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Manifestation nationale contre la réforme des retraites
jeudi19 janvier 2023
18 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableIl y a 0 message(s) de forum -
Pétition contre la réforme des retraites
12 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableRetraites : non à cette réforme injuste et brutale !
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.
Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.
D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »Pour signer la pétition (comme 100 000 personnes l’ont déjà fait), cliquer ici
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Projet de loi sur l’accélaration des Energioes Renouvelables
Si rien n’avance, les député.e.s écologistes s’abstiendront
8 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatCi-dessous le communiqué de presse du groupe des Ecologistes à l’Assemblée nationale du 4 janvier 2023.
"Pour les écologistes et une grande partie de français, c’est une évidence, il faut sortir de notre dépendance aux énergies fossiles. Le projet de loi d’accélération des ENR aurait pu être un grand texte qui aurait marqué le début du changement. Soyons clair, ce n’est aujourd’hui pas le cas.
Aucun objectif, aucun financement, aucune mesure pour renforcer la capacité à faire, un mécanisme de planification inabouti ... à ce stade ce texte passe à côté de l’ambition affichée. Pourtant, nous avons formulé de nombreuses propositions comme par exemple l’obligation de poser des panneaux photovoltaïques sur les centres commerciaux et les bâtiments publics, la mise en place d’un agrément public des développeurs, un processus de planification plus clair...
Ce texte ne fixe pas d’ambition pas plus qu’il alloue des moyens efficaces. Il arrive alors même que le démantèlement d’EDF et la privatisation de sa branche ENR se profile, privant ainsi l’État de son seul instrument d’intervention publique en matière de déploiement des ENR. Nous attendions un sursaut de la part d’un gouvernement condamné pour inaction climatique. Il n’est toujours pas à la hauteur du défi.
Comme l’enjeu est fondamental, nous avons minutieusement évalué et travaillé ce texte autour de grands critères qui nous ont permis d’avoir une vision globale sur son impact réel : planification, partage territorial de la valeur, déploiement équilibré des ENR sur l’ensemble des territoires et en priorité sur les zones déjà bâties, structuration des filières économiques. Les écologistes ne peuvent pas aujourd’hui décemment laisser sous-entendre que ce texte va apporter les solutions dont la France a besoin.
Pour autant, le cheminement de ce texte n’est pas fini et suite à cette première lecture, il est encore possible d’aboutir à un texte renforcé, lors de la commission mixte paritaire [Députés-Sénateurs] ou en seconde lecture. Sauf si, bien sûr, au final le gouvernement préfère un compromis a minima pour satisfaire sa majorité de droite, alors même que celle-ci bloque à l’Assemblée toute réelle perspective d’accélération du déploiement des Enr.A ce stade, le groupe écologiste a décidé de s’abstenir. Le gouvernement est face à un choix stratégique : persévérer sans objectif, ni moyen adapté à l’urgence ou offrir de véritables perspectives aux français·es en accélérant réellement les énergies renouvelables. S’il choisit cette dernière option, il pourra compter sur notre soutien."
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Des vœux ‘droit dans ses bottes’
5 janvier 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableSamedi dernier Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux français pour 2023.
Il a tenté de nous présenter ses orientations comme de évidences, alors qu’elles sont largement discutables et discutées.
Certaines de ces évidences sont même un peu grossières.
Une des plus contestées concerne le réchauffement climatique : "Je repense aux vœux que je vous présentais à la même heure il y a un an […]. Qui aurait pu prédire […] la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?"
Il y a seulement quelques dizaines d’années que les scientifiques du GIEC, sous l’égide de l’ONU, alertent sur ce réchauffement climatique et s’adressent directement aux dirigeants politiques… mais sans doute beaucoup d’entre-eux sont-ils sourds ?
Mais cette fois-ci, il a entendu ? Alors que propose-t-il de nouveau pour en sortir ?
Rien, sinon ses vieilles recettes, comme un peu de renouvelables et surtout beaucoup de nouvelles centrales nucléaires !
Alors que tout le monde peut constater que :le coût de l’électricité nucléaire est aujourd’hui 2 à 4 fois plus cher que celui de l’électricité issue des énergies renouvelables (note), selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) ;
le nucléaire français de nouvelle génération (EPR) est un échec technique : au minimum 12 ans de retard à la livraison de l’EPR de Flamanville (sans compter le temps d’études) et un prix multiplié par 5 (au minimum) ;
alors que le remplacement des énergies fossiles par l’électricité (par exemple) est extrêmement urgent (il faudrait avoir déjà baissé nos émissions de CO2 de façon importante dès 2030), un projet de développement de nouvelles centrales nucléaires demande au moins 15 ans ;
le nucléaire est aussi difficilement pilotable que les renouvelables : aux visites périodiques pour l’entretien s’ajoutent les arrêts d’urgence pour des incidents graves (détection de fissures dans les soudures sous contrainte) ;
le nucléaire produit des monceaux de déchets hautement dangereux pendant des centaines de milliers d’années. Les ‘piscines’ où ils sont entreposés (pour les refroidir en permanence) débordent et sont mal protégées…
Bref, pour quelqu’un qui vient de découvrir le problème vital du réchauffement climatique, cela ne semble pas le conduire à changer sa façon de penser…
Même constat en ce qui concerne le projet de porter l’âge de la retraite à 65 ans : pour lui, cela semble être une évidence, alors que l’unanimité des syndicats de salariés sont fortement mobilisés contre ce projet, et que le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) ne dit pas du tout que le financement des retraites est en grand danger…
Bref, il semble bien que le Président ait de grosses difficultés à questionner ses principes et à adapter ses projet aux changements de la réalité...
