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Selon l’INSEE, le chômage baisse
19 août 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiL’INSEE annonce une baisse du taux de chômage au second trimestre 2016 : de 10,2% de la population active au premier trimestre à 9,9% (France entière).
Y a-t-il contradiction avec les chiffres mensuels de Pôle Emploi ?Les différences :
Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active. On peut avoir un nombre de chômeurs qui augmente, mais une population active qui augmente proportionnellement plus vite. Le taux de chômage va alors baisser. On voit bien que pour avoir une idée globale du chômage, le taux de chômage est plus parlant. Et il est vrai que la population active en France continue d’augmenter
Autre intérêt des chiffres de l’INSEE, c’est qu’ils utilisent la définition du chômage du Bureau International du Travail (BIT). Cela permet donc de faire des comparaisons entre les différents pays.
Mais si on creuse un peu, on constate que les deux institutions ne comptabilisent pas la même chose, et pas avec les mêmes outils.
Exemple : pour comptabiliser le nombre de chômeurs, l’INSEE procède à un sondage ; et il estime sa marge d’erreur à … 0,3%, soit exactement la différence entre le premier et le second trimestre. Par contre, Pôle Emploi (PE) comptabilise exactement le nombre de chômeurs inscrits, même si quelques erreurs peuvent survenir au moment du ‘pointage’ mensuel des chômeurs. D’autre part, PE n’utilise pas la définition du chômage du BIT, mais une nomenclature en catégories qui distingue ceux qui cherchent un emploi et qui sont immédiatement disponibles (cat A, B et C) de ceux qui ne sont pas disponibles, par ex en formation (cat D, E, …). De plus PE fait la distinction entre ceux qui ont effectué un petit boulot de courte durée ou à temps partiel le mois précédent (cat B et C) de ceux qui sont restés sans aucune activité (cat A).
Et ces différentes méthodes donnent des résultats très différents !
L’INSEE comptabilise 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine, alors que PE en comptabilise 3,528 millions en cat A et 5,435 millions en cat A, B et C. Et cependant, on estime que le nombre de chômeurs de PE est un peu sous-estimé : certains chômeurs non indemnisés et découragés (en particulier chez les jeunes) ne sont plus inscrits ou bien poursuivent des études.Le ‘halo du chômage’ :
Conscient qu’un nombre important de personnes, non comptabilisés comme chômeurs au sens du BIT, sont quand même à la recherche d’un emploi, l’INSEE les a comptabilisés. C’est ce qui est baptisé ‘halo autour du chômage’ estimé à 1,5 millions de personnes.
Et ce ‘halo’ augmente de 29 000 entre le premier et le second trimestre (et de 43 000 sur un an), ce qui représente une augmentation très importante.
De plus, si on additionne les 2,8 millions de chômeurs et le ‘halo’ de 1,5 million, on obtient un total de 4,8 millions, soit un chiffre inférieur au total des chômeurs A, B et C privés d’emploi qui sont comptabilisés par PE (5,435 millions).Au total, je pense qu’il serait irresponsable de crier victoire à partir de cette communication de l’INSEE… à moins que les chiffres du chômage de juillet, prochainement publiés par PE, nous révèlent une très agréable surprise !
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Après le Conseil (municipal du 21 juin 2016)
14 août 2016, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalEtant absent de Sainte-Luce à cette date, je n’ai pas pu assister à la séance du Conseil municipal du 21 juin dernier. Cependant, à l’examen des délibérations votées et de différentes interventions et commentaires, on peut avancer quelques remarques, spécialement concernant les finances communales, puisque le compte administratif 2015 a été examiné.
Le Compte administratif 2015 :
Les comptes 2015 font apparaitre une épargne brute de 3,6 Millions € (1 M€ de plus qu’en 2014) et une épargne nette de 2,7 M€ (0,82 M€ de plus qu’en 2014).
L’explication donnée par la majorité, c’est sa gestion rigoureuse des dépenses ("un € dépensé est un € utile") par la réduction des frais de fonctionnement et de la masse salariale. Regardons les chiffres de plus près.
