En ce concerne le domaine plus particulier de la formation professionnelle, l’apprentissage et les politiques de l’emploi où j’ai assuré la fonction de Président de commission :
 nous avons impulsé la sensibilisation aux objectifs du Développement Durable dans les formations initiales et continues : Centres de Formation d’Apprentis, lycées, AFPA, centre de formation continue de l’Education Nationale, ... Plus de la moitié des CFA ont entamé une démarche de type Agenda 21...
 nous avons fait progresser la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie en développant son accessibilité à toutes et tous : gratuité des livres et du premier outillage, gratuité des formation d’aide-soignant, d’ambulancier, ... Collaboration avec les partenaires sociaux et les fonds de la formation continue des salariés, avec l’AGEFIPH (pour améliorer l’accessibilité des formations aux travailleurs handicapés), avec Pôle Emploi, ...
 face à la crise, nous avons apporté des aides financières à 45 PME en difficulté économique par des prêts remboursables et nous avons permis la mise en œuvre de plans de formation qualifiantes pour 4400 salariés dans 88 entreprises en sous charge. Et ces plans de formation ne sont pas seulement défensifs (pour éviter des licenciements), mais permettent d’améliorer l’efficience de l’entreprise, de diversifier leur activité en prenant en compte les exigences environnementales et de préparer l’avenir.
Et tous ces résultats ont été obtenus par un travail collectif avec mes collègues élues du PS, du PC et des Verts, dans la plus grande unité.

Dans ces conditions nous nous sommes interrogés : Pourquoi prendre le risque de la division au premier tour ? Et c’est pour ne pas prendre ce risque que nous avons créé l’association "Ecologie-Solidarité PdL" qui participe à la liste d’union conduite par Jacques AUXIETTE.

Et aujourd’hui, à la veille du premier tour, nous ne regrettons pas notre choix. En effet, lorsque nous examinons les programmes des autres listes qui se réclament de la gauche, nous constatons que leurs propositions :
 soit ne concernent pas les domaines de compétence des Régions,
 soit concernent des actions que nous avons déja commencées,
 soit sont identiques à nos propres propositions,
 soit sont "à côté de la plaque", comme la proposition de donner des chèques formation, ce qui revient à livrer les demandeurs d’emploi aux "marchands de soupe", sans accompagnement et à renoncer à peser sur la qualité de l’offre de formation.

Pour notre part, nous ne nous trompons pas d’élection : le principal enjeux aujourd’hui, c’est la région ; l’enjeux national est secondaire !

En conclusion, nous savons que nous ne sortirons pas de la crise sans rien changer : il faudra adapter nos modes de production et de consommation en tenant compte des nouvelles exigences environnementales et sociales. Mais durant ces 6 ans, nous avons créé des outils et des partenariats qui vont nous permettre de relever les défis qui nous sont posés.

C’est la raison pour laquelle nous voulons conserver notre Région à gauche et promouvoir un projet régional de respect de l’environnement, de développement du dialogue social et de développement économique ancré sur le territoire.