). Mais il faudra obligatoirement la faire au début du suivant. Mais de quelle retraite s’agit-il ?
La question est légitime, puisque les aspects du projet initial du style ‘retraite à la carte’ ou ‘retraite par points’ ont complètement disparus. Le projet semble se réduire à la suppression des régimes spéciaux, et surtout l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite...Serrer la vis aux chômeurs :
Il a ainsi évoqué sa volonté de renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi, insistant sur les sanctions pouvaient aller jusqu’à la radiation (et donc la suppression des allocations chômage). Il n’est pas le premier président à agiter ce discours de fermeté et de menaces contre les faux chômeurs qui abusent de la générosité d’un système payé par tous ceux qui travaillent (- eux !).
Discours tout à fait démagogique, puisque le contrôle de la recherche d’emploi et les sanctions pouvant aller jusqu’à la radiation existent depuis la création … de l’ANPE !
Mais le meilleur usage du contrôle et des éventuelles sanctions passe par la confrontation du demandeur d’emploi aux offres d’emploi (le rapprochement des offres et des demandes d’emploi est la base du métier) : ainsi, on peut déceler s’il y a, chez le demandeur, un problème de méthode de recherche d’emploi, d’orientation professionnelle (vers le métier vraiment recherché) ou de qualification professionnelle ; et lui proposer une prestation adaptée à son cas. Et, bien entendu, avoir recours à la radiation, lorsque le demandeur n’est pas simplement découragé, mais profite abusivement de l’assurance chômage.
Encore faut-il avoir les effectifs suffisants pour faire ce travail de rapprochement offres/demandes…
Le pire de tout (et ce n’est pas M. Macron qui en est à l’origine), c’est d’avoir détaché des conseillers de leur travail de rapprochement offres-demandes, pour faire à temps plein du contrôle de la recherche d’emploi. Peut-être l’actuel président voudrait accentuer ce dispositif ?
Par contre, l’actuel président a allongé la période de travail pour ouvrir des droits à l’indemnisation (de 4 à 6 mois) et il a diminué les allocations chômage de plus de un million de demandeurs d’emploi (calcul effectué par l’UNEDIC) en modifiant le calcul de l’indemnité journalière. Cela impacte particulièrement les chômeurs qui ont accepté un emploi précaire. Par contre le dispositif de bonus-malus qui devait pénaliser les employeurs abusant des contrats courte … est reporté à plus tard !
Le bilan antisocial est tout à fait clair !Le climat : cela ne doit pas être pressé...
Alors que dans les épisodesprécédents, E. Macron voulait se présenter comme à la pointe du combat européen pour la défense du climat, la France a été loin de briller à la toute récente COP de Glasgow. La délégation française s’est alliée aux défenseurs européens du charbon (comme la Pologne) ou du gaz. Ce n’est qu’en fin de parcours qu’elle s’est ralliée (sans gloire) aux pays qui exigent l’arrêt aux financements publics des projets d’extraction des combustibles fossiles : la France voulait pouvoir continuer à financer les projets d’extraction du gaz au-delà de 2035 !
Encore faudra-t-il, comme l’indiquent plusieurs ONG françaises, être vigilants, puisque l’accord précise qu’il ne faut pas financer les installations d’extraction du gaz « ne comportant pas de dispositif de stockage du carbone ».
Autre solution miracle avancée par E. Macron lors de son intervention télévisée, c’est le nucléaire. Il a évoqué la construction de 6 nouvelles centrales de type EPR (comme Flamanville), au nom de notre indépendance énergétique et de notre capacité à exporter !
Cela ne tient, bien entendu, pas compte de plusieurs réalités :Le combustible des centrales nucléaires est l’uranium, qui est intégralement importé d’Afrique (pour l’indépendance, on fait mieux).
Ces centrales produisent des déchets, hautement dangereux pour les milliers d’années, dont on ne sait pas quoi faire. Les coûts de stockage en sûreté sont énormes. Ce coût, ainsi que le coût de déconstruction des anciennes centrales (aucune ancienne centrale n’a été complètement déconstruite en France), sont énormes et sous évalués.
