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Les écoplogistes et la campagne pour l’élection européenne
18 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Campagne européenne 2024Les élu.e.s écologistes, à quoi ça sert ?
Pour plus de précisions, lire l’article "’Niche’ écolo à l’Assemblée Nationale" en cliquant ici.
La guerre (à l’écologie) est déclarée…Quelles sont les nouvelles du front ? Le mois de mars 2024 est le dixième mois consécutif à battre un record de chaleur. En Slovaquie, un pro-russe ascendant conspirationniste chasse une européenne convaincue à la tête du pays ; enfin, une nouvelle étude de la Confédération européenne des syndicats nous donne encore une fois raison : revenir à l’austérité en Europe, c’est donner du carburant au dérèglement climatique et signer la casse des services publics.
Il n’y a pas de bouton « pause » pour le dérèglement climatique. Pendant que ce dernier s’accélère, on nous propose au mieux de ralentir, au pire, de faire machine arrière sur le terrain de la transition.
Mais ce grand recul qu’on nous présente comme inéluctable n’a rien d’une fatalité.Le 9 juin prochain, nous avons toutes les cartes en main pour déjouer les alliances mortifères des droites et des extrêmes-droites en envoyant le plus d’ Écologistes possible au Parlement européen !
Il y a urgence à repenser le projet européen à l’aune d’un plafond environnemental à ne pas dépasser et d’un plancher social pour assurer les besoins fondamentaux des européens et des européennes. Le moment est venu de construire un État-providence européen qui prenne soin des êtres humains, du vivant et du climat. Et pour tout cela, on se donne rendez-vous le 9 juin.Faire de la lutte contre la pauvreté la colonne vertébrale de l’Europe
Après avoir réduit en miettes le dernier rempart contre l’extrême pauvreté avec la réforme du RSA, le Gouvernement revient avec une énième réforme de l’assurance chômage qui précarise encore et toujours davantage les plus démunis.
Ce ne sont pas les pauvres qu’il faut combattre mais la misère !
La vérité, c’est que les personnes pauvres ou en risque de pauvreté en Europe sont près de 20% au sein de l’UE. Ce sont souvent celles qui cumulent inégalités sociales et inégalités environnementales.La lutte contre la pauvreté doit devenir la colonne vertébrale de l’Union européenne. Pour cela, nous écologistes, proposons un droit de veto social pour qu’aucune mesure ne puisse être adoptée à l’échelle européenne si elle nuit aux 10% d’européens les plus pauvres.
Nous avons les moyens de construire ensemble une Europe de la solidarité !Pour signer la pétition pour instaurer un droit de véto social, cliquer ici
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‘Niche’ écolo à l’Assemblée Nationale
17 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableHabituellement, c’est au gouvernement qu’il revient de faire les propositions de lois au parlement.
Mais une fois par an, chaque groupe parlementaire dispose d’une journée pour proposer au débat et au vote des lois qui lui semblent importantes : c’est la ‘niche parlementaire’
Ce jeudi 4 avril, c’était au tour du groupe des écologistes à l’Assemblée Nationale.
Ce groupe des député.e.s écologistes (21 membres) avait prévu de soumettre au débat 8 textes.
Pour lire un résumé des attendus de ces propositions de lois, cliquer ici.
On peut aussi prendre connaissance de toutes ces propositions de façon plus détaillée, avec le dossier de presse des député.e.s écolo., en cliquant ici.
Mais, sur cette journée, deux textes seulement ont pu être présentés et débattus – avec un certain succès, d’ailleurs.Interdiction des substances per- et polyfluoroalkylés (PFAS) :
Selon ‘Reporterre’, ‘Ces molécules, que l’on retrouve « partout », des emballages alimentaires aux revêtements antiadhésifs, en passant par les mousses anti-incendie, persistent pendant des milliers d’années dans l’environnement. Elles peuvent entraîner des perturbations hormonales, des troubles de la fécondité, des dérèglements du système immunitaire, ainsi que des cancers.
À l’échelle internationale, certains PFAS sont déjà bannis depuis la Convention de Stockholm. Mais c’est la première fois que la France vote un texte sur l’arrêt de la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de produits contenant ces substances. Si Nicolas Thierry (qui a présenté le projet de loi) s’est réjoui d’un « vote historique », il a toutefois déploré au micro de l’hémicycle que le « lobby grossier d’un industriel ait pu avoir un écho auprès de députés de la majorité, de la droite et de l’extrême droite ».’
