Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 165 | 166 | 167 | 168 | 169 | 170 | 171 | 172 | 173 | ... | 336 | page suivante
-
Evolution du chômage en décembre 2015
30 janvier 2016, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession. - #EmploiRemarque préalable :
Comme indiqué le mois précédent, le Ministère du travail a changé la présentation de son site et certains tableaux statistiques n’y figuraient plus. Ce que je n’ai pas manqué de signaler à la Direccte des Pays de la Loire, qui a fait suivre au Ministère.
Depuis, les tableaux manquant ont été publiés (avec 2 semaines de retard) et un « mode d’emploi » du nouveau site a été publié.
Les tableaux statistiques sont de nouveau accessibles.
Le chômage en France métropolitaine : (données corrigées des variations saisonnières)
Les chiffres du chômage de cat A sont repartis à la hausse (+16 000 sur un mois). Et la comparaison sur un an va dans le même sens : l’augmentation sur un an était de 2,76% en novembre ; elle est de 2,97% en décembre.
Pour l’ensemble des cat A, B et C, le nombre est également en hausse de 33 200 par rapport à novembre, mais la hausse sur un an est en légère baisse : +5,59% en novembre et +5,38% en décembre (voir courbe).
Mais ce mois-ci, ce sont les jeunes de moins de 25 ans qui sont les plus touchés : alors que l’augmentation sur un an est en légère baisse pour les autres tranches d’âge, le nombre de jeunes chômeurs baisse un peu moins vite qu’en novembre (voir courbes ci-jointes).
Le chômage de longue durée est stabilisé par rapport à novembre : la durée moyenne de chômage reste à 570 jours et les chômeurs ayant plus d’un an de chômage représentent toujours 45% de l’ensemble des chômeurs.
Le chômage en Pays de la Loire :
Les données détaillées sont de nouveau disponibles.
Le nombre de chômeurs de cat A, B et C(en données brutes) a augmenté de 100 en un mois et de 15 500 en un an. Mais le pourcentage d’augmentation sur un an est passé de 5,38% en novembre à 4,84% en décembre (voir courbe). Il est donc plutôt plus faible qu’au niveau national.
Par contre, l’augmentation sur un an des jeunes chômeurs (cat A, B et C) est plus fort qu’au niveau national : +0,7% en Pays de la Loire, alors qu’il est en baisse de nationalement.
Cela démontre la pertinence et l’urgence de la proposition que nous faisions pendant la campagne des régionales, consistant à étendre la mesure "garantie jeunes" à l’ensemble des départements et au jeunes de 16 à 18 ans. En effet, cette mesure a été expérimentée dans plusieurs département français et donne de bons résultats pour l’insertion professionnelle durable.Il y a 0 message(s) de forum -
Seconde Session d’installation du Conseil Régional
28 janvier 2016, par Patrick CotrelLe lundi 25 janvier 2016 avait lieu la seconde session d’installation du Conseil régional. Le point principal à l’ordre du jour était la constitution des commissions sectorielles (composition, Président.e, Vice-Président.e.s, …) et l’adoption du règlement intérieur.
Les commissions sectorielles sont au nombre de 8. Les 6 élu.e.s écolo et citoyens ne seront donc pas présents dans toutes ces commissions. :Commission Territoires, ruralité, santé, environnement, transition énergétique, croissance verte et logement : Sophie Bringuy
Commission Education et lycées, orientation et lutte contre le décrochage, civisme : Franck Nicolon
Commission Emploi, apprentissage, formation professionnelle, insertion : Christelle Cardet
Commission sectorielle Entreprises, développement international, tourisme, innovation, enseignement supérieur et recherche : Pascale Debord
Commission sectorielle Agriculture, agro-alimentaire, forêt, pêche et mer (fonds européens dédiés) : Christophe Dougé
Commission sectorielle Transports, mobilité, Infrastructure : Lucie Etonno
Pas de représentant.e.s aux commissions "culture, sport, vie associative, bénévolat et solidarités" et "Finances, ressources humaines, affaires générales, coopération internationale, Europe, internationnal".
Lucie Etonno est également membre de la Commission d’Appel d’offres, membre du Jury de concours et membre de la Commission d’ouverture des plis.
