J’ai découvert cette "affaire", comme tout le monde, en écoutant la radio hier matin.
Pourtant, je n’ai pas eu le sentiment de tomber complètement des nues. Pourquoi ?
Parce que j’ai eu, dans le passé, des échos sur le comportement bizarre de Denis vis-à-vis des femmes ; certainement comme d’autres militants Verts (et sans doute à l’extérieur de EELV), sans pour autant qu’on puisse affirmer que ces comportements tombaient sous le coup de la loi.
Cependant, chacun a le droit à la présomption d’innocence : attention à ne pas verser dans le procès médiatique. C’est à la justice de dire le droit après enquête et débat contradictoire.
Mais je sais que pour les femmes victimes de harcèlement, d’agression ou même de viol, la honte et la crainte empêchent souvent de parler. La peur et le silence s’imposent trop souvent.
De plus, je connais certaines de ces femmes qui viennent d’oser parler publiquement, et sans doute d’autres qui n’ont pas franchi ce pas. Toutes sont sérieuses et responsables.
Leur première victoire, c’est d’avoir déclenché un débat public au sujet du harcèlement et des agressions sexuels, qui dépasse les limites de notre parti, et même du monde politique.
Avant tout, je tiens à leur témoigner de mon soutien pour leur démarche difficile et de ma confiance…
Le paradis sur terre n’existe pas… même à EELV !