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Conseil régional PdL
Quelques échos de la session plénière du 17 mars
19 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement Durable - #Apprentissage - #Format. Profession.Le sujet principal de cette session était le débat sur le plan "Industrie du futur". Mais d’autres points , comme le décrochage scolaire, les actions éducatives ou la formation professionnelle continue, ont également discutés.
Industrie du futur :
Pour Sophie BRINGUY : "Le mouvement de numérisation et d’automatisation doit être gagnant-gagnant. Ce que propose Bruno Retailleau c’est de la destruction d’emplois, du mal-être au travail, et une société d’exclusion pour celles et ceux qui ne pourraient pas suivre.
Les points clé de son intervention :A noter, car cela est rare : un avis très critique du CESER, sur tous les points du plan.
Ce plan régional est un effet d’annonce : peu de nouveautés, budget annoncé opaque (on ne sait pas quelles lignes vont être ponctionnées, aucun nouveau budget voté à cette session)
Un plan qui ne prend pas en compte les enjeux du futur (dimension environnementale et sociétale)
Question : dans sa version actuelle, est-ce un plan de destruction de l’emploi ? Il n’y a en effet aucune évaluation ni même aucun début de réflexion sur les impacts sociétaux de ce plan.
Nous demandons la mise en place de critères de sélection des projets (nombre d’emplois créés, innovation sociétale, bénéfice environnemental, amélioration des conditions de travail).
Nous demandons une réflexion approfondie sur les impacts socio-économiques d’un tel plan en Pays de la Loire et les perspectives possibles pour une transition gagnant-gagnant, avec le soutien à un projet de recherche en sciences humaines.
Pour lire l’intégralité de son intervention, cliquer ici
Education et formation professionnelle continue :
Seulement 6 millions d’euros consacrés à la lutte contre le décrochage scolaire (-14%) et réduction de 10% des subventions de fonctionnement aux Missions Locales (qui prennent principalement en charge les décrocheurs)
Le décrochage scolaire commence vers 13/14 ans ; il ne faut pas attendre 16 ans pour intervenir, comme le laisse supposer ce plan.
Plan éducatif régional : il n’y a plus d’ouverture sur le monde. Citation de Franck Nicolon : "La lutte contre les discriminations et le thème du développement durable ont disparu des projets d’actions éducatives de la majorité Retailleau. La lutte contre le racisme et l’homophobie, l’inégalité hommes-femmes sont pourtant plus que jamais d’actualité !".
En ce qui concerne la Formation Professionnelle Continue, Christelle Cardet est intervenue dans le sens de ce qui avait été dénoncé lors de la conférence de presse du 14 mars. Pour lire l’article sur ce sujet, cliquer ici.
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Meeting Hamon à Bercy : pari gagné
19 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Selon les quotidiens à paraitre demain, "Avec près de 20 000 personnes présentes, l’ancien ministre de l’Éducation a réussi le pari de la mobilisation. En comparaison, environ 10 000 personnes s’étaient rendues au meeting parisien d’Emmanuel Macron, porte de Versailles, au mois de décembre." (Le Parisien).
"Benoît Hamon n’a cessé de bout en bout de son discours d’invoquer le « siècle de combats et de conquêtes démocratiques » de son camp. Un héritage qu’il « assume, revendique, et continue », assure-t-il, citant pêle-mêle Bourdieu, Camus, Marcuse, Beauvoir mais aussi Césaire ou Rabhi. Une façon de se positionner comme seul candidat de toute la gauche, et de répondre aux procès de l’aile droite de son propre camp . « Ils nous disent : Oubliez votre histoire et vos espoirs. Il faudrait que nous oubliions quoi exactement ? Les ouvriers de Florange et de Whirlpool ? Les congés payés de Blum ou les 35 heures de Martine Aubry ? L’abolition de la peine de mort avec Badinter ou le mariage pour tous de Christiane Taubira ? Non, nous n’oublions pas ! » (Le Parisien).