"Allô Jupiter, ici la Terre"
Note : Selon l’AIE, le prix de revient du kwh (amortissement des investissements compris) est de 16,3 cents de $ pour le nucléaire, alors que l’éolien marin est à 8,6, l’éolien terrestre à 4 et le solaire photo-voltaïque à 3,7
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La centralisation de la Formation Professionnelle Continue par l’Etat : avec quels résultats ?
31 décembre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.C’est décidément une habitude pour l’État macronien : recentraliser le maximum de leviers et ne laisser que peu de marges de manœuvre au ‘terrain’, en particulier aux collectivités locales ou aux syndicats, …
C’est exactement ce qui se passe pour l’Assurance Chômage qui, jusqu’à présent était gérée par les partenaires sociaux. Aujourd’hui, ils sont à peine informés du contenu des réformes que l’État décide de mettre en place…
Pour la formation professionnelle et l’apprentissage, cette recentralisation est également en marche.L’apprentissage :
Pour l’apprentissage, les régions avaient développé une vision complémentaire entre lycées pro et Apprentissage ; mais aussi une large concertation avec les branches professionnelles pour bien cibler les besoins des différentes zones d‘emploi, avec des objectifs prioritaires communs : introduire de la souplesse dans des parcours individualisés pour chaque jeune et viser à la qualité des apprentissages pratiques et théoriques, par exemple par la formation pédagogique des tuteurs en entreprises, …
Alors que de nombreuses régions avaient investit des moyens humains et des compétences, l’État a repris en main tout ce secteurs, pour mettre en place une concertation nationale avec les branches professionnelles et une mise en concurrence des CFA pour l’attribution des agréments (avec le financement correspondant), sans prise en compte de l’individualisation des parcours, de la qualité des formations, des besoins du tissu économique local, …
Mais, le résultat est là : le nombre d’apprentis augmente, ce qui permet d’augmenter la population active et de diminuer le taux de chômage (les apprentis ont un contrat de travail et sont donc comptabilisés comme étant en activité).La formation Professionnelle continue :
Le rôle passé des régions :
Sur la base de ses compétences en matière de formation professionnelle des Demandeurs d’Emploi et de pilote de l’apprentissage, la Région Pays de la Loire, et de nombreuses autres régions, ont acquis une expertise et un poids dans ce domaine.
Nous avons réussi à faire partager avec de nombreuses branches professionnelles (et des interco) des objectifs communs aux grands acheteurs de formation (ASSEDIC, employeurs, Région) :Agir sur la qualité des formations, en incitant à ce que chaque action de formation débouche sur l’obtention d’un Certificat de Formation Professionnelle (= partie d’une qualification complète) reconnue par les partenaires sociaux ;
Agir pour la mise en place d’un réseau de Conseil en évolution professionnelle gratuit pour tous et permettant de mieux s’orienter dans le monde de la formation professionnelle assez complexe ;
Par ex : convergence à accorder la priorité à la formation des publics les moins formés (et donc, les plus fragiles en cas de problème économique). Dans ce sens, des actions communes ont eu lieu avec le MEDEF régional pour lutter contre l’illettrisme.
Par ex : l’importance de maintenir certaines formations, mêmes coûteuse, pour ne pas mettre en difficulté les branches d’activité correspondantes …
La recentralisation :
L’État a donc repris en mains directement tous ces secteurs de la formation professionnelle continue.
Comment et avec quels résultats ???
La réforme a eu lieu dans une logique libérale intégrale : le salarié connaît ses droits (en argent) et doit être mis en situation d’acheter des formations auprès d’organismes offreurs de formation, dans le cadre d’une concurrence avec les autres organismes concurrents.Pour cela, l’État a institué la traduction des droits individuels à la formation en somme d’argent (plutôt qu’en durées de formation). C’est vrai que les coûts de formation varient beaucoup en fonction du matériel à mettre en œuvre. Mais précédemment, il y avait des négociations de terrain entre partenaires pour définir des équivalences. Négociations qui n’ont plus lieu…
l’État a mis en place un serveur national des offres de formation professionnelle continue. Ainsi, le salarié peut directement faire son choix, sans conseil ni médiation…
Résultat : Les salariés ont été harcelés par téléphone par les organismes de formation pour enregistrer leur Compte Individuel de Formation (DIF), assortis d’offres alléchantes… qui ont donné lieu à des fraudes massives.
Devant cet échec de la méthode ultra-libérale, qu’a décidé le gouvernement ?
Obliger les salariés à financer individuellement une partie des frais de formation, qui étaient initialement intégralement pris en charge par de DIF.
On en arrive donc à une remise en cause complète de droits sociaux acquis : ce sont en effet les moins qualifiés (avec les plus faibles salaires), qui ont le plus besoin de cette FPC, mais qui pourront le moins y accéder, maintenant.Au nom de son dogmatisme libéral, ce gouvernement en arrive à interdire la Formation Professionnelle à celles et ceux qui en ont le plus besoin !!!
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