En effet, des rangs du groupe Renaissance jusqu’à ceux du Rassemblement national, les parlementaires se sont alliés pour exclure les ustensiles de cuisine du champ de l’interdiction.’ ...Après la manifestation organisée par le groupe SEB (poêles Téfal).Dispositif pour garantir un revenu minimum aux agriculteurs :
Le texte vise à réunir tous les quatre mois une conférence publique de filière, pour y discuter d’un prix minimal d’achat des produits agricoles, qui ne puisse être inférieur aux coûts de production dans chaque secteur. Le tout, en prenant en compte « la nécessité de dégager un revenu d’au moins 2 Smic ».
Il a été combattu par les groupes macroniste, de la droite et de l’extrême droite (alliés encore une fois…), au nom de la « compétitivité de l’agriculture française ».Pour plus de détails, lire le compte-rendu de cette journée par ‘Reporterre’, en cliquant ici.
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Echos du Conseil Municipal de Ste-Luce du 10 avril 2024
12 avril 2024, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Energies - Climat - #Déplacements - #Nantes MétropoleL’ordre du jour de ce conseil était assez chargé. Il a donné l’occasion de faire le tour des nombreux projets municipaux, en particulier sur les aménagements de la ville et sur les rénovations thermiques et fonctionnelles de bâtiments.
Fait notable : toutes les délibérations soumises au débat ont été approuvées à l’unanimité.Les projets en cours :
Ecole de la Cerisaie : (Marianne Bessemoulin) L’avant projet de rénovation complète est présentée (aménagement des locaux avec accès PMR, isolation par l’extérieur et ravalement complet, chauffage par pompe à chaleur et installation de panneaux photovoltaïque en toiture (qui va couvrir 45 % de la consommation), végétalisation de la cour d’école, … Au total, l’investissement sera de 1,9 millions €.
Zone d’accélération des Energies Renouvelables : (Catherine Corbes) En cohérence avec le Plan climat air énergie territorial et le Schéma directeur des énergies de Nantes
Métropole, la Ville a estimé, après enquête publique, que la production des Energies renouvelables sur la commune pouvait passer de 3,3 % à 26 % en 2030 sur le territoire de Sainte-Luce, se décomposant de la façon suivante :biomasse des réseaux de chaleur estimée à 1 GWh ;
L’énergie solaire photovoltaïque ou thermique en toiture pour 17,1GWh ;
L’énergie solaire photovoltaïque en ombrière pour une puissance de 9 GWh.
La production actuelle est de 3,4 GWh.
Dans ces zones d’accélération, les délais des procédures seront plus précisément encadrés et les projets pourront bénéficier de bonifications tarifaires. Ces zones couvrent une bonne partie du territoire communale, à l’exception des zones naturelles et agricoles.
Zone de rencontre à la Fresnaie : (Anthony Descloziers) après la remise en état des réseaux souterrains qui est terminée, les aménagements pour une zone de rencontre sera mise en place avant l’été (priorité aux piétons, puis aux vélos, puis aux voitures, avec limitation à 20km/h).
Aménagements de la ville : (Anthony Descloziers)Le plan-guide de l’aménagement du centre-ville sera présenté publiquement à l’automne.
Etude de l’axe de la route de Thouaré : La largeur de la chaussée est très contraints à certains endroits pour permettre de faire passer dans de bonnes conditions piétions, cyclistes, transports en commun et voitures. Un supplément d’intervention du cabinet Masterplan a été nécessaire. Coût pour la commune (à égalité avec Nantes Métropole) : 3450 €.
l’étude sur l’aménagement des bords de Loire a démarré, en collaboration avec Nantes Métropole, avec la mise en place de groupes de travail incluant acteurs et citoyen-ne-s.
Les travaux de « Voies Navigables de France » sur la Loire avancent. Des travaux de renforcement de la rive de Bellevue vont avoir lieu. Les matériaux seront amenés par barge fluviale. Information publique le 17 juin à 18h00, salle Losq.
Le terrain Chapeau sera inauguré le 29 juin prochain, alors que la remise en eau du bras de Loire est achevée et que l’île Clémentine est progressivement renaturée.
Parc Auvigne : Le paysagiste a été choisi par la ville. Les aménagements vont pouvoir commencer.
Tempêtes : De nombreux arbres de la commune ont été déracinés ou rendus dangereux, nécessitant l’intervention du services espaces verts pour les abattre ou les évacuer. Merci à ce service pour ce gros travail. Le bois du Chassay a été particulièrement touché et fragilisé, du fait de sa proximité urbaine. Une opération de replantation sera nécessaire.
