Montreuil, c’est une ville de la première couronne parisienne de 100 000 habitants qui fait partie des "banlieues rouges" "détenues" par le Parti Communiste depuis 75 ans, avec tout le système de réseaux et de clientélisme traditionnels autour de la Mairie.
En 2008, Dominique Voynet l’emportait à l’élection municipale, avec une majorité composée d’écolos, d’associatifs et de militants du PS, face à un front des appareils PC et PS.
Au bout de 6 ans, le bilan est flatteur : désendettement de la commune, fin du clientélisme qui régnait dans pas mal de domaines, rénovation de nombreux logements sociaux, réhabilitation et construction de bâtiments communaux (dont écoles été crèches), … Mais aussi désenclavement (prolongations de lignes de métro et de tramway), accueil des Roms, épicerie sociale, jardins partagés, lutte contre les violences faites aux femmes et contre l’homophobie, …
Sans être spécialiste des affaires de Montreuil, on peut constater que dans de nombreux domaines, Montreuil est aujourd’hui citée comme exemple ou référence.

Et pourtant, malgré ce bilan flatteur, ses adversaires (en particulier le PC) n’ont cessé leurs rumeurs calomnieuses, attaques personnelles, guérilla verbale à l’encontre de Dominique Voynet ; non pour promouvoir un autre projet de ville, mais pour retrouver "leur" place. Bien sûr, Dominique a son franc-parler, mais ses positions et ses actions sont toujours claires et honnêtes.
C’est cette violence en politique que dénonce Dominique Voynet et qui explique son retrait et son alerte par rapport aux dérives nombreuses du "débat" politique à Montreuil et ailleurs en cette période de préparation des municipales.

Que Dominique soit assurée de mon soutien amical.

Mais en même temps, je suis également inquiet à propos des tendances actuelles des débats de préparation des municipales. A de nombreux endroits, les éliminations brutales (qui apparaissent souvent comme des révolutions de palais) et les divisions se multiplient à l’intérieur des camps et des familles politiques, sans que les objectifs programmatiques et politiques n’en apparaissent clairement.
Cette violence en politique éloigne de nombreux citoyens de l’engagement municipal (et encore plus les citoyennes) et développe la méfiance des électeurs et des électrices quant aux motivations des élue.s.

Et, dans ce paysage, malheureusement, Sainte-Luce ne fait pas exception…
Espérons que lors de la campagne à Sainte-Luce, les partisans des deux listes de gauche sauront garder à l’esprit que nous avons en commun un bilan et certaines valeurs. Nous ne devons en aucun cas développer une ambiance de guérilla personnelle : nous devrons sans doute continuer à travailler ensemble....

Pour lire la déclaration de Dominique Voynet, cliquer ici.
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