Sophie Bringuy et Franck Nicolon sont également co-Présidents du groupe des Ecologistes et citoyens et membres de la Commission Permanente.
La collaboratrice du groupe est Mélodie Proust : melodie.proust chez paysdelaloire.frUn autre point important mis en débat a été le vœu de la droite demandant l’évacuation « urgente » de la ZAD de NDDL. Voir l’article NDDL : Les évènements du 25 janvier 2016.
Pour plus de précisions, télécharger la lettre des élu.e.s écologistes et citoyens en cliquant ici -
NDDL : Les évènements du 25 janvier 2016
26 janvier 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableL’annonce du jugement :
Le TGI de Nantes a décidé de valider lademande d’expulsion de Vinci pour l’ensemble des habitants et des exploitations agricoles concernées. Mais pour les 11 familles, un délai de 2 mois a été prononcé (pas pour les bâtiments agricoles et le bétail des quatre exploitations agricoles), sans aucune astreinte financière. Et c’est Vinci qui devra payer les frais de justice.
Par contre, la demande de transmission de questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), qui aurait entraîné un délai d’un an, n’a pas été retenue par le juge
Bien entendu, le coup a été rude pour les habitants et paysans directement concernés. Ainsi, Sylvain Fresneau a déclaré : "D’un coup, le juge a rayé 5 générations de Fresneau à Notre-Dame-des-Landes !"
De son côté, Marcel Thébault (ancien gréviste de la faim en 2012, photo) a dit "Dans 2 mois, je serai un squatter sur mes propres terres ; et dès demain il faudrait que je vende mes animaux !"Bien que l’ACIPA n’ait donné
aucun mot d’ordre de rassemblement, plusieurs centaines de militants s’étaient rassemblés en soutien devant le palais de justice.
Premiers éléments d’analyse :
"C’est la première fois qu’un juge des expulsions décide d’un délai pour une telle procédure qui suit une décision d’expropriation et il lève toute contrainte financière", résume Erwan Le Moigne, avocat des paysans.
Et, selon Le Monde, le juge explique "Je n’ai pas jugé sur le bien-fondé de l’aéroport, son utilité publique, c’est au tribunal administratif de trancher, moi, je n’ai porté jugement que sur la question des expulsions", a expliqué au Monde Pierre Gramaize, tout en se félicitant d’avoir "pour la première fois dans l’histoire judiciaire, décidé d’accorder un délai de deux mois aux expropriés : un petit pas pour les opposants à Notre-Dame-des-Landes, un grand pas pour le droit de l’expulsion". (Pour lire l’article, cliquer ici).
En clair, Vinci avait demandé des astreintes financières très fortes pour obliger les habitants historiques à partir, sans avoir recours à la force pour les expulser. Mais le juge a refusé de jouer ce rôle : c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités. C’est lui qui a déclaré l’utilité publique (dont le Tribunal Administratif peut juger la validité ; pas le TGI) et c’est donc à lui de procéder à l’expulsion s’il persiste dans son projet.
Tout converge donc aujourd’hui vers le gouvernement, et particulièrement vers François Hollande : c’est lui qui doit décider de faire, de renoncer ou de ne rien faire.Les autres évènements du 25 janvier :
Lors de la seconde session d’installation du Conseil régional, le nouveau Président Bruno Retailleau a soumis au vote du Conseil un vœu demandant au gouvernement de faire évacuer la ZAD de NDDL par la force. Dans un premier temps, le PS voulait déposer un amendement concernant l’urgence de cette évacuation, qui lui aurait permis de voter ce vœu. Des interventions vigoureuses des écologistes, mettant en balance la coopération intergroupe, a évité le dépôt de cet amendement. Le PS s’est finalement abstenu.
Selon Le Monde, "Vendredi, une délégation de militants d’associations opposées au transfert de l’actuel aéroport, Nantes Atlantique, vers Notre-Dame-des-Landes, a été reçue, très discrètement, au ministère de l’écologie, à Paris. La ministre, Ségolène Royal, qui n’était pas présente à cette rencontre, n’a jamais caché son opposition au démarrage du chantier, et avait proposé qu’une nouvelle analyse soit faite concernant la nécessité du transfert."