Déplacements doux : (Anthony Descloziers) Nous sommes maintenant entrés dans la phase travaux pour les accès des jeunes collégiens à vélo (Nord-Sud et Est-Ouest) et pour la traversée Est-Ouest de la commune à vélo.
Pour l’accès au collège, les travaux de voirie vont démarrer et s’étaleront durant tout l’été. La description détaillée de ces travaux, avec la précision des itinéraires bis mis en place (livret de chantier), a été distribuée dans toutes les Boites aux lettres de Sainte-Luce.
Pour la traversée Ouest-Est du centre-ville, les premiers travaux ont commencé avec l’expérimentation de mise en sens unique des rues des Roseaux et des Bas Quarterons (pour avoir l’emprise d’une piste cyclable), et la mise en place d’un couloir cycliste rue du Petit Chassay.
M. Brasselet relaie le mécontentement du collectif des habitants du Petit Chassay, "qui est intervenu auprès de vous à plusieurs reprises, sans succès." Il ajoute que la méthode des trottoirs traversants n’est pas satisfaisante. Il faut exiger des améliorations de la part de Nantes Métropole.
Anthony Descloziers précise que ce dispositif a pour but de sécuriser les déplacements des piétons et des cyclistes sur un axe Ouest-Est amené à prendre de l’importance (comme précisé précédemment). Il indique qu’il est toujours difficile de changer ses habitudes et que le ressenti des personnes ne peut être discuté. Nous avons fait des propositions après échanges avec Nantes Métropole : Il s’agissait d’élargir le trottoir traversant (afin de mieux répartir les secousses ressenties dans les voitures) et de les matérialiser par un revêtement coloré. Le collectif a répondu que ces propositions étaient inutiles. Les autres propositions du collectif sont hors de portée financièrement. Nos propositions tiennent toujours, éventuellement.Jeunes et seniors :
(Anthony Descloziers) Un plan d’action gérontologique a été entamé, avec l’aide du Gérontopole des Pays de la Loire.
(Marc David) En réponse à l’abaissement à 16 ans de l’âge requis pour préparer le BAFA, la commune prépare des conditions spécifique pour accueillir ces jeunes (accueil en sureffectif, gratification de 4,35€ par heure de présence, … en veillant à ne pas mettre en difficulté les équipes d’accueil).
M. Brasselet évoque le projet gouvernemental de créer un service civique écologique de 6 à 12 mois pour des jeunes de 16 à 25 ans. Réponse de Marc David : pourquoi pas ? Mais il faudra veiller (comme pour les Apprentis) à ce que ces stages soient positifs pour les jeunes du point de vue de l’acquisition de compétences, et que les Services soient en capacité de les accueillir correctement.Logements sociaux : (Jean Le Govic)
Il y a actuellement près de 1700 logements sociaux à Sainte-Luce, soit à peu près 21 %, grâce à l’action de tous les Maires qui se sont succédé. Pour atteindre la cible de 25 % (loi SRU), les nouveaux projets doivent prévoir 35 % de logements sociaux.
Il y a actuellement près de 7000 demandes de HLM pour Sainte-Luce, tous choix confondus (1, 2 ou 3).
Sur les nouveaux projets, la commune peut présenter des candidatures pour 20 % des places et la Préfecture 30 %.
Mais aujourd’hui, du fait de la crise du logement, il y a trop peu de constructions à Sainte-Luce, sur Nantes Métropole et sur l’ensemble du territoire national.
Le projet présenté concerne le dépôt des candidatures à un logement HLM : il sera unique et diffusé sur l’ensemble de l’agglomération, avec un même système de cotation, quelque soit la mairie ou le bailleur social qui l’instruit.
Pour plus de précisions, voir la présentation en cliquant ici.Suite aux interrogations de MM Brasselet et Froger, Véronique Cadieu précise qu’il n’y a pas encore de BRS à Sainte-Luce. Le principe est que les personnes n’achètent que les murs (d’où une baisse importante du prix d’achat), et pas le foncier qui appartient à une entité publique et qui perçoit un loyer mensuel de l’ordre de 0,15 €/m2/mois. Il n’existe qu’une seule réalisation sur Nantes et deux en construction. A Sainte-Luce, le BRS est à l’étude à la Planchonnaie.
titre documents joints :- info document (PDF - 747.2 ko)
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A propos de la politique actuelle de la macronie
1er avril 2024, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #EmploiLe dernier N° de ‘Alter Eco’ comprend un dossier intitulé « Pourquoi il faut TAXER les ultrariches ».