"Lors de son fameux discours du Bourget, François Hollande avait brocardé cet ennemi « qui n’a pas de nom, pas de visage » la finance. Cinq plus tard, Benoît Hamon prend le contre-pied, fustigeant un ennemi « qui a plusieurs noms, plusieurs visages. » « Le parti de l’argent a trop de candidats dans cette élection », continue-t-il." (Le Parisien)
"Moquant aussi bien les costumes de Fillon que les invitations de Macron à devenir « milliardaires », Benoît Hamon en a profité pour s’en prendre au vote utile : « C’est cela le vote utile ? Ce serait soit les candidats rattrapés par les affaires soit le candidat du monde des affaires, soit les candidats des intérêts cachés soit la candidate de la haine assumée ? » (Le Parisien)
"La gauche dite « de gouvernement » rejette son revenu universel ? Hamon réplique en le resituant dans la ligne des acquis sociaux du Front populaire et du Conseil national de la résistance (CNR)." (Libération)
« Quelle clause Tartuffe que cette clause Molière. Comment aurait-on reconstruit la France sans les étrangers ? », « Tartuffe Wauquiez, Tartuffe Pécresse, Tartuffe Fillon ! Et tout ça pour plaire à qui ? A Marine Le Pen ! » (Le Parisien)
"Hamon fait sa propre adresse à la jeunesse, menacée par l’extrême droite : « N’admettez jamais qu’un seul de vos amis soit obligé de baisser la tête dans la rue en raison de ce qu’il est ou de ce qu’il paraît ! » clame-t-il." (Libération) -
Elections générales aux Pays Bas
18 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Encore une élection à surprises, où la victoire de l’extrême droite était annoncée.
Je me permets de retranscrire le témoignage de Julie Laernoes, élus de Nantes et Vice Présidente de Nantes Métropole (environnement), qui connait bien ce pays."La grande gagnante des élections aux Pays-Bas : pas l’extrême droite mais l’écologie !
A 39 jours des élections présidentielles en France, l’Europe retenait son souffle devant les élections législatives qui se tenaient aux Pays-Bas ce mercredi 15 mars : l’extrême droite transformerait-elle l’essai ?
C’est le contraire qui a été démontré ce soir.
D’abord, et c’est la 1ère victoire, comme l’a salué Jesse Klaver, le candidat des Verts ( GroenLinks) avec un taux de participation historique : 82 %. Un taux de participation qui a de quoi faire rêver. Tout a été fait pour attirer les néerlandais-e-s à glisser leur bulletin dans l’urne, illustrée notamment par la possibilité de voter dans des lieux de passage et insolites comme les gares, espaces publics, caserne de pompier… ramener les citoyen-e-s à participer aux élections, un enjeu démocratique de taille dans nos vieilles démocraties européennes, une réponse au repli sur soi.
Le deuxième constat est bien l’effondrement du parti socialiste qui enregistre un résultat historiquement bas, passant de 35 sièges à 9. Sans doute sanctionnés pour leur participation au gouvernement aux côtés des libéraux. Les libéraux qui ont privatisé le système de santé aux Pays-Bas et coalition qui a osé, à la veille de la COP 21, ouvrir une toute nouvelle centrale à charbon au cours de leur mandat…
Le troisième constat est bien le relatif maintien des libéraux qui eux, restent loin devant les autres partis malgré une perte de près de 10 sièges au Parlement. Et pas de percée pour le PVV qui joue jeu égal avec les démocrates ( D66).
Mais la grande gagnante de cette élection est belle et bien l’écologie. Les Verts (GroenLinks) ont su transformer le parti qui passe de 4 sièges à 16 au Parlement. Un score historique, expliqué par un discours clair, humaniste et porteur d’espoir, alliant l’écologie à la réduction des inégalités et à la question des migrants porté par un jeune leader charismatique de 30 ans, Jesse Klaver. « Nous savons qu’il faut faire différement, nous avons la conviction que cela peut se faire différement » a expliqué Jesse Klaver ce soir. Un discours positif, plein de convictions qui a réellement su créer une dynamique notamment auprès des jeunes dont la participation devrait être en forte hausse sur ces élections…
Des résultats qui déjouent donc les pires prognostiques, après le Brexit anglais, l’élection de Trump aux Etats-Unis, le 1er domino populiste et patriote vient de tomber en Europe. Une belle leçon de démocratie dans ce petit pays au régime parlementaire.
Continuons à tisser des liens, à porter une vision d’avenir alliant social et écologie, c’est bien là le meilleur rempart aux populismes européens ! La formation d’un gouvernement qui nécessite 75 sièges au minimum risque d’être complexe, cependant ce soir je peux le dire, je suis fière de mon petit pays !
Julie Laernoes -
Agglo. nantaise :
La Fête de l’écologie
18 mars 2017, par Patrick Cotrel. . . . . . Le dimanche 19 mars entre 11h et 18h
. . . . . . . à la maison de quartier de l’ile de Nantes
. . . . . . . . . . . ............... avec la participation de Yannick JADOT
De nombreux acteurs associatifs, syndicaux ou citoyens engagés seront présents pour
témoigner et apporter leur expertise.
