Monsieur Vasserot,

Dans votre intervention, vous évoquez les temps anciens où on a retrouvé une carcasse de voiture dans le bois du Chassay. Elle y est d’ailleurs restée un bout de temps ; mais à l’époque, ce bois était dense, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
De plus, à l’époque, nous n’avions pas conscience de l’importance de ce bois et de la biodiversité en général.
Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, on sait que le climat est en danger et que la biodiversité est menacée d’effondrement. Les mobilisations sur ces sujets ont de plus en plus d’écho, en particulier chez les jeunes, et exigent de prendre les moyens rapidement pour que notre planète reste vivable pour l’espèce humaine.
Pour le bois du Chassay, comme pour beaucoup d’autres sites naturels sensibles, la question est maintenant posée : saurons nous prendre les mesures nécessaires pour préserver ce véritable poumon du centre-ville de Sainte-Luce, et réussirons-nous à le transmettre en bon état à nos enfants et petits-enfants ??
C’est d’ailleurs pour mieux faire face à ces périls dont nous prenons conscience, que j’avais proposé, lors de la dernière campagne municipale (je n’étais pas candidat) de créer un Conseil participatif du développement durable … qui n’a toujours pas vu le jour.
Et puisque vous évoquez la question de la prochaine campagne électorale pour l’élection municipale, laissez-moi évoquer les intuitions positives de nos Maires précédents par rapport au devenir du bois du Chassay. C’est en effet Mr Brasselet qui a demandé le premier à l’Office National des Forêts (ONF) un diagnostic sur l’état du bois du Chassay. C’est ensuite Mr Aunette qui a négocié avec l’office HLM (propriétaire du bois) un bail emphytéotique pour permettre à la commune de prendre directement le soin de préserver et d’entretenir ce bois si fragile. C’est également dans cette période que nous avons demandé à l’ONF d’effectuer un diagnostic (et préconisations) sur l’état des différents espaces boisés de la commune.
Enfin, lors du dernier Conseil municipal, le Maire actuel, Mr alix, a annoncé son intention de demander à l’ONF un diagnostic actualisé sur l’état de tous les espaces boisés de la commune (dont le bois du Chassay). Souhaitons qu’il mette cette promesse à exécution et prenne ainsi la suite de ses prédécesseurs.
Car aujourd’hui, Mr Vasserot, l’heure n’est plus de savoir quel usage les humains veulent avoir de la nature, mais comment adapter ces usages pour permettre la survie de la nature (et finalement de l’humanité). Et pour cela, tous les gestes comptent, depuis les décisions internationales jusqu’aux décisions à l’échelle communale.