Ce débat a eu lieu jeudi 19 août au soir et a réuni plusieurs intervenants. Parmi eux, les plus marquants ont été les suivants.

Edwy Plénel a fait un plédoyer très brillant pour dénoncer les attaques systématiques du pouvoir contre la justice (fin des juges d’instruction) et contre la presse, c’est-à-dire des instances sur lesquelles "ils" n’ont pas le pouvoir absolu.
"ils", c’est la caste actuellement au pouvoir politique et financier pour qui la notion d’égalité (liberté, fraternité) est insupportable.
Pour Edwy Plénel, les tâches urgentes sont :
 casser le présidentialisme : un nouveau pouvoir devra le faire dans les 6 premiers mois, comme pour l’abolition de la peine de mort ;
 recréer une culture démocratique dans notre société.
Il plaide pour l’unité de la gauche contre ce pouvoir, pire que tout ce que la droite avait pu produire jusqu’à présent. Il appelle à se mobiliser le 4 septembre.

Eva Joly, quant à elle, a repris son discours habituel sur l’indépendance de la justice, en y joignant la lutte pour l’égalité. Elle a conclu en disant qu’elle était prête pour sa candidature à l’élection présidentielle, mais qu’elle voulait un processus démocratique pour la désigner.

Puisque cette question de la candidature à la présidentielle de 2012 est posée, je dois préciser que nous sommes opposés à cette recherche du "casting" qui a caractérisé la pratique de "Europe-Ecologie" lors des élections régionales : si les écologistes veulent être sérieux, ils doivent choisir des candidat(e)s ayant prioritairement les qualités pour mettre en oeuvre des politiques publiques conformes à nos objectifs.
Mais pour la présidentielle, le ou la candidat(e) vert(e) n’a pas l’ambition d’être élu(e). Cette fois, on est bien dans un choix de "casting".
Mais encore faut-il que le ou la candidat(e) soit capable d’aborder une large palette de la pensée écologiste sur tous les sujets.

Et de ce point de vue, on rêve d’une candidature Edwy Plénel ! ...