A noter également la participation de Yannick Jadot, député européen écologiste et de Chloé Le Bail, porte-parole de Benoît Hamon pour le forum "Transition écologique et urgence sociale" à 11h.
L’objectif de cette journée est à fois de débattre, échanger, partager ses expériences pour accélérer ensemble la transition écologique !
A noter la possibilité de se restaurer sur place : le restaurant L’Incubateur et un crêpier se déplaceront jusqu’à nous.
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Conseil régional :
Casse pour la formation professionnelle : les plus fragiles impactés
la logique Fillon à l’oeuvre
15 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession. - #EmploiLa nouvelle politique de formation professionnelle continue de la majorité Retailleau met à mal les demandeurs d’emploi les plus en difficulté et menace également les petits organismes de formation. Le Groupe Ecologiste et Citoyen de la Région Pays de la Loire tire la sonnette d’alarme et lance un appel à la majorité pour que cesse la casse de la formation professionnelle continue.
Un point presse s’est tenu ce jour en présence de Christelle CARDET, conseillère régionale du Groupe Ecologiste et Citoyen siégeant à la commission Formation professionnelle et emploi.
Afin de marquer leur inquiétude vis-à-vis de cette rupture par rapport à la politique de la formation professionnelle dont les écologistes ont porté la responsabilité pendant 11 ans, Patrick COTREL, (Vice-président EELV en charge de la formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’emploi de 2004 à 2010) et Jean-Philippe MAGNEN, (Vice-président EELV en charge de la formation professionnelle et de l’emploi de 2010 à 2015) ont tenu à participer à ce point presse.4175 formations en moins pour les demandeurs d’emploi en 2017
Entre 2016 et 2017, le nombre de personnes formées affiche une baisse considérable qui touche les demandeurs d’emploi les plus éloignées de l’emploi : les jeunes, les seniors, les moins qualifiés, les demandeurs d’emploi longue durée… Le dispositif "prépa-clé" qui permet aux stagiaires d’acquérir des connaissances de base en français, mathématiques, numérique accueillera cette année 1975 stagiaires de moins ; le dispositif "Prépa avenir" qui s’adresse aux jeunes décrocheurs éloignés de l’emploi accueillera quant à lui 3550 stagiaires de moins. En tout, si l’on inclue les nouvelles formations, ce sont 4175 demandeurs d’emploi en moins qui pourront se former en 2017.
"La majorité n’a que deux mots à la bouche : apprentissage et formation courte. Son objectif est de répondre aux besoins immédiats des entreprises. Dans la période de crise actuelle, il est pourtant essentiel de soutenir avant tout les personnes les plus en difficulté. La majorité fait tout l’inverse…", déplore Christelle CARDET, conseillère régionale du Groupe, siégeant à la commission formation professionnelle et apprentissage.
"Cette nouvelle politique est en totale rupture avec celle que nous avons menée depuis 2004.La droite attaque ce qui est durable pour les personnes c’est-à-dire se qualifier. On ne prépare plus les demandeurs d’emploi au monde de demain ! Et pourtant, la formation professionnelle est essentielle dans un parcours de vie et l’avenir des entreprises" précise Patrick COTREL.
Les petits organismes de formation menacés
De nombreux petits organismes de formation de grande qualité se répartissent sur l’ensemble du territoire régional. Leur diversité est primordiale pour la vitalité des territoires ruraux et leur économie de proximité. En février 2017, la Région a lancé de nouveaux appels d’offre afin de choisir les organismes de formation. Mais leur cahier des charges favorise les gros organismes de formation nationaux ! Le nombre de formations et leur durée sont réduits, ce qui est un manque à gagner. Mais surtout, les formations sont désormais regroupées dans de plus grands ensembles à plusieurs thématiques (lots). Pour les petits organismes cela devient compliqué de pouvoir répondre aux exigences demandées. "En rehaussant le critère prix de 10% à 25% c’est désormais le financier qui prime au détriment de la qualité" précise Jean-Philippe MAGNEN.
"Des petits organismes de formation envisagent de licencier, voire de fermer selon le résultat des appels d’offre en juin. Des formations ne pourront plus être proposées sur certains territoires ruraux. On est bien loin des engagements de B. RETAILLEAU pour la ruralité !" Conclut Christelle CARDET.
Et d’ajouter : "La formation professionnelle reflète un projet de société et le projet de la majorité n’est pas d’accompagner les mutations vers des systèmes plus vertueux, durables et harmonieux mais de faire de la formation un simple outil d’adaptation à une mondialisation ultra libérale et ultra productiviste."Pour plus de précisions sur les formations, lire le annexes en cliquant ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 79.1 ko)
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