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Le diésel en question
1er octobre 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableDernière minute : Karima Delli, députée Européenne (EELV) lance une pétition pour demander à la Commission européenne de lancer une enquête sur l’ensemble des véhicules qui circulent en Europe afin de faire cesser ces pratiques frauduleuses qui permettent de rejetter dans l’air beaucoup plus de substances nocives que ce qui est autorisé par la loi.
Pour signer la pétition, cliquer ici.
Après le scandale Volkswagen, de nombreuses questions se posent sur tous les véhicules à motorisation diésel, vraie ‘spécialité’ des constructeurs européens.
Selon Reporterre (périodique d’information écologique sur le web), Renault dépasse aussi les normes de pollution aux oxydes d’azote.
"L’enquête, menée par l’association ICCT (International Council on Clean Transportation), qui est à l’origine de l’affaire Volkswagen, portait sur trente-deux véhicules de dix constructeurs différents, commercialisés en Allemagne. Dont une Renault compacte de type Mégane. Toutes homologuées officiellement, ces voitures ont fait l’objet d’une contre-expertise, en subissant chacune deux tests antipollution : le test actuellement en vigueur, appelé NEDC, et le test WLTC, plus poussé, qui doit normalement être appliqué à partir de 2017 dans l’Union européenne.
Soumis au test NEDC, le véhicule Renault est le seul à dépasser la barre fatidique de 80 mg d’oxydes d’azote par kilomètre. Avec de tels résultats, il n’aurait donc pas dû être homologué. C’est encore plus frappant avec le test WLTC, où la Renault échoue cette fois très largement (…). Elle affiche un taux d’oxyde d’azote rejeté neuf fois supérieur à la norme Euro 6 qu’elle doit respecter. Dans ce deuxième volet d’analyses, Volvo et Hyundai sont également épinglés, pour des taux quatorze fois et sept fois plus élevés que le seuil légal."
Pour lire l’article de Reporterre, cliquer iciPire, encore…
Jean-Claude Marcus, un spécialiste de la pollution atmosphérique, dénonce le double danger des moteurs diésel :les particules : "Le filtre à particules (FAP) ne filtre pas les plus fines (sinon l’air n’y passerait pas suffisamment) qui sont les plus nombreuses et les plus dangereuses." Les analyses des autorités médicales (ANSES et OMS) permettent d’estimer à 40 000 le nombre de morts prématurés en France à cause de ces particules fines.
Le protoxyde d’azote (N2O) : "Les pots catalytiques fonctionnent "à l’envers" en circulation urbaine mais aussi en conduite économe moteur au ralenti sur route. Et c’est encore pire avec le "stop and start". En effet, en dessous d’une température élevée qui déclenche la catalyse, c’est au contraire la production accrue de protoxyde d’azote (N2O) que les pots catalytiques réalisent (…). Les hybrides à moteur Diesel et tout spécialement les bus hybrides Diesel-électrique sont, du point de vue climatique et du point de vue sanitaire, des contre sens"
"En fixant le focus sur le gaz carbonique (CO2) on rejoint les efforts des constructeurs pour réduire la consommation de carburant (plus fortement sur la publicité que dans le service en conditions réelles) et on les aide à masquer la bombe sanitaire des microparticules les plus fines et la bombe climatique et sanitaire du protoxyde d’azote (N2O)." En effet, "Le protoxyde d’azote a un pouvoir réchauffant global 310 fois supérieur à celui du gaz carbonique (CO2), en basse atmosphère il produit des microparticules, en haute atmosphère il détruit la couche d’ozone. Sa production directe ou indirecte ne fait pas partie des cahiers des charges des motoristes aussi bien pour les moteurs d’avion [Le kérosène est un gazole qui gèle moins] que pour les moteurs de transport terrestre et maritime. Il devient donc possible d’opérer (délibérément ou subrepticement) un crime écologique quotidien et ordinaire : remplacer une part de CO2 (qui est mesuré) par une paire de N2O (qui reste ignoré). Le calcul du bilan est effrayant : la quantité de CO2 ainsi "économisée" correspond globalement à un pouvoir réchauffant du N2O qui est 620 fois supérieur à celui de cette quantité de CO2 !"
Pour lire l’intervention de Jean-Claude Marcus, cliquer ici.Il est vraiment temps de sortir du diésel.
