Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 214 | 215 | 216 | 217 | 218 | 219 | 220 | 221 | 222 | ... | 325 | page suivante
-
Le Président Hollande a-t-il convaincu ?
31 mars 2013, par Patrick CotrelSi on écoute les différents commentateurs, de gauche comme de droite, la réponse est plutôt négative.
Une vision trop comptable :
François Hollande est plus apparu comme chef de l’Etat, devant boucler les comptes publics (problème du déficit public, des économies à réaliser, …), mais pas assez comme le Président de la France qui trace des perspectives d’avenir et de sortie du chômage.
Et sur cette question de l’emploi, même s’il affirme toujours qu’on va en sortir, la « caisse à outils » qu’il a présentée parait un peu faiblarde et le "choc de simplification" pas vraiment à la hauteur du problème.Quelle vision d’avenir ?
L’espoir et l’attente d’une croissance retrouvée est décidément bien faible et bien floue pour convaincre : on voit bien que dans les domaines industriels classiques l’économie française a perdu pied depuis de nombreuses années, du fait de l’absence d’une véritable politique industrielle (à l’inverse de l’Allemagne).
Sans attendre une hypothétique croissance, le développement d’activités d’avenir (de transition écologique), avec la création d’emplois locaux pourrait être une perspective crédible. Encore faudrait-il ne pas trop se laisser distancer sur les activités d’avenir : économies d’énergie (isolation des logements anciens), énergies renouvelables, démantèlement des centrales nucléaires, agriculture biologique, circuits courts et de qualité,…
Mais François Hollande s’est bien gardé de tracer ces perspectives, car il n’a pas décidé de mettre le paquet dans cette direction.
Quelques exemples :
Le Ministre de l’agriculture vient d’annoncer un plan pour favoriser la construction de 1000 méthaniseurs (enfin !) qui permettent de produire du gaz et de l’électricité à partir des déjections des animaux d’élevage et des résidus végétaux. Mais l’Allemagne en a déjà 7000 installés !
Le Président Hollande a fixé comme objectif de diminuer de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité. Mais pour cela, il faudrait commencer à fermer une à deux centrales par an (sur les 58 actuelles) pour y arriver. La décision de ne fermer qu’une seule centrale (Fessenheim) d’ici la fin du mandat n’est vraiment pas à la hauteur. Et c’est doublement regrettable : d’une part pour le bien de notre génération (risques d’accidents extrêmement graves) et de beaucoup de générations futures (déchets radioactifs) ; et d’autre part du point de vue économique, car le démantèlement des centrales est une activité d’avenir au niveau international, puisque la durée de vie des centrales est limitée.
…Enfin, François Hollande et le PS doivent comprendre que l’électorat de droite ne va pas se mettre à voter pour eux. Dans ces conditions, accumuler les mécontentements des sensibilités qui ont participé à les faire élire (écolo., Front de Gauche, gauche du PS, …) est une stratégie qui risque fort de se terminer en cul de sac !
Il y a 0 message(s) de forum -
A propos de la crise chypriote
30 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursOn entend tous les sons de cloche à propos de cette crise : certains reprochent à l’Europe d’avoir bafoué la sécurité des dépôts bancaires, d’autres protestent contre les sacrifices imposés au peuple chypriote. Que faut-il en penser ?
Chypre, un paradis fiscal ?
Il faut savoir que l’économie de cette ile repose sur le tourisme, et surtout sur les activités bancaires : les avoir des banques chypriotes représentent 7 fois le PIB (Produit Intérieur Brut) de Chypre ! (note 1)
Pourquoi cette hypertrophie du secteur bancaire ? Parce que les dépôts dans les banques ne sont pratiquement pas taxés, que ces banques sont peu regardantes sur la provenance des fonds (plusieurs dizaines de milliards € -plus ou moins propres-proviennent des oligarques Russes) et que les taux d’intérêts servis sont très nettement supérieurs à ce qui est pratiqué ailleurs.
La crise du système bancaire chypriote est la conséquence de ses investissements importants en obligations de l’Etat grec.
Dans ces conditions, fallait-il que la banque centrale européenne prête sans barguigner 17 milliards € pour boucher le trou de ces banques et permettre à ce paradis fiscal de pouvoir continuer son buisines ? Ou au contraire fallait-il que ces capitaux, qui avaient bénéficié de taux et de conditions très avantageux, participent à l’effort de redressement ?
C’est finalement ce qui a été exigé et obtenu par la Commission Européenne : elle prête 10 milliards €, mais Chypre devra en trouver 5,8 en taxant les dépôts bancaires (supérieurs à 100 000 €) à un taux de 10 à 20%.
Taxer les capitaux :
Cette décision provoque la protestation des tenants du libéralisme et de la finance internationale. Et on les entend dire que pour résoudre une telle crise, il fallait instaurer l’austérité pour les plus pauvres, réduire les salaires des fonctionnaires, (…), mais surtout pas remettre en cause la sacro-sainte sécurité des dépôts (fussent-ils d’origine douteuse !) et la confiance de la finance.