En réalité, les dépenses de fonctionnement n’ont diminué que de 0,27 M€. Mais avec 0,7 M€ de plus qu’en 2014, c’est l’augmentation des recettes (non prévues) qui explique principalement ce bon résultat. D’où proviennent-elles ?En premier lieu de l’augmentation des recettes des taxes (d’habitation, foncière et droits de mutation) pour 0,462 M€ ;
En second de l’augmentation des dotations de Nantes Métropole, pour 0,199 M€ ;
Mais aussi aux réductions bien moins importantes que prévu des dotations de l’Etat. D’une part, le gouvernement a décidé de geler la contribution des collectivités locales, et d’autre part, notre commune s’est retrouvée éligible à la Dotation de Solidarité Urbaine pour 0,155 M€. (ce dernier résultat étant dû à l’accroissement du nombre de logements sociaux et à l’arrivée de nouveaux lucéens aux revenus modestes … Merci l’ancienne municipalité !)
Quant aux économies de frais de fonctionnement, elles vont être de courte durée, puisque les dépenses de fonctionnement des services et les frais de personnels repartent à la hausse dès le budget 2016 de la majorité, comme le montre le tableau ci-dessous.
La majorité s’apprête donc à augmenter de 13,5% les dépenses des services en 2016 par rapport à 2015, et de 9,5% les dépenses de personnel ! Alors qu’elle annonçait vouloir réduire de 24 le nombre d’Agents municipaux d’ici la fin du mandat…
En réalité, ce compte administratif rend compte d’une situation très conjoncturelle en 2015 : le transfert du fonctionnement et du personnel des évènements culturels vers le budget annexe a permis d’afficher une diminution du nombre d’agents et moins de dépenses. Mais il faut bien, ensuite, augmenter la subvention au budget annexe. De plus, et surtout, lorsque la population augmente comme à Sainte-Luce, il faut bien répondre à l’augmentation de la demande de services, ce qui implique d’avoir le personnel nécessaire, ne serait-ce que pour accompagner l’ouverture de classes maternelles (c’est une obligation pour les communes). Enfin, lorsqu’on embauche un(e) Directeur(trice) Général(e) des Services, et qu’on veut ensuite "s’en séparer", cela coûte cher : c’est le prix d’une erreur de gestion.
On constate aussi que la communication de la majorité selon laquelle la gestion de la majorité de gauche conduisait la commune à la faillite et à l’intervention de la Préfecture (le cabinet mandaté par la majorité parlait d’épargne nette quasi nulle en 2016 !!!) se révèle pour ce qu’elle est : de l’intox.
D’autres questions abordées :
Dans leurs interventions préalables, les représentants des groupes d’opposition ont souligné le manque de pris en compte de préoccupations exprimées par un certain nombre de citoyens. Par exemple, Christian Cherel a expliqué :
"Ainsi qu’en est-il du dossier des antennes de téléphonie mobile depuis les réunions qui ont eu lieu ? Le dossier semblait urgent, mais plus aucune nouvelle ...
De même les habitants qui jouxtent le bois du Chassay s’interrogent sur la suite qui devait être donnée à l’entretien approfondi du bois. Le projet défini avec la précédente municipalité a été suspendu. Des rencontres ont été promises ... A la fois poumon vert en centre-ville et zone de cheminement doux, ce secteur doit être particulièrement entretenu. Mais les riverains ne voient rien venir.
De même certaines attentes des Lucéens restent sans réponse :le projet de des navettes inter-quartiers
la pose de Boîtes à lettres près de l’école de la Minais et à proximité des Islettes
la réunion de la commission développement durable
Enfin, j’insisterai à nouveau sur l’inquiétude et le sentiment d’abandon de nombreux habitants dés Islettes. La péripétie de la carte scolaire qui oblige certains enfants à changer une troisième fois d’école est la goutte d’eau pour un quartier excentré mais sans aucun service de proximité."
Par ailleurs, les décisions suivantes ont été prises :Signature d’une convention avec l’AML ;
Convention de partenariat avec ACTE44 (aide aux créateurs d’entreprise) ;
Prêt d’une salle municipale au GREF (alphabétisation des demandeurs d’asile) ;
Participation à l’expérimentation d’une tarification sociale de l’eau par Nantes Métropole ;
Vote des tarifs municipaux 2016-2017 ;
Subventions au club de Handball et à la SEGPA du collège ;
Prolongation de la coopération avec la commune de Kindia (guinée).
