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Les 5 actions qui comptent pour les cinq dernier jours
10 juin 2024, par Patrick Cotrel - #32 . Européenne 2024L’édito de Marie Toussaint : "Il nous reste moins d’une semaine"
“Ce qui se joue le 9 juin, ce n’est pas une simple affaire électorale : ce qui se joue, c’est la possibilité du basculement de l’Europe vers le pire avenir écologique possible.
Le risque c’est la grande régression écologique. Le grand recul climatique. La démolition d’un pacte vert déjà si fragile. Les digues commencent déjà à céder. Ils reviennent déjà sur les textes écologiques pourtant si nécessaires.
N’écoutez pas les démagogues qui présentent l’écologie comme une punition. L’écologie est une solution à la destruction du monde et à l’accaparement des ressources et des richesses par une poignée.
L’écologie est une alternative à cette société de surconsommation qui brule toujours plus de carbone et génère toujours plus de toxiques, pour produire toujours plus de gaspillage et de misère.
L’écologie c’est l’affaire du siècle.
L’écologie c’est ce qui sauve, ce qui répare, ce qui préserve.
L’écologie c’est la douceur du soin contre la violence de la destruction.”Extrait du discours de Marie Toussaint à Aubervilliers.
Pour lire le programme des écologistes, cliquer ici
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L’enjeu des européennes
7 juin 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe climat s’emballe mais les Européens l’ignorent
C’est le titre d’un article publié par Ouest-France ce vendredi 7 juin.
Il revient sur l’information qui a fait l’objet d’une brève, hier dans ce blog ( « Climat : l’accord de Paris en grand danger »).
Il précise (chiffres à l ‘appui ; voir la courbe ci-jointe) que le réchauffement climatique s’accroît à un rythme record. Et il s’alarme que les dirigeants européens proposent de continuer dans le même sens.exemple : Viktor Orban (Premier Ministre hongrois), qui va assumer la présidence tournante de l’Union Européenne, mais qui finance une organisation cherchant à briser le consensus climatique de l’Europe et annuler le ‘Pacte Vert’.
Précision : le ‘pacte vert’ a été impulsé par le groupe des écologistes européens, et particulièrement la Présidente de la commission mobilités (Karima Deli). Il prévoit, par exemple, l’interdiction de la vente de voitures neuves à motorisation thermique après 2035. Il prévoit, aussi, de financer des projets de réparation des dégâts de la pollution , …
exemple : beaucoup de candidats de la droite traditionnelle et tous ceux d’extrême droite (J. Bardelle et M. Maréchal en tête) demandent l’arrêt du développement des énergies renouvelables. L’AfD allemande veut continuer de rouler au pétrole et G. Meloni en Italie refuse la rénovation thermique des logements. Et, ce faisant, ils proposent de mettre l’Europe sous dépendance des importations venues de Chine, d’Inde ou des USA (batteries, panneaux photovoltaïques,...)
Pierre Larrouturou alerte :
Pierre Larrouturou est tête d’une liste ‘Nouvelle donne’ de sensibilité écologiste. Dans une vidéo, il appelle à voter « utile » en faveur de l’écologiste Marie Toussaint : « Je ne prendrai pas le risque de perdre cinq alliés écologistes au parlement européen et d’envoyer trois députés de droite et d’extrême droite en plus ». -
Meeting des écologistes à Nantes
Jeudi 6 juin Maison de l’Europe
6 juin 2024, par Patrick Cotrel - #32 . Européenne 2024 -
Nouvelle régression annoncée des allocations chômage
3 juin 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLe gouvernement annonce de nouvelles restrictions sur les allocations chômage. Il a court-circuité la gestion paritaire des ASSEDIC et entend être seul maître à bord pour rythmer la régression de cet acquis social.
Si elles sont appliquées, on pourra faire le constat suivant ;avant 2017, il fallait avoir travaillé 6 mois dans les 24 derniers mois pour ouvrir des droits à indemnisation. Après la « réforme » Attal, il faudra avoir travaillé 8 mois dans les 20 derniers mois.
avant 2017, les droits acquis antérieurement étaient « rechargés » après 1 mois de chômage. Après la « réforme », il en faudra 6 !
avant 2017, la durée d’indemnisation pouvait aller jusqu’à 24 mois. Après 2024, cette durée ne sera que de 15 mois.
avant 2017, la durée des plus de 53 ans étaient indemnisés plus longtemps. Après la « réforme », seuls les plus de 57 ans pourront être indemnisés plus longtemps.
Les sanctions envers les chômeurs sont aussi plus dures en cas d’absence à un rendez-vous à Pôle Emploi, de refus d’une offre d’emploi, … De plus, un salaire proposé trop faible ne pourra plus être un motif de refus d’un CDI, ...
Enfin, les règles et le montant des indemnités chômage pourront évoluer en fonction du niveau général du Chômage : ces règles seront assouplie si le niveau général du chômage est supérieur à 9 % (il est actuellement de 7,5 % de la population active).
Pourquoi cette « réforme » ?
On entend souvent dire que le gouvernement cherche, ainsi, à diminuer son déficit et son endettement qui se révèlent de plus en plus hors de contrôle.
Pourtant, c’est dès 2017 que ce pouvoir macronien a attaqué la gestion paritaire de l’Assurance chômage.