Après les déclarations gouvernementales, il est en plein dans l’actualité…
L’édito de ce dossier indique, par exemple, « L’ensemble des pays européens fait face aux mêmes défis : la transition énergétique, la dépendance des personnes âgées, la nécessité d’investir dans l’industrie, l’éducation, la santé, la recherche, etc. Tout cela dans un environnement économique plutôt morose, avec une croissance, et donc des rentrées fiscales, au ralenti.
Face à ce choc de dépenses publiques nécessaires, il y a deux solutions si l’on souhaite maîtriser la dette publique.
Soit on taille dans les autres dépenses publiques, comme la protection sociale, et c’est la voie choisie par le gouvernement français. Soit on augmente les recettes fiscales en taxant plus et mieux la partie de la population qui paie relativement le moins d’impôts : les très riches. Une mobilisation européenne est en cours sur le sujet et il est urgent d’y contribuer. (…)
Cette idée a aussi trouvé un relai international, puisque le G20 s’est emparé fin février de la question d’une taxation minimale des plus riches. »Quelques rappels sur la situation particulière de la France :
Le déficit français est particulièrement important. La responsabilité du gouvernement (qui se dit pourtant très compétent !) ne peut pas être ignorée.
Un exemple : durant l’épidémie de covid, le gouvernement français, comme beaucoup d’autres, est intervenu. Et cela était indispensable. Mais il a adopté, pour une bonne part, la « stratégie de l’hélicoptère » (adopté par certains Etats américains très libéraux. Voir note) : les aides ont été distribuées à tous, qu’ils soient en grave difficulté, ou bien qu’ils aient largement les moyens de faire face à la situation (exemple : les aides sur le prix des carburants).
Et dans la période qui a suivi, la forte augmentation de l’inflation a particulièrement pénalisé les plus pauvres, mais les grands groupes et les très riches ont largement amélioré leur situation : les bénéfices des entreprises du Cac 40 se sont envolés.
Et les besoins financiers publics sont d’autant plus grands que les choix gouvernementaux sont dispendieux et hasardeux. L’exemple du nucléaire civil est parlant à ce sujet : c’est beaucoup plus cher et beaucoup plus long à mettre en œuvre que les énergies renouvelables (12 ans de retard – au moins- pour l’EPR de Flamanville et un prix quintuplé…). L’Etat va re-nationaliser EDF pour pouvoir le financer en direct…
C’est à partir ce cette période que le gouvernement a commencé à déclarer que « le ‘quoi qu’il en coûte’ », c’est fini !Note : la « stratégie de l’hélicoptère » consiste à imaginer un hélicoptère déversant des flots de billets de banque (de façon indifférenciée) au dessus de toute la population.
La stratégie déclarée du gouvernement = faire payer les pauvres :
En aucun cas, le gouvernement ne veut augmenter les impôts, en particulier pour les riches et les très riches. C’est pourquoi il a déjà supprimé l’impôt sur la fortune. Par contre, c’est aujourd’hui officiel, il veut diminuer le financement des services sociaux : réduction de la durée et du niveau d’indemnisation du chômage, diminution des retraites, de la couverture maladie (sécurité sociale), des allocations diverses…
le gouvernement alloue des crédits pour débusquer et poursuivre la fraude, non pas des fraudes fiscales (déclaration patronales) estimées à 80 à 100 milliards€ en 2021 , mais des fraudes sociales (des bénéficiaires), estimées à 10 milliards€ . Pour plus de précisions, lire l’article publié sur ce blog en cliquent ici.
Selon Sophie Binet (CGT), seuls 35 % des chômeurs inscrits à France Travail perçoivent une indemnisation et 40 % de ceux-là sont en dessous du seuil de pauvreté.
Le gouvernement évoque l’instauration de 3 jours de franchise sur les arrêts maladie.
Enfin, le gouvernement veut prendre la main directement sur l’assurance chômage, alors que ce sont les organisations syndicales et patronales, qui représentent les cotisants et sont chargés gérer l’Assurance chômage. Et cela, pour une nouvelle fois diminuer le montant des indemnisations des chômeurs et allonger la durée de travail nécessaire à l’ouverture des droits à indemnisation. Et, bien entendu, sans tirer le bilan des premières restrictions qu’il a posées en 2019.
Pourtant, ce bilan est inquiétant : entre 2019 et 2022, les ouvertures de droits à indemnisation ont diminué de 17 %, soit plus que la baisse du nombre de chômeurs.