Pour cela, Agir pour l’environnement mène une campagne La santé n’a pas de prix, le diesel doit en avoir un : signez la pétition !
Pour la soutenir, signez la pétition en cliquant ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 70.9 ko)
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Brèves de Conseil
Conseil municipal du 29 septembre 2015
1er octobre 2015, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement Durable - #Emploi - #Nantes MétropoleCe Conseil a d’abord débattu des questions de solidarités : convention avec Pôle Emploi, ouverture d’une épicerie solidaire, accueil de réfugiés syriens.
Une information sur l’Agenda 21 communal (souvent réclamée) a également été donnée.
Enfin, en matière de gestion communale, un accord avec Nantes Métropole pour le financement des équipements publics de la Minais a été conclus. Et la municipalité a annoncé la fin du contrat de la Directrice Générale des Services : elle quittera les services municipaux en décembre prochain.
Pour lire les Brèves de Conseil, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 265.1 ko)
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Evolution du chômage en août 2015 : retombée du soufflet
29 septembre 2015, par Patrick Cotrel - #Format. Profession. - #EmploiEn juin et juillet, le gouvernement avait annoncé une baisse des chiffres du chômage, tout en concédant que cela était dû en partie à un changement dans la comptabilisation des sorties des catégories A, B et C vers les D et E. Cela concernait environs 35 000 chômeurs de cat A, B et C.
Finalement, en apportant des correctifs (approximatives) on pouvait accepter l’idée que, sur un an, le chômage avait augmenté moins vite (de 7,92% à 6,85% pour les cat A, B et C).
Mais en août, le paysage est différent : + 2000 en cat A et + 8400 en cat A, B et C.Comparaison sur un an :
Comme on l’a vu dans les commentaires de juin et juillet, une comparaison doit tenir compte des sous évaluations des nombres de chômeurs de cat A (-10 000) et de cat A, B et C (-24 800), au profit des cat D et E (+24 800). Première question : ce transfert enregistré plus rapidement des cat A, B et C vers les D et E continue-t-il ? L’examen de la courbe ci-contre montre qu’il s’est amplifié : de mai à août, il a augmenté de 45 000, alors que l’année précédente, il avait diminué de 21 200 pour la même période. Cela signifie que le correctif que j’ai appliqué depuis juin devrait être doublé en août.
En maintenant le correctif de juin, le constat est clair : le chômage continue de croître sur un an. La progression annuelle était de 5,96% en aout 2014 ; elle est de 7,21% en août 2015…
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La seule consolation, c’est que le chômage des jeunes semble ralentir sa progression depuis mai.
La politique « de l’offre » gouvernementale ne permet visiblement pas de débloquer la situation. Les subvention et réductions aux entreprises, en plus de la baisse des prix des carburants et de la modification de la parité avec le dollar, ont permis d’augmenter les marges de entreprises. Mais celles-ci ne les a pas, pour autant, décidé à invertir et à embaucher. Pour cela, il faudrait qu’il y ai une augmentation de la demande. Mais la restriction des dotations aux collectivités locales (qui se traduisent par une diminution des investissements dans le BTP), le gel des salaires des fonctionnaires, la compression des salaires, les menaces concernant la législation du travail, … ont tendance à geler la demande.
Bien entendu, dans cette période de préparation de la COP 21, où la « croissance » à tous crins est remise en cause, il n’est pas question de prôner une relance de la consommation sans discernement.
Mais une relance de la construction de logements (sociaux en particulier), de l’isolation des logements anciens, des économies d’énergie dans tous les domaines (…) permettrait de créer des activités économiques et des emplois utiles pour diminuer les frais de fonctionnement et la dépendance par rapport aux importations d’hydrocarbures ou d’uranium… -
Lancement de la campagne des écologistes
pour l’élection régionale de décembre 2015
14 septembre 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne régionales 2015 - #Conseil régional - #Développement DurableC’est parti !
Le meeting de lancement de campagne a lieu
vendredi 18 septembre à Nantes
à 20h30 salle festive Nantes Erdre
Avec la participation de Sophie Bringuy tête de liste, Yannick Jadot Député européen, Emmanuelle Cosse Secrétaire nationale d’EELV, Ronan Dantec Sénateur de Loire Atlantique, ...
Venez nombreux et n’oubliez pas de signer le manifeste en cliquant ici et de participer à l’élaboration du programme à travers la plateforme participative en cliquant ici.