Pour autant, le peuple chypriote sera-t-il épargné ? Certainement pas, malheureusement, puisque cette activité hypertrophiée génère beaucoup d’emplois et de ressources pour cette ile.
Conclusion :
Nous n’allons pas pleurer sur la mise à mal de ce paradis fiscal.
Mais il en existe d’autres en Europe. L’union Européenne va-t-elle s’y attaquer également ?
Enfin, pour Chypre, l’Europe va-t-elle favoriser la création de nouvelles activités susceptibles de se substituer à la banque, afin que le peuple chypriote voit des perspectives alternatives se dégager ???
C’est seulement à ces conditions que l’Union Européenne pourrait retrouver une légitimité populaire qui lui fait de plus en plus défaut.Note 1 : par comparaison, le système bancaire français, est un des plus développé du monde. Mais la plus grosse banque française (la BNP) possède des avoirs qui sont à peu près équivalents au PIB de la France (seulement ! ….).
-
Nouvelles réflexions sur la "refondation de l’école"
13 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #ApprentissageCette loi est actuellement en débat au parlement.
Elle se heurte à des conservatismes venant aussi bien de la société (souvent des gens qui ont fait des études) que du monde de l’éducation souvent réticent à tout changement (au-delà des discours).
Mais au fait, qu’il y a-t-il exactement dans ce projet de loi ?
Des intentions très positives comme la priorité au primaire, la formation et le recrutement des enseignants ou la lutte contre l’échec scolaire au collège.
Mais on reste sur sa faim car :
la caractérisation du système actuel dont la logique fondamentale est de dégager des élites capables de recevoir des formations de très haut niveau est absente ;
Il manque la reconnaissance que chaque enfant est différent, qu’il a son propre mode de compréhension du monde qui l’entoure et d’appropriation des connaissances, variable dans le temps ; et que c’est à l’école de proposer un parcours et des pédagogies adaptés à ces caractéristiques après discussion avec l’enfant et ses parents.
Dans ces conditions, on a du mal à percevoir la colonne vertébrale de cette "refondation de l’école".
Pour lire l’article, cliquer ici
titre documents joints :- RefondationEcole2 (PDF - 122 ko)
-
Le samedi 9 mars 2013 à Paris
Chaîne humaine : plus de 20 000 personnes
pour l’arrêt du nucléaire civil et militraire
9 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCHAINE HUMAINE : plus de 20 000 personnes Pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire
Cette manifestation soutenue par une vingtaine d’organisations et par de nombreuses personnalités (Bernard Laponche, Edgar Morin, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Sacha Goldman, François Morel, Léocrart, Sansseverino, Etienne Davodeau, Gérard Mordillat, Kent, Francis Lalanne, ….) a connu un net succès.
Une chaîne humaine a traversé Paris de part en part ce samedi 9 mars.
Venu-e-s de partout en France, de Fessenheim à Plogoff, de Nogent sur Seine à Bure et même de l’étranger, 20 000 personnes ont formé une chaîne jaune soleil d’un bout à l’autre de Paris, de Bercy à la Défense.
Nous commémorons ainsi une date tragique : voilà maintenant deux ans que dure la catastrophe de Fukushima. Cette chaîne est un message de solidarité envoyé au peuple japonais, en résonance avec les nombreuses actions qui ont lieu partout dans le monde ce même jour.
Cette chaîne est aussi un message d’indignation adressé aux décideurs qui nous imposent un système mortifère au nom d’étroits intérêts économiques et nationalistes.Pour lire le communiqué des Partis et associations ayant soutenu cette manifestation, cliquer ici
Pour signer la pétition suivre le lien suivant : cliquer ici
et pour faire un don cliquer ici.
titre documents joints :- ComPresse9mars13 (PDF - 155.8 ko)
-
Débat national sur l’énergie
5 mars 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable
Dans le cadre du débat national sur l’énergie, la Chaire "Développement humain et durable du territoire" de l’Ecole des Mines de Nantes organise des débats sur la transition énergétique.
Un de ces débats, co-organisé avec le Conseil Intercommunale de Développement Ste-Luce-Thouaré-Mauves, aura lieu :Le mercredi 13 mars 2013 à 20h30, Salle du Pré Poulain à Thouaré Sur Loire
Des ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon) et fissiles (uranium) par nature limitées et de plus en plus rares, à commencer par le pétrole, une demande énergétique mondiale qui augmente, un prix des énergies de plus en plus élevé, un climat qui continue à se réchauffer malgré les alertes des scientifiques sur ses conséquences...
...Il est temps de ne plus "regarder ailleurs" et d’agir.La transition énergétique : De quoi s’agit-il ? De quoi parlons-nous ? En quoi sommes-nous concernés ? Quelles actions mettre en œuvre ? Quelles perspectives ? Quelles conséquences ? Quel financement ? Quels impacts sociaux ?...
Venez participer à cette rencontre ouverte à toutes et tous !
page précédente | 1 | ... | 214 | 215 | 216 | 217 | 218 | 219 | 220 | 221 | 222 | ... | 325 | page suivante