Enfin, M. le Maire a annoncé "…nous avons créé la « Mission Sainte-Luce 2030 », qui réunit des élus de la majorité et de l’opposition, des Citoyens du conseil de développement et des techniciens municipaux. Cette Mission a pour vocation d’émettre des avis consultatifs et des réflexions sur les grands projets en cours [PLUM et ZAC des Indulgences], lesquels feront l’objet de présentation et consultation du public à l’automne avant validation du conseil municipal." -
Le Réseau ‘Sortir du nucléaire’ lance la campagne :
« Nucléaire, arrêtons les frais ! »
11 août 2016, par Patrick Cotrel - #Développement DurableEn 2016 et plus que jamais, pas une semaine ne s’écoule sans qu’un nouveau scandale ne démontre le naufrage de l’industrie nucléaire en France. L’État lui apporte malgré tout un soutien financier toujours
croissant avec l’aide de nos impôts. En ciblant plus particulièrement quatre projets extrêmement dangereux et coûteux, mobilisons-nous pour faire tomber ensemble les vitrines du lobby nucléaire !
Un exemple : la centrale de Flamanville, dont la construction a débuté fin 2007, devait démarrer en 2011. Mais les retards s’accumulent et son prix est triplé. Même chose pour l’EPR de Finlande. C’est un échec industriel lourd qui a coulé AREVA (tenu à bout de bras par l’Etat), et qui va couler EDF, surtout si elle s’engage à construire 2 nouvelles centrales EPR en Angleterre. Il est urgent d’arrêter cette aventure suicidaire, comme le réclament les syndicats d’EDF et de nombreux cadres de l’entreprise.Pour télécharger la pétition "Nucléaire, arrêtons les frais !", cliquer ici ;
Pour signer la pétition en ligne, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 369.3 ko)
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De retour du Ladakh (2)
31 juillet 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursDans un précédent article (pour le lire, cliquer ici), j’évoquais les circonstances et le déroulement de notre récent voyage au Ladakh.
Dans l’article ci-dessous, j’évoque les point principaux qui m’ont marqués dans ce pays.Le bouddhisme :
Il semble indissolublement lié à toute l’histoire du pays. Ce sont les rois et empereurs qui l’ont amené et l’ont utilisé pour maintenir traditions et cohérence face aux différents envahisseurs (Moghols, Indous, musulmans, …) ; …et pour contrôler les routes de la soie.
Et précisons que cette histoire est en grande partie commune avec le Tibet et le Népal.
Etant un des outils du pouvoir, le bouddhisme s’est constitué en religion, avec ses différents courants (et même ses sectes), ses croyances naïves, ses « saints protecteurs » (à qui il est bon de faire des dons), …Le bouddhisme tibétain se confond aujourd’hui avec la culture du Ladakh ; et sa présence imprègne la vie courante dans tous les lieux.
Partout, des drapeaux et des moulins à prière, des monuments (stupas), des statues de Bouddha. Et dans tout le pays de très nombreux monastères (gonpas) souvent accrochés aux montagnes.
A l’entrée de nombreux temples, on trouve la "roue du karma" dont Tenzin, notre guide, bouddhiste, nous a expliqué la signification : "Au centre, sont symbolisés les trois poisons que sont l’ignorance, l’avidité et la colère. Dans les rayons de la roue, sont symbolisés les changements incessants témoignant de l’impermanence qui fait de la vie un flux continuel : succession des saisons,
des âges de la vie, des morts et des réincarnations,…La jante qui enserre la roue évoque l’interconnexion de tous les êtres vivants de l’univers…". C’est cette conscience de l’interdépendance de tous les êtres doués de sensibilité et de leurs souffrances qui est la base de la compassion, valeur fondamentale du bouddhisme.
