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Agriculture bio : des aides en panne en Pays de la Loire

mercredi 1er juillet 2020, par Patrick Cotrel - -

l’agriculture. En effet, cette conversion demande de changer complètement les méthodes de travail et prend parfois plusieurs années. D’autre part, une ferme bio doit chaque année subir (et payer) des contrôle pour renouveler la certification. C’est pourquoi une aide au maintien de l’agriculture existait. Les régions venaient souvent compléter ces aides de l’État.
Restrictions du gouvernement Macron ...
En 2018, le gouvernement d’Edouard Philippe et son ministre de l’agriculture Stéphane Travert ont décidé de supprimer la participation de l’État à la primes au maintien de l’agriculture, en attendant que l’Europe redéfinisse la PAC (Politique Agricole Commune).
Dans plusieurs Régions, le Conseil régional s’est substitué à l’État pour éviter une rupture dans cet encouragement vers une production agricole plus saine.
- Ainsi, en Normandie, la Région a compensé la participation de l’État pour 5 ans et a obtenu des participations de l’agence de l’eau.
- Ainsi, en Bretagne, la Région a compensé la part de l’État, tout en demandant une participation des Conseils départementaux (comme celui du Finistère), ce qui permet d’obtenir une aide de l’Europe.
… et de la région Pays de la Loire...
Au contraire, le Conseil régional des Pays de la Loire s’est aligné sur l’État, et l’aide au maintien a donc été supprimée depuis 2018. En conséquence, 1700 fermes sont pénalisées dans la région, en attendant des aides européennes résultant d’une PAC réorientée, qui n’arriveront pas avant 2023 !
(Voir sur ce sujet l’article dans Ouest-France du 26 juin 2020 en page agriculture)
Encore une convergence entre En Marche et Les Républicains ?…

La campagne de GreenPeace :
De son côté, l’association lance une campagne sur « la nécessité d’adopter une agriculture plus résiliente, à la fois plus locale et plus écologique ».
Pour cela, elle démontre l’emprise de plus en plus grande d’une agriculture ‘industrielle’, « qui pose aujourd’hui de graves problèmes environnementaux, sociaux et sanitaires, au détriment d’un élevage écologique ».
Ses propositions sont les suivantes :
• Créer un moratoire sur les futures “méga-installations” en élevage,
• Encadrer strictement les “méga-installations” existantes, via un renforcement des contrôles et des sanctions et l’arrêt de leurs financements publics,
• Mettre en place des politiques publiques qui financent les paysans et paysannes et la transition, pas la surproduction,
• Limiter les volumes de production de viande et de produits laitiers régionalement en fonction des niveaux de consommation,
• Sortir des accords climaticides de libre-échange, en particulier pour le secteur agricole.
Pour prendre connaissance des actions proposées, cliquer ici.

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