Dans un article publié dans Presse-Océan le 13 janvier, intitulé « Crise chez les Verts » (pour voir l’article, cliquer ici, des propos de J-P Magnen à mon encontre sont rapportés : selon lui, ce qui motiverait ma prise de position actuelle serait la « déception de ne pas être reconduit » sur la liste Europe Ecologie ; et par là même, je serais « mauvais perdant ».
Malheureusement, cela ne correspond pas à la réalité des faits et à leur enchainement.

Tout au long de l’été, j’ai soutenu, avec d’autres camarades Verts, l’idée que nous devions tester la possibilité d’un accord programmatique avec nos partenaires de la majorité sortante, avant de déclarer que nous ferions une liste séparée au premier tour de l’élection régionale de mars prochain : au vu du bilan largement positif de cette majorité sortante, il nous semble inexplicable de ne pas tenter de reconduire cette alliance.
Ce débat a été difficile, puisque J-P Magnen et ses amis affirmaient depuis juin que la question était déjà tranchée. Et nous avons été minoritaires en septembre.
Mais c’est bien en raison de cette position que nous avions défendue, que nous avons été écartés des listes de Europe Ecologie en octobre, en contradiction avec les règles démocratiques internes des Verts qui garantissent la représentation des minorités.

Cette éviction n’a pas été une surprise pour nous, mais il ne faut pas inverser les faits : nous avons été écartés parce que nous étions pour la recherche d’union avec nos partenaires. Et aujourd’hui, nous recherchons l’union avec la majorité sortante par conviction, et non pas par déception !

De la même façon, J-P Magnen est de mauvaise foi lorsqu’il laisse entendre que nous aurions abandonné nos convictions concernant le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.
Voir à ce sujet le courrier que j’ai adressé à l’ACIPA et à "Solidarité-Ecologie La Chapelle/Erdre" : cliquer ici

J-P Magnen n’avait pas encore de responsabilité interne aux Verts lorsque j’ai bataillé au Conseil National des Verts pour que notre organisation nationale se positionne clairement contre ce projet. Et à aucun moment je n’ai faibli dans mes prises de positions, y compris récemment lors du débat contradictoire organisé à Sainte-Luce par Espace Harmonicité.

La vérité, c’est que nous sommes, lui et moi, dans la même situation : nous sommes des Vice Présidents d’une collectivité dont le Président est favorable à ce projet. Mais ni lui ni moi n’avons démissionné de notre responsabilité dans la majorité de gauche à cause de cela. Mais ce n’est pas pour autant que nous abandonnons notre conviction et que nous cessons la bataille sur cette question.
Et lorsque J-P Magnen affirme vouloir négocier une fusion de listes avec la liste d’union menée par Jacques Auxiette pour le second tour, il accepte par avance la reconduction de cette situation.

Il serait temps de mettre un terme aux polémiques et aux procès d’intention pour se concentrer sur les propositions politiques concrètes pour que le Conseil régional apporte encore un peu plus sa contribution pour un développement durable, dans le cadre de ses compétences.