Il est souvent dit que la production d’électricité nucléaire est pilotable, alors que les énergies renouvelables sont intermittentes. Les formes de stockage de l’énergie se développent (sous forme d’hydrogène, ou en alimentant les lacs de barrages hydrauliques, ,…). Mais les centrales nucléaires sont aussi d’énormes cocottes qu’il faut continuellement refroidir, d’où leur construction proche de la mer ou d’un fleuve. Mais ces dernières années, il a fallu arrêter plusieurs centrales nucléaires françaises dans les périodes les plus chaudes, car l’eau trop chaude sortie des centrales risquait de mettre en cause gravement la faune dans des fleuves… Il a donc fallu importer de l’électricité allemande (produite avec du charbon !).
enfin, la centrale de Flamanville a vu son coût multiplié presque de 6 fois, et le retard est de plus de 10 ans (et elle ne tourne toujours pas…). De plus l’État français a du indemniser la Finlande à hauteur de 3 milliards € pour le retard de l’EPR qu’EDF devait y construire (et qui, elle aussi, ne tourne toujours pas…).
Dans son interview sur France Inter ce lundi 15 Novembre à 8h20, Yannick Jadot a souligné que construire des centrales nucléaires reviendrait deux fois plus cher que d’investir dans les renouvelables. (pour le ré-écouter, cliquer ici. Le même midi, France Inter a interrogé un expert en énergies. Yves Marignac (expert auprès de Négawatt) a effectivement confirmé cette affirmation de Yannick Jadot. Il a même précisé que les investisseurs mondiaux ne s’y trompaient pas : l’an dernier, dans le monde, les installations de production d’électricité renouvelable construites représentent une capacité de 256 Gwatt, tandis que la capacité des installation nucléaires construites dans le monde ne représentent qu’une capacité de 0,4 Gwatt. Pour ré-écouter cette émission, cliquer ici.Au total, on voit bien la tournure de la campagne du président sortant : allongement de l’âge du départ en retraite et des avantages des régimes spéciaux, pénalisation des chômeurs et menaces de radiations (en particulier pour qu’ils acceptent des contrats précaires), appui ‘quoiqu’il en coûte’ à la filière française de l’électronucléaire, malgré ses échecs techniques et financiers, ...c’est bien l’électorat de droite qu’il caresse dans le sens du poil !
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Infos pratiques coronavirus
Retour au confinement
10 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-Luce - #Développement DurableQuelques informations rapides et sites utiles.
(Mise à jour le 15/03/2022)DERNIERE NOUVELLE :
Depuis le 14 mars 2022 :
Fin du port du masque en intérieur (sauf dans les transports, les établissements de santé et lieux de soins).
Fin du pass vaccinal (le « pass sanitaire » reste obligatoire dans les transports, les établissements de santé et lieux de soins).
Fin du port du masque en classe dans les écoles, collèges et lycées.
Fin du protocole en entreprise et de l’obligation du port du masque.« Pass vaccinal »
Depuis le 14 mars : fin du « pass vaccinal » dans tous les endroits où il était exigé (lieux de loisirs et de culture, activités de restauration commerciales, foires et salons professionnels...). Le « pass sanitaire » reste toutefois en vigueur dans les établissements de santé, les maisons de retraites, les établissements accueillant des personnes en situation de handicap.
Éducation
Depuis le 14 mars, fin du port du masque en classe dans les écoles, collèges et lycées. Pour le reste (brassage, activité physique et sportive...) c’est le niveau 1 du protocole sanitaire qui continue de s’appliquer.
- Les épreuves de spécialité du baccalauréat, prévues du 14 au 16 mars, sont reportées aux 11, 12 et 13 mai en raison de l’épidémie de Covid-19.Consultez les mesures pour les écoles, les collèges et lycées sur le site de l’éducation nationale.
DéplacementsDepuis le 12 février 2022, les règles suivantes s’appliqueront aux frontières :
Pour les voyageurs vaccinés au sens de la réglementation européenne, plus aucun test ne sera exigé au départ. La preuve d’un schéma vaccinal complet redevient suffisante pour arriver en France, quel que soit le pays de provenance, comme c’était le cas avant la diffusion du variant Omicron.
Pour les voyageurs non vaccinés, l’obligation de présenter un test négatif pour se rendre en France demeure, mais les mesures à l’arrivée (test, isolement) sont levées lorsqu’ils viennent de pays de la liste « verte », caractérisée par une circulation modérée du virus.
Lorsque les voyageurs non vaccinés viennent d’un pays de la liste « orange », ils devront continuer de présenter un motif impérieux justifiant la nécessité de leur venue en France métropolitaine et pourront toujours être soumis à un test aléatoire à leur arrivée. Les voyageurs qui seraient testés positifs devront s’isoler, conformément aux recommandations de l’Assurance maladie.
Plus d’informations sur les déplacements sur le site du ministère de l’Intérieur.