De nombreux appels et communications :
De nombreuses associations expriment leur soutien aux habitants dont l’expulsion vient d’être approuvée. Ainsi l’association "Agir pour l’environnement" : cliquer ici
Europe Ecologie Les Verts 44, les élu-e-s locaux et parlementaires écologistes et citoyens interpellent les décideurs : "Monsieur Le Président, mesdames messieurs les ministres et élus locaux, prenez les bonnes décisions : pas d’expulsions avant la fin des recours". cliquer ici.
Un communiqué national de EELV "rappelle que des recours concernant la loi sur l’eau et des espèces protégées sont toujours en cours : or le Président de la République s’est engagé à ne pas débuter les travaux ni à procéder à des expulsions tant que les recours ne sont pas épuisés, appels compris.
La Commission européenne a également mise en demeure la France de respecter le droit environnemental européen." et affirme "La France doit abandonner Notre-Dame-des-Landes". cliquer ici.On ne lâche rien !
-
Le dernier "plan emploi" de François Hollande
21 janvier 2016, par Patrick CotrelCe plan annoncé par François Hollande comprend deux mesures principales.
La formation professionnelle de 500 000 chômeurs de plus :
Cela coûterait 1 Milliard € par an et porterait le nombre de chômeurs bénéficiaires de formation professionnelle à 1 million par an.
Les critiques sur cette mesure portent sur les conséquences sur les chiffres du chômage : un chômeur qui entre en formation n’est plus disponible immédiatement et change de catégorie de chômage. Il passe en catégorie D et n’est donc plus comptabilisé en catégorie A, ni en B ou C pendant de la formation.
Cependant, on ne peut que se réjouir que soient proposées des formations (si elles sont réellement qualifiantes – et si possible diplômantes) aux chômeurs qui sont pour une bonne part non qualifiés.
De plus, on a les moyens statistiques de suivre la comptabilisation des entrées en formation des chômeurs de cat A, B et C et l’augmentation correspondante de la cat D, comme le montrent les courbes à droite : on y voit, par exemple, que le changement dans la comptabilisation des changements de catégorie vers la cat D en juin 2015 a provoqué une hausse « artificielle » des entrées en formation et des catégories D, ainsi qu’une baisse, également artificielle des cat A, B et C. (de l’ordre de 10 000, selon le ministère du travail ; pour lire l’article sur le chômage en juin, cliquer ici).
Une interrogation, cependant : le véritable succès de cette mesure dépendra d’une reprise d’emploi effective de ces chômeurs à la sortie de leur formation : une formation sans expérience professionnelle à suivre ne sert pas à grand’ chose.Une prime à l’embauche dans les PME :
Une prime à l’embauche de 2000 € par an, renouvelable 1 an, pour les embauches d’au moins 6 mois et des salaires inférieurs à 1,3 SMIC dans les PME de moins de 250 salariés coûtera 1 milliard € par an.
Dans le passé, les primes à l’embauche avaient pour but d’atténuer la sélectivité du marché en donnant un avantage à certains publics défavorisés (jeunes sans emploi ni qualification, chômeurs de longue durée, …). Cette fois-ci l’absence de condition du public bénéficiaire revient à annuler toutes les cotisations patronales pour toute embauche pour les bas salaires.
A l’évidence, il y aura un effet d’aubaine, puisque les PME qui prévoyaient d’embaucher empocheront maintenant 2000€.Les autres mesures :
Le CICE va coûter 15 milliards € cette année et s’assimile à un allègement de charges pour les salaires entre 1 et 2,5 fois le SMIC. Cette mesure (dont on attend encore son effet sur les embauches), sera transformée en baisse des charges formelles en 2018.
création de formations par apprentissage au rabais et en continu pour les « décrocheurs » du système scolaire. Ces ouvertures de formations, par-dessus la tête des Régions qui sont jusqu’à présent responsables de ce système de formation, représente un nouveau déni de la « décentralisation ». Il sera intéressant d’observer la réaction des Régions qui viennent de passer à droite, comme les Pays de la Loire…
Les assouplissements des statuts d’autoentrepreneurs et de microentreprises peuvent donner un peu de marges de manœuvre à pas mal de jeunes. Mais le nombre d’emplois créés effectivement seront sans doute limités.
