Dans son édition du 4 août, «  Libération » révèle qu’Eric Woerth est intervenu pour aboutir à un dégrèvement de 27 millions € sur la succession du sculpteur César. Encore une fois, on retrouve comme intermédiaire un membre du premier cercle des donateurs de l’UMP (Alain Dominique Perrin), comme Patrick de Maistre dans l’affaire Bettencourt. Ce sont donc des personnes qui connaissaient bien Eric Woerth comme trésorier de l’UMP. Le ministre du budget Eric Woerth pourrait avoir été tenté de « faciliter leurs affaires »….
A cette occasion, « Libération » fait le point sur les autres affaires pendantes dans lesquelles Eric Woerth est impliqué :
 l’affaire de la succession de Daniel Wildenstein qui semble très largement sous évaluée. Deux clans familiaux s’opposent et l’un d’eux est représenté par un fils, Guy Wildenstein, également grand donateur de l’UMP ;
 l’achat de la salle Pleyel par l’Etat, sans que l’administration des domaines n’aie été consultée…
 la vente de l’hippodrome de Compiègne (57 hectares, avec un club-house de golf) par l’Etat (sous l’autorité d’Eric Woerth) à un groupe privé. Le prix de vente de 2,5 Millions € semble très loin du prix réel, sans appel d’offres et sans que l’Office national des Forêts ni le Ministère de l’agriculture n’aient été consultés…

De plus, Nicolas Sarkozy a été obligé de « conseiller » à Eric Woerth de démissionner de son poste de trésorier de l’UMP, et il a dû concéder la constitution d’une commission de réflexion sur les conflits d’intérêts !

Au total, il serait bien étonnant qu’Eric Woerth passe sans encombres le mois d’octobre où le remaniement ministériel est annoncé ! …