Vaccination
Les autorités sanitaires recommandent aux personnes de 80 ans et plus d’effectuer une deuxième dose de rappel. Celle-ci peut-être faite dès 3 mois après la première dose de rappel.
- Le délai de la dose de rappel est ramené à trois mois après la dernière injection ou la dernière infection au Covid-19.
- Le rappel vaccinal est ouvert à toutes les personnes de 18 ans et plus, et depuis le 24 janvier, il l’est à tous les adolescents de 12 à 17 ans sans obligation.
- La vaccination est ouverte à tous les enfants de 5-11 ans et requiert l’accord de l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale.Plus d’informations sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Tests
Depuis le 28 février 2022, les personnes contacts n’ont plus à réaliser qu’un seul test (autotest ou test antigénique ou test RT-PCR) à J2. C’est-à-dire deux jours après avoir eu l’information d’avoir été en contact avec une personne testée positive.
Il est obligatoire de réaliser un test PCR pour confirmer un test antigénique positif.
Plus d’informations sur les tests de dépistage du Covid-19 sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Travail
Depuis le 14 mars, fin du port du masque en entreprise.
Fin du protocole en entreprise à la faveur d’un guide repère.
Plus d’informations sur la poursuite de l’activité en période de Covid-19 sur le site du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion.
Vaccination
La liste des centres de vaccination est accessible sur le site sante.fr en cherchant le département 44).
La vaccination est maintenant accessible aux personnes de plus de 55 ans.
•Il est inutile de se présenter sur place, sans avoir préalablement pris RDV sur internet (www.doctolib.fr/vaccination-covid-19/loire-atlantique ou sante.fr)
•une aide téléphonique à la prise de RDV en ligne est mise en place par la Préfecture au0806000344, accessible de 9h à 18hSolidarités
Personnes fragiles et isolées :
Il est possible de contacter la Maison des Solidarités, allée Eudes de Frémond (près de la mairie) au 02 40 68 16 56 en journée ou le numéro d’astreinte de la mairie le soir et le week-end au 06 17 04 37 63.Violences intrafamiliales :
Vous pouvez également contacter Citad’elles
([https://www.nantescitadelles.fr/]), un lieu pour les femmes victimes de violences au 0240415151. L’accueil et l’écoute est accessible 7 jours/7 et 24h/24.Aide financière au logement
Nantes Métropole, le Département de Loire-Atlantique, la CARENE-Saint-Nazaire Agglomération se mobilisent avec les acteurs du secteur : ils prolongent et continuent de financer le dispositif commun d’aide au paiement des loyers qu’ils ont mis en place d’avril à décembre : Pour avoir plus d’informations, les locataires peuvent appeler le numéro vert 0800 711 044
S’engager bénévolement
Le site de la réserve civique du gouvernement :
[https://covid19.reserve-civique.gouv.fr/]
Le site bénévolt pour faire du bénévolat à distance :
[https://www.benevolt.fr/]Personnes fragiles et isolées :
Il est possible de contacter la Maison des Solidarités, allée Eudes de Frémond (près de la mairie) au 02 40 68 16 56 en journée ou le numéro d’astreinte de la mairie le soir et le week-end au 06 17 04 37 63.
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Pour plus de précisions, consulter les sites de la mairie de Sainte-Luce (cliquer ici) et de Nantes Métropole (cliquer ici).
Les numéros utiles à contacter à la mairie
• Accueil général : 0240681600 ou mail Mairie
• Maison des solidarités : 0240681656
• Police municipale : 0617043726Consigne nationales :
Gestes barrières :
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Numéros à appeler :
Le 17 est réservé aux appels d’urgence ;
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Le 0800 200 402 pour les associations culturelles et sportives ;
Le 0800 030 300 pour les masques et équipements de soins.
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Les chiffres de Pôle Emploi en sept. 2021
8 novembre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession. - #EmploiDes chiffres du chômage en baisse ?
Depuis la publication des chiffres de Pôle Emploi de septembre, le gouvernement nous annonce une croissance record et un niveau de chômage plus bas qu’avant la crise sanitaire. (voir note en fin du texte) ;
On nous annonce même un taux de chômage plus bas qu’avant la crise, que l’INSEE devrait publier le 19 novembre.
Pourtant, certains médias sont plus prudents. Ainsi, Ouest-France titrait, avec prudence, « Moins de chômeurs, plus de petits boulots ».Les chiffres :
Soulignons d’abord que le dispositif de chômage partiel, ainsi que les nombreuses aides et avances faites par l’État aux chefs d’entreprises, ont permis d’éviter des licenciements massifs. La plupart des pays ‘développés’ ont mis en place des dispositifs similaires.Quel point de comparaison ?
