Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 74 | 75 | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | ... | 335 | page suivante
-
2020, une année mal débutée ?
4 janvier 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableOù que l’on regarde, on a l’impression que cette nouvelle année est mal partie.
L’Australie brûle : un territoire est en feu, plus d’un milliard d’animaux répertoriés sont morts, les fumées sont maintenant perceptibles en Amérique du Sud, … mais leurs dirigeants prétendent toujours qu’il faut exploiter le charbon…
L’Indonésie est noyée sous des trombes d’eau…
Au Brésil, comme en Malaisie et en Indonésie, des millions d’hectares de forêts primaires sont détruits pour cultiver du soja ou de l’huile de palme destinés à l’exportation...
Trump attise les conflits au Moyen-Orient pour faire oublier les mises en accusation dont il est l’objet,…
Le feu, l’eau, la guerre : on commence à percevoir comment la perte de biodiversité peut s’accélérer et la grande extinction des espèces peut s’emballer !
Et en France, Tout va bien ? … Ben non !…
« Nous sommes tous amazoniens... »
avait déclaré Emmanuel Macron, pour condamner la destruction de forêts primaires et des populations amérindiennes qui y vivent, pour cultiver du soja OGM à grand renfort des pesticides interdits en Europe.
Mais nous continuons à importer 1,8 millions de tonnes de tourteaux de soja (mobilisant 1 million d’hectares au Brésil) pour l’élevage en France. Alors que d’autres solutions locales existent avec la culture de colza, de lupin et féveroles).
Pourtant, la loi française votée suite à l’effondrement de l’usine de vêtements au Bangaladesh (1138 morts) exige que chaque industriel s’assure que ses sous-traitants ne violent pas les droits humains, ni ne nuisent à l’environnement. Mais qui veille à l’application de cette loi ? Le gouvernement reste muet…
Total et l’huile de palme :
Dans un premier temps, l’assemblée nationale avait voté discrètement pour l’attribution d’un gros avantage fiscal à Total, en considérant le carburant obtenu à base d’huile de palme comme un biocarburant. Mais suite à la vigoureuse dénonciation de la part des ONG environnementales, l’assemblée nationale avait fait machine arrière.
Mais aujourd’hui, le gouvernement s’apprêterait, selon les ONG (WWF France, Amis de la Terre, GreenPeace, Canopée, …), à modifier un arrêté permettant de considérer l’huile de palme comme un résidu, sans nécessité de produire un certificat de non déforestation…
Décidément, ce gouvernement aime beaucoup Total (plus que le climat...)
Les « réformes » antisociales :
Le gouvernement est en train d’associer systématiquement l’idée de réforme à l’idée de restrictions pour les plus pauvres et d’avantages pour les plus riches (code du travail, allocations logement, allocations chômage, retraites, …).Alors, on fait quoi ?
Je propose … qu’on arrête tout : on dit qu’on s’est trompés, qu’on n’a pas démarré l’année du bon pied…
On rembobine tout le fil, on repart à zéro, mais dans le bon sens, cette fois-ci…Chiche ??
Il y a 0 message(s) de forum -
Voeux pour 2020
24 décembre 2019, par Patrick Cotrel
..
.
-
De Sainte-Luce à la France
Evolution du chômage en octobre 2019
21 décembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Emploi - #Nantes MétropoleLes chiffres de Pôle Emploi :
Conformément à la tendance observée depuis septembre 2018, le nombre de chômeurs de cat. A, B et C baisse légèrement en octobre 2019 ; et cela profite à toutes les tranches d’âge.
Par contre, on enregistre une petite hausse pour les chômeurs de cat . A, qui touche particulièrement les jeunes (+3 000 en 1 mois et +0,1 % en un an).
Plus inquiétante est l’allongement continuel de la durée moyenne du chômage, depuis plusieurs années : 396 jours en oct 2009, 536 jours en oct 2014 et 639 jours en octobre 2019.
Cela s’explique par l’augmentation du chômage de longue durée (plus d’un an) : en oct . 2009, il représentait 41,6 % du total des chômeur, puis 43,1 % en oct. 2014 et 47,5%en octobre 2019.