La logique de ces mesures :
Globalement, ces mesures sont dans la même logique que la politique gouvernementale depuis un ou deux ans : c’est une logique d’aide aux entreprises et de grignotage des droits sociaux ; c’est une logique uniquement en faveur de l’offre et en aucun cas tournée vers l’amélioration du niveau de vie des couches les plus défavorisées.
Or, quels sont les résultats de cette logique déjà à l’œuvre ?
Le CICE est un bon exemple (voir graphiques ci-contre) : les marges des entreprises ont nettement progressé (certains diront ont été rétablies), mais il ne s’est rien passédu côté de l’emploi ou de l’investissement. "Oui, mais on ne nous a pas assez donné d’aides et pas assez libérés des contraintes sociales et du droit du travail", disent les représentants du patronat. Et ils le diront toujours.
En fait, la réalité est plus simple : ils embaucheront et investiront lorsqu’ils auront la perspective de vendre plus, c’est-à-dire lorsqu’il y aura plus de demande.
Une politique de l’offre sans politique de la demande ne peut réussir que dans des circonstances particulières et exceptionnelles qui n’existent pas aujourd’hui.
Bien sûr, il n’est pas question d’augmenter la demande tous azimuts ; ce qui aurait pour résultat d’augmenter les importations et le déséquilibre de nos échanges internationaux. Mais une relance sélective est tout à fait possible. Par exemple, consacrer une partie des fonds destinés au CICE aux aides à l’isolation des logement anciens, à la construction de logements sociaux, aux économies d’énergie, à l’amélioration du système de santé par la prévention, au développement des aides sociales aux personnes en difficulté, (…) permettrait de provoquer une relance de la demande, un gain de pouvoir d’achat des plus pauvres, tout en créant des emplois non délocalisables et une diminution de nos importations en carburants.
Mais, malheureusement, cette relance sélective, on ne la voit pas venir, malgré les discours autour de la COP 21. -
NDDL : le samedi 23 janvier
"Déambulation sereine et déterminée" à Nantes
"un autre voyage à Nantes"
21 janvier 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableManifestation réussie, avec près de 2000 participants et une ambiance très festive...
.
.
.
.
.
Dans un communiqué, l’Acipa (Association Citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes) précise : "Une déambulation est organisée dans le centre de Nantes sous la forme d’une farandole itinérante et chaine solidaire. Venez partager un bout de journée avec nous à Nantes, ou toute la journée si vous avez envie... Venez danser « Non aux expulsions » , venez chanter « Il n’y aura jamais d’aéroport à NDDL », venez écouter l’histoire de la lutte, faites « un autre voyage à Nantes »."
"Aucune trace de notre passage"
Et d’ajouter : "Main dans la main, nous cheminerons dans la ville, sans gêner la circulation, donc sur les trottoirs, les rues piétonnes et les places. Et nous ferons des pauses animées de toutes sortes. Nous ne laisserons aucune trace de notre passage sinon éventuellement, des autocollants, des affiches sur les panneaux d’affichage libre, des tracts sur les pare-brise, des marques à la craie et le souvenir de notre détermination sereine."
Le parcours
A partir de 12 h au marché de la Petite Hollande, puis près du Square Daviais (Pique-nique), Place du Commerce (14h), Place Royale(14h30), Rue de la Barillerie (15h), Place du Pilori (15h30), Place du Bouffay (16h), Place Duchesse Anne (16h30)
Dernières nouvelles :
Manifestation à Angers Samedi 23 janvier à partir de 14h, Place du Ralliement (A l’initiative de la conf 49).
Les syndicats CGT, FSU et Solidaires de Loire-Atlantique refusent "l’entêtement" sur Notre-Dame-des-Landes. Pour lire leur déclaration, cliquer ici
Les co-Présidents de l’ACIPA viennent de publier une Lettre ouverte intitulée "Maintenant, nous accusons !". Pour la lire, cliquer ici.
page précédente | 1 | ... | 165 | 166 | 167 | 168 | 169 | 170 | 171 | 172 | 173 | ... | 336 | page suivante