Etant données les vagues successives qui ont ponctué la crise, les comparaison sur un an n’ont pas beaucoup de signification. Le seul point de référence, c’est donc la situation d’avant crise, c’est-à-dire le mois de janvier ou février 2020.Les transferts entre catégories :
Il est parfaitement vrai que le nombre de chômeurs de cat. A a diminué, au point de retrouver un chiffre comparable à celui de février 2020. Mais le phénomène du chômage ne se résume pas à ce seul indicateur. C’est pourquoi, depuis plusieurs décennies, je défends l’idée qu’il faut examiner l’ensemble des catégories (donc avec les B et C), et aujourd’hui la cat. D.
A plusieurs occasions, nous avons mis en lumière que la diminution des chômeurs de catégorie A s’accompagnait de la hausse des chômeurs de cat. B ou C.
Explication : devant les incertitudes de la période, les employeurs proposent des contrats de très courte durée, éventuellement à temps partiel. Cela se comprend ; mais globalement, on assiste à une précarisation du travail.
De plus, une longue période de chômage ne permet pas de maintenir la qualification des chômeurs (leur « employabilité »). Pour faire face à ce problème de recrutement, l’État a développé des mesures d’accompagnement et de formation professionnelle en faveur des chômeurs. Ainsi, le nombre de chômeurs de cat.D (personnes non disponibles immédiatement = en formation ou malades) est passé de 294 000 en février 2020 à 372 400 en sept. 2021 (+27%), en étant passé par un pic de 442 700 en août 2021.
Il n’est, bien entendu, pas question de remettre en question l’intérêt de passer par la case formation professionnelle pour un chômeur, surtout s’il n’a pas travaillé depuis un certain temps. Mais même s’il n’est pas disponible immédiatement pour reprendre un emploi, il est toujours chômeur.Le résultat :
On peut le visualiser sur le graphe ci-contre : Le total des chômeurs de cat A, B, C et D était de 5,677 millions en février 2020 ; Il est de 5,883 millions en septembre 2021 (+3,7%). Pour une baisse du chômage, on fait mieux !Le chômage de longue durée :
Dans l’article sur les chiffres du chômage en août 2021, je soulignais la forte augmentation du nombre de chômeurs de longue durée.
C’est encore le cas en septembre 2021, puisque leur nombre est de 2,724 millions fin septembre, contre 2,532 millions en fév. 2020 (+7,6%).
Le graphe ci-contre montre que cette augmentation encore plus forte pour la population des chômeurs de plus de 3 ans : +11,2 %.
Cela relativise la portée des cris de victoire du pouvoir, qui souligne le record de la baisse du taux de chômage. Or, justement, ce calcul du taux de chômage ne prend pas en compte cette population au bord de l’exclusion ou complètement découragée.
Qu’on le veuille ou non, cette crise sanitaire est aussi une crise sociale qui exclut un peu plus les plus précaires.
Cela met en évidence le cynisme du gouvernement qui profite de cette soit-disant embellie du marché du travail pour diminuer les indemnités de chômage des plus précaires, de deux façons : sur le calcul du montant de l’indemnité et sur le durée de chômage nécessaire pour ouvrir des droits à indemnisation !
Quant à la pénalisation des employeurs qui abusent des contrats précaires, … on verra plus tard !Note : Tous les chiffres cités, comme chaque mois, ont été publiés et mis en ligne par la DARES (service études et statistiques du ministère du travail) et concernent uniquement la métropole (hors les outre-mer et Mayotte).
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L’avenir énergétique de la France
et les scénarios de RTE
27 octobre 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatUne démarche importante :
Ce mardi 26 octobre 2021, RTE (Réseaux de Transport d’Electricité = société publique dépendant d’EDF à 51,5%) a publié les résultats d’une étude importante sur l’avenir énergétique de la France.
Cette étude, qui a demandé plus de 2 ans de travail, vise à voir les différentes possibilités (les différents mix énergétiques) pour atteindre la neutralité carbone et l’arrêt complet des importations d’énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon). Les variables étudiées sont l’importance des énergies renouvelables (et les investissements nécessaires pour cela), l’importance de l’énergie nucléaire (et l’importance des investissements pour d’éventuels réacteurs nouveaux et la prolongation de production des anciens au-delà de 60 ans), les économies d’énergie (isolation des locaux de logements et d’activités économiques, et les investissements nécessaires) et les changements de mode de vie allant vers une société plus économe en énergie et en ressources.Les résultats présentés
Ils sont présentés sous la forme de 6 scénarios allant de 100 % d’énergies renouvelables, avec déclassement accéléré des centrales nucléaires à 50 % d’énergies renouvelables et 50 % d’énergie nucléaire (anciennes et nouvelles centrales).