Dans un article récent, Le Monde fait un descriptif de toutes les sorte de régressions qui ont été décidées par le gouvernement depuis 2017. Et cette description démontre que c’est dès 2017 que le gouvernement macronien a décidé de supprimer, dans les faits, ce modèle assurantiel à gestion paritaire : les salariés du privé ne cotisent plus pour leurs droits au chômage mais contribuent à les financer par la contribution sociale généralisée (CSG). l’Etat peut donc décider seul de la part de son budget donnée à l’assurance-chômage. L’une des principales mesures de la loi de finances de 2018 est l’augmentation de 1,7 point du taux de CSG, destinée à compenser la suppression des cotisations maladie et chômage des salariés du privé. Ainsi, le gouvernement se donne le droit de décider seul des règles de L’ASSEDIC en cas de désaccord des partenaires sociaux, et d’énoncer un « cadrage » avant ces négociations des partenaires sociaux. Et le premier « cadrage » imposé par le gouvernement aux partenaires sociaux date de … 2019 : les partenaire sociaux devaient réaliser de 3 à 3,9 milliards € d’économie sur 3 ans.
Et petit à petit, c’est le gouvernement qui a imposé ses règles et tout le paramétrage de l’assurance chômage.Quelle est la logique du gouvernement ?
Les motivations du gouvernement sont loin d’être uniquement financières. C’est toute une représentation du rôle des corps intermédiaires et de l’État qui est en jeux : la « libre » concurrence ne doit pas être faussée par des accords particuliers, selon lui. C’est l’État qui le seul garant de la liberté d’entreprendre et de la concurrence.
En fiers héritiers de le droite libérale (giscardienne), le pouvoir macronien est hostiles à l’action de tous les « corps intermédiaires » qui viennent ’fausser la pertinence et l’efficacité de la libre concurrence’, qui doit tout naturellement aboutir à un équilibre ’efficace’.
Mais aujourd’hui, alors qu’un fort déficit des finances publique est révélé, le chômage tend à repartir à la hausse (avec tendance à la baisse des offres d’emploi et des intentions d’embauche des employeurs en 2024).
Il devient évident que l’objectif de réduction du taux de chômage à 5 % ne sera pas atteint. Il est donc intéressant, pour le gouvernement, d’en attribuer la responsabilité aux chômeurs, qui sont ’trop bien indemnisés’ pour chercher réellement du boulot. Le langage plus poli dit ‘que des indemnités chômage trop généreuses n’incitent pas assez les chômeurs à reprendre le travail’.
Il ne lui vient même pas à l’idée que le chômage est vécu, pour la grande majorité, comme une exclusion sociale ; et qu’un renforcement de l’accompagnement est indispensable : on préfère faire du ’contrôle de la recherche d’emploi’...
La logique ultra-libérale et le progrès social ne font, décidément, pas bon ménage... -
Les chiffres du chômage de l’INSEE au premier trimestre 2024
26 mai 2024, par Patrick Cotrel - #EmploiPrécaution :
Les chiffres de l’INSEE sont à mettre en regard des chiffres de fin mars 2024 de France Travail (Ministère du travail), et non pas ceux déjà disponibles de fin avril.
De plus, avec le passage de relai entre Pôle Emploi et France Travail, la présentation des statistiques a été modifiée sur le site du Ministère du travail (Dares). Il faut donc un peu de temps pour mettre en relation les anciennes séries avec les nouvelles.Le nombre de chômeurs :
Suivant les critères de l’INSEE, il est de 2,34 millions. Notons que ce chiffre est en légère mais constante augmentation depuis le quatrième trimestre 2022 (2,19 millions). De plus, c’est le plus grand nombre estimé depuis le troisième trimestre 2021.
Pendant toute cette période, le nombre de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) est très fluctuant. Cela s’explique par la série de mesures de durcissement des conditions d’ouverture des droits à indemnisation déjà prises et annoncées.Depuis la mi-2023, le pourcentage des jeunes (15 à 29 ans) sans emploi ni qualification est reparti à la hausse, comme le monte le graphe ci-contre.
Le Halo autour du chômage :
Il s’agit des personnes sans emploi, mais qui ne remplissent pas toutes les conditions pour être considéré comme chômeur (ex : pas immédiatement disponible).
Il est plutôt en légère baisse, mais avec une stagnation pour les jeunes de 15 à 24 ans (même chiffre qu’au premier trimestre 2023).Les différents types de contrats de travail :
Les tendances perceptibles récentes sont :
une augmentation des CDI
une stagnation des CDD
une baisse de l’intérim
une hausse de l’alternance
une forte hausse des indépendants (auto-entrepreneurs volontaires ou pas).
Une alerte :
Cette lente, mais constant augmentation du nombre de chômeurs, la baisse du nombre des intérimaires et la forte augmentation des « indépendants » (non couverts par une convention collective), mais aussi la baisse importante des offres d’emploi en mars dernier, ainsi que la forte baisse des intentions d’embauche des employeurs (cf enquête emploi de l’ASSEDIC, évoquée dans l’article récent sur ce sujet : pour le lire, cliquer ici), laisse planer un doute sérieux sur la conjoncture économique et la question de l’emploi et du chômage pour la période à venir...
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