La philosophie Bouddhiste m’est apparue comme très ouverte : importance primordiale de la connaissance, pas de différence de nature entre vie humaine et vie animale, interaction et impermanence de toutes choses, compassion…
Le sens de l’accueil des populations du Ladakh :
Cette imprégnation philosophique explique peut-être la curiosité et l’intérêt pour ce qu’ils ne connaissent pas,ainsi que leur remarquable sens de l’accueil qui a constitué un continuel sujet d’émerveillement pour nous.
Dans les villages, ou même à Leh, chaque personne dans la rue vous salue avec un grand sourire : "Juley !". Et même chaque enfant.
Ainsi dans le village Hanu où était notre campement, le contact avec les enfants était très facile.
J’ai aussi le souvenir de la rencontre à Tia, avec une jeune étudiante native du village et en vacances d’été, qui nous a permis de découvrir cette ancienne résidence d’été des rois au sommet du village
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Et lorsque nous interrogions pour savoir comment remercier de cet accueil, la réponse était souvent : "Revenez nous voir l’an prochain !".
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Enfin, nous n’oublierons pas la sollicitude et l’amitié de nos guides et accompagnateurs qui nous ont permis ces découvertes.
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Des paysages extraordinaires, un accueil inoubliable… un pays véritablement attachant !
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De retour du Ladakh
29 juillet 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursAdhérents de l’association "Les amis de Nantak" d’amitiés avec le Ladakh et de solidarité avec un groupe de Ladakhis originaires la Zanskar (chaîne de
montagne voisine du Ladakh), il nous a été proposé d’effectuer un voyage dans ce pays en juin-juillet de cette année.
Pour moi, après la pose de prothèses de genoux (la seconde il y a un an), cela constituait une sorte de ‘challenge’.
Mais après avis positif du corps médical, nous sommes partis, en comptant sur la bienveillance de nos amis qui avaient une grosse expérience du trek en haute montagne et une bonne connaissance du pays.
Le Ladakh, c’est où ?
C’est une région située au Nord de l’Inde, dans la partie himalayenne de l’Etat du Jammu-Kachmir.
Son climat est très coupé de celui de l’Inde, car la chaine de l’Himalaya au Sud arrête la mousson. Il y pleut donc très peu (sauf orages très violents). Les hivers y sont très froids et les routes sont coupées. Au printemps, la fonte des glaciers alimente de nombreux torrents qui, soigneusement canalisés, permettent d’irriguer des cultures maraichères dans les vallées.
Le climat, les ethnies, la similitude des langues, les traditions et la religion ont forgé une très grande proximité avec le Tibet et le Népal.
Notre découverte du pays :
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Elle a tout d’abord consisté à un premier contact avec l’équipe d’amis qui avait organisé notre voyage..
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Nous avons également visité la maison de Nantak en construction (notre association a aidé à l’achat du terrain).
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Après 3 jours pour nous acclimater à l’altitude (Leh, la capitale, est à 3500 m), nous sommes partis en 4x4 découvrir la vallée de l’Indus.
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La visite de plusieurs villages du pays des Hanu a été un moment fort. Ce peuple dont la présence remonte à plusieurs millénaires a des caractéristiques ethniques et culturelles particulières (certains ont les cheveux et les yeux clairs)..
Par exemple, la coiffure traditionnelle des femmes est ornée de fleurs. Le sens de l’accueil des Hanu est remarquable.
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Et puis, à Kanji, changement important : les 4x4 s’en vont et les chevaux arrivent..
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Ce sont alors les jours de marche et de campement en pleine nature, loin de toute habitation..
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Première étape importante : le franchissement du col de Yogma La à 4720 mètres.
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Mais d’autres aventures nous attendaient : le chemin initialement prévu suppose le franchissement de deux torrents qui sont devenus dangereux, du fait de la fonte plus forte des glaciers.
Il ne reste qu’une solution, que nous choisissons : continuer tout droit vers le col de Snigutse La, à 5100 mètres.
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.Grâce à l’assistance précieuse de nos guides (et l’aide d’un cheval), nous avons réussi …fatigués et heureux.
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Dans la suite du voyage, revenus à des altitudes plus clémentes, nous avons continué à admirer des paysages extraordinaires.
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A suivre : mes impressions sur le ladakh...
Pour lire la suite, cliquer ici
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