Ce résultat se focalise sur le montant des investissements annuels nécessaires à chaque scénario. Et ce ‘résultat’ laisse supposer que la partie est jouée : selon l’étude, il faudrait, d’ici 2050, 77 milliards € par an d’investissements pour le scénario tout renouvelable et 59 milliards € par an pour le scénario 50/50.
Bien entendu, il n’est pas question de prendre ce ‘résultat’ pour argent comptant.
Et ceci pour plusieurs raisons (plusieurs paris très hasardeux) :Pour le scénario 50/50, il faudrait être capables de construire 14 centrales nucléaires de type EPR, alors que l’EPR de Flamanville accuse 10 ans de retard, plus qu’un triplement de son prix et n’est toujours pas en capacité de produire de l’électricité…
Pour ce même scénario, il faudrait pouvoir modifier complètement pas mal d’anciennes centrales nucléaires , qui étaient conçues pour 40 ans d’activité, au-delà de 60 ans d’activité. Ce ‘grand carénage’ représente un investissement estimé à 100 milliards € par la Cour des Comptes.
Les énergies renouvelables ne nécessitent aucune importation pour fonctionner, contrairement aux énergies fossiles, mais aussi au nucléaire, qui repose sur une importation très importante d’uranium qui vient d’Afrique (et qui est extrait dans des conditions peu enviables pour les ouvriers).
L’effort à faire sera d’autant moins important que nous aurons changé de nombreuses habitudes prises pour aller dans le sens des économies d’énergie et de la sobriété, sans pour autant rendre la vie plus difficile. Exemple de changement : aller vers des locations partagées de la seconde voiture (et l’utilisation de vélos électriques), ce qui aboutirait à une importante diminution du nombre de voitures (et donc de leur coût) et des places de stationnement qui prennent beaucoup de place imperméabilisée… Tous ces domaines (dont l’isolation des habitats et lieux de travail) dépendent fortement des incitations et des aides que l’État mettra (ou non) en place.
Sur ce dernier point, malheureusement, le volet de l’étude de RTE sur les économies d’énergie ne sera publié qu’en 2022…RTE semble opposer les énergies renouvelables intermittentes au nucléaire ‘pilotable’, ce qui induirait des coûts importants. Or chaque énergie a ses propres contraintes de temps. La seule qui soit complètement ‘pilotable’, c’est l’énergie hydraulique qui dispose d’un important réservoir d’eau et peut donc être mise en œuvre à tout moment. Mais c’est loin d’être le cas pour l’énergie nucléaire : Mettre en route ou ralentir la marche d’une centrale nucléaire est une action compliquée qui n’est pas immédiate. De plus, chaque centrale doit périodiquement être arrêtée et révisée pour plusieurs semaines. Et enfin une centrale nucléaire doit impérativement être refroidie : c’est pour cela qu’elles sont construites en bord de mer ou de fleuve. Mais s’il fait trop chaud, l’impact sur l’environnement est trop fort et il faut l’arrêter. C’est ainsi que l’été dernier, plusieurs centrales ont du être stoppées. Et que se passe-t-il lorsque trop de centrales ne fonctionnent plus ? On importe de l’électricité en provenance de l’Allemagne, qui fait tourner ses centrales à charbon pour cela !
Un débat indispensable
Même s’il faut regarder de plus près les estimations réalisées dans ce rapport et les conclusions qui sont tirées, le travail présenté par RTE présente deux mérites importants :Il démontre que cette question est urgente et qu’il faut, sans attendre, se lancer dans les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.
cette question sera et doit être au centre des débats qui auront lieu à l’occasion de l’élection présidentielle. Nous devons nous en emparer. Nous devons, en particulier, mettre en évidence l’inaction du Président actuel et de son gouvernement dans ce domaine. Et cela n’est pas un jugement hasardeux, puisqu’il a été objectivé et validé à plusieurs reprise par la justice administrative à la demande de l’appel l’Affaire du siècle qui a recueilli 2,3 millions de signatures.
A l’occasion de ce débat, nous devrons être plus précis sur les pistes d’économies et de sobriété énergétiques que nous défendrons, des aides que nous apporterons à celles et ceux qui seront les plus touchés par les changements induits et les pratiques dispendieuses qui devront entraîner des mises à contribution particulières.
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