De plus, le nombre des chômeurs de très longue augmente très fortement. Ainsi, le nombre de chômeurs ayant au moins 3 ans de chômage est passé de 897 600 en octobre 2018 à 932 400 en octobre 2019 (alors que le nombre des moins de 3 ans a légèrement baissé).
Cela traduit un phénomène de société grave : à partir d’une certaine ancienneté de chômage, les dispositifs de réinsertion ne fonctionnent plus et ces chômeurs s’enfoncent dans l’exclusion … jusqu’à ce que le découragement les conduisent à ne même plus ‘pointer’ à Pôle Emploi, et qu’ils disparaissent des statistiques…
Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, après une nette baisse de juin 2018 à juin 2019, la situation semble être stabilisée. On constate une situation identique en Pays de la Loire, mais la situation semble se dégrader en Loire-Atlantique : diminution de 9 % des offres d’emploi recueillies en un an en 44.
Les statistiques de l’INSEE de fin septembre (3ème trimestre) :
En raison de la définition adoptée, on sait que le nombre de chômeurs évalué par l’INSEE est très minimisé. L’INSEE note cependant une légère augmentation du chômage au 3ème trimestre 2019.
Du fait de la rigueur de la définition de ce qu’est un chômeur, l’INSEE a défini le concept de « halo autour du chômage », qui est constitué de personnes sans emploi et qui recherchent un travail, sans toutefois répondre strictement à la définition. Et ce ‘Halo’ est en augmentation de 27 000 personnes au cours de ce 3ème trimestre.
Par contre, d’autres statistiques nous permettent de comprendre certains phénomènes sociaux. Mais il faut revenir sur certaines définitions : le taux de chômage est calculé par rapport à la population active (constituée des personnes en emploi + les chômeurs). Mais il et intéressant de voir les évolutions par rapport à la population totale en âge de travailler. Et là, on constate :que la part des chômeurs diminue : 6,4 % fin 2018 pour 6,1%fin juin et une légère remontée fin octobre (6,2%). On pourrait
alors penser qu’il y a plus de personnes en emploi,
que la part des personnes en emploi diminue aussi : 65,6% fin 2018 pour 65,2 % fin octobre ;
conséquence, le taux d’activité diminue de 71,9 % fin 2018 à 71,3 % fin octobre !
Le graphe ci-contre le montre bien.
Et dans cette part de la population totale qui n’est pas « active » et qui augmente, on retrouve une bonne part de nos chômeurs de longue durée et de cette population exclue !…
Et si on parlait de Sainte-Luce ?
Dans un article récent, je rendais compte des statistiques (annuelles) du nombre de chômeurs (cat. A, B et C) à Sainte-Luce, relevant une très forte augmentation : 495 fin 2009 à 1190 fin 2018, soit une augmentation de 140 % ! Constat qui a été contesté par l’Adjointe aux solidarité de la municipalité actuelle.
L’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise) vient de publier une synthèse sur le chômage (novembre 2019).
Notons tout d’abord que l’Auran a accès à des statistiques qui ne sont pas publiées publiquement. Par exemple, les statistiques par commune ne sont qu’annuelles et ne concernent que le total des catégories A, B et C, alors que l’Auran dispose de statistiques trimestrielles de la catégorie A.
Il est constaté un ralentissement de l’activité sur laz métropole nantaise et une hausse de la demande d’emploi de cat.A. Mais le dossier comporte aussi un classement de l’augmentation du chômage par commune (ci-dessous) ; Et on y constate, sans surprise, que Sainte-Luce se trouve en queue de peloton, avec un taux annuel d’augmentation du chômage (cat . A) supérieur à 8,5 % depuis 2011. Pour les catégories A, B et C, on est à 14,5 % !!
-
Des nouvelles du Conseil régional des Pays de la Loire
21 décembre 2019, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement DurableSoutien à FIP Nantes Nantes, le 20 décembre 2019
Unanimité au Conseil régional pour le soutien à FIP Nantes.
Ce jeudi 19 décembre 2019, lors de la seconde journée de session du Conseil régional, l’ensemble des élu.e.s régionaux.ales a voté un vœu présenté à l’origine par le groupe Ecologiste et Citoyen pour le maintien de l’antenne locale FIP Nantes. Finalement cosigné par cinq groupes politiques du Conseil régional (Ecologiste et Citoyen, Les républicains, UDI, SERR, LREM), ce vote à l’unanimité est un signal fort qui montre l’enjeu de défendre la culture en tant que service public dans tous les territoires.