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A propos des démissions d’EELV
13 septembre 2015, par cotrel.patrick@wanadoo.fr, PaCo - #Campagne régionales 2015 - #Conseil régionalDans le contexte actuel de désillusion de l’électorat de gauche par rapport à l’action du gouvernement, des électeurs ont opté pour l’abstention, en traitant de la même façon le PS et les autres partis de gauche (y compris ceux qui se positionnent dans l’opposition au gouvernement). D’où un effritement de l’ensemble des partis de gauche.
Dans la partie de l’électorat de gauche restée fidèle, certains souhaitent toujours un sursaut et un retour des écologistes au gouvernement pour peser sur la politique de l’exécutif et une réelle prise en compte des questions soulevées par l’écologie politique.
C’est dans ce contexte que quelques élus nationaux tentent de provoquer une fracture d’EELV, en dénonçant une soi-disant dérive du parti vers l’extrême gauche.Un courant marginal :
Sur le fond, la très grande majorité des adhérents n’est pas impactée par cette sortie. Notons d’ailleurs que la grande retenue du parti face aux multiples provocations de ces élu.e.s ne leur a pas permis de se positionner en victimes.
La très grande majorité du mouvement estime que les motifs de ne pas être assimilée à la politique du gouvernement s’accumulent : remise en cause du droit du travail, de la promesse de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité, entêtement à ne pas remettre en cause la filière EPR malgré sa déroute industrielle et financière, remise en cause de la taxe camions, refus d’une taxe carbone, déclaration menaçante du sous-préfet à propos de NDDL, acceptation de la croissance de l’agriculture industrielle, …
Pour autant, la majorité du parti refuse de se positionner dans une opposition systématique au gouvernement, rendant sans fondement l’accusation des sortants.
La critique des sortants est d’autant moins recevable qu’ils étaient favorables à des listes autonomes EELV au premier tour des régionales en 2010, alors que les motifs de critiques par rapport à l’action gouvernementale et du PS étaient beaucoup moins importantes. Par exemple, Jacques Auxiette n’avait pas encore mis la réalisation de NDDL comme objectif fondamental de son action.Une communication biaisée : ne pas confondre les élections
Les sortants et certains médias laissent entendre que le refus de faire alliance avec le PS au premier tour des élections régionale dans beaucoup de Régions constitue une menace de favoriser le Front National.
C’est complètement inexact : pour l’élection présidentielle (en 2017) la loi électorale ne permet qu’au deux premiers candidats d’accéder au second tour. Il est donc évident qu’avec la montée du Front National, les alliances de premier tour s’imposent. Dans quelles conditions politiques ? Nous ne le savons pas encore. Et c’est une question dont il faudra débattre sérieusement. Mais nous n’en sommes pas là. Car la loi électorale pour les élections régionales est fondamentalement différente. Elle permet une fusion entre les deux tours entre des listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages et le maintien des listes ayant obtenu plus de 10% (permettant des triangulaires ou même des quadrangulaires) au second tour.
Ainsi, les écologistes peuvent parfaitement présenter leurs propositions et leur vision d’avenir de la société au premier tour et préparer, si c’est possible, une éventuelle fusion de listes pour constituer une majorité régionale, face à la droite et l’extrême droite.
Pour peu qu’elle soit préparée à l’avance dans la clarté, une fusion de second tour peut favoriser la mobilisation des électorats de la gauche et des écologistes au premier tour, comme cela a eu lieu lors des municipales de 2014 à Nantes, par exemple (avec un mode de scrutin voisin).Revenir à l’essentiel
Au-delà des positionnements et des trajectoires personnelles en vue des échéances électorales de 2017, nous devons rester concentrés sur nos propositions pour la Région :comment préserver les acquis des deux mandats précédents, et particulièrement ceux que nous avons portés en matière d’environnement, d’éducation et de formation, d’agriculture, , la lutte contre les discriminations, l’éco conditionnalité des aides
publiques et la commande publique durable...?comment parvenir à de nouvelles avancées dans la prise en compte de la transition écologique, dans le cadre des compétences de la Région ?
et ceci sans vouloir régler tous les désaccords qui existent sur les questions nationales et internationales entre le PS et les écologistes : il ne sera déja pas si facile de trouver les voies d’un dialogue sur le rôle précis de la Région concernant les Grands Projets Inutiles, par exemple, pour préparer le second tour...
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