Beaucoup de jeunes ou de travailleurs peu qualifiés, effectuant des boulots de courtes périodes et/ou à temps partiel, voient l’horizon d’une indemnisation chômage s’éloigner et ne la réclament plus ou omettent simplement de s’inscrire au chômage...Continuer à protéger les plus riches et les entreprises :
Selon une étude (2023) de l’Institut français des politiques (analysée par Alternatives économiques d’avril 2024), le taux d’imposition des revenus est de 46 % pour les 0,1 % les plus riches, alors qu’il n’est que de 26 % pour les 0,0002 % les plus riches (dont les fortune se compte en milliards €) ! Pourquoi ? Parce que le patrimoine de ces ultrariches est constitué en large partie de dividendes non distribués, soumis à un impôt sur les sociétés qui est en baisse depuis plusieurs années. En fait, dans beaucoup de pays européens, plus on est riche et plus le taux d’imposition est faible.
Selon F.O., ce sont 268 milliards € qui sont distribués aux entreprises sans conditions, sociales en particulier (Ouest-France du 28 mars 2024).
Les prévisions de l’UNEDIC sont un solde excédentaire de 11,2 milliards en 2027, sans compter les mesures que l’État veut prendre aujourd’hui. L’État prélève déjà sur les fonds de l’Unedic : 2,8 milliards € en 2023, 4,1 milliards€ en 2026. Veut-il, encore un peu plus, faire les poches des Chômeurs ?
Pourquoi cette politique est injuste et néfaste :
La promesse républicaine de l’effort partagé et équitable, recherchant « de chacun selon ses ressources » et « à chacun selon ses besoins » se trouve complètement remise en cause. Comment y croire encore ?
La droite et l’extrême droite, sont sans doute assez contentes de la politique actuelle, mais sans avoir à en assumer la responsabilité (tout en affichant que le gouvernement n’en fait pas assez) .Cela prépare le terrain à une arrivée de l’extrême droite au pouvoir, mais qui appliquerait une politique encore plus radicale contre les couches populaires.
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Réchauffement climatique : cri d’alerte de l’ONU
20 mars 2024, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Déplacements - #Développement DurableLe secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a employé des mots forts ce mardi. « Chaque fraction de degré de réchauffement climatique a un impact sur l’avenir de la vie sur Terre », a prévenu le chef de l’ONU.
Records battus concernant la chaleur des océans, l’élévation du niveau de la mer, le recul des glaciers… 2023 a conclu la décennie la plus chaude jamais enregistrée, révèle le dernier rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
L’étude montre que des records ont été battus, voire dans certains cas « pulvérisés », s’agissant des niveaux de gaz à effet de serre, des températures de surface, du contenu thermique et de l’acidification des océans. L’élévation du niveau de la mer, l’étendue de la banquise antarctique et le recul des glaciers sont aussi concernés.
Le rapport confirme également que 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température moyenne à la surface du globe de 1,45 °C au-dessus du niveau de référence de l’ère préindustrielle. (cf. Les Echos)Baisse significative des émissions de CO2 en France ?
Fort opportunément, le rapport de décembre 2023 du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) vient d’être rendu public. Il indique que la France enregistrait une baisse de ses émissions de gaz à effet de serre sur les neuf premiers mois de l’année 2023, par rapport à 2022.
Cependant, selon Les Echos, une bonne partie de la baisse est largement due à des facteurs conjoncturels, plutôt qu’à des mesures structurelles, et à la crise du secteur du bâtiment. Quant à la baisse enregistrée dans l’industrie (-9,3 % sur les 9 premiers mois de l’année), elle est aussi à mettre en relation avec la morosité de l’activité économique enregistrée par les secteurs les plus consommateurs en énergie. Pour les particuliers, la douceur exceptionnelle du climat a produit également des économies de chauffage…
Mais le transport (premier poste responsable des émissions de CO2) reste, lui, très en deçà de ces niveaux, avec un recul de ses émissions limité à 1,8 %.Satisfaction du Ministre de la Transition Ecologique...
Christophe Béchu s’est félicité de cette « année record ».
C’est sans doute pour cela qu’il a décidé d’adoucir les restrictions prévues dans les Zones à Faible Emissions polluantes dans les grandes agglomérations, (alors qu’elles sont à l’origine de près de 50 000 morts prématurées en France chaque année)...En résumé, on peut dire que le Ministre se félicite d’une réduction dont les causes principales sont le ralentissement économique et le réchauffement climatique (dû aux émissions de CO2… !!!) .
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