Pour lire le communiqué de presse du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional des Päys de la Loire, cliquer ici.« Première écologiste de la Région » : les élu.e.s écologistes réagissent aux propos de C. Morançais Nantes, le 17 déc ; 2019
A la veille de l’ouverture de la session du Conseil régional ce mercredi 18 décembre, sa présidente s’est déclarée vouloir être la « première écologiste des Pays de la Loire » en évoquant son budget 2020 en faveur de la transition écologique. Si les élu.e.s du groupe Écologiste et Citoyen se félicitent de voir l’écologie mise au premier plan du débat politique régional, ils rappellent à Christelle Morançais que l’écologie est une démarche collective et territoriale qui appelle une mise en cohérence de toutes les politiques publiques. Aujourd’hui, le budget pour la transition écologique représente à peine 9% du budget global. Sérieux ?
Pour lire le communiqué de presse du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional des Päys de la Loire, cliquer ici.Les Pays de la Loire au futur : une démarche prospective originale des élu.e.s écologistes
Les élu.e.s du groupe Ecologiste et Citoyen au Conseil régional ont imaginé l’avenir des Pays de la Loire à travers un travail prospectif dévoilé ce jour. En pleine élaboration du SRADDET, schéma structurant pour l’avenir du territoire qui doit être présenté en mars 2020, ils estiment en effet que la prospective a un rôle important à jouer et doit être un des piliers de l’élaboration des politiques régionales. Le groupe propose une vision optimiste pour les Pays de la Loire, avec une orientation résolument écologique et solidaire au service du bien vivre régional.
Pour lire le communiqué de presse du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional des Pays de la Loire, cliquer ici. -
Brèves de Conseil municipal du 17 décembre 2019
20 décembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Municipale2020Le principal sujet de ce conseil était le débat sur les orientations du budget 2020 (DOB).
Mais à l’occasion de tous les sujets débattus, on perçoit le débat en vue des élections municipales de mars prochain...Élection d’un nouvel Adjoint au Maire :
Au fil des années, nous avons noté pas mal de mouvements au sein de cette majorité municipale : Premier adjoint ‘rétrogradé’ au rang de simple conseiller sans délégation ; plus récemment l’adjoint au commerce local est devenu simple conseiller sans délégation. Lors de ce conseil, nous avons vu cette place en bout de table (entre la majorité et l’opposition) se garnir d’une personne de plus : l’Adjointe aux relations avec Nantes Métropole a démissionné de ce poste (mais pas de son siège au Conseil de Nantes Métropole), et a donc changé de place au Conseil municipal.
Pour l’élection (à bulletins secrets) de son remplaçant, l’opposition n’a pas pris part au vote. C’est avec une certaine surprise que nous avons constaté 5 votes blancs (et non pas trois) : Le malaise à l’intérieur de la majorité serait-il plus profond ?
Question d’autant plus légitime qu’à l’issue du DOB (voir paragraphe suivant), l’Adjointe aux affaires scolaires s’est abstenue lors du vote à mains levées.
C’est donc M. Besnard qui a été élu Adjoint.
Véronique Cadieu a fait remarquer qu’il y avait maintenant seulement deux femmes sur les 8 adjoint.e.s : on est loin de la parité !Le Débat sur les Orientations Budgétaires 2020 :
Il y a peu de chiffrages dans le document de présentation de la majorité, avec en plus des interprétations très tendancieuses. Exemple : le document déplore le manque de soutien des principaux partenaires de la ville, face à l’augmentation de la population, en mettant au même rang l’État et Nantes Métropole. Alors qu’entre 2013 et 2019 la dotation de l’État (DGF) a diminuée de 1,97 M€ à 1,21 M€ (-39%), alors que les dotations de Nantes Métropole n’ont cessé d’augmenter, année après année, même si la compensation, inchangée depuis 20 ans, de la taxe professionnelle fige les positions acquises, et que l’augmentation de la Dotation de Solidarité Communautaire n’est pas assez forte. Mais mettre sur le même pied une dotation qui baisse très fortement et une dotation qui n’augmente pas assez, devient du positionnement politicien !
Autre exemple de manipulation : les frais de personnel. Essayer de démontrer que les frais de personnel ont quasiment baissé depuis 2016, sans comptabiliser les 20 agents du multi-accueil de la Minais et une partie des travaux de ménage (soit près de 10 % de l’effectif), qui ont été sou-traités (et que la commune a du financer à un titre différent) n’est pas très objectif, comme l’a souligné Anthony Descloziers.
Marc David a rappelé que dans les 6 mois précédents l’élection, la majorité ne devait pas utiliser’ les moyens d’expression municipaux pour vanter son bilan. Or ce document pour le DOB fait des promesses qui tiennent plus de promesses électorales que de prévisions déjà programmées. Deux exemples :La vidéosurveillance, que la majorité avait exclue jusqu’à présent, apparaît aujourd’hui, à 3 mois de l’élection municipale…
Depuis plusieurs années, le terrain de football Philippe Porcher est inutilisable en cas de fortes pluies, mais c’est aujourd’hui que le Maire promet la construction d’un terrain synthétique…
Henri Samoyeau précise, à propos des terrains synthétique, que les écologistes se préoccupent de cette question, contrairement à ce que M ; le maire vient de dire. Et ils ont alerté sur les dangers cancérigènes que pouvaient comporter les produits utilisés pour faire ces terrains : hydrocarbures pour le « gazon » et déchets de pneus usagés pour les petites billes qui fixent le « gazon » au sol. Avant de s’engager, il faut y regarder de plus près !
Au total, ce document indique, à juste titre, que la commune est assez peu endettée à l’issue de ce mandat. Mais est-ce l’objectif d’une municipalité est d’accumuler un bas de laine, ou bien de répondre au mieux aux besoins de la population (dans la limite d’une gestion financière soutenable) ?Et c’est au prix d’un manque de développement des services publics municipaux (ex : la petite enfance) face aux besoins de la population, et d’un certain endormissement de la commune.
C’est au prix, également, d’une maintenance insuffisante du patrimoine communal (entretien des locaux, isolation thermique, …).
C’est d’ailleurs ce que semblait indiquer le Maire en disant « Il faudra sans doute insister sur l’entretien des locaux, dans les années prochaine. De plus, une nouvelle école, avec 8 classes dans un premier temps, est indispensable dès 2024. »Quelques autres sujets abordés :
Le PACT : Depuis 2018, le dialogue social se développe autour des conditions de travail. Le CHSCT vient d’adopter le Plan d’Amélioration des Conditions de Travail (PACT), qui comprend :
- Un budget de 100 000 € sur 3 ans,
- 10 actions de prévention prioritaires communes à l’ensemble des directions,
- les plans d’actions de prévention par direction regroupant plus d’une centaine d’actions.
L’accueil des ROMs : Le Maire dénonce les conditions de vie déplorables dans lesquelles vivent les Roms dans les camps ‘sauvages’. Une vidéo reprenant la déclaration du Maire lors du Conseil de Nantes Métropole est projetée.
Le renouvellement de la convention MOUS, liant la Préfecture , Nantes Métropole et les 24 communes pour financer des structures d’accueil pour les familles ROMs est proposée. C’est cette convention qui a alloué 36 000 € pour le terrain du 86 rue de la Loire à Sainte-Luce, et qui va financer l’aménagement d’un nouveau terrain à Nantes (face à Métro) pour 700 000 €.
Henri Samoyeau souligne l’insuffisance des moyens de la MOUS : les camps actuels accueillent 80 familles, pour une population totale à accueillir de plus de 2000 personnes. Il propose d’associer les communes hors agglomération où les Roms travaillent (et pourraient héberger des familles).
Tous les membres du Conseil approuvent et estiment insuffisant l’effort de la grande majorité de communes de l’agglomération en la matière. … sauf M. Lefeuvre qui juge insuffisante la volonté d’intégration de cette population. (Pourtant, Me Pichon indique 18 familles issues de Sainte-Luce ont été relogées). Il est donc le seul à voter contre le renouvellement de la convention MOUS.
page précédente | 1 | ... | 74 | 75 | 76 | 77 | 78 | 79 | 80 | 81 | 82 